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  • 07/05/2025
Avec Jacques Legros

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##SUD_RADIO_MEDIA-2025-05-07##

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News
Transcription
00:00Sud Radio-Médias, Valérie Expert, Gilles Gansman.
00:03Bonjour à toutes et à tous, bonjour Gilles, et nous sommes le mercredi 7 mai et nous allons recevoir Jacques Legros dans un instant.
00:11Jacques Legros qui quitte son poste de joker après 27 ans de bons et loyaux services, non pas sévices, à TF1.
00:22Au 13h de TF1.
00:23Au 13h de TF1, effectivement, il remplaçait Jean-Pierre Pernault et puis Marie-Sophie Lacaro.
00:27Dernier remplacement cette semaine, il va nous raconter un petit peu dans quel état d'esprit il se trouve.
00:33Oui, et puis on a même eu un petit secret en micro, parce qu'on l'a croisé, il a déjeuné avec Jean-Claude Narcy.
00:40Absolument.
00:41Et je trouve ça rigolo, les deux grandes personnalités des 13h des journaux et 20h.
00:48Il faudra un jour qu'on invite Jean-Claude Narcy, ça m'a fait penser à la grande figure de l'info.
00:54Vous allez regarder le match ce soir ?
00:56Je ne crois pas, non.
00:57Ah bon ?
00:57Et vous ?
00:59Moi, je serai à Londres, donc je pense que je verrai dans les pubs anglais...
01:04Ah oui, il va y avoir de l'urgence.
01:06Je pense qu'il va y avoir, oui, le Arsenal, je pense que les Anglais vont essayer...
01:11Il y aura de l'ambiance.
01:12Il y aura de l'ambiance.
01:13Voilà, mais je pense que John, notre réalisateur, va regarder ce match.
01:16Non, même pas sûr, non, il regardera Disney Channel.
01:19Allez, on se retrouve tout de suite, c'est le zapigne.
01:26Quel est le mot média du jour, Valérie ?
01:29Conclave.
01:30Bravo, conclave.
01:32À 16h30, 133 cardinaux vont se réunir afin d'élire le nouveau pape.
01:36Alors hier, certains cardinaux profitaient de leur dernière heure de liberté et se promenaient place Saint-Pierre.
01:41Résultat, selfie avec tous ceux qui passaient place Saint-Pierre.
01:46Peut-être ils ont fait un selfie avec le futur pape.
01:48Dans la chapelle Sixtine, tout est désormais prêt.
01:51Chaque cardinal a sa place attribuée avec, pour chacun d'eux, un exemplaire de la constitution apostolique.
01:57Après les quatre votes quotidiens, les bulletins seront déposés dans cette urne
02:00et cousus de ce fil rouge pour n'en perdre aucun.
02:03Mais avant d'être coupé du monde ici, les cardinaux s'accordent quelques heures de liberté.
02:08Un selfie avec le futur pape.
02:10Non, non, vous n'avez pas de chance.
02:12Bad luck for you.
02:13Le cardinal d'Alger, Jean-Paul Vesco, a déjà laissé ses affaires dans la résidence Sainte-Marthe au sein du Vatican.
02:19C'est là que les cardinaux dormiront tout au long du conclave.
02:21Et pour garantir le secret, tous les réseaux seront brouillés au-dessus du plus petit état du monde.
02:26Un conclave n'a jamais été aussi utile que maintenant.
02:28qu'il y a la presse, qu'il y a les réseaux sociaux, qu'on est addict de nos téléphones.
02:32Voilà, il y a vraiment un moment où le conclave est utile.
02:35C'est au XXIe siècle.
02:37C'est vrai qu'on n'a jamais eu autant de communication sur un conclave,
02:41autant de gens qui s'y intéressent.
02:43Peut-être le film y est aussi pour quelque chose.
02:46Moi, je me souviens que c'était quand même le précédent conclave.
02:50On en avait beaucoup parlé aussi.
02:52Vous étiez au cœur de l'action.
02:54Au cœur de l'action, oui, absolument.
02:56Hier, Donald Trump a rencontré le premier ministre canadien,
03:00le nouveau premier ministre canadien.
03:02Alors, Donald Trump a vraiment, évidemment,
03:05réitéré son envie de faire du Canada le 51e état.
03:08Ses espoirs, ils ont été douchés par le premier ministre.
03:12Je ne sais pas si vous avez vu la séquence.
03:14Il lui a même envoyé un petit tacle.
03:15Vous savez, je suis promoteur immobilier.
03:19Quand vous regardez une carte, il y a bien un jour quelqu'un qui a tracé ce trait entre nos deux pays.
03:24Quand vous regardez cette jolie formation, quand nos deux pays sont ensemble,
03:28en tant qu'hommes intéressés par l'art, je dois dire que les choses seraient mieux ainsi.
03:32Comme vous le savez, dans le monde de l'immobilier, il y a des endroits qui ne sont réellement jamais à vendre.
03:38Nous sommes d'ailleurs assis dans un de ces endroits en ce moment même.
03:41Pour avoir rencontré les représentants du Canada ces derniers mois,
03:44je peux vous l'assurer, le Canada n'est pas à vendre.
03:48Voilà, il lui a parlé d'immobilier.
03:51C'est comme la Maison Blanche.
03:56La Maison Blanche n'est pas à vendre.
03:59Hier, Laurent Ruquier était invité de C'est à vous sur France 5.
04:02Il venait faire la promotion de son livre dans lequel il se livre.
04:06Il est revenu sur le côté populaire des grosses têtes
04:08et a fait part d'une anecdote qu'il avait marquée quand il était jeune
04:11sur justement le côté populaire des grosses têtes.
04:14J'adorais cette émission et donc j'allais dans le public, j'attendais.
04:17Je faisais la que Rubaillard, à l'époque c'était Rubaillard.
04:18Et c'est vrai que de l'autre côté, on connaît tous quand on est allé à Ertel
04:22ce restaurant chez Savy qui se trouve juste en face et en terrasse,
04:26il y avait deux chanteurs, je peux le dire c'était deux chanteurs,
04:28qui petit à petit ça se précise au fil des interviews.
04:30Je vais finir par dire les deux.
04:32Il faut.
04:32Non, non, non.
04:33Franchement.
04:33Jamais.
04:35Ils sont vivants.
04:35Les deux sont vivants encore.
04:37Et effectivement, je les vois se moquer du public.
04:41Je les vois, eux, de leur hauteur de vedette, grosse vedette qu'ils étaient,
04:46dira regarde ces cons-là qui vont.
04:49Et ça m'a marqué, ça m'a fait mal.
04:53Je me suis dit, voilà, je fais partie des cons.
04:56Et oui, il a parlé un peu du côté élite qui regardait de haut les grosses têtes,
05:03qui a un rendez-vous qui cartonne.
05:04Oui, populaire.
05:05Et populaire.
05:06Il y avait aussi Bachy qui était là.
05:08Je ne sais pas si vous l'avez vu.
05:09Je n'ai pas vu, non ?
05:10Est-ce qu'il est revenu sur la polémique avec Ardisson ?
05:12Oui, il est revenu sur la polémique avec...
05:13Parce qu'il avait dit qu'il regrettait, qu'il s'était con et macho.
05:15Ardisson lui a répondu qu'il parle pour lui, que lui...
05:20Oui, alors il a fait quelque chose de très drôle.
05:22Parce qu'en fait, il a eu Ardisson qui lui a dit qu'il lui niquait la promotion de son livre,
05:26L'Homme en Noir, qui est sorti.
05:28Et qu'à chaque fois qu'il faisait la promotion, on lui parlait de Bachy, que ça m'uniquait sa promotion.
05:33Et donc, du coup, il a sorti le livre.
05:35Et donc, il a mis le livre à l'antenne de cet avou durant toute l'interview.
05:40Il avait le livre qui brandissait en disant achetez le livre à Thierry Ardisson.
05:45Il n'a pas assez de promotion.
05:47C'était plutôt drôle.
05:48Plutôt drôle.
05:49Mais on sent qu'il y a vraiment de l'amitié entre les deux.
05:53Oui, oui, bien sûr.
05:54On sent qu'il y a une histoire forte.
05:55Si parfois on parle de pénibilité au travail, il y en a d'autres qui se la coulent douce.
06:01Alors, c'est toujours dans cet avou qui était plutôt riche hier.
06:04Il y en a qui se la coulent douce comme Guillaume.
06:06Alors, Guillaume, il a pour métier.
06:09C'est un reportage qui m'a fait rire.
06:10De tester des toboggans.
06:12Lui, il teste des toboggans en France et en Europe.
06:16Vous allez voir.
06:18Pendant le confinement, j'ai fait croire à toute la France sur TikTok que j'étais testeur de toboggans.
06:22Ça a cartonné.
06:22Ça fait maintenant 4 ans que j'ai créé ma boîte et que je vis totalement des toboggans.
06:27Est-ce que tu connais la technique pour aller plus vite ?
06:28Non, je ne l'ai pas.
06:29Soit talon, épaule et le dos ne touchent pas le toboggan, soit bien entendu la technique du string.
06:34Je te montre ça tout de suite avec plaisir.
06:36Voilà, ça réveille.
06:42Dès le matin, 9h, franchement, un petit 6 sur 10.
06:44Vous avez fait combien de toboggans au total dans votre carrière ?
06:46Je pense être actuellement à plus de 1000 toboggans.
06:49Les gens ne se rendent pas compte du boulot que c'est en amont de préparer des événements dans les parcs aquatiques.
06:54J'ai beaucoup de chance.
06:55Par contre, ce n'est pas facile tous les jours, c'est vrai.
06:57Ah oui, ce n'est pas facile tous les jours de faire un toboggan.
07:00Ah non, non, non, pas du tout.
07:01Vous pouvez aller voir le sujet sur le compte de cet avouer.
07:05Ah non, non, ce n'est pas une blague.
07:06Ils l'ont rencontré et donc il y a des endroits qui l'engagent pour savoir si le toboggan est bien,
07:12si la vitesse est bien, bien inclinée, s'il y a bien des sensations.
07:16Donc, ils testent des toboggans.
07:18Pas mal.
07:18Ce n'est pas facile tous les jours.
07:20Alors, ça aurait pu être un sujet du 13h de Jacques Le Gros qu'on va recevoir.
07:24Pour finir, un son que je ne vous ai pas passé la semaine dernière.
07:28C'était toujours dans cet avouer, décidément.
07:31Celui de Michel Polnareff qu'ils ont reçu.
07:34Il était en live au piano avec son nouveau titre, Tu ne m'entends pas.
07:38Je sais que vous aimez bien Michel Polnareff.
07:39Je ne sais pas écouter son nouvel album.
07:41C'est l'occasion.
07:42Vous auriez pu me passer Jeff Goldblum aussi.
07:45Vous avez suivi ?
07:46Non, je n'ai pas suivi.
07:46Voilà, il joue du piano, il chante du jazz et il vient de sortir un album.
07:51Il a fait la promo un peu partout.
07:54Enfin, surtout chez A France 2.
07:56Ça a très bien marché d'ailleurs.
07:57Chez Laurent Delahousse pour parler de cet album de jazz.
08:00Ah, écoutez.
08:01Alors, allons-y.
08:02Pour l'instant Polnareff.
08:03Quand la musique est trop forte et que le son ne s'en porte, tu ne m'entends pas.
08:11Il suffit d'un soupir mais le silence est pire.
08:16Tu ne m'entends pas.
08:19Toujours sa voix qui ne change pas.
08:21Bon, on se retrouve dans un instant avec Jacques Legros.
08:27A tout de suite.
08:30Le 10h midi, Sud Radio Média.
08:33Valérie Expert, Gilles Gansman.
08:36Sud Radio Média, l'invité du jour.
08:39Vous avez une chance sur quatre.
08:48C'est Jacques Legros qui est avec nous ce matin.
08:51Bonjour Jacques.
08:51Bonjour Rélie.
08:52Merci d'être avec nous.
08:53Et oui, c'est le générique du journal de TF1.
08:59Qu'est-ce que ça vous fait quand ça retentit ?
09:01Vous faites quoi ? Vous pensez à quoi ?
09:03Quand j'entends le générique, j'ai un petit pincement.
09:05Parce que ça veut dire qu'on est au bord de la piscine et on va sauter dans l'eau.
09:10Et voilà, c'est ça que ça évoque chez moi.
09:11Donc plus que trois journaux.
09:14On est mercredi matin, donc il reste mercredi.
09:16Plus que deux dodos avant le dernier journal.
09:20Le dernier risquant d'être assez mauvais.
09:24Vous croyez ?
09:25Oui, je crois, oui.
09:26Vous sentez l'émotion monter ou pas ?
09:29Je sens l'émotion, oui, une certaine émotion monter.
09:34J'ai essayé de me blinder.
09:36Et puis je sais qu'il y a des petites choses qui vont se passer aussi.
09:38Oui, des petites surprises.
09:40Oui, je l'imagine.
09:41Et quand je les vois parler tout bas dans le couloir, j'ai des craintes.
09:46Mais 1998, c'était votre premier remplacement de Jean-Pierre Pernault.
09:55Vous vous en souvenez de ce premier JT ?
09:56Oui, oui, je m'en souviens.
09:57Je m'en souviens et j'étais...
09:59Comment c'est arrivé d'ailleurs ?
10:01Pourquoi vous ?
10:02Alors ça, il aurait fallu demander à Jean-Pierre et à son Étienne Mougeotte aussi.
10:07Et puis toute l'équipe de la direction, de l'information, etc.
10:17Mais ils m'ont appelé un jour et ils m'ont dit
10:19« Voilà, on voudrait que tu remplaces, que tu sois le joker de Jean-Pierre. »
10:23Alors ça m'a un peu étonné.
10:25Et puis j'ai dit oui tout de suite parce que c'est le genre de truc qu'on ne dit pas non.
10:28On ne dit pas non plus, attends que je vais réfléchir.
10:29Donc le premier journal, c'est ce qui m'a...
10:35Alors des journaux, j'en faisais beaucoup déjà, j'en ai fait beaucoup.
10:38Sur d'autres radios, sur LCI.
10:41Mais c'est le plateau qui est assez mythique.
10:45Oui, qui est impressionnant.
10:46Qui lui est impressionnant et qui a vu défiler la terre entière.
10:50Qu'est-ce que vous vous êtes dit la première fois ?
10:53Qu'est-ce que tu fous là ?
10:54Ah oui, vraiment ?
10:55Un peu, oui, quand même.
10:57Pourquoi là, toi tout seul sur ce plateau,
10:59qu'est-ce qui t'est arrivé pour être là ?
11:03Et non, mais j'étais...
11:04Oui, j'ai toujours l'impression de ne pas être complètement à ma place.
11:09Donc je me suis demandé ce que je faisais là.
11:12Votre première télé, c'était quand ?
11:14Ah ben ma première télé, c'était sur LCI.
11:17Donc elle a créé toute création de LCI.
11:21Et c'est là où, à moins que j'ai fait d'autres...
11:24Non, non, je ne crois pas.
11:25Non, non, c'était LCI.
11:25C'était LCI, la première.
11:27Vous étiez déjà dans le groupe.
11:28Et là, vous allez arrêter, c'est depuis 98 jusqu'à vendredi 9 mai.
11:38Jusqu'à vendredi 9 mai.
11:39Vous aviez cette date en tête ?
11:40Non, pas du tout.
11:42D'abord, cette date m'a été imposée par Marie-Sophie Lacaro,
11:45qui a voulu prendre une semaine de vacances à ce moment-là.
11:48Donc tout naturellement, je l'ai remplacée.
11:51Ça aurait été la semaine suivante ou la semaine d'avant, c'était la même chose.
11:54Donc ce n'est pas moi qui ai choisi le 9 mai.
11:57En revanche, j'ai choisi d'arrêter là.
11:59Oui, vous auriez pu faire l'été.
12:00J'aurais pu faire l'été, ce qui était plus ou moins prévu d'ailleurs.
12:03Oui, et pourquoi ?
12:05À quel moment il y a eu le déclic de se dire,
12:08j'arrête là, je fais ma dernière semaine de remplacement ?
12:10Alors, ce n'est pas tombé comme la grêle.
12:11Vous vouliez partir en vacances ?
12:13Non, même pas.
12:14Ce n'est pas tombé comme la grêle.
12:16Ça mature depuis un an à peu près.
12:21Alors après, un an avant, pourquoi pas ?
12:23Un an après, pourquoi pas ?
12:25Puis il y a un moment, par flair, par je ne sais pas...
12:29Il n'y a pas de raison vraiment objective.
12:31On se dit, bon, là je crois que c'est le moment.
12:33Et à l'amour de Jean-Pierre Pernault,
12:35vous n'auriez pas aimé reprendre le flambeau ?
12:38Il était prévu que non, et je n'en avais pas envie.
12:41Pourquoi ?
12:42Parce que d'abord, je n'avais que dix mois de moins en âge que lui.
12:46Que depuis le départ, je lui avais...
12:48Tu avais fait ce serment ?
12:50Oui, oui, que de toute façon, je ne convois pas son poste.
12:54Que je n'étais pas là pour ça.
12:56Et que le statut de Joker m'allait très bien.
12:58Dans mon organisation de vie.
13:01Et donc, voilà quoi.
13:04Non, non, non.
13:04Mais la question ne s'est même pas posée.
13:05Peut-être aurait-elle pu se poser pour un intérimaire d'un mois ou deux,
13:13le temps de se retourner, voilà.
13:15Mais même pas, ça ne s'est pas posé comme ça.
13:18Alors du coup, ça a été Marie-Sophie Lacaro,
13:20au transfert du journal de 13h de France 2.
13:25Et entre-temps, vous êtes beaucoup attachés tous les deux.
13:27J'imagine que sur les réseaux, vous avez vu son message ?
13:31Oui, bien sûr que j'ai répondu d'ailleurs.
13:33Ah, vous allez le répondre une nouvelle fois, on va l'écouter.
13:37Jacques, un petit message pour te dire que je pense très fort à toi.
13:41Je sais que cette semaine va être très particulière.
13:44Ça va être les montagnes russes, évidemment, dans ta tête.
13:47Jacques, le roi des jokers, c'est comme ça que beaucoup te décrivent.
13:52Et c'est vrai que tu es flamboyant.
13:5426 ans de JT, dont presque 5 passés ensemble.
13:57Alors moi, j'ai envie de te remercier.
13:59Te remercier pour tout ce que tu auras apporté au journal de 13h.
14:03Te remercier pour ce lien que tu as tissé avec les téléspectateurs.
14:07Je te souhaite de bien en profiter encore pendant ces quelques jours,
14:10avec l'équipe du 13h, avec ceux qui te sont fidèles devant leur télé.
14:15Moi, personnellement, il y a une tradition qui va me manquer.
14:19C'est la nôtre, celle quand on se laissait un petit mot sur le bureau.
14:22Oui, j'ai déjà hâte de lire celui que tu vas me déposer, vendredi.
14:27Allez, je pense très fort à toi.
14:28Et qui n'est pas encore écrit.
14:30Oui, ce que j'allais vous dire, vous saviez déjà.
14:31Non, non, c'est vrai que c'est une tradition entre nous.
14:34Et uniquement entre nous, je ne le faisais pas avant.
14:37Mais de se laisser un petit mot d'encouragement,
14:39ou parfois avec une petite blague aussi.
14:42J'ai oublié, mais c'est vrai qu'en fonction de l'actualité,
14:46ou de ce qu'il attendait à son retour,
14:48je lui ai envoyé une petite blague, une blagounette sur son bureau.
14:52Ça vous a touché, ce message ?
14:54Oui, ça m'a touché, parce que finalement, on se voit assez peu.
14:59On se croise beaucoup, comme c'était avec Jean-Pierre.
15:03On se croise beaucoup, mais on se voit assez peu.
15:07Moi, j'avais adhéré largement à sa nomination auprès de Thierry,
15:13qui ne m'a pas spécialement consulté.
15:14Il n'en avait pas besoin.
15:16Mais bon, comme on a de bonnes relations, très détendues,
15:18on en avait parlé.
15:19Et j'avais dit, oui, bonne idée.
15:21Maintenant, débrouille-toi avec France Télévisions.
15:24Voilà, ça c'est encore...
15:25Vous avez encore envie de faire de la télé ou pas ?
15:27Oui, toujours.
15:29Parce que vous avez animé des émissions.
15:30Oui, oui, j'ai pris du plaisir.
15:33Pas forcément des journaux.
15:34Non, oui, c'est ça.
15:35Vous aviez fait plein les yeux.
15:36Oui, oui, oui, plein les yeux.
15:38Les 30 histoires.
15:38Les 30 histoires, il y avait eu pas mal de choses.
15:40Oui, oui, il y a eu pas mal de choses.
15:41Je me verrais plutôt basculer du côté, effectivement, d'une animation qui me convienne.
15:47Ah, bon, c'est pas vraiment la retraite, alors.
15:49Ah, ben, c'est pas la retraite.
15:50Je la touche déjà depuis 12 ans.
15:52Mais donc, je suis déjà retraité depuis 12 ans.
15:56Mais non, non, c'est pas la retraite.
15:59J'arrête le journal.
16:00Vous arrêtez le journal.
16:00Pas de confusion.
16:01Voilà, c'est ça, c'est ça, la nuance.
16:03C'est ça, la nuance et la bonne précision.
16:04Oui, oui, c'est la nuance.
16:05Oui, j'y tiens.
16:06Donc, TF1 peut vous proposer des magazines ou des grands entretiens ou rejoindre LCI qui
16:11va rejoindre un canal important qui est le canal 15, celui de BFM.
16:16Ça vous plairait d'avoir des grands entretiens sur LCI ?
16:19Je n'ai aucune idée préconçue sur rien.
16:22Ah, moi, j'ai pas d'idées pour vous.
16:23Moi, oui, la télévision, pourquoi pas d'une autre manière.
16:28La radio, oui, forcément.
16:29Ça, vous avez envie ?
16:31C'est mon verso.
16:33C'est le point de démarrage.
16:36C'est mon démarrage, c'était ma passion.
16:38Je voulais faire de la radio, déjà tout jeune.
16:41Donc, oui, la radio, pour moi, c'est le média supérieur, presque.
16:45Mais la télé, j'ai beaucoup aimé.
16:48Enfin, voilà, je suis ouvert à tout.
16:50Mais c'est vrai que le journal, c'est lourd, c'est quand même...
16:55C'est lourd.
16:55C'est une pression, c'est indirect avec 5, 6 millions de téléspectateurs.
16:59Et puis, le 13h est un journal à haut risque parce qu'il arrive vite dans la journée.
17:08Et donc, on n'a pas d'aisance du tout.
17:11Il n'y a pas de mou dans la préparation, dans la réception des reportages, dans les commandes de sujets, etc.
17:17Donc, c'est toujours très écrac.
17:20C'est vraiment une course contre la montre pour arriver...
17:22Toujours, toujours. Donc, ça aussi, c'est un peu épuisant.
17:24Et si vendredi, il y a un événement, on est obligé d'arrêter la fiesta ?
17:29Abémousse Papam.
17:30Oui, si le pape est élu.
17:32Abémousse Papam français.
17:34Peut-être.
17:34Vous y croyez ?
17:35Allez savoir.
17:36Et dans ce cas-là ?
17:37Oui, j'y pense. J'ai un dossier sur mon bureau.
17:40C'est vrai ? Dans ce cas-là, vous partez en édition spéciale ?
17:42Plus ou moins édition spéciale, oui. Enfin, en tout cas, on s'adapte pour faire un gros journal, forcément.
17:47Un gros journal, oui.
17:48Surtout s'il est français, évidemment.
17:49Ah oui ? Et vous vous y préparez ?
17:51Oui, oui, on a tout préparé, déjà.
17:53Jacques Lebron, au cours de ses 26 ans de JT, joker de JT, les événements qui vous ont le plus marqué,
18:00c'est une question banale à laquelle vous avez déjà dû répondre.
18:02Non, elle n'est pas banale.
18:03Mais c'est vrai que j'aimerais savoir ce qui vous...
18:05Parce que ce n'est pas forcément une guerre, ce n'est pas forcément quelque chose de dramatique.
18:11Non, mais je me souviens très bien d'un dîner de Noël, je crois Noël ou Nouvel An, je ne sais plus très bien.
18:19Un réveillon, en tout cas, où on a dîné en famille.
18:23Je disais, oh là là, il ne se passe vraiment rien, là.
18:26Je me demande ce que demain, on va pouvoir mettre dans le journal.
18:29Et c'est là où il y a eu l'immense tsunami qui a fait autant de milliers de morts du côté de l'océan Indien.
18:37Donc, il ne faut jamais dire, il ne se passe rien.
18:40Oui, parce que vous êtes souvent en période de vacances.
18:43Donc, que ce soit les vacances de Noël, les vacances scolaires ou les vacances d'été.
18:46Oui, mais les vacances, il y a beaucoup de catastrophes pendant les vacances.
18:49Oui, c'est ça, oui.
18:49Oui, c'est vrai.
18:49Alors, qu'est-ce que vous retenez de tout ça ?
18:53Qu'on est très réactifs à TF1, dans la rédaction, qu'il y a une mobilisation spontanée qui s'opère.
19:00Et que, parce que les attentats, les frères Kouachi, les pères Kachère, vraiment, je pourrais en citer comme ça jusqu'à demain.
19:07Il y a un sens de la mobilisation, du professionnalisme, que moi, je n'ai jamais vraiment connu ailleurs.
19:14C'est vraiment exceptionnel.
19:15Oui, c'est vrai que c'est une rédaction.
19:19Première chaîne d'Europe.
19:21Oui, et puis c'est une bonne...
19:22Je compare toujours ça, un grand orchestre, avec que des solistes.
19:25Et que ce soit du côté de la régie ou du côté du plateau, c'est hyper pro.
19:31Qu'est-ce qui fait un bon présentateur du Trésor ?
19:33Qu'est-ce qu'il fait ?
19:34Qu'est-ce qu'il fait ?
19:35Qu'est-ce qu'il fait ?
19:37Oui.
19:37Un bon présentateur du Trésor.
19:39Vous pouvez me dire la diction, si vous voulez.
19:42Les qualités d'un bon présentateur de JT de Trésor.
19:45Oui, j'avais compris quand même la troisième fois.
19:47Qu'est-ce qu'il fait ?
19:50Alors, du Trésor de TF1, parce que je précise, le sens, l'authenticité et un certain goût pour la proximité.
20:00C'est surtout ça.
20:03Être un peu moins anxiogène, qu'on peut l'être sur des chaînes info, par exemple, ou sur des chaînes un petit peu plus institutionnelles.
20:13Nous, on s'adresse d'abord aux téléspectateurs, et puis après on remonte éventuellement la chaîne jusqu'à l'auteur, jusqu'à l'institution, le projet de loi ou des choses comme ça.
20:22C'est vraiment Jean-Pierre Pernaut qui a instauré un peu quand même ce ton, ce...
20:28C'est lui, évidemment.
20:29C'est Jean-Pierre qui a...
20:31C'était son bébé, et il l'avait imaginé.
20:33Et ce qui était... Alors, Jean-Pierre l'a imaginé, mais TF1 a suivi.
20:37Absolument.
20:37Et ça, c'était pas évident. On sortait de l'ère Mourosie.
20:42Et vous en pensiez quoi, vous, de cet air Mourosie ? C'était de l'info spectacle ?
20:47Oui, c'était très spectacle, très mise en scène, très provocateur, surtout.
20:52Il y avait beaucoup de provocations chez Yves Mourosie, que moi j'ai plus connues à France Inter que sur TF1.
20:59Mais oui, c'était un goût pour... D'abord pour une forme de parisianisme.
21:06Oui.
21:06Et puis aussi pour faire de la provocation. Enfin, le coup de Jaroszewski... Non, pas Jaroszewski.
21:12Si, c'est ça. Il avait ses lunettes en Pologne.
21:15Bon, personne n'oserait plus faire des choses comme ça.
21:18À l'époque, ça passait parce que c'était Yves Mourosie.
21:20Parce que c'était lui, oui.
21:21Et puis les grands directs, quand il était dans le Concorde, quand il était sur la Place Rouge...
21:26Assis sur le coin du bureau de François Mitterrand, enfin bon, etc.
21:29C'était une autre époque.
21:30Mais on va reparler de l'information avec vous dans un instant, Jacques Legros.
21:33On marque une petite pause avant de vous retrouver sur Sud Radio.
21:36A tout de suite.
21:37Sud Radio, le supplément média.
21:40Le supplément média, toujours avec Jacques Legros.
21:42Jacques Legros qui présente ses derniers...
21:46Bientôt la guillère.
21:46...givités de 13h.
21:48Ce sera vendredi 9 mai.
21:51Vous êtes le joker du 13h depuis 1998.
21:57Vous avez remplacé Jean-Pierre Pernault.
21:58Puis Marie-Sophie Lacaro.
22:00Vous avez dit que c'était un soulagement pour vous.
22:03Un soulagement, non.
22:04Pas vraiment.
22:04Parce que je n'avais aucune intention réelle au fond de moi d'arrêter.
22:10Tout allait bien.
22:11Je suis encore en forme.
22:13Je prends beaucoup de plaisir à présenter ce journal.
22:16L'équipe, je l'adore.
22:17Je vais pleurer quand je vais les quitter.
22:20Mais justement, je pense que c'est à ce moment-là qu'il faut savoir dire...
22:24J'arrête.
22:25Et pour faire quoi alors ?
22:26Vous avez dit que vous aviez envie de radio, d'éventuellement autre chose.
22:31Vous avez un rôle de consultant.
22:33Déjà, c'est l'acquis, pas la retraite.
22:35Oui, c'est ça.
22:35C'est important de le dire.
22:37Donc, moi, je suis ouvert à toute nouvelle aventure.
22:41D'accord.
22:42Y compris ailleurs que dans le groupe TF1 ?
22:44Ben oui.
22:45Oui, enfin ailleurs.
22:46Pas en télévision.
22:47Parce que TF1, ça restera ma chaîne...
22:50Ma maison.
22:51La maison, c'est ça.
22:52C'est ma maison.
22:52M6 vous propose un magazine ou autre.
22:54Je ne sais pas, d'aventure, mais je n'y crois pas trop.
22:57Proposer une émission ou quelque chose, oui.
23:00C'est telle que je choisirais.
23:02Mais c'est vrai que j'ai des envies, des envies de radio, encore des envies d'écriture,
23:07des envies de représenter, de présenter à nouveau, pardon, une émission.
23:12Ben, venez à suivre.
23:13Vous voulez faire un truc à suivre radio ?
23:15Ben, évidemment.
23:16On parlait avec Patrick Roger.
23:18Il est où, le contrat ?
23:19Ah ben, il faut voir Patrick Roger.
23:21Il faut voir le patron.
23:22Quel regard vous avez sur l'information qui a beaucoup changé par rapport à vos débuts ?
23:26Et ce qui a changé, c'est les médias qui sont de plus en plus engagés,
23:30où les journalistes donnent leur opinion.
23:32Même si, des fois, on reprochait ça à Jean-Pierre Pernault,
23:36qui réagissait parfois à l'info en sortant d'un magnéto.
23:40Ou de mes souvenirs, jamais sur des sujets trop sensibles.
23:46C'était plutôt sur des sujets de société.
23:48Et c'était plutôt un coup de gueule ou un petit cri du cœur.
23:52Bon, mais après tout, c'est humain.
23:54Non, pour moi, ce qui a changé, c'est la technologie.
23:57Parce que je me plais à rappeler qu'on n'avait pas de téléphone portable,
24:02on n'avait pas d'ordinateur, on n'avait pas d'Internet.
24:04On avait un agra avec une réglette et des ciseaux démagnétisés pour couper la bande et mettre un scotch.
24:10Ça, c'était pour la radio.
24:13Un téléphone sur le plateau.
24:14Un téléphone où on démontait la pastille de la cabine avec des pièces.
24:17Si on n'avait pas de pièces, on ne pouvait pas faire le papier.
24:19Enfin bref, on était prévoyés, on avait plein de pièces dans les poches.
24:22Non, ce qui a changé, c'est ça.
24:23Il n'y avait pas les réseaux sociaux.
24:25Et ça, ça a complètement modifié.
24:28À la fois, on a pris...
24:32Moi, je pense que les médias, comment on va les appeler, traditionnels, classiques, comme vous,
24:37ont une responsabilité plus grande encore qu'avant.
24:41Parce que c'est sur eux que repose la réalité de l'information.
24:45Sa véracité aussi.
24:47Dans la forêt plus ou moins malodorante des réseaux sociaux,
24:51on doit représenter le professionnalisme.
24:54Et on doit être les gardiens d'une information fiable.
24:58Oui, mais à l'inverse, beaucoup de gens pensent que les bonnes infos sont sur les réseaux sociaux
25:02et que les journalistes sont manipulés par le gouvernement ou autre.
25:07Alors, s'ils pensent que les bonnes infos sont sur les réseaux sociaux,
25:11ça les regarde et je les plains de tout mon cœur.
25:13Et quant aux journalistes manipulés, j'ai fait à peu près tous les gouvernements de gauche et de droite
25:19et je n'ai jamais eu la moindre pression.
25:21Et je le dis les yeux dans les yeux, comme dirait quelqu'un,
25:24je n'ai jamais eu la moindre pression, ni politique, ni de la part des annonceurs.
25:29Puisque je rappelle que TF1 est une chaîne privée qui vide la publicité.
25:34Jamais un patron, un Michel-Édouard Leclerc, ne nous a téléphoné en disant
25:37« J'aimerais bien que jamais ».
25:39Je redis la même chose, j'ai passé 16 ans à TF1 et je n'ai jamais reçu la moindre consigne.
25:44Je ne présentais pas le journal, certes, mais je faisais une émission d'actualité
25:48et jamais je n'ai reçu la moindre demande, la moindre consigne, la moindre censure.
25:53Et ça, j'aime bien le répéter parce que les auditeurs ne nous croient pas souvent.
25:56Non, ils ne le pensent pas.
25:56Ils pensent que les patrons interviennent.
25:58Ni de Martin Bouygues.
26:01Non, non, absolument.
26:02Ni des patrons de rédaction, ni de l'actionnaire, comme on dit, ni des annonceurs.
26:08Ça, c'est la rumeur de base.
26:09C'est la rumeur de base.
26:10Mais il y a, pardon, pour continuer dans ce que disait Gilles,
26:12il y a quand même une perte de crédibilité des journalistes.
26:15Il y a un désamour de la profession.
26:17Ça, c'est autre chose.
26:19Oui, mais c'est lié à ça.
26:20C'est-à-dire menteur, manipulateur.
26:22Je pense qu'on a trop de proximité avec les politiques qui alimentent aussi nos antennes,
26:28il faut bien le dire, dans une période quand même qui n'est pas simple.
26:32Alors, ce n'est pas récent, ce que mentionne Valérie,
26:34mais c'est vrai qu'on nous assimile trop souvent aux politiques qu'on reçoit.
26:40Mais c'est à nous de nous en défendre et de montrer que,
26:44non, non, nous, on essaye d'être le plus neutre possible.
26:48La neutralité n'a pas de sens.
26:50Le plus honnête possible.
26:52Est-ce que vous avez regardé, c'est à vous, et Bertrand Charmeroy, c'était avant-hier ?
26:57Non, alors que j'aime bien regarder cette émission, mais je n'étais pas à Paris.
27:01Vous savez qu'il est humoriste et un peu sarcastique.
27:04J'en ai pris plein mon grade.
27:06Vous allez écouter.
27:07Et puis Mercato, c'est l'info tristesse.
27:09Parce que là, vous souriez tous, mais bon.
27:11Vendredi, Jacques Le Gros présente son dernier 13h sur TF1.
27:14Tu déconnes.
27:15Oui, non, je suis sérieux.
27:17Ça rend très triste, Aymeric, qui bosse avec nous.
27:20Et son petit doigt me dit que le pot de départ de Jacques a déjà démarré ce midi.
27:24Alors, si tu es au cœur de la ville, ils fêteront les...
27:29Oui, c'est ça, c'est exactement comme on dit, leur 150e anniversaire.
27:34C'est ça, 150, avec sa structure de fer et de verre.
27:38Vous ne pouvez pas le manquer.
27:41Mais oui, il n'y a pas si, Jacques.
27:44Dernier, j'ai l'air de 27.
27:45Je ne sais pas, je ne sais pas, je ne sais pas, je vais aller à quoi.
27:48Et comme c'est ça, dernière, Jacques s'est dit, allez, Balek, je vais faire comme Bernard, je fais des éditos.
27:55Oh, ça te grève à la SNCF ?
27:57Si pour l'heure, la circulation des TGV est normale, celle des TER est perturbée.
28:02J'ai envie de dire une fois de plus, les voyageurs ont dû anticiper.
28:07Voilà.
28:07Ah la vache.
28:08Ça vous fait beaucoup rire.
28:09Ça vous fait beaucoup rire.
28:10Je te déteste, Bertrand.
28:11Qu'est-ce qui s'est passé ?
28:12Non, mais je l'adore.
28:13Oui, oui, non, non, mais comment vous avez savonné comme ça ?
28:16J'ai perdu le fil de ce que j'étais en train de dire, tout simplement.
28:18Ça arrive, ça, souvent ?
28:20Moi, ça m'arrive parce que j'aime bien jongler avec mes notes ou le prompteur.
28:25Et puis, de temps en temps, je me ramasse, oui.
28:27Oui, c'est ça.
28:28Là, j'ai failli me ramasser, d'accord ?
28:29Oui, là, c'était raccroché.
28:31Non, non, mais...
28:31Et c'était non pas le pot de départ, comme certaines mauvaises langues, l'insinue.
28:36Alors, si on garde le côté bêtisier, quel est le moment le plus drôle,
28:41mais aussi le plus paniquant que vous avez pu vivre au 13h ?
28:45Alors, drôle et paniquant, ça ne va pas forcément ensemble.
28:47Non, non, mais...
28:47Là où je me suis pensé, c'est qu'au lieu de dire Edouard, l'ancien Premier ministre...
28:55Edouard Peu, Edouard Philippe ?
28:56Oui, Edouard Philippe.
28:58Vous voyez, ça fatigue un peu, en ce moment.
29:01Edouard Philippe, j'ai dit Edouard Balladur.
29:02Et forcément, j'espère qu'Edouard Balladur n'a pas entendu,
29:07parce que ça n'avait aucun sens.
29:08Oui, ça arrive.
29:09Et en plus, je ne me suis pas rendu compte.
29:11Et mon assistante m'a dit, tu as dit Edouard Balladur.
29:13Non, j'ai écrit Edouard Philippe.
29:15Ah, je t'assure, tu as dit Edouard Balladur.
29:17Et vous avez prompteur et note ?
29:19Ah oui, toujours.
29:21Et Jean-Pierre, on n'avait pas de prompteur, Jean-Pierre Pernault ?
29:23Non, non, mais moi, oui.
29:25On a des bons outils, c'est comme si je refusais de prendre un téléphone portable.
29:29Oui, après, c'est une question d'habitude aussi.
29:31Non, mais en revanche, quand tout roule, c'est le prompteur.
29:34Et encore, j'ai une fâcheuse tendance à beaucoup jouer avec,
29:37ce qui fait que la prompteuse, ce n'est pas toujours où j'en suis.
29:40Mais quand je dois faire une interview, etc., là, je n'ai pas de prompteur.
29:46Est-ce que vous étiez jaloux ?
29:48Parce que quand on est joker, on est aussi là quand la personne est aux Etats-Unis
29:54ou en déplacement, et puis on dit, on retrouve Jacques Legault en studio
29:58pour la suite des infos.
29:59Est-ce que le fait de ne pas sortir comme ça du studio,
30:02ça vous a manqué de ne pas être parfois sur le terrain ?
30:04Non, mais le terrain, moi, je le connais par moi-même.
30:07Donc, je n'attends pas qu'on m'y envoie.
30:09Et c'est très bien parce que c'est un petit air de vacances à ce moment-là.
30:13Et j'ai beaucoup voyagé.
30:15Mais non, non, ça fait partie du job.
30:18Si on commence, parce qu'on est joker, à être frustré toutes les trois secondes,
30:23parce qu'on parle plutôt du titulaire que du joker,
30:26parce que c'est le titulaire qu'on envoie remettre le prix du plus beau marché,
30:31parce qu'il faut arrêter.
30:34On l'accepte, on ne l'accepte pas.
30:35Si on l'accepte, on l'accepte pleinement.
30:37Oui.
30:38Vous avez été surpris par l'accueil qui vous a été réservé à l'annonce de l'arrêt,
30:43donc de votre décision d'arrêter le journal.
30:46Là, vous êtes en fin de promo, vous êtes rincé.
30:48Vous avez fait à peu près toutes les émissions grâce à notre attaché de presse,
30:52Carla, qui est formidable.
30:54Carla Diaz, ça notait bien son nom.
30:55Parce que je la déteste.
30:57Voilà, vous la détestez.
30:58Mais vous avez été reçue, invitée partout.
31:01Ce qui ne va pas de soi.
31:04Et là, c'est vrai que tout le monde voulait vous interroger.
31:07C'est-à-dire que vous représentez quand même une...
31:09Enfin, pas quand même, vous représentez,
31:11vous faites partie du paysage audiovisuel.
31:13Vous avez marqué...
31:14Enfin, on n'est pas joker pendant 26 ans.
31:17Impunément, j'ai envie de dire.
31:19J'aime bien le impunément.
31:22Non, Carla, je l'adore.
31:24Mais...
31:25Mais vous avez été beaucoup invité.
31:27Oui, par la profession.
31:28Par les partis...
31:30Enfin, oui, ça, c'est normal.
31:31Enfin, c'est normal.
31:32Ce n'est pas forcément normal.
31:33Mais c'est la famille.
31:34C'est la maison.
31:36Par les téléspectateurs,
31:37quand pendant 26 ans,
31:39plus c'est des émissions en prime time,
31:41vendredi ou samedi soir,
31:42on a parlé à des millions et des millions de gens,
31:45bon, ce n'est pas étonnant qu'il y ait des réactions.
31:48Et les réactions vont surtout arriver maintenant, je pense.
31:50Mais par la profession,
31:53oui, c'est le côté...
31:54Je pense que je tourne une page.
31:57Celle de l'époque,
31:58Pernault, Pernault-le-Gros, quoi.
32:00C'est une page et on laisse la place.
32:04D'abord, vous remarquerez que c'est deux hommes du Nord
32:07qui laissent la place à deux femmes du Sud.
32:09Évidemment, Isabelle Iturbureux,
32:10qu'on n'a pas citée,
32:11mais qui va prendre votre place,
32:14la relève de Joker,
32:16qui va remplacer Marie-Sophie Lacaro.
32:18Exactement, qui elle aussi est du Sud-Ouest.
32:20Et vous, vous êtes originaire du Nord et Jean-Pierre aussi.
32:23Du Pas-de-Calais, Jean-Pierre de Picardie.
32:25Donc c'est vrai qu'il y a une sorte de bascule.
32:28Mais vous le savez bien, mieux que moi,
32:30la femme et l'avenir de l'homme.
32:31Absolument.
32:32Brigitte Macron aussi ?
32:33Non, vous l'avez reçu.
32:35Oui, oui, je l'ai reçu.
32:36Ça a été un moment important, fort.
32:38Vous avez raconté d'ailleurs que ça avait été compliqué.
32:41Oui, ça a été un moment compliqué, difficile.
32:43Mais je me suis fait insulter par les spectateurs
32:49parce que j'osais parler de cette façon à la Première Dame.
32:52Ah, vous étiez correct.
32:53Non, non, mais j'étais correct.
32:54Mais j'ai rappelé les attaques.
32:56C'est ça, la rumeur qui la concernait.
32:58Qui était contre elle.
32:59Vous êtes né homme, bon.
33:00Et dans la loge, Brigitte Macron me dit
33:02que j'aimerais bien dire que je...
33:04En plus des pièces jaunes,
33:05en plus de...
33:06Est-ce que son mari se représente ?
33:07Est-ce que...
33:08Bon, j'aimerais bien dire que je vais porter plainte.
33:10Oui.
33:11Et je dis, moi, je veux bien que vous le disiez.
33:13Ce n'est pas le problème.
33:14Mais il faut contextualiser.
33:16Sinon, on ne va rien comprendre.
33:18Oui.
33:18Donc, j'ai contextualisé
33:20en rappelant ces bassesses-là.
33:24Et elle a répondu.
33:25Mais les téléspectateurs ont pris ça un peu,
33:27parfois, au premier degré,
33:28en disant, mais comment ?
33:29Vous avez osé lui parler ?
33:30Non, c'était d'un commun accord.
33:31Elle vous dit quoi à la fin de l'émission ?
33:34En bas, elle était surtout soulagée
33:36que ça s'arrête
33:37parce qu'elle déteste la télévision.
33:39Elle est très nerveuse sous la table.
33:42Sa jambe qui bouge toujours.
33:44Et moi, j'étais allée la voir en loge
33:46pour essayer de la détendre un petit peu.
33:48Lui parler du touquet,
33:50lui parler de choses qu'elle connaît bien
33:52pour la mettre en confiance.
33:54Voilà.
33:55Qu'est-ce que vous ferez la semaine prochaine ?
33:56Lundi prochain, vous allez me dire
33:57que les remplacements,
33:58ça dure une semaine.
33:59Donc, ce n'est pas comme si
34:00vous y étiez toute l'année.
34:01Non.
34:01Et lundi prochain, est-ce que vous allez
34:02vous voir à 13h ?
34:05J'ai l'impression que je vais continuer,
34:06n'est-ce pas, Carla ?
34:07Oui, vous continuez à faire la tournée.
34:09La tournée des papotes.
34:11Oui, j'ai continué
34:12un certain nombre de rendez-vous encore.
34:14Oui.
34:15Et alors, j'ai lu,
34:16quand vous êtes arrivés,
34:17je me dis,
34:17mais vous partez vivre à l'étranger
34:18parce que quand on prononce une phrase
34:20dans une interview,
34:22on se retrouve avec un roman photo.
34:25Oui.
34:25Et donc, il y a Jacques Le Gros,
34:27Californie, Dubaï et Barcelone,
34:28sa nouvelle vie de globetrotter
34:30avec sa femme Valérie.
34:31Ce n'est pas moins long.
34:32Alors, Valérie est une scientifique de haut niveau
34:36qui a une carrière internationale
34:38et à qui on proposait un poste de chercheur
34:42en gastro-entérologie, etc.,
34:44oncologie, tout ce que vous voulez,
34:46à l'université de Davis en Californie,
34:49du côté de Sacramento.
34:51Elle ne pouvait pas prendre ce poste
34:53parce qu'elle a d'autres projets,
34:54mais elle a accepté d'y passer six semaines
34:56l'été prochain.
34:58Donc, je vais l'accompagner en partie
35:00d'où la Californie.
35:01D'où la Californie.
35:03Vous ne partez pas, vous installez là-bas.
35:05Non.
35:05Après, je sais qu'elle a une conférence
35:06à faire à Dubaï.
35:07Ça, je vais l'accompagner
35:08parce que c'est marrant.
35:10Et puis voilà.
35:11Et ainsi de suite,
35:12Barcelone, non, je n'irai pas.
35:13Enfin bon,
35:14plein d'autres pays dans le monde
35:15où je ne vais pas aller.
35:16Mais les États-Unis,
35:17c'est l'occasion de voir votre fils.
35:19Vous avez beaucoup parlé.
35:20Non, mais c'est vrai ce que vous dites
35:22parce que lui sera à New York
35:23et il va nous rejoindre,
35:25il va me rejoindre
35:26parce qu'on sera tous les deux
35:27à aller se promener.
35:28C'était compliqué pour lui
35:29d'être le fils de Jacques Legrand ?
35:31Non, pas du tout.
35:32D'abord parce qu'il n'en a rien à faire.
35:34Depuis tout petit,
35:35il traîne en régie,
35:37s'assoit à côté du réalisateur
35:38et il appuie sur un bouton
35:40quand on lui dit d'appuyer,
35:41comme ça.
35:42Et c'était un peu la mascotte.
35:44Ah oui ?
35:44Ah oui, Gabriel,
35:45c'est toujours été un peu la mascotte.
35:47Mais en même temps,
35:47il est resté dans ce milieu,
35:49dans ce monde.
35:50Lui, il s'en fiche complètement.
35:51C'est pas un sujet.
35:53En tout cas,
35:54on avait plaisir à vous retrouver
35:55à chaque fois,
35:57à chaque vacances,
35:58de voir votre visage revenir,
36:01votre manière de faire,
36:03votre manière d'être.
36:04Et c'est vrai que,
36:05voilà,
36:05ça va être différent.
36:07Ce ne sera pas la même chose.
36:08Mais en tout cas,
36:09on a été très heureux
36:10de vous suivre
36:12et je pense qu'on va vous retrouver
36:13très vite
36:14sur d'autres antennes.
36:16La suite de radio,
36:17le contrat,
36:17il est où ?
36:18On serait ravis
36:19de vous avoir comme collègues.
36:21Vraiment.
36:21On va aller voir Patrick Roger
36:22tout de suite.
36:23Enfin, je vous laisse
36:23parce que moi,
36:24j'ai les débats tout de suite après.
36:26Merci.
36:27Merci,
36:27Jacques Lebron.
36:28Merci beaucoup.
36:29Et bon vent pour la suite.
36:30Merci.
36:30Et puis,
36:31bon courage pour la dernière
36:33parce qu'il y aura
36:33beaucoup,
36:34beaucoup d'émotions.
36:35Je pense.
36:35Un peu trop peut-être.
36:36Merci à vous.
36:37Merci.
36:38Merci.

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À suivre