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  • 24/04/2025

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Transcription
00:00C'est le moment où on rejoint maintenant Jean D'Amour. Bonjour.
00:06Bonjour Catherine.
00:07Centre sportif de Saint-Antonin, ça a été possible de visiter le chantier,
00:12le bâtiment prend forme, ce sera inauguré bientôt et vous voulez nous en parler?
00:15Ben oui, j'ai écouté votre bulletin de nouvelles hier et effectivement c'est une belle et bonne nouvelle,
00:20non seulement pour Saint-Antonin, mais je crois aussi pour la région.
00:23Je crois comprendre également que dans tout projet d'infrastructure,
00:26c'est le cas à Saint-Antonin aussi qui a un peu de bruit sur la ligne.
00:28Dans un projet comme celui-là, il y a des gens qui sont pour, d'autres qui sont contre,
00:32c'est tout à fait légitime, ça s'appelle la démocratie, mais les années vont passer
00:36et on va se rendre compte que c'est une bonne infrastructure.
00:38Socialement, les gens de Saint-Antonin et des environs vont en bénéficier, économiquement aussi.
00:44Si je fais un parallèle avec le centre premier tech, on a vécu il y a une vingtaine d'années,
00:47exactement la même chose. Il y a des gens qui n'étaient pas nécessairement favorables,
00:51mais vingt ans plus tard, on est à même de constater que sur tous les fronts,
00:55Rivière-du-Loup a gagné avec cet établissement-là.
00:58C'est un outil régional, il faut en convenir, mais ça a été utilisé.
01:02La responsabilité du conseil maintenant, c'est de faire en sorte justement que ce soit presque tout le temps utilisé.
01:08La rentabilité, elle est là. Il y a quand même, on peut manger à Saint-Antonin,
01:11il y a des services qu'on peut recevoir, donc économiquement et aussi socialement.
01:16Ça va descendre dans le moule. On peut être con, mais la bâtisse, l'infrastructure, elle est là.
01:21Il va falloir vivre avec. Mais il faut féliciter le conseil. Ça prend en 2025 du courage.
01:26Puis des structures comme celle-là, quand on regarde le contexte financier au niveau des gouvernements,
01:31pas certain que dans deux ans ou dans trois ans qu'on aurait pu faire ça.
01:35Ça ne va pas bien au Québec. Sur le plan des finances publiques, c'est même un cauchemar.
01:39Mais tout ça mis ensemble, ça a été fait au bon moment.
01:42Alors, il faut le dire quand les choses sont positives. Moi, je me permets ce commentaire-là.
01:47Compte tenu de tout ce que j'entends à gauche et à droite, on a une belle infrastructure maintenant.
01:52Utilisons-la. C'est sûr qu'il faut la payer. Rien n'est gratuit dans la vie.
01:55Ça va être là pour des années. Parlons maintenant de la traverse de Rivière-du-Loup-Saint-Simeon,
02:00la saison qui n'est pas encore débutée. Et ça, ça vous titille un peu.
02:04Ça me titille vraiment beaucoup. Historiquement, on ne peut pas dire que la traverse n'a pas été performante
02:09à Rivière-du-Loup au cours des dernières années. C'est le genre de problème auquel on n'est pas habitué.
02:13Je ne comprends pas. Ce que j'entends, c'est qu'il y aurait un problème de débarcadère du côté de Saint-Simeon.
02:19Est-ce qu'on ne fait pas de prévention à la Société des traversiers?
02:22Quand la saison s'est terminée, on a laissé cela et on n'a pas vérifié.
02:26On arrive avec le navire pour opérer le jeudi saint, comme le veut la tradition, et ça n'opère pas.
02:31On a une semaine de perdu. On n'a pas la date à ce moment-là.
02:34Moi, je pense que du côté de la Société des traversiers, pour être à ce point compétent,
02:37il faut faire des efforts parce qu'on ne peut pas l'être naturellement dans cette dimension-là.
02:41Honnêtement, je ne comprends plus la STQ. Il y a des choses qui sont prévisibles.
02:47Les travaux d'entretien, les travaux de prévention, ça doit se faire.
02:50Puis là, on parle de cylindres. Ça ne prend pas dix ans à changer un cylindre.
02:54Il doit y en avoir quelque part sur le marché.
02:56Surtout qu'il y avait eu un problème avec la rampe d'embarcadère également du côté de Rivière-de-Veaux en décembre.
03:00Donc, c'était prévisible. Ça arrive, ces choses-là. C'est de l'entretien, c'est de la prévention.
03:04C'est un autre épisode. La Société des traversiers du Québec, moi, je pense que le gouvernement devrait réfléchir
03:10à savoir si cette société ne devrait pas être abolie pour récupérer le service à l'intérieur du ministère.
03:15Parce qu'à l'intérieur du ministère de Transport, il y a une division maritime.
03:18Ces gens-là ne se définissent pas actuellement dans un cadre de grandes compétences.
03:22On regarde partout, partout. À Matane, on regarde Tadoussac, Bessin-de-Catherine.
03:27C'est une longue série de problèmes. Moi, j'en suis à m'interroger.
03:31La traverse qui allait le mieux présentement, c'est celle opérée par le privé.
03:35Mais là, c'est un problème d'infrastructure. C'est un problème technique qui, sans être majeur, nous fait perdre du temps.
03:42On a perdu une semaine. Moi, je connais des gens qui devaient traverser, qui profitaient du congé Pascal
03:46pour aller saluer la famille de l'autre côté du fleuve. Et bon, il y avait un seul choix, c'est-à-dire faire le tour, s'ils l'ont fait.
03:53Mais la traverse, on s'attend à ce que ça fonctionne. Tu commences le jeu du sein. Tu prends les dispositions pour que ça aille bien.
03:59Je comprends que c'est un peu comme la santé. La maladie ne prend pas de rendez-vous. Ça arrive.
04:04Mais ça, on peut le prévoir. Ce n'est pas majeur. On parle de débarcadère, d'une rampe d'embarquement ou de débarquement.
04:10C'est selon. Je m'interroge beaucoup. Je m'interroge beaucoup. Y a-t-il une stratégie derrière ça?
04:16Pour vous faire sourire, j'aimerais voir les factures à la fin.
04:20Reste à voir quand ce sera finalement réparé et quand la saison pourra redémarrer.
04:24Bien, souhaitons que ce soit le plus rapidement possible, Catherine.
04:26Tout à fait. Merci beaucoup.
04:27Bonne semaine.

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