Laurent Wauquiez demande une commission d’enquête parlementaire sur les liens de LFI avec les réseaux islamistes

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00:00Nous sommes toujours dans ce studio avec Jules Torres et Nathan Devers.

00:06Laurent Wauquiez s'exprime dans les colonnes du GDD.

00:08Que dit-il ? Que Mélenchon est une menace ?

00:11Il faut un cordon sanitaire autour de LFI.

00:14Il va proposer à l'Assemblée nationale la création d'une commission d'enquête

00:17sur les liens entre la France insoumise et les réseaux islamistes

00:21parce qu'il dit qu'il règne dans notre pays une forme de privilège rouge,

00:25une tolérance médiatique et politique coupable vis-à-vis des dérives de l'extrême gauche

00:28et des accointances avec les islamistes.

00:31Il va fort.

00:32Il demande aussi à Bruno Retailleau de choisir son camp, ministre de l'Intérieur ou candidat.

00:37Mais ça c'est quand même énorme, non ?

00:39À 15 jours du Congrès des Républicains, Laurent Wauquiez hausse le ton,

00:45sort les muscles, si je puis dire.

00:47Et pour montrer les muscles, quoi de mieux que de pointer du doigt

00:50ce qu'il considère comme la plus grande menace pour la France et pour la République ?

00:53La France insoumise, en tout cas, c'est ce qu'il dit.

00:56On vient de passer une semaine où la France insoumise a, devant toutes les caméras de France et de Navarre,

01:02devant toutes les victimes de ces drames, notamment le drame d'Abu Bakar,

01:08si c'est instrumentalisé un drame, il faut quand même le dire,

01:12parce que la procureure a dit que ce n'était pas un acte islamophobe à la base.

01:16Bien sûr, en tentant de faire rentrer aux chausses-pieds, si je puis dire,

01:22dans le débat public la question de l'islamophobie et de l'islamophobie d'État,

01:25rendant quasiment responsable, pour le coup, l'adversaire de Laurent Wauquiez,

01:29Bruno Retailleau, de l'assassinat d'Abu Bakar Sissé.

01:32Donc on a vu de quoi la France insoumise était capable,

01:35et c'est la raison pour laquelle Laurent Wauquiez non seulement fait une proposition

01:39qui n'a pour l'instant jamais été faite dans le débat politique et dans le débat public,

01:43c'est d'inverser complètement le cordon de sanitaire qui avait été décidé par François Mitterrand

01:48dans les années 80 avec le Front National.

01:51Eh bien lui, il veut le faire avec la France insoumise,

01:53c'est la raison pour laquelle il enjoint les écologistes et les macronistes, les communistes,

01:57et tout ce qui compose aujourd'hui notre échiquier politique,

02:01à prendre vraiment, à organiser un cordon sanitaire contre la France insoumise,

02:07c'est-à-dire ne plus leur parler.

02:08Alors on peut considérer que c'est pas une bonne idée,

02:11on peut considérer que c'est une bonne idée,

02:13en tout cas c'est une proposition que Laurent Wauquiez fait,

02:16et il ajoute à cela après une litanie d'exemples

02:18où il y a des liens quand même parfois assez troubles

02:21entre la France insoumise et l'entrisme islamiste,

02:24il va lancer une commission d'enquête parlementaire

02:27qui se chargera de regarder s'il y a bien des liens

02:31entre la France insoumise et l'entrisme islamiste en France,

02:34et notamment celui des frères musulmans.

02:36Bon, on a tant de verses.

02:37Cette affaire du deux poids deux mesures,

02:39elle remonte à il y a très longtemps.

02:42Le front républicain, le front sanitaire, entre guillemets,

02:45contre l'extrême droite,

02:47il a moins été fait par François Mitterrand que par Jacques Chirac,

02:51c'est-à-dire par la droite républicaine.

02:53Non, François Mitterrand a fait monter le Front National.

02:55François Mitterrand qui a pris Chirac comme une marionnette,

02:57et puis Chirac qui a fait le pardon sanitaire.

02:59Jacques Chirac a décidé,

03:00alors que ce n'était pas entre guillemets dans son intérêt

03:03parfois sur un certain nombre de municipalités ou de circonscriptions,

03:06que la droite républicaine dont il était le chef

03:08ne se compromettrait pas avec le FN.

03:11Il y a un vieux débat qu'il faudrait revoir

03:13entre Fabius et Chirac.

03:15Fabius demande à Chirac, qui est alors Premier ministre,

03:17il lui dit est-ce que vous allez faire des alliances

03:20avec le Front National ?

03:22Chirac dit jamais.

03:22Mais vous en face, ça ne vous dérange pas

03:25de faire des alliances avec des communistes

03:27qui ont pour certains du sang sur les mains,

03:29qui cautionnent un régime,

03:32qui fait des millions de morts,

03:34qui envoie les opposants au goulag,

03:36qui est totalitaire,

03:37aussi totalitaire que le fascisme de l'autre bord.

03:40Ça ne vous dérange pas ?

03:41Et Fabius bottait un peu en touche.

03:44Cette question, elle n'a pas changé en fait.

03:46Non, elle n'a pas changé.

03:46Il faut avoir la même intransigence quand on dénonce l'extrême droite

03:50que quand on dénonce les penchants criminels,

03:55ou en tout cas antidémocratiques,

03:57ou en tout cas antilibéraux,

03:58qui peuvent exister à l'extrême gauche.

04:01Et il faut le faire,

04:02alors moi je ne dirais pas ça en des termes politiques,

04:04mais du point de vue des intellectuels,

04:06il faut le faire avec une intransigence égale.

04:08Et donc quand il y a par exemple des capteurs qui sont très clairs

04:13d'un antisémitisme non seulement débridé,

04:16mais même orgiaque au sens vraiment sexuel,

04:19pulsionnel du terme,

04:20qu'on voit apparaître à LFI depuis plus d'un an ou deux,

04:24il faut le voir en face.

04:26Il faut avoir, comme disait Peggy,

04:27le courage de dire ce que l'on voit,

04:29mais surtout de voir ce que l'on voit.

04:30Et certains, aujourd'hui à gauche,

04:32refusent d'avoir ce courage-là.

04:34Quand on voit des comportements qui sont même trumpiens,

04:37je vous donne un exemple,

04:38ou ce que Trump a,

04:39parfois c'est même fasciste.

04:40Aux dernières élections européennes...

04:41Jean-Rome Gage,

04:42je vais virer de la manifestation.

04:43Oui, bien sûr, bien sûr.

04:44Mais en dehors de l'antisémitisme,

04:46aux dernières élections européennes,

04:47quand certains de la LFI ont fait des tweets

04:50pour dire que les élections étaient peut-être truquées en France,

04:53on ne l'a pas assez dit,

04:54mais c'était tellement grave.

04:55Quand Trump a fait ça,

04:55il a créé une tentative de coup d'État au Capitole.

04:58Et vous avez des élus en France

04:59qui ont insinué que les listes des électeurs

05:02étaient peut-être truquées,

05:03que la France organisait des fraudes électorales

05:05à grande échelle

05:06et ont essayé de monter leurs sectateurs

05:10sur ce grand délire.

05:12Ça, c'est des comportements

05:13qui sont tellement graves,

05:14qui sont tellement choquants,

05:15qu'il faut les dénoncer

05:16avec la même force intellectuelle

05:18que ceux qui ont utilisé en face.

05:18Donc Laurent Wauquiez a raison, selon vous,

05:20de demander une commission d'enquête ?

05:22La commission d'enquête,

05:24on peut en faire,

05:25mais surtout cette idée...

05:26Ça sert à ça.

05:26Oui, mais c'est très sérieux,

05:28je veux dire,

05:29la commission nationale,

05:30pour une fois,

05:31effectivement,

05:31quelqu'un met les choses sur la table.

05:33Et peut-être que ça se retournera contre lui.

05:34Souvenez-vous du Rassemblement national

05:36qui avait demandé

05:37une commission d'enquête

05:39sur les ingérences étrangères

05:40et pour essayer de laver le parti

05:42de tout soupçon concernant les ingérences

05:44qui auraient pu être celles,

05:45par exemple,

05:45de la Russie.

05:46À la fin,

05:47le rapporteur était certes

05:49Jean-Philippe Tanguy,

05:49mais le président était un président macroniste

05:53et a pointé du doigt

05:54les pré-russes et tout ce qu'on sait.

05:56Donc là aussi,

05:57ça peut se retourner contre Laurent Wauquiez

05:58puisque la commission d'enquête parlementaire

06:00peut aussi dire

06:01qu'il n'y a pas de lien avéré

06:03et objectif

06:06entre l'entrisme islamiste

06:08et la France insoumise.

06:10Quoi qu'on dise,

06:11la France insoumise, certes,

06:12a des outrances,

06:13a des liens parfois

06:17un petit peu soupçonneux

06:18avec des éléments très sulfureux.

06:20Est-ce à dire qu'ils sont les relais

06:22et comme le dit Laurent Wauquiez

06:23dans l'interview du GDD,

06:24le cheval de Troie de l'islamisme ?

06:26Ça, c'est une autre étape.

06:28Mais cette enquête parlementaire,

06:29elle a été créée pour ça.

06:31Cet objet a été créé pour ça.

06:33Il y a des enquêtes parlementaires

06:34qui ont mené à des choses très intéressantes.

06:36Souvenez-vous de l'affaire Benalla en 2018.

06:38S'il n'y a pas l'enquête parlementaire,

06:40il n'y a pas vraiment d'affaire Benalla.

06:41Non, mais c'est pour ça.

06:41Ça a du sens.

06:42Oui, en effet, un problème,

06:45c'est qu'à LFI,

06:46ils sont très intelligents.

06:47Ils sont très roussés.

06:48C'est même pas...

06:49Et qu'ils savent...

06:51Je ne suis pas absolument certain

06:53qu'on puisse trouver des choses

06:55du point de vue de la commission d'enquête.

06:57C'est-à-dire du point de vue du droit.

06:59Si vous prenez la question de l'antisémitisme,

07:02quel est le grand argument de LFI ?

07:03Ils disent qu'on n'est pas antisémite

07:04puisqu'on n'est pas condamné pour antisémisme.

07:06Et certains font plein de plaintes

07:08contre les députés ou les élus LFI

07:10qui ont en effet des déclarations antisémites.

07:11Mais c'est une erreur stratégique.

07:13Bruno Rotaio n'a pas été condamné

07:14pour l'islamophobie, par exemple.

07:15Bien sûr.

07:16Mais les gens de LFI

07:18qui font des phrases antisémites,

07:19ils le font toujours

07:20avec le conseil d'un avocat

07:22et en faisant exprès

07:23de se mettre dans le domaine

07:25à la limite du légal.

07:26Et donc, ils savent

07:27qu'ils ne pourront pas être condamnés pour ça.

07:28Et je crois que c'est un peu toujours pareil.

07:30Donnons un exemple concret

07:31de convergence entre l'islamisme et LFI.

07:34Quand Thomas Porte

07:36est vraiment à côté de Gaza

07:38le 5 octobre

07:40ou le 4 octobre 2023

07:41et qu'il part un peu précipitamment...

07:45Exact.

07:45Voilà.

07:46On ne pourra jamais prouver

07:47s'il a reçu un texto,

07:49s'il a reçu quelqu'un,

07:50un contact qui lui a dit

07:51du côté de Gaza,

07:53on prépare quelque chose après-demain.

07:54On ne pourra jamais le prouver.

07:55Il n'empêche que.

07:56Voilà.

07:57Et donc, je ne suis pas sûr

07:58qu'une commission d'enquête

07:59aurait les moyens

08:01de prouver quelque chose

08:02face à des gens

08:03qui sont à ce point rusés.

08:04Et il faut garder en tête le fait

08:06que si la commission d'enquête

08:08ne parvient pas à établir

08:09quelque chose sur le plan du droit,

08:10les LFI,

08:11ils auront beau jeu après de dire

08:12vous voyez,

08:13on n'a absolument rien

08:14avec les islamistes

08:14puisque vous avez fait

08:16une commission d'enquête

08:16et ça n'a rien donné.

08:18Je crois que c'est sur le plan des idées

08:19qu'il faut les attaquer

08:20et que c'est avant tout

08:21une lutte idéologique,

08:23politique, intellectuelle,

08:24même presque philosophique

08:25au sens large du tout.

08:27Autre chose,

08:28je voudrais aussi

08:28qu'on aborde ce point.

08:29Laurent Wauquiez,

08:29évidemment,

08:31puisque lui aussi est candidat

08:32à la présidence du parti,

08:34Laurent Wauquiez demande

08:35à Bruno Retailleau

08:35de choisir.

08:37Bon, il l'avait déjà dit

08:37au début,

08:38Laurent Wauquiez.

08:39Soit c'est le ministère

08:40de l'Intérieur,

08:41soit effectivement

08:41vous prenez la présidence du parti.

08:43Enfin, vous êtes candidat.

08:44Lui considère que la droite

08:45ne peut pas se fondre

08:47dans soit le bayrouisme,

08:48soit le macronisme

08:50et donc quand il y aura

08:51un président des Républicains,

08:53eh bien il faudra

08:53qu'il choisisse

08:54soit de se fondre

08:55dans le macronisme,

08:56soit d'être

08:57une voix indépendante.

08:59J'ai du mal moi

08:59avec cet argument

09:00dans le sens où

09:01j'ai quand même

09:01un peu l'impression

09:01que Bruno Retailleau

09:02a une liberté de parole

09:03qui est assez forte

09:04depuis que François Bayrou

09:06est son premier ministre.

09:08Je n'ai pas l'impression

09:09qu'il freine des cas de fer.

09:11D'ailleurs,

09:12sa dernière sortie

09:12sur le voile

09:13et l'interdiction

09:14notamment du voile

09:15dans les universités,

09:17eh bien le montre

09:18puisqu'on sait

09:18que François Bayrou

09:19est défavorable

09:20à ce qu'il y ait

09:21une loi sur ce sujet

09:22et notamment

09:23aussi sur les accompagnatrices

09:25de sorties scolaires.

09:26Bruno Retailleau

09:28a une liberté de parole

09:29après évidemment

09:30Laurent Wauquiez

09:30il est dans son rôle,

09:32il est dans une opposition.

09:32Il a une chance,

09:33allez dites-moi,

09:34vous qui connaissez tout,

09:36est-ce qu'il a une chance

09:36de l'emporter ?

09:38Je pense que celui

09:38qui tire la barque aujourd'hui

09:39c'est Bruno Retailleau

09:40pour plein d'aspects.

09:42C'est lui qui a redonné

09:43un petit peu d'oxygène

09:43et du souffle à la droite.

09:45Il est très exposé,

09:46c'est une ministre de l'Intérieur,

09:47il parle quasiment tous les jours.

09:49Laurent Wauquiez

09:49n'a pas ce luxe-là.

09:51Et puis je pense

09:52qu'il y a aussi quelque chose,

09:53il y a un réveil

09:54du peuple de droite

09:55qui s'identifie sans doute

09:56à l'action de Bruno Retailleau.

09:58Il a quand même prouvé,

09:59et c'est la première fois

10:00depuis 2012,

10:01que la droite

10:01pouvait revenir aux affaires

10:02et qu'elle pouvait

10:03avoir des résultats.

10:04Certes, le bilan pour l'instant

10:06au bout de 6 mois

10:06de Bruno Retailleau

10:07il n'est pas révolutionnaire

10:08mais quand vous regardez

10:09les chiffres des expulsions,

10:10des titres de séjour,

10:11bon, il y a quand même

10:12des chiffres qui vont plutôt

10:13dans son sens

10:14et surtout,

10:15la vraie victoire

10:15de Bruno Retailleau

10:17c'est la bataille de l'image,

10:18la communication

10:19et la bataille sémantique.

10:20On a eu des mots

10:21que si François Bayrou

10:22lors de son discours

10:23de politique générale

10:23parle de submersion migratoire,

10:26je peux vous dire

10:26que c'est à cause

10:27ou grâce,

10:28comme ça dépend

10:28d'où on se place,

10:29de Bruno Retailleau

10:30quand on parle

10:31de mexicanisation

10:31de la société.

10:33Voilà,

10:33il y a beaucoup de gens

10:34à droite qui disent

10:34bon,

10:34on a Bruno Retailleau

10:35à l'intérieur,

10:36peut-être qu'il ne peut pas

10:37tout faire

10:38mais c'est quand même

10:38mieux que Christophe Castaner

10:39ou que Hugo Bernalicis.

10:41Voilà,

10:42ça c'est un des arguments

10:42qui peut être porteur.

10:43Qu'on salue amicalement

10:44ce soir s'il nous écoute.

10:45Oui, Nathan de Vers.

10:46Je pense que Laurent Wauquiez

10:47a fait deux grandes erreurs.

10:48La première grande erreur

10:49c'était de penser

10:50qu'il fallait rejouer

10:51la stratégie de la retraite

10:52du général de Gaulle

10:52et qu'évidemment

10:54ça n'a pas du tout marché

10:55et que les Français

10:56ne lui en auraient pas

10:58tellement voulu

10:59de se dire

10:59qu'il allait rejoindre

11:00un gouvernement macroniste.

11:02Je pense que lui

11:02il avait très peur

11:03de passer pour quelqu'un

11:03qui se trahit

11:04alors que pas tellement

11:05et qu'en revanche

11:06il n'est pas passé

11:07pour quelqu'un

11:08qui était dans le coup,

11:09qui était dans l'action.

11:10Et la deuxième erreur

11:10je crois

11:11que c'est face à Bruno Retailleau

11:13qui agite une ligne

11:14très,

11:15très on va dire

11:16hard comme ça

11:17il aurait pu

11:18se hisser

11:20Laurent Wauquiez

11:22c'est un intellectuel

11:22et c'est quelqu'un

11:23de très intelligent

11:24et il aurait pu essayer

11:25de jouer

11:27l'homme de la sagesse

11:28l'homme de la hauteur

11:30qui a un projet

11:30plus structurel

11:31plus profond

11:32sur des sujets

11:32plus intelligents

11:33et il ne l'a pas fait

11:35et il a un peu

11:36non mais

11:37je ne parle pas forcément

11:38par rapport à ce congrès

11:39je parle

11:40sur les trois dernières années

11:41il a un peu couru

11:43derrière les maraudes

11:45de l'opinion publique

11:45et je pense qu'il aurait dû

11:47imposer

11:47le calendrier

11:48de ses propres thèmes

11:49vous êtes d'accord

11:50tous les deux

11:50on ne sait jamais

11:51mais en tout cas

11:51il a fait ses deux heures

11:53la vérité n'est pas sortie

11:54de la bouche du cheval

11:54bravo

11:55vous savez quoi

11:57on va s'arrêter là dessus

11:58merci infiniment

11:59d'avoir été dans ce studio

12:02merci pour tout

12:03ah ah ah ah ah

12:04ah ah ah ah

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