- 11/05/2025
Regardez On Refait le sport avec Cédric Chasseur du 11 mai 2025.
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00:00RTL, on refait le sport avec le Parisien aujourd'hui en France, Cédric Chasseur
00:08Bonsoir à tous, ravis de vous retrouver, nous sommes ensemble jusqu'à 20h et RTL Foot avec Eric Silvestre au programme.
00:21Ce soir, l'info du jour, évidemment la victoire historique de Johan Zarco au Grand Prix de France MotoGP devant plus de 300 000 spectateurs, le premier succès tricolore dans la catégorie Rennes depuis 1954.
00:36Un certain Pierre Monneret, ça commence à dater, le préparateur mental de Johan Zarco, Grégory Mallet et le dernier vainqueur français au Mans dans la catégorie 125.
00:44Louis Rossi seront avec nous dans quelques instants.
00:46L'actu que vous ne pouviez pas manquer cette semaine, c'est bien sûr la qualification du PSG en finale de la Ligue des Champions, 29 ans après le seul titre européen du club en Coupe des Coupes.
00:59L'un des héros de 1996, Vincent Guérin, réagira sur RTL aux alentours de 19h30.
01:05Vous allez en entendre parler cette semaine, il y a un goût de Jeux Olympiques qui plane à Vers-sur-Marne.
01:10Presque dix mois après les JO, le site accueille les championnats d'Europe de canoë-kayak du 14 au 18 mai.
01:17Nicolas Gestin, champion olympique de canoë-slalom, nous y attend vers 19h45.
01:22Et puis la question du jour, comment concilier carrière professionnelle et projet de grossesse ?
01:26C'est la question que se posent de nombreux sportifs de haut niveau.
01:31La handballeuse Chloé Valentini a fait le choix de mettre son projet sportif sur pause pour donner naissance dans quelques semaines à son premier enfant.
01:38Elle sera avec nous en fin d'émission.
01:40Pour m'accompagner, Benoît Lallement, chef du pôle sport et épisme aux Parisiens.
01:45Bonsoir Benoît.
01:46Bonsoir Cédric, bonsoir à tous.
01:47Et Raphaël Bardonna de RTL.
01:50Bonsoir Raphaël.
01:50Bonsoir Cédric, bonsoir tout le monde.
01:5219h15, c'est parti, bienvenue dans On refait le sport.
01:55Et évidemment, c'est l'événement de cette journée.
02:04On a suivi ça, nous, ici, à RTL, dans nos petits bureaux avec Raphaël, avec beaucoup d'attention.
02:10C'est arrêté le monde sportif, c'est arrêté le monde sportif français.
02:14Avec ce succès au Mans de Johan Zarco, l'émotion du pilote français, 71 ans, que la France n'avait pas connu un titre sur ses terres en MotoGP.
02:28Depuis Pierre Monneray, donc en 1954, l'émotion de ses parents qui n'étaient jamais venus voir le pilote courir.
02:35Et qui, pour la première fois, le voit gagner le Mans avec tous ces éléments qui se sont déchaînés.
02:43La pluie, les stratégies, bref, il y avait quelque chose d'héroïque.
02:48Et évidemment, on va en reparler dans On refait le sport avec Grégory Mallet.
02:52Bonsoir Grégory.
02:54Bonsoir.
02:55Désolé, j'ai plus de voix.
02:57Il en reste encore un tout petit peu, on va l'utiliser.
02:59Préparateur mental de Johan Zarco.
03:03On imagine que la fête doit être belle depuis ce milieu d'après-midi.
03:08Et Louis Rossi est également avec nous.
03:10Bonsoir Louis.
03:11Bonsoir, désolé, j'ai plus de voix non plus.
03:13Ancien pilote et consultant moto pour Canal+.
03:18On va d'abord, on ne va pas utiliser votre voix tout de suite, on va d'abord écouter Johan Zarco au micro de Canal+, après son succès.
03:26Et on va en reparler.
03:27C'est incroyable.
03:29Comme je dis souvent, on a du mal à réaliser tout ça.
03:31Mais c'est vrai, c'est difficilement palpable.
03:36Il y a ce moment avec le public, ça donne des décharges d'émotions.
03:41On a envie de pleurer.
03:42Il y a quelques larmes qui passent.
03:44Et après, le temps continue.
03:48Plein d'autres choses se passent.
03:49C'est vraiment bizarre.
03:51À chaque fois, je cherche à tout faire pour gagner les Grands Prix.
03:54Et là, je le gagne.
03:55Mais j'ai l'impression qu'il fallait attendre.
03:59C'est assez bizarre.
04:01On a envie de parler de sportive, de stratégie.
04:04On a surtout envie, messieurs, de parler de l'émotion, de tout ce que nous a procuré Johan Zarco.
04:12Grégory, comment ça s'est vécu, cette victoire du côté du Mans ?
04:16Bien, forcément.
04:20Mais c'était hyper tendu.
04:22La course était longue.
04:24Alors, nous, dans le box de Johan, je ne vais pas vous cacher la tension.
04:30Parce qu'en fait, il y avait beaucoup de stratégie.
04:32Alors, pour le côté technique, je laisserai Louis peut-être plus en parler, forcément.
04:36Mais voilà, tout ce côté stratégie autour des pneumatiques a fait qu'il y a eu des rebondissements.
04:42La pluie nous a souri, j'ai envie de dire, pour nous et Johan.
04:47Et puis, ce que je peux vous dire, c'est que je stresse beaucoup plus quand c'est Johan qui roule que quand j'étais athlète.
04:55Vous qui êtes ancien nageur, on le rappelle.
04:58C'est vrai qu'on imagine que dans le casque de Johan Zarco, sur les derniers tours, ça a dû être compliqué.
05:05Et on repense, évidemment, à tout le travail qui a été fait pour tenir mentalement avec vous.
05:11Oui, alors, le travail, je dirais que c'est un travail d'équipe, on va dire, autour du Team Zarco, du Team LCR.
05:19Et tous les gens qui ont accompagné Johan depuis des années.
05:21Parce que quand on récolte un titre comme celui-là aujourd'hui, on ne peut pas l'associer qu'à un travail à court terme.
05:29On doit l'associer à un travail à long terme.
05:31Et Johan est un pilote qui est là depuis des années, qui a beaucoup d'expérience.
05:34Il attend toujours un petit moment un peu particulier pour gagner.
05:37Bon, il attendait les parents, c'est cool, il a tout fait pour qu'ils le vivent en direct.
05:41Et c'est super.
05:42Mais en tout cas, je pense que la victoire de Johan aujourd'hui, tous les gens qui ont contribué
05:47et qui se sentent avoir contribué à l'évolution de Johan peuvent se la titrer.
05:53Donc, voilà, je trouve ça génial.
05:57Moi, ce que je trouve génial aussi, c'est ce partage avec le public.
06:01Et c'est une dopamine incroyable.
06:02Et j'espère qu'il le prendra.
06:04En tout cas, on appuiera sur ça pour qu'il s'en serve sur les prochains Grands Prix le reste de la saison.
06:09Évidemment, il y a tout.
06:11Il y a à la fois les éléments, Louis Rossi, la pluie, la décision de partir avec ses pneus pluies,
06:17de ne pas changer de moto, l'effet de course, les chutes.
06:22Lui, il résiste malgré un contact.
06:25C'était épique, finalement, comme Grand Prix.
06:28Ah, épique.
06:29Il fallait effectivement être sûr de sa force, prendre la décision de partir avec les pneus pluies
06:35quand on voit la moitié du plateau rentrer dans les stands pour mettre des pneus slick.
06:40Prendre cette décision de rester, peut-être à ce moment-là, avec une configuration qui n'était pas la meilleure.
06:45Ensuite, il y a l'extinction des feux, beaucoup de pilotes qui passent à côté de Johan.
06:50Une percussion dans le deuxième virage qui aurait pu très bien se terminer par terre.
06:54Mais encore une fois, il fait un truc merveilleux.
06:56Il reste sur ses roues et ensuite, une remontée assez folle dans les premiers tours.
07:00Et puis là, la pluie qui revient.
07:02Et puis le rythme qu'il arrive à garder derrière, techniquement, c'est assez fou ce qu'il a fait.
07:10Parce que c'est vrai que les pneus pluies, quand on commence une course avec une piste sèche,
07:14on a tendance à les dégrader beaucoup parce que c'est des pneus qui sont assez tendres
07:19et qui sont prévus pour rouler quand il y a beaucoup d'eau.
07:22Et puis ensuite, une fois qu'il pleut, il faut arriver à se débrouiller avec ce qui reste de capital pneumatique.
07:27Et encore là, il fait la différence face à Marc Marquez et à tout le reste du plateau
07:31où il continue d'enfoncer le clou, il crée encore plus d'écarts
07:35et il va chercher une victoire mémorable, incroyable, magique.
07:39Je ne sais pas, on pourrait utiliser une quantité de superlatifs assez immense
07:44pour décrire ce qu'on vient de vivre aujourd'hui.
07:46C'est Monseigneur Zarco aujourd'hui.
07:49Et c'est vrai que Grégory en parlait, l'image qui va rester aussi, c'est celle de ses parents dans le box.
07:55Les pleurs, les larmes du père de Johan Zarco.
07:59Moi, personnellement, j'ai eu beaucoup de frissons, presque les larmes aux yeux.
08:03On imagine que vous aussi, du côté du Mans, ça a dû être quelque chose.
08:07Benoît Lallement.
08:07Oui, Grégory, on parlait des conditions de course très difficiles, la pluie, etc.
08:12C'était au Mans, devant le public français, il y a eu 300 000 personnes pendant le week-end, les parents.
08:17Est-ce que vous vous sentiez, Johan, prêt, mentalement, à affronter tout ça ?
08:24Oui, forcément, oui.
08:26Parce qu'en fait, Johan, c'est quelqu'un qui se nourrit aussi, entre autres, du bonheur des gens
08:32à qui il peut faire partager sa passion.
08:36Et donc là, c'est ce que j'ai dit, il y avait une dopamine gratuite à aller chercher
08:40avec le public qui était là pour soutenir les Français.
08:42Parce qu'il faut, évidemment, poser un Fabio qui n'a malheureusement pas pu terminer la course.
08:47Mais Johan a su en profiter.
08:50Et je trouve qu'il a cette faculté aussi à prendre les choses de façon assez tendue
08:56et se reconcentrer au moment crucial.
08:59Et voilà, Johan travaille vraiment dans un but qui soit lui-même
09:05et qui profite du public, du mieux qu'il peut et que ça lui serve pour la suite.
09:11Voilà, c'était une façon de déclencher la suite de la saison de la meilleure des manières, je pense.
09:18Raphaël Bardena.
09:19Grégory, Louis-Johan Zarco a pris la tête au 7e tour.
09:23Ça fait quasiment une vingtaine de tours en tête.
09:25Est-ce que ça a été la course la plus longue de votre vie ?
09:28En tant que consultant, je vais dire que oui, bien sûr, et de loin.
09:39Et pourtant, il y avait un tour en moins.
09:41Oui, mais bon, ça revient même.
09:43Franchement, un tour, ça a duré quatre heures.
09:46Il y avait beaucoup de tensions.
09:47Nous, on était à ce moment-là dans la régie.
09:50Et il y a effectivement Laurent et Randy qui sont aux commentaires, qui donnent de la voix, qui apportent une analyse.
09:56Et nous, on se prépare pour le débrief.
09:58Mais en fait, dans la régie, c'est tous les techniciens, c'est tous les chefs de service qui sont là.
10:02Tout le monde avait les doigts croisés, ça transpirait.
10:06C'était vraiment très tendu.
10:09Et c'est vrai qu'on avait une caméra qui était dans le box.
10:12On voyait l'équipe LCR et puis la team de Johan dont Grégory fait partie.
10:20Et c'est vrai qu'on voyait bien qu'on vivait à peu près la même chose.
10:23Alors peut-être, eux, encore plus parce qu'ils construisent ce résultat.
10:27Et c'est extrêmement tendu.
10:29Mais il y avait une émotion, une énergie très particulière aujourd'hui sur le circuit Bugatti.
10:33Émotion qu'on ressentait aussi dans la voix de Johan Zarco.
10:37On l'a entendu tout à l'heure.
10:38Il était comment d'ailleurs, Grégory Mallet, après la course ?
10:41On imagine que mentalement, physiquement, ça demande une telle immersion que c'est usant.
10:49Ça doit être fatigant.
10:50Il a dû être rincé.
10:52Comment vous l'avez trouvé après ?
10:54Je l'ai trouvé très détaché.
10:57Mais détaché parce que je pense qu'il va comprendre ce soir et après la nuit ce qu'il vient de faire.
11:02Je pense qu'il était encore dans le côté très pro.
11:05Bien sûr, il en a profité.
11:06Il était heureux, ça se voyait et tout.
11:09Mais pour réaliser ce qu'il vient de faire, il va lui falloir la nuit.
11:12Déjà, nous, en tant qu'accompagnants, je pense qu'il nous faut la nuit.
11:16Et après, lui, probablement aussi.
11:18Et puis, de toute façon, Johan, c'est quelqu'un qui est très professionnel.
11:22Il va savoir prendre le bon, retourner vite dans de l'analyse pour aller construire la suite du championnat.
11:27Parce qu'il reste beaucoup de courses.
11:29Et voilà, de ces mots à lui, il a coché cette case qui était une très très belle case.
11:37Et donc, on est juste content de pouvoir vivre à cette époque et de pouvoir le partager avec lui.
11:43Qu'est-ce qu'elle va changer, cette victoire, pour Johan Zarco ?
11:46Là, ça serait plutôt à lui de poser la question.
11:52Moi, je dirais que, en tout cas, moi, dans ma partie, ça sera clairement un levier pour la suite.
11:59Et voilà, je pense que Johan, il a sa particularité de pilote.
12:04Et le travail qu'on fait ensemble est fait pour que toute sa singularité soit mise à jour
12:10pour qu'il puisse exploiter son plein potentiel.
12:12Le levier, en quoi ça consiste ?
12:15C'est-à-dire que vous dites qu'après ce qu'il a fait, tout est possible ?
12:19Tout est faisable ?
12:22Ça peut en faire partie, en tout cas.
12:23Le tout est possible, c'est bien sûr.
12:25Après, la MotoGP, moi qui viens d'un sport où, finalement, on n'est tributaire que de nous-mêmes,
12:32en tout cas en grande partie, la MotoGP requiert quand même une adéquation avec la machine.
12:37Et si ça ne marche pas, ou s'il n'y a pas d'adéquation, ça peut vite créer des frustrations.
12:44Donc, on est toujours sur le qui-vive.
12:46Le travail est à chaque Grand Prix.
12:49Et on essaiera d'accompagner Johan pour qu'il puisse vivre sa passion le plus longtemps possible.
12:54Et l'ouir aussi, après cette victoire, c'est vrai que c'est un peu rafraîchissant aussi.
13:00Il y a une telle domination des Ducati et notamment de Marc Marquez depuis le début de la saison.
13:06Ça fait du bien aussi de voir autre chose, non ?
13:09Ça fait du bien.
13:11Et puis, surtout, d'un point de vue statistique ou historique,
13:16il y a Ducati qui était quand même en train de réaliser un record de nombre de victoires consécutives,
13:22justement, face à Honda.
13:24Ils étaient à 22 podiums et victoires consécutives.
13:30Et là, Johan Zarco, il a cassé ce record face à Ducati avec une Honda.
13:34Donc, du coup, les deux marques se retrouvent à égalité.
13:36Donc, pour la petite histoire, ça, c'est assez marrant.
13:39Et pour répondre sur la question précédente,
13:43je pense que cette victoire, c'est déjà une énorme récompense
13:47de tout le travail qui a été accompli par Johan, par son équipe.
13:52Et moi, je tiens aussi à féliciter Greg pour ce qu'il fait avec Johan,
13:56parce que c'est vrai qu'il lui a fait passer des caps ces derniers temps.
13:58Et il fait partie aussi de cette réussite.
14:01Et il y a tout le passé qui a été abordé, effectivement, avant,
14:04les heures d'entraînement, les sacrifices.
14:05Et puis, le côté de sa famille, des parents qui étaient là ce week-end,
14:10et sa mère, pour la première fois, qui venait sur un Grand Prix
14:12après 17 saisons de championnat du monde.
14:16C'est un profil particulier, Johan.
14:17Il a quitté le nid, le cocon familial très jeune
14:21pour se donner à 100% au sport.
14:23Il a tout sacrifié pour faire de son rêve, de sa passion, son métier.
14:29Et aujourd'hui, je crois que c'est déjà la plus belle des récompenses.
14:32Effectivement, pour demain, j'espère que ça lui apportera
14:34encore plus de confiance et d'énergie pour continuer.
14:37Il fallait faire revenir à tous les Grands Prix.
14:39C'est ce que j'allais dire, à tous les Grands Prix, maintenant.
14:41Un dernier mot, messieurs, sur cette Marseillaise pleine d'émotions.
14:49L'émotion, c'est le mot-clé de cette journée.
14:54Il avait été privé de cette Marseillaise
14:56après sa première victoire en Australie.
15:00On imagine que c'était un moment fort également
15:03avec ce public, ces 312 000 spectateurs
15:06qui ont repris en cœur cette Marseillaise
15:10et avec Johan Zarco sur la plus haute marche du podium.
15:15Je ne sais pas, Greg, tu veux répondre en premier ?
15:18Malheureusement, ça a un peu coupé.
15:20Du coup, je n'ai pas entendu toutes les questions.
15:22Je disais que c'était un moment évidemment fort, cette Marseillaise.
15:25Il avait été privé en 2023 lors de sa première victoire, Greg.
15:29Oui, c'est vrai.
15:30Pour le coup, ça a été rechanté à capella,
15:32mais là, avec un grand public.
15:33Donc, c'était un peu plus passionnant.
15:35Oui, et puis c'était assez fou parce qu'on était en bas du podium.
15:39Il y avait effectivement l'écho des centaines de milliers de personnes
15:43qui étaient présentes.
15:44Ça, ça prend aux tripes.
15:47Ensuite, quand on est au pied du podium, on est avec l'équipe,
15:49on est avec d'autres personnes du paddock.
15:52Il y a beaucoup de médias, il y a des partenaires, il y a beaucoup de gens.
15:54En fait, ce qui était assez impressionnant, c'était de voir que tout le monde pleurait.
15:58C'est fou, c'est-à-dire que Johan, c'est un personnage atypique dans le paddock
16:04parce que c'est un vrai passionné de moto.
16:07Il dégage quelque chose que peu de pilotes sont capables de dégager
16:10et il a créé quelque chose qu'on voit rarement.
16:13C'est-à-dire qu'on a l'habitude de voir des pilotes gagner des courses
16:16et on applaudit et on salue une performance majeure.
16:20Mais là, on a vécu peut-être l'histoire d'une vie
16:23tous ensemble en communion à plus de 100 000 et c'était fou.
16:27C'est un moment que je n'oublierai jamais de ma vie
16:30et je n'ai jamais été aussi heureux de la performance d'un sportif.
16:35C'était dingue, il se passait quelque chose que je n'avais jamais vécu avant.
16:38Et c'est comme ça aussi qu'on fait naître des vocations, des passions
16:42auprès de jeunes spectateurs qui n'avaient peut-être pas imaginé un jour
16:48vouloir faire de la moto et qui peut-être un jour voudront devenir
16:52comme Johan Zarco, vainqueur de ce Grand Prix de France au Mans.
16:56Merci Louis Rossi, merci Grégory Malet.
16:58On vous laisse profiter de la soirée.
17:01Un peu de miel, un peu d'eau chaude, de thé.
17:05On va trinquer aussi.
17:07Et un peu de champagne aussi, évidemment.
17:09Avec modération, évidemment.
17:11Toujours, toujours.
17:12Merci messieurs et bonne soirée du côté du Mans.
17:15Dans le reste de l'actualité de ce dimanche, malgré un triplé de Kiel Mbappé,
17:22on va parler de football, le Real Madrid s'incline face au FC Barcelone.
17:26Raphaël Bardena.
17:27Devant 2-0 grâce à son attaque en français, après 15 minutes de jeu,
17:31le Real s'est fait rattraper puis dépasser.
17:33À la mi-temps, le score était de 4 buts à 2 pour les Blaugrana,
17:36avec des buts de Garcia, Yamal et un doublé de Rafinha.
17:40Le club madrilène s'est relancé avec un nouveau but de Mbappé à la 70e minute,
17:43son 27e cette saison en Liga.
17:46Dans une fin de match tendu, le Real n'a pas réussi à revenir.
17:49Score final, 4 buts à 3.
17:51Le Barça prend une sérieuse option pour la victoire finale en Liga.
17:54Il compte 7 points d'avance sur sa victime du jour à 3 journées de la fin du championnat.
17:58Benoît, il y a une stat cruelle.
18:00Je crois que c'est la première fois qu'un joueur marque un triplé dans un Classico
18:04et perd le Classico.
18:05Et je crois bien que Mbappé a été le premier joueur à marquer un triplé en finale de Coupe du Monde
18:09et à perdre une finale.
18:11Voilà, on pense quand même à lui.
18:12Heureusement qu'il est là.
18:12Quelle saison paradoxale quand même pour Kiel Mbappé
18:14qui vit un peu les montagnes russes en termes d'émotion cette saison.
18:18Oui, et puis il ne manquerait plus que Paris gagner la Ligue des champions.
18:22Et que peut-être où Spam Dembélé remporte le ballon d'or.
18:24On ne sait jamais.
18:25Ça ferait beaucoup.
18:26Antelis, Corentin Moutéba pour la première fois de sa carrière, un membre du top 10.
18:30En 16e de finale du tournoi de Rome, le Français a battu le Danois Holger Rune
18:34au bout d'un match disputé.
18:367-5, 5-7, 7-6.
18:38Ça passe aussi pour Arthur Fils qui s'est imposé un peu plus tôt dans la journée
18:41face au grec Tsitsipas, 2-6, 6-4, 6-2.
18:44Les favoris Draper, Mousseti et Zverev ont eux aussi assurés et seront au tour suivant.
18:49C'est un peu chou d'ailleurs la fin du match entre Arthur Fils et Tsitsipas.
18:52En cyclisme, coup double pour Mats Pedersen sur le Tour d'Italie.
18:55Le Danois s'impose au sprint sur la 3e étape du Giro devant Corbin Strong et Orluis Hollard.
19:01Une victoire qui lui permet de récupérer le maillot rose de leader du classement général.
19:05En rugby, dernier match de la 23e journée du top 14 ce soir à 21h05.
19:11Montpellier reçoit Bordeaux-Belle.
19:12Les Girondins qui en cas de victoire peuvent prendre 6 points d'avance sur Toulon 3e.
19:17Les Toulonnais qui se sont inclinés hier soir à domicile face au leader toulousain 50 à 16.
19:22Pour Montpellier, un succès lui permettrait de se rapprocher d'une place de barragiste
19:26pour les phases finales du top 14.
19:28Et enfin, en hockey sur glace, l'équipe de France joue son 2e match de championnat du monde
19:32face à la Finlande à 20h20.
19:34Les Bleus se sont inclinés hier pour leur entrée en lice face à la Lettonie 4 buts à 1.
19:39Ils sont actuellement 7e et avant-dernier de leur groupe.
19:42Un très gros match cette semaine face au Canada qui a sorti la très grosse artillerie.
19:47On en parlera la semaine prochaine de cette équipe de France de hockey.
19:50Dans un instant, on refait le sport sur RTL.
19:53On va parler du Paris Saint-Germain et de cette qualification historique,
19:57encore historique, en Ligue des champions.
19:59La finale face à l'Inter Milan le 31 mai sur RTL et sur M6.
20:02A tout de suite.
20:03On refait le sport.
20:05Avec le Parisien aujourd'hui en France.
20:08Cédric Chasseur.
20:12Cédric Chasseur.
20:13On refait le sport jusqu'à 20h.
20:15Avec le Parisien aujourd'hui en France.
20:17C'est terminé !
20:21Le Paris Saint-Germain est en finale de Ligue des champions.
20:25Face à Ligue terminant, tout le staff, tout le banc du Paris Saint-Germain est en train de rentrer sur la pelouse.
20:31Paris sera une fête ce soir.
20:34La nuit, elle est magique pour les Parisiens.
20:36Une deuxième finale de Ligue des champions.
20:38Ce sera la huitième finale de Ligue des champions pour un club français.
20:43Voilà l'émotion de Philippe Sanfourche et de Nicolas Georgerot au stade au Parc des Princes mercredi soir.
20:48On espère évidemment qu'on pourra entendre nos deux compères le 31 mai à Munich.
20:55Avec la même joie dans la voix.
20:59Ce succès parisien face à Arsenal de Buzyn lors du match retour.
21:03La qualification face à Arsenal.
21:06Et donc cette finale face à l'Inter Milan que vous pourrez suivre sur RTL et sur M6.
21:11Et petit clin d'œil du destin, c'était le 7 mai au soir.
21:15On était donc quasiment à quelques minutes près.
21:1829 ans jour pour jour après le titre parisien en coupe des coupes.
21:23Face au Rapide de Vienne, le coufranc de Bruno N'Goty.
21:27Et cette victoire à Bruxelles où vous étiez à l'époque, Vincent Guérin.
21:31Bonsoir.
21:33Bonsoir à tous.
21:33Ça vous rappelle des souvenirs en 1996 ?
21:37Ouais, c'était… le temps a passé.
21:41C'est un peu loin.
21:42Ça reste intact quand même cette célébration.
21:45Oui, oui, ça reste intact.
21:48Je pense que c'est une cicatrice indélébile de bonheur.
21:51Donc c'est que du plaisir.
21:53Et évidemment, c'est souvent qu'on en reparle avec les supporters parisiens qui suivaient notre épopée à l'époque.
22:01C'est comme ça aussi que se construit l'histoire d'un club.
22:05Et c'est aussi comme ça que se construit l'histoire d'un groupe.
22:09En faisant un peu le parallèle avec ce que le Paris Saint-Germain est en train de vivre dans cette Ligue des champions.
22:18Vous êtes admiratif de ce qu'est en train d'accomplir le PSG dans cette campagne européenne ?
22:24Oui, ils font un super parcours qui n'a pas très bien commencé.
22:29Mais c'est souvent les histoires d'une saison où on n'est pas très bien à un moment, on est mieux à un autre ou inversement.
22:36Mais bon, là, c'est mieux d'être dans ce sens-là, c'est-à-dire de ne pas très bien commencer, de très bien finir.
22:40Et je crois qu'ils sont partis sur une très belle dynamique.
22:45Et surtout, on voit une équipe qui a une âme, qui est conquérante, qui est combattante.
22:51Enfin, tout ce qu'on aime, en tout cas sur le terrain vert et ce qu'on peut voir d'une équipe.
22:56Et ça, c'est très intéressant.
22:58Benoît Allemand.
22:58Bonsoir, Vincent.
22:59Qu'est-ce qui vous impressionne le plus dans cette équipe ou dans ce groupe ?
23:02Ce que je disais, c'est cette âme, c'est que chacun se bat l'un pour l'autre.
23:08On a vraiment la sensation que c'est l'union sacrée et que, quels que soient les joueurs qui sont,
23:14même si c'est souvent évidemment le même onze type, mais il y a des remplaçants qui rentrent et ils font le job.
23:19Et sans état d'âme, ça, c'est une belle réussite.
23:24Et c'est souvent comme ça qu'on va chercher des titres et on va très loin dans les compétitions.
23:29Et notamment dans les compétitions européennes aussi.
23:31Raphaël Barnier.
23:33Vincent Guérin, est-ce que cette équipe de l'Inter de Milan, elle vous fait peur quand même ?
23:39Oui, ça reste quand même un bon morceau.
23:42On ne fait pas une Ligue des champions, une finale, il y a deux ans, sans avoir quand même un certain talent.
23:49Et puis, il y a de l'expérience, il y a beaucoup d'expérience dans cette équipe italienne.
23:52Et puis, sortir Barcelone, qui pour moi est quand même la référence aujourd'hui au niveau du jeu, en tout cas,
23:59c'est un réel plaisir.
24:00On l'a encore vu cet après-midi contre le Real de Madrid.
24:02C'est vraiment que du bonheur.
24:05Donc, sortir Barcelone, il faut être très fort et l'Inter de Milan l'a fait.
24:11Donc, il faudra se méfier de cette équipe-là qui est un peu l'antithèse, évidemment, du Paris Saint-Germain.
24:16Mais bon, le Paris Saint-Germain a des atouts à faire valoir.
24:21Et si ça sera un autre match sur 90 minutes ou plus, mais bon, moi, j'ai confiance en cette équipe du Paris Saint-Germain pour être sacré au 31 mai à Munich.
24:31Vincent, comment on se sent ? Comment on se prépare les jours, semaines avant une finale, une telle échéance ?
24:39Si on se replonge encore une fois dans les souvenirs peut-être de 96, de ce que vous aviez vécu,
24:44c'est forcément des moments particuliers avant ce rendez-vous, une espèce de montée en puissance ?
24:54Oui et non, c'est-à-dire qu'il faut rester quand même naturel.
24:56Il faut rester, il y a encore du chemin à faire parce qu'on est quand même à 20 jours de la finale quasiment.
25:03Donc, il faut rester naturel, il faut s'entraîner, il ne faut pas se poser trop de questions, il ne faut pas trop converger.
25:11C'est un peu ce qui, c'est un peu, on essaie de tuer le temps.
25:15Donc, il faut tuer le temps et puis s'entraîner normalement pour éviter la blessure
25:19puisque c'est souvent dans ces cas de figure qu'il faut éviter ce genre de choses.
25:24Et surtout, en restant tel qu'on est, on revoit des choses.
25:30Benoît.
25:30Luis Enrique a déjà remporté une Ligue des Champions avec Barcelone.
25:33À quel point c'est important d'avoir un coach qui a déjà vécu ces moments-là,
25:36qui a déjà cette expérience et qui sait exactement la manière dont ça doit ou ça peut se passer ?
25:43Oui, c'est important.
25:45L'expérience, c'est toujours très, très important.
25:49C'est ce qui permet de mieux appréhender les choses et les contextes.
25:56Ça, c'est important d'avoir justement...
25:58Paris a quand même fait une demi-finale l'année dernière.
26:00En 2020, ils ont fait une finale.
26:02Donc, le club aussi est un peu habitué à ces joutes-là.
26:05Il y a quand même quelques joueurs qui étaient présents aussi l'année dernière.
26:08Enfin, il y a quand même un groupe qui a participé à toute cette épopée.
26:13Donc, ce ne sont pas des néophytes.
26:16Donc, ils ont quand même acquéri aussi cette expérience, cette maturité pour aller au bout.
26:21Mais bon, les Italiens ont aussi ça de leur côté.
26:25Mais c'est important.
26:26C'est important, en tout cas, d'avoir déjà vécu des choses sur le haut niveau
26:34et en allant très loin dans ces compétitions-là.
26:36Vincent, on avait critiqué un peu au début du projet QSI la volonté de mettre plus de stars
26:46et moins mettre en avant le collectif, ce qui est complètement différent depuis l'arrivée de Luis Enrique
26:51qui, justement, a fait du collectif une doctrine.
26:56On voit d'ailleurs que cette finale de la Ligue des Champions récompense finalement l'esprit collectif
27:01plus que la performance individuelle avec le PSG et l'Inter.
27:06Est-ce que c'est aussi la réussite de cette transformation sur ces deux dernières saisons de Luis Enrique
27:12que cette finale de la Ligue des Champions ?
27:15Alors oui et non.
27:17Je pense que les autres entraîneurs qui sont passés avant auraient peut-être voulu concevoir une équipe,
27:25une équipe tout simplement.
27:26Mais il y aurait peut-être eu des volontés de faire venir des individualités très fortes
27:34pour peut-être faire connaître davantage le club, ce genre de choses.
27:37Mais quand on veut aller très loin et gagner ces compétitions-là,
27:40ça passe toujours par une seule chose.
27:42C'est par un sens collectif très fort.
27:44Et c'est vrai que là, Luis Enrique, il a quand même eu Mbappé aussi entre les mains.
27:51Voilà, avec les écueils qu'il y avait en début de saison.
27:55Le fait de re-signer par signer, c'était un peu très compliqué.
27:58Et cette année, il a un peu plus les mains libres.
27:59C'est peut-être l'entraîneur qui a plus les mains libres pour pouvoir faire ce qu'il veut,
28:02en tout cas sur un collectif, pour pouvoir les faire travailler ensemble,
28:07notamment sur le contre-pressing, parce que c'est ce qui manquait.
28:11Et puis ce qui manquait aussi, c'est que précédemment, pareil, pour gagner, je pense, une Ligue des Champions,
28:17il faut avoir une équipe qui court et qui court beaucoup.
28:20Et je pense que le Paris Saint-Denis de ce côté-là ne courait pas assez pour pouvoir espérer,
28:26en tout cas, l'année de la Ligue des Champions.
28:28Enfin, moi, c'est le constat que j'en fais.
28:29C'est vrai qu'il y a eu du changement.
28:31Une dernière question de Benoël.
28:32Oui, un petit clin d'œil.
28:33Une finale à Munich.
28:35L'adversaire, Milanais.
28:37Le meilleur joueur qui s'en va l'année précédente.
28:39Après une réforme de la Ligue des Champions.
28:40Après une réforme de la Ligue des Champions.
28:42Et pour une deuxième finale de Ligue des Champions,
28:44est-ce que vous croyez que l'histoire peut bégayer ?
28:46Tous les signes sont là.
28:49On peut toujours trouver des...
28:52C'est vrai que les parallèles sont évidents.
28:56Maintenant, je vous dirais ça à minuit.
28:58Le 31 mai.
29:01Là, c'est un peu...
29:03C'est vrai qu'il y a des ressemblances.
29:05C'est une chose qu'on a déjà vécue, effectivement.
29:08Mais bon, ça sera une autre vérité, un autre match.
29:11Dans une très belle ambiance.
29:13Avec évidemment beaucoup de supporters parisiens.
29:16Et puis, j'espère un soulevé de trophée à la fin de ce match-là.
29:23Vous y serez, Vincent ?
29:24Je ne sais pas encore.
29:26D'accord.
29:28Et la course aux places, elle vaut cher.
29:30Même pour...
29:3118 000 spectateurs.
29:3218 000 billets.
29:3318 000 spectateurs ultra-parisiens qui vont faire le déplacement.
29:37Ce sera la même chose pour les Milanais.
29:38Et puis le reste, le grand public qui sera là.
29:41Et RTL et M6 qui seront présents aussi pour vous faire vivre cette grande et belle finale le 31 mai.
29:48Merci Vincent Guérin d'avoir été avec nous.
29:50Merci à vous.
29:51Très bonne soirée.
29:52Merci une bonne soirée et puis au plaisir.
29:53On va croiser les doigts, évidemment, pour que le Paris Saint-Germain devienne le deuxième vainqueur français d'une Ligue des champions.
30:01RTL.
30:02On refait le sport jusqu'à 20h.
30:05Le magistral, il n'y a pas de bonbons pour le décrire.
30:14Le mec, il a bouffé l'eau, quoi.
30:16Il les a mangés.
30:17Il a mis cinq secondes au deuxième.
30:18C'est monstrueux.
30:19Il a toujours eu la mentalité de gagner, en fait, Nico.
30:21Nous, on faisait des jeux entre nous.
30:22On allait faire des foot.
30:23Il voulait gagner.
30:23À l'école, il voulait avoir la meilleure note.
30:25En fait, ça a toujours été un gagnant.
30:26Il a voulu être le meilleur.
30:27Et il a encore prouvé aujourd'hui que c'était le boss.
30:31Les avis de Nicolas Gestin.
30:33C'était le 29 juillet dernier à Versur-Marne.
30:36Après le titre olympique en canoë slalom.
30:40J'imagine que cela fait toujours un petit quelque chose de se replonger dans ces moments magiques.
30:45Nicolas Gestin, bonsoir.
30:47Bonsoir, bonsoir.
30:48Je ne les avais pas, ceux-là, en plus.
30:51On voulait mettre un de côté si vous voulez.
30:53Ces deux copains de classe, ils ont l'air bien en forme.
30:58Vous étiez aussi ravis que vous de ce titre olympique à Versur-Marne.
31:03Les championnats d'Europe à la fin de la semaine.
31:06Vous êtes déjà sur place, si je ne me trompe ?
31:09Oui, je suis sur place depuis 2019.
31:13C'est chez vous.
31:15Je n'ai pas trop bougé.
31:16Même après les Jeux, je suis resté à Versur-Marne.
31:19Donc oui, je suis sur place.
31:22Faire une compétition quand même sur ce plan d'eau, c'est particulier.
31:26Il y a eu tellement de choses qui s'est passées l'été dernier.
31:30J'imagine qu'au moment de se positionner dans le bateau, dans le petit coin de la tête,
31:36il y a une image ou deux de cette course de fin juillet qui doit revenir.
31:41Carrément, c'est sûr.
31:43Ça va être un peu ma première compétition internationale en plus de la saison.
31:48Ça va être du coup retrouver toute la confrontation internationale.
31:51Et puis tous les souvenirs, on les a forcément au quotidien.
31:55Je pense que même à l'entraînement, c'est un lieu chargé en émotions et en souvenirs pour moi.
32:00Donc vivement, j'ai envie de dire, ça va peut-être nous rappeler des bons souvenirs.
32:03J'espère en tout cas faire du mieux que je peux pour que ça soit le cas.
32:07Qu'est-ce que vous avez fait d'ailleurs depuis les Jeux ?
32:10Vous avez pris une petite pause, vous avez pris un peu de temps pour vous.
32:13On sait qu'une Olympiade, c'est toujours assez chronophage, ça mange beaucoup d'énergie.
32:19Est-ce que vous avez pu vous ressourcer un petit peu pour vous replonger vers 2028 et les Jeux de Los Angeles ?
32:26Carrément, oui. Dans un premier temps, j'avais une Coupe du Monde déjà après les Jeux Olympiques.
32:32Donc j'ai continué un peu ma saison sportive.
32:34Et ensuite, j'ai essayé de reprendre, on va dire, un peu trop rapidement, je pense sur le mois de novembre-décembre.
32:39La météo m'a un peu refroidi, je pense, la météo en St-Nemarne.
32:44Et du coup, j'ai pris un peu de distance sur le mois de janvier, je pense, avec un peu moins de bateaux.
32:49J'ai été faire un peu de prépa en ski de fond.
32:52J'ai préparé un marathon aussi en course à pied.
32:54Donc j'ai pris un peu de distance avec le canoë.
32:56Et depuis la mi-février, je suis vraiment reparti à 100%.
33:00Donc c'est cool.
33:01Et je ne me projette pas forcément trop, trop vite encore sur Los Angeles.
33:04Forcément, je vais dans un coin de la tête et ça me ferait rêver d'aller défendre un titre olympique.
33:08Mais dans un premier temps, je me dis qu'il y a déjà une belle saison devant moi à aller dévorer
33:12avec un championnat du monde et un championnat d'Europe.
33:15Donc j'en profite.
33:16Et je pense que c'est aussi plaisant d'avoir des objectifs en plus à court terme
33:22que de trop se projeter sur un truc à 4 ans qui peut être un peu long parfois.
33:25Manois ?
33:26Vous avez dit avoir repris trop tôt un peu l'entraînement.
33:29C'est compliqué à gérer l'après-jeu ?
33:31L'après-jeu à domicile, l'après-titre olympique à domicile devant les siens ?
33:36Je pense que c'est...
33:38Non, moi j'ai eu la meilleure des situations où finalement j'ai vécu le scénario rêvé
33:43avec une course de rêve, un moment vraiment unique.
33:46Donc j'ai surtout, j'estime, avoir eu beaucoup de chances de vivre ça.
33:50Après, ce qui est compliqué pour moi, c'était pas forcément l'après, entre guillemets,
33:53le fait que les Jeux Olympiques soient passés,
33:55mais plus en fait on s'entraîne pendant 4 ans avec un objectif en tête
33:59où du coup on réfléchit même pas à pourquoi, entre guillemets, on va sur l'eau.
34:04Et ça a été un peu ce travail, mais en fait que j'avais anticipé,
34:08enfin on en avait beaucoup parlé aussi avant les Jeux.
34:10Et donc j'ai juste fait un pas de côté, mais je ne l'ai pas mal vécu, j'ai l'impression.
34:16Juste le besoin de se réécarter un peu, de changer d'air.
34:19Et puis une fois que les courses arrivent, j'ai l'impression que moi en tout cas,
34:22avec un peu un instinct de compétiteur aussi, j'ai réussi à me remettre dans le bateau avec plaisir quand même.
34:29Et de faire d'autres sports ?
34:31Parce que j'ai lu que vous aviez fait un peu de ski de fond, que vous aviez été aller surfer.
34:37Vous avez même fait un marathon il n'y a pas si longtemps que ça ?
34:39Oui, carrément.
34:41Justement, j'ai essayé de varier les sports et puis aussi de m'autoriser peut-être des sports
34:45que je ne me suis pas forcément autorisé dans l'Olympiade.
34:48Enfin, le ski ou le surf, je sais que je ne suis pas un truc où je me suis trop autorisé à y aller à 200%
34:53parce que je suis un peu débutant dans les activités.
34:56Et il y a quand même possiblement des petits risques de blessure.
34:58Donc voilà, je me suis autorisé ça.
35:00Et je pense que ça fait du bien de sentir aussi qu'on repart de zéro, des fois dans un sport,
35:04et qu'on en apprend beaucoup.
35:06Là où, en fait, dans un canoé quand même, quand on arrive à un niveau un peu expert,
35:10c'est toujours le petit détail, le moindre geste qui compte.
35:14Et de repartir de zéro, ça m'a fait du bien, je pense.
35:16Raphaël Bardena.
35:17Vous sentez un changement de statut ?
35:20Le regard de vos adversaires est différent depuis la médaille d'or ou pas ?
35:25Moi, en fait, déjà, avant les Jeux, j'étais numéro 3 mondial.
35:29J'étais vice-champion du monde en arrivant avant les Jeux.
35:31Donc, on arrivait sur mon bassin d'entraînement.
35:33J'ai eu l'impression quand même d'arriver en tant que favori
35:36et quasiment leader de ma catégorie déjà.
35:39Donc, c'est un truc que j'avais...
35:42Je pense que peut-être que je le ressentais déjà un petit peu.
35:44Et après, j'essayais aussi de ne pas trop y accorder l'importance.
35:46J'ai l'impression que les statuts et les...
35:48Enfin, la notion de statut, c'est vraiment dans l'imaginaire.
35:51Et beaucoup, notamment, finalement, dans les médias, je pense.
35:54Et concrètement, pour moi, c'est pas s'attacher à ça.
35:57Parce qu'en fait, concrètement, au championnat d'Europe, dans une semaine,
36:02que ce soit le 40e mondial ou moi, le champion olympique sortant,
36:04on part à zéro dans le chrono en haut.
36:07Et le statut, l'imaginaire, tout ça importe peu.
36:10Et c'est juste ce que je vais mettre en place qui va compter.
36:12Et on parlait de l'après-JO, la façon de gérer.
36:16Est-ce que c'est pas plus simple aussi, en ayant des objectifs à aller chercher ?
36:22Vous n'avez jamais été champion d'Europe, vous n'avez jamais été champion du monde.
36:25C'est aussi peut-être plus facile de repartir sur quelque chose de nouveau
36:28quand on a des choses à aller chercher ?
36:30Carrément, c'est sûr.
36:32Je pense que, de toute façon, ça nous met en appétit, nous, des courses comme ça.
36:38Et c'est sûr qu'il y a un paquet d'étapes, même de Coupes du Monde,
36:41un championnat d'Europe et un championnat du monde que je n'ai pas coché.
36:43Donc, naturellement, c'est des objectifs vers lesquels je me tourne peut-être plus facilement
36:47qu'on va dire un Teddy Riner, où il a gagné tout maintien de fois.
36:53Donc, voilà, j'en profite.
36:55Tant mieux, j'ai envie de dire pour moi.
36:56Un dernier mot avec Benoît Allemand.
36:57Vous habitez à Versur-Marne.
36:59Tous les matins, vous voyez le bassin dans lequel vous avez été sacré champion olympique.
37:03Qu'est-ce que ça fait de vivre dans cet élément-là
37:05et d'avoir tous les matins la scène de votre plus bel exploit ?
37:08Est-ce que vous faites un pèlerinage, peut-être, sur place ?
37:12Non, sincèrement, ce que je dis, c'est que ça reste un lieu forcément chargé de souvenirs
37:19et de bons souvenirs pour moi.
37:20Donc, c'est plutôt agréable d'y être.
37:23À la fois, c'est aussi le souvenir d'une olympiade qu'on a préparée pendant quatre ans.
37:28Donc, d'une certaine manière, moi, j'aurais presque aimé que la configuration du site évolue un peu.
37:33On peut faire évoluer le stade d'Oviv pour que, justement, une nouvelle page s'écrive,
37:38que je trouve un nouveau terrain de jeu, presque, sur ce site.
37:41Mais ce n'est pas le cas.
37:43Donc, ils font durer un peu le souvenir.
37:44Et à la fois, je suis aussi content que, sur le reste de la saison, on aille voyager beaucoup
37:49et qu'on ait plein de Coupes du Monde un peu ailleurs après les Europes à Vers-sur-Marne
37:53parce que ça va faire du bien aussi de retrouver des nouveaux sites de pratique.
37:57Merci beaucoup, Nicolas Gestin.
37:59Et puis, bonne chance pour, cette semaine, les championnats d'Europe à Vers-sur-Marne.
38:03On va suivre ça, évidemment, sur RTL.
38:06Bonne soirée à vous !
38:08Merci, bonne soirée.
38:09Il est 19h54, on refait le sport.
38:11Touche bientôt à sa fin.
38:13Mais il nous reste encore quelques minutes à passer ensemble,
38:15et notamment avec Chloé Valentini.
38:16A tout de suite.
38:19On refait le sport.
38:21Cédric Chasseur sur RTL.
38:26Cédric Chasseur sur RTL.
38:28On refait le sport avec le Parisien, aujourd'hui en France.
38:32Les dernières minutes d'On refait le sport avec Benoît Lallement du Parisien et Raphaël Bardenard.
38:37Et on va faire un petit clin d'œil dans ces dernières minutes à Chloé Valentini qui est avec nous.
38:43Bonsoir, Chloé.
38:44Bonsoir.
38:45Handballeuse, championne du monde, championne olympique avec l'équipe de France, capitaine du club de Metz.
38:52Et je le disais en introduction de cette émission, plus qu'une handballeuse, vous allez être une maman dans quelques semaines.
39:00Déjà, est-ce que tout va bien ?
39:01On va s'assurer que les choses se passent correctement.
39:03Tout va très très bien. J'entame mon cinquième mois de grossesse et tout se passe pour le mieux.
39:10Ça s'est fait de façon naturelle, cette décision de prendre une pause dans une carrière de haut niveau.
39:18C'est facile d'ailleurs d'imposer ce choix ?
39:21Facile, je ne sais pas. C'est après une décision qu'on parle depuis plusieurs années avec mon chéri.
39:29C'est vrai que ça fait 12 ans qu'on est ensemble, 5 ans qu'on est mariés.
39:33Donc voilà, c'est un peu la suite logique des choses.
39:37C'est aussi quelque chose qui se prépare avec mon club.
39:41Donc forcément, on a dû en parler bien avant.
39:46Et aujourd'hui, tout se passe pour le mieux.
39:48Je continue à m'entraîner, bien sûr sans ballon, mais en musculation, en course.
39:54Je suis accompagnée, donc je suis vraiment sereine en tout cas pour vivre au mieux cette grossesse et revenir au plus haut niveau.
40:02On a l'impression, Benoît, que ça se démocratise un petit peu.
40:04Ça se démocratise, d'autant plus dans le rand qu'il y a une culture d'accompagner les joueuses qui ont envie d'être maman,
40:12puisque ça fait longtemps que la FED, je crois, a mis en place des choses avec les clubs, mais aussi au niveau de l'équipe nationale.
40:19Oui, exactement. Il y a une convention qui a été signée en 2021.
40:23On a la chance, si on a une grossesse ou on est blessé, on a la chance d'avoir notre salaire pendant 12 mois.
40:32Ce qui est exceptionnel, parce que dans d'autres sports, malheureusement, elles n'ont pas ces avantages.
40:39C'est vrai que c'est aussi beaucoup de stress ou de questions en moins pour nous,
40:44parce qu'on est accompagnés par l'équipe de France ou par nos clubs dans tous les domaines.
40:50C'est évidemment pour ça qu'on voulait aussi vous avoir quelques instants au téléphone.
40:55C'est qu'il y a une opération qui est menée entre la Fédération et France Gallo pour justement évoquer cette question de la maternité dans le sport de haut niveau.
41:06Il faut réussir à faire en sorte que les sportifs puissent avoir les mêmes droits, finalement ?
41:13Oui, c'est vrai qu'on a pu, en tout cas j'ai pu le constater aujourd'hui, qu'on n'est pas du tout au même stade suivant les sports.
41:22Je sais qu'au basket, en 2024, elles ont aussi eu une convention qui a été signée.
41:28Mais c'est vrai que les jockeys, elles n'ont pas assez de chances-là.
41:31Et il y en a une, en tout cas on a passé la journée avec Marilyn qui est enceinte de 5 mois également
41:36et qui n'a pas de salaire ou de maintien de salaire.
41:40Donc c'est vrai que c'est des questions en plus et je vois bien que c'est aussi peut-être une forme de stress
41:49ou d'anticipation qu'il faut envisager quand on veut être ou devenir maman.
41:55Un dernier mot, Chloé Valentini.
41:56Évidemment, il y a ce projet d'enfant.
41:58Est-ce que dans un coin de votre tête, il y a les championnats du monde à la fin de l'année
42:03ou est-ce que c'est déjà trop tôt ?
42:07C'est vrai que mon terme est fin septembre, mais je n'ai rien envie de m'interdire.
42:13Ça va être très difficile d'être au championnat du monde cet hiver.
42:18Mais voilà, je sais la battante que je suis, le caractère que j'ai.
42:24Donc je donnerai tout pour revenir à cette décision.
42:27Après, à un moment donné, elle ne m'appartiendra pas.
42:31Mais en tout cas, je ferai tout pour.
42:34Et si je l'ai fait, tant mieux.
42:35Et si je ne l'ai fait pas, je ferai tout pour faire les championnats d'Europe l'hiver d'après.
42:40Merci beaucoup, Chloé Valentini.
42:41On souhaite le meilleur, évidemment.
42:43Profitez bien.
42:43Et profitez de ces instants.
42:46Merci beaucoup.
42:46Benoît Lallement, à lire dans le Parisien.
42:49Du foot avec les trophées UNFP.
42:52Oui.
42:52De la moto, évidemment, avec Zarco.
42:54Et puis un peu de Marie-Jopérec, parce que ça fait toujours du bien.
42:56On va rappeler un peu les bons souvenirs.
42:58Dans un instant, RTL Foot avec Eric Silvestreau.
43:00Bonsoir, Eric.
43:01Bonsoir.
43:01Pas de match ce soir, les amis.
43:03Mais on va revenir sur le classico.
43:05Barça-Real, le triplet d'Mbappé.
43:06Inutile, puisque le Barça a gagné 4-3.
43:08Et puis aussi sur les qualifs de Marseille et de Monaco, en Ligue des Champions hier.
43:12Bonne soirée à tous.
43:13RTL, il est 21.
43:15RTL.
43:16RTL.
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43:18RTL.
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