Henri Guaino déplore l'expulsion de fonctionnaires français du territoire algérien : «Nous n'avons pas de moyens de coercition sur le gouvernement algérien» a réagi l'ancien conseiller de Nicolas Sarkozy sur CNEWS, lundi 12 mai.
00:00Donc là, la solution, mais ça doit être immédiate, c'est-à-dire qu'on renvoie des fonctionnaires, on renvoie des Algériens.
00:06Après, vous connaissez ma position, nous n'avons pas de moyens de coercition sur le gouvernement algérien pour les obliger à reprendre nos OQTF, etc.
00:16Donc voilà, on a des moyens pour faire mal aux Algériens, aux Franco-Algériens, mais sur le gouvernement qui lui-même a pour principal allié la Russie, qui le fournit en armes et pas qu'en armes.
00:33Et que nous ne pouvons pas isoler sur la scène internationale, donc occupons-nous des visas, occupons-nous de nos frontières,
00:42occupons-nous de savoir ce que nous faisons des gens que nous ne pouvons pas renvoyer, que ce soit en Algérie ou ailleurs.
00:48Peut-être que ça ira mieux, mais ça demande là aussi des choix politiques très importants.
00:53Agir sur ce sur quoi nous pouvons directement agir.
00:58Après, moi j'ai une question quand même qui me travaille et que je n'ai jamais osé poser jusqu'à présent,
01:03c'est que l'histoire de l'influenceur enlevé, qui a entraîné l'arrestation, ou la mise en cause en tout cas, d'un employé, d'un consulat, d'un agent consulaire algérien.
01:16Moi, j'ai quand même peu de mal à comprendre pourquoi cette affaire vieille d'un an est sortie à ce moment-là.
01:21Voilà, je pose la question, chacun y répondra comme il voudra.
01:26Je ne suis pas sûr que ça nous permette de libérer rapidement Boalem Sansal.