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#Chronique_culture du 09/05/2025 - 09/05/2025
Medi1TV Afrique
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10/05/2025
MEDI1TV Afrique : #Chronique_culture du 09/05/2025 - 09/05/2025
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Welcome to Mediain TV and this exhibition in France at Aix-en-Provence, which gives homage to
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the color and sensible world animal artist franco-american Nikki de Saint-Phalle,
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décédée en 2002. Popularisée par ses incroyables nanas, l'artiste franco-américaine a développé un
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univers puissant, engagé, vibrant d'énergie et de poésie. L'exposition qui lui est consacrée met en
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lumière l'influence exercée par les animaux et les créatures imaginaires sur l'artiste tout au
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long de sa vie. À travers ce thème encore jamais abordé, l'exposition montre comment son oeuvre
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tout au long de sa carrière est peuplé d'un bestiaire magique fascinant dans lequel se mêlent
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symboles, mythes, récits autobiographiques et héritages du surréalisme. Le parcours de l'exposition est
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conçu comme un conte de faits initiatique qui vous invite à déambuler parmi les créatures
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facétieuses avant d'accéder à un monde imaginaire où l'ensemble des êtres vivent dans une harmonie
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féerique. Les oeuvres de cet artiste ont souvent été, en souvent pardon, une dimension
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autobiographique évoquant ainsi son vécu marqué par une soif de création permanente qui l'amènera
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notamment vers la sculpture de grandes dimensions. Je vous propose d'écouter Blum Cardena, elle est la
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petite fille de Niki de Saint-Fal.
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« Il s'agit d'une exposition thématique vraiment focalisée sur la thématique de l'animal, de la bête,
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des dragons, des monstres, de tout l'univers et le bestiaire fantastique de l'artiste franco-américaine.
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Elle se déploie sur deux étages et un peu comme dans les contes de fées, les visiteurs passent à travers
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un voyage initiatique qui le pousse à combattre un peu ces dragons et ces monstres pour accéder à
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l'âge adulte et pour sortir de cette exposition « Changer, on l'espère ».
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Et on passe à travers des figures monstreuses, des dragons, des bêtes, des serpents, mais aussi on est
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accompagnées par des animaux qui nous font du bien, des alliés qui sont les alliés aussi de l'artiste
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tout au long de sa vie. Donc la présence de l'animal pour elle était bien évidemment un symbole pour
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exprimer son air, mais un symbole, un des symboles les plus puissants qui sont utilisés depuis toute
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civilisation, depuis la nuit des temps. »
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De Saint-Falme, dite Niki de Saint-Falme, est une plasticienne, artiste-peintre, grave sculptrice
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et réalisatrice de films. Niki de Saint-Falme a d'abord été mannequin, puis mère de famille
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avant d'aborder l'art en autodidacte. Elle n'a suivi aucun enseignement artistique, académique,
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mais s'est nourrie d'abondants échanges artistiques avec ses aînés et contemporains,
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s'inspirant de plusieurs courants, arts bruts, arts outsiders. Elle a commencé à peindre en 1952,
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serpents multicolores, oiseaux facétieux, singes farceurs, dinosaures, licornes, comme
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une échappée d'un conte de fées. Une improbable faune a pris ses quartiers d'été à l'hôtel
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de Comandex en Provence, à l'occasion donc de cette exposition Niki de Saint-Falme, le
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bestiaire magique. La somptueuse bâtisse du XVIIIe siècle accueille entre ses murs et jusqu'à
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dans son paisible jardin les irrésistibles créatures imaginées par l'artiste tout au long de sa carrière.
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Figure incontournable de l'art du XXIe siècle, Niki de Saint-Falme est pour le grand public
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indissociable de ses nanas. Et en revanche, jamais une exposition n'avait encore mis en lumière
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la place des animaux dans le travail de la franco-américaine, pourtant centrale.
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On écoute Lucia Pessapan, elle est la commissaire de cette exposition.
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Maintenant, ce qui est intéressant dans cette exposition, en fait, c'est la première fois
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que c'est sous l'angle des animaux qui sont très présents dans son œuvre dès le départ,
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dans les premiers tableaux. Puis après, dans les tirs, il y a dans tous les jouets qu'elle utilise,
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il y a des animaux, il y a des armes, il y a des petits soldats, il y a des avions, il y a toutes sortes de choses.
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Mais les animaux, en fait, sont une constante dans son œuvre et c'est la première fois.
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Cette importance, justement, l'exposition commence beaucoup sur les dragons, qui sont nos angoisses, nos peurs,
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tout ce qu'il faut surmonter.
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Et de la musique pour finir, et zoom sur le groupe Syro, pardon, allemand Schkuhn, composé de trois musiciens
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et qui offre une musique jonglant entre mélodies arabes traditionnelles et sonorités électroniques occidentales.
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La musique est balébien, une langue universelle, et l'histoire du groupe Syro allemand Schkuhn en est la preuve.
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Mélangeant des sonorités traditionnelles arabes et électroniques occidentales,
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les trois musiciens proposent un véritable voyage musical.
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En 2015, Amin Khayar, un réfugié de guerre syrien, arrive en Allemagne après avoir fui son pays.
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Et c'est à Hambourg qu'il rencontre l'allemand Torbine Bricken avec qui il crée Schkuhn.
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Le groupe tournera tout l'été en Allemagne et se produira à Athènes, en Grèce, en septembre prochain.
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De quoi montrer une autre fois de plus que la musique n'a pas de frontières.
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Je vous propose d'écouter cet extrait.
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J'ai mon pays, j'ai mon pays, j'ai mon pays, j'ai mon pays.
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J'ai mon pays, j'ai mon pays, j'ai mon pays, j'ai mon pays.
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J'ai mon pays, j'ai mon pays, j'ai mon pays.
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J'ai mon pays, j'ai mon pays, j'ai mon pays.
07:36
J'ai mon pays, j'ai mon pays, j'ai mon pays, j'ai mon pays.
07:43
Yeah, Jimmy, yeah, Jimmy, yeah, Jimmy.
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