Le poids des impôts sur les salaires : la France, bonnet d’âne de l’OCDE pour les cotisations patronales

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Transcript

00:00La France, toujours sur le podium des pays, à la fiscalité la plus lourde, l'étude annuelle de l'OCDE le confirme.

00:06La France, dans le trop-trois mondial d'imposition sur les salaires derrière la Belgique et l'Allemagne,

00:11Barthélémy Philippe, la part des charges, impôts sur le revenu, prélevés à la source bien sûr,

00:15cotisations sociales, salariales et patronales, tout cela a augmenté de 0,4%.

00:19Oui, pour un célibataire sans enfant qui touche le salaire moyen, 2700 euros net,

00:23la fiscalité pèse 47% de la somme versée par l'employeur.

00:27Alexandre Georgieff est économiste à l'OCDE.

00:31Ça revient à dire qu'à peu près la moitié du coût du travail payé par l'employeur

00:35est prélevé sous ses différentes formes d'impôts sur le revenu, de cotisations patronales et salariales.

00:40Toujours dans le cas de notre salarié célibataire, l'employeur verse près de 5400 euros, quasiment deux fois le salaire net.

00:47Si l'on se penche sur le poids global des charges, la France est à égalité avec l'Autriche et l'Italie.

00:52Elle est seulement devancée par la Belgique et l'Allemagne.

00:55Mais l'Hexagone est le champion des cotisations sociales patronales qui pèse 27% du coût total de la main-d'œuvre

01:02contre 21% en Autriche et 17% en Allemagne.

01:07Un niveau record qui s'explique par la structure de financement de la protection sociale.

01:11Les cotisations sociales servent à financer notre système de retraite, l'assurance maladie, l'assurance chômage.

01:15La France consacre environ un tiers de son PIB à la dépense sociale,

01:19ce qui explique sans doute le niveau très élevé des cotisations.

01:22Barthélémy Philippe du service Économie d'Europe 1.

01:25Allez, on revient en France.