Bruno Retailleau : «Monsieur Bardella parle, mais moi j'agis»

Bruno Retailleau, ministre de l'Intérieur : «Monsieur Bardella parle, mais moi j'agis».

Transcript

00:00C'est important parce que là, je pense qu'il y a beaucoup de maires qui vous écoutent.

00:04On sait très honnêtement la complexité pour l'expulsion des délinquants

00:08et souvent de trafiquants des logements sociaux.

00:11Ça va être... Parce que c'est généralement la justice.

00:14Bien sûr, mais c'est l'économie de la mort, mais c'est aussi l'économie de la peur.

00:20Le narcotrafic et la criminalité organisée.

00:23Et un certain nombre de bailleurs sociaux, publics ou privés ont peur.

00:27Donc, ce sera le préfet qui se substituera à eux sur les procédures d'expulsion.

00:31Et qu'est-ce que ça va changer ?

00:32Et ce sera le préfet qui va pouvoir fermer plus facilement des commerces qui sont des blanchisseuses.

00:36Donc, vous donnez consignes au préfet d'être extrêmement ferme ce matin ?

00:40Parce que le logement social... J'avais un préfet des Hauts-de-Seine, c'était hier,

00:45qui n'a pas d'ailleurs attendu la loi. Alors là, c'était sur autre chose.

00:48Il se base sur une convention, c'est autre chose.

00:50Oui, mais c'est des étrangers en situation irrégulière qui n'ont pas à occuper des logements sociaux.

00:55Les Français n'arrivent pas à se loger. Voilà. Donc, il faut y mettre aussi bon ordre.

00:59Donc, M. Bardella, il parle. Mais moi, j'agis. Voilà.

01:02Et on a déjà un certain nombre...

01:03Alors que lui, vous reproche de parler.

01:04Mais écoutez, on a un certain nombre de résultats.

01:07Les expulsions ministérielles, les expulsions préfectorales ont augmenté,

01:11depuis que je suis là, de 152%.

01:14Les saisies de drogue, de plus de 200%.

01:17On a diminué les régularisations de 20%, etc.

01:20Sous-titrage Société Radio-Canada

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