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Cyril Hanouna - «Ils sont rentrés avec un fusil d'assaut, on s'est jetés au sol et les jeunes derrière nous ont pris les balles» raconte Charles Compagnon, victime de la fusillade et élu de l'opposition à Rennes
Europe 1
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18/04/2025
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News
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00:00
Europe 1, 16h-18h, on marche sur la tête, Cyril Hanouna.
00:05
Merci d'être avec nous sur Europe 1 et Rennes.
00:08
Une fusillade en pleine journée dans un fast-food.
00:10
La situation est-elle incontrôlable ?
00:12
C'est une fusillade qui a éclaté en pleine journée.
00:15
Charles Compagnon, un élu de la ville de Rennes, se trouvait dans le restaurant Sebois au moment des faits.
00:19
Charles Compagnon est avec nous sur Europe 1 et c'est vrai que c'est incroyable.
00:23
J'en parlais de Rennes depuis plusieurs semaines.
00:25
Qu'est-ce que je disais sur Rennes ?
00:28
Je l'ai dit, c'est un coupe-gorge.
00:30
Rennes, Nantes, c'est catastrophique.
00:32
Grenoble, merci M. Compagnon d'être avec nous sur Europe 1.
00:36
Bonjour Cyril Hanouna.
00:38
Bonjour, merci d'être là.
00:39
Merci d'être là.
00:40
Est-ce que ça va bien déjà ?
00:42
Ça va moyen.
00:44
Ça va moyen ?
00:44
Ça va moyen parce que ce n'est pas tous les jours qu'on se fait tirer dessus.
00:47
Ah oui, mais c'est incroyable cette histoire.
00:50
Donc aujourd'hui je suis retourné sur place.
00:54
D'accord.
00:55
Je voulais retrouver les habitants.
00:56
Je voulais retrouver les gens avec qui j'étais dans le subway.
00:59
On avait besoin de se parler.
01:02
Qu'est-ce qui s'est passé en fait ?
01:05
Alors ce qui s'est passé, par contre, excusez-moi, j'ai un écho.
01:08
Ah, bizarre parce que nous on vous entend très bien.
01:11
Vous vous entendez très bien ?
01:12
Très bien.
01:13
Franchement, vous êtes parfait.
01:14
Parfait.
01:15
J'ai continué comme ça.
01:16
En fait, ce qui s'est passé, c'est que toutes les semaines, je vais dans un quartier de Rennes.
01:20
C'est plutôt un quartier populaire.
01:22
Et puis, on va à la rencontre des habitants.
01:25
On échange et on leur demande ce qu'ils ressentent.
01:27
Vous êtes élu à la ville de Rennes ?
01:29
Je suis élu d'opposition.
01:31
Voilà.
01:31
Vous êtes de quelle étiquette ?
01:33
Vous êtes sans...
01:34
Alors au départ, je me suis présenté sans étiquette.
01:36
Et aujourd'hui, j'ai un groupe qui rassemble de LR au modem.
01:39
D'accord.
01:39
Et à titre personnel, depuis deux ans, je suis au Raison.
01:43
Ok, très bien.
01:43
D'accord.
01:44
Très bien.
01:44
Et donc, je suis allé voir les gens à Villejean.
01:48
On s'est installé au Sebé pour prendre un café à trois.
01:51
Et on a, au bout de quelques minutes, vu des individus qui semblaient paniqués
01:58
et qui sont venus s'installer derrière nous.
01:59
Et nous, on était à la table devant la porte.
02:02
D'accord.
02:03
Et au bout de quelques minutes où ces individus sont entrés, ces jeunes, un peu paniqués,
02:08
j'ai vu devant moi arriver un type déterminé avec un fusil d'assaut.
02:14
C'est incroyable.
02:14
Et je n'ai pas bougé.
02:16
Et c'est mon collègue élu, Nicolas, qui m'a pris par la veste.
02:21
Et on s'est projeté au sol.
02:23
Et juste là où j'étais, derrière moi, les jeunes se sont enlevés en disant
02:27
« C'est pas nous, c'est pas nous, c'est pas nous ».
02:28
Et là, de la porte d'entrée, ils ont tiré sur les jeunes.
02:33
Là où j'étais moi, mais comme j'étais au sol, c'est les jeunes qui étaient derrière
02:36
qui ont pris les balles.
02:37
Non, mais vous vous rendez compte ?
02:38
Et après, on s'est mis au sol, les mains sur la tête, en attendant que ça passe.
02:42
Et à chaque fois que ça faisait clac, clac, clac, Nicolas et moi, on a eu la même pensée.
02:46
On s'est dit « Bon, ben, on l'a pas pris, on l'a pas pris, on l'a pas pris ».
02:49
Et on s'est relevé, comme dans le film Pulp Fiction, on s'est touché les bras,
02:52
on s'est touché le ventre, on s'est touché les jambes.
02:55
On a vu qu'on n'était pas touchés.
02:57
Et par contre, au moment où on a regardé au sol, il y avait trois jeunes au sol
03:00
qui nous ont dit « On a pris les balles, on a pris les balles ».
03:02
Et on avait peur qu'ils reviennent, donc on les a pris, on les a mis à l'arrière de la boutique.
03:06
Il y avait une petite fille de 6 ans qui était en train de hurler dans les bras de son papa.
03:10
Je l'ai pris derrière le guichet pour la mettre en sécurité.
03:13
On s'est occupé des gens, on a discuté, on a parlé, on a rassuré.
03:17
Et puis on a appelé les secours.
03:19
Incroyable.
03:20
Franchement, ce témoignage sur Europe 1 aujourd'hui, à 16h36, fusillade à Rennes, en pleine journée.
03:26
C'est absolument incroyable.
03:28
C'est des choses vraiment qui n'auraient pas pu arriver.
03:31
Et un des blessés toujours entre les vies et à mort.
03:34
Charles Compagnon, aujourd'hui, comme je vous ai dit au départ, je vous ai demandé si ça allait.
03:39
Vous m'avez dit « Moyen ».
03:41
C'est normal.
03:42
Comment vous vous sentez aujourd'hui ?
03:44
Est-ce que vous êtes encore, vous revoyez encore ces images ?
03:47
Toute la nuit, j'ai vu l'image de ce type qui arrive déterminé avec un fusil d'assaut.
03:53
Et ce sentiment d'être pris dans une souricière, de ne pas pouvoir s'échapper.
03:59
Je pense que je vais aller voir un spécialiste, parce qu'il va falloir évacuer.
04:04
Mais ce que j'ai vécu, moi, là, c'est ce que vivent les réunis des quartiers populaires
04:09
depuis 5, 6, 7, 8 ans.
04:13
On dénonce cette violence, on dit qu'il faut faire des choses, on propose des choses.
04:19
Mais voilà, il y a des leviers qui ne sont pas activés.
04:22
Et puis, on continue à nous parler de sentiments d'insécurité.
04:25
Donc, moi, les balles qu'on volait au-dessus de ma tête,
04:27
Cyril Hanouna, ce n'était pas des sentiments de balles.
04:30
C'est des balles réelles qu'ont traversées les jambes et le ventre des jeunes qui étaient derrière moi.
04:34
Non, mais ce qui est édifiant, c'est que ces règlements de comptes,
04:36
maintenant, ils ne se font pas dans des endroits, j'allais dire, circonscrits.
04:40
Là, maintenant, c'est au milieu de la population.
04:42
Vous évoquez une petite fille de 6 ans.
04:43
Il y a un énorme problème à Rennes.
04:45
On le sait, il y a un énorme problème à Rennes.
04:47
Il y a un énorme problème à Nantes.
04:48
Moi, je parle avec des Rennes, je parle avec des Nantais, des Renaud-Blois.
04:52
Ils me disent, on n'en peut plus, on ne peut plus sortir.
04:54
On a peur de sortir de chez nous.
04:56
Vous vous rendez compte, c'était des villes tranquilles, ça.
04:58
Je suis désolé.
04:58
Je ne sais pas, ça fait combien de temps que vous êtes sur Rennes, Charles Compagnon ?
05:02
Alors, moi, je suis sur Rennes depuis 1986.
05:04
Donc, autant vous dire que j'ai connu la belle Rennes.
05:07
La Rennes enthousiasme, la Rennes rock, la Rennes où on sortait, la Rennes des étudiants.
05:13
Aujourd'hui, vous avez des règlements de comptes au centre-ville.
05:16
Vous avez des règlements de comptes dans les quartiers, à Morpa, au Blône, à Villejean.
05:20
Et ce qui est le plus terrible, Cyril Hanouna,
05:22
c'est que les gens sont en train d'habituer leur style de vie à ces règlements.
05:28
On se rend compte à cette violence du quotidien.
05:32
On demande aux gens...
05:34
Parce que là, l'enquête est ouverte pour tentative de meurtre en bande organisée.
05:39
Est-ce que vous avez la connaissance des quartiers et du terrain ?
05:42
Est-ce que là où vous étiez, c'est en lien au narcotrafic ?
05:46
Et je sais aussi que vous portez la revendication de l'armement de la police municipale.
05:49
Où vous en êtes là-dessus ?
05:52
Alors, la première question, c'est oui, c'est clairement en lien avec le narcotrafic.
05:56
Moi, j'ai pu parler avec les victimes, puisqu'on s'est occupé d'eux.
06:01
Donc, les victimes étaient du quartier.
06:03
C'est des jeunes du quartier qui sont connus dans le quartier.
06:06
Et j'ai vu après leurs amis arriver, en parlant de vengeance, en parlant de...
06:12
Enfin, ils étaient sur...
06:12
Donc, on est là sur une autre bande qui est arrivée.
06:16
Et vraisemblablement, des impôts qui circulent.
06:19
Une bande qui viendrait même des extérieurs de la ville.
06:22
C'est-à-dire, pas du tout de la ville.
06:24
C'est une autre bande qui vient prendre le territoire.
06:26
Parce que Ville-Jean, c'est un point de ville très chaud.
06:28
Ça, c'est la première réponse à votre question.
06:30
La deuxième, oui, je...
06:32
Moi, je demande l'armement de la police municipale.
06:35
Parce qu'un policier, c'est un policier.
06:37
Et qu'on doit pouvoir envoyer des policiers municipaux dans tous les quartiers.
06:41
Et là, en l'occurrence, on a des policiers municipaux qui sont armés de gazeuses et de tasers.
06:48
Alors, pour être tout à fait honnête, parce qu'il y a trop d'hémagogie là-dessus,
06:51
sur la situation que moi, j'ai vécue hier, honnêtement, même les policiers nationaux,
06:56
quand ils sont intervenus, ils ont pris le temps parce qu'ils sont intervenus équipés.
07:00
Ils m'ont dit, aujourd'hui, avec un Beretta ou avec un Glock 17,
07:06
face à des fusils d'assaut, ils sont en claquettes, chaussettes.
07:11
C'est pour agir.
07:12
Oui, oui, c'est ce qu'il faut.
07:14
Mais malgré tout, les policiers municipaux, s'ils étaient armés,
07:18
ils pourraient mieux aider la gauche nationale.
07:20
Bien sûr, bien sûr.
07:21
Oui, c'est sûr. Oui, Gauthier.
07:22
On est dans des villes que vous venez de citer, Grenoble, Rennes, Nantes.
07:26
Il y a Montpellier aussi.
07:26
Voilà, à chaque fois avec des majorités municipales de gauche.
07:31
Et souvent avec des polices municipales qui ne sont pas armées,
07:34
avec des caméras de surveillance qui ne sont pas assez répandues dans les villes.
07:38
Je pense à Grenoble où ça a créé même des problèmes pour résoudre des enquêtes.
07:43
Le maire de Grenoble nous dit même qu'il faut vivre avec les dealers,
07:45
le fameux modus vivendi.
07:46
Donc, il faudrait peut-être que l'idéologie s'arrête quelque temps
07:49
et qu'on ouvre les yeux dans ces villes sur le danger que représente le trafic de drogue.
07:55
Et puis, je pense, parce que cette semaine, il y a évidemment eu les prisons
07:57
qui ont été ciblées, rafalées,
08:00
des agents pénitentiaires qui ont été ciblés à leur domicile.
08:03
Et Gérald Darmanin, il fait évidemment ce qu'il peut avec la majorité qu'il a,
08:07
ou plutôt qu'il n'a pas.
08:09
Mais quand on entend la République ne recule pas,
08:11
la République ne reculera pas, on est en guerre avec eux
08:13
et c'est eux qu'on va faire reculer.
08:14
On a des narcotrafiquants mieux armés que les policiers.
08:17
C'est le témoignage qu'on a là.
08:18
Ils viennent avec des armes de guerre.
08:20
Ils possèdent des quartiers entiers
08:21
où ils font régner leurs lois
08:24
et où les policiers, soit ne peuvent pas aller,
08:26
soit n'ont pas les consignes pour y aller
08:28
et ne seraient pas soutenus
08:29
s'il se passe une scène justement de guerre.
08:32
Des moyens financiers considérables.
08:33
Exactement.
08:34
Donc on voit bien que le narcotrafic est une véritable pieuvre
08:37
et qu'aujourd'hui, on n'a pas les armes pour le combattre
08:40
et qu'on y va à dos homéopathiques.
08:42
Donc c'est toujours pareil,
08:44
il manque une vraie volonté politique.
08:46
Gauthier Lebrette, vous avez totalement raison,
08:48
il manque une volonté politique,
08:49
mais il faut surtout, si vous me permettez,
08:51
que chacun joue sa partition,
08:53
comme dans un orchestre.
08:55
L'État, mais les collectivités.
08:57
Parce que si l'État fait le maximum,
08:59
mais on continue à ne pas avoir de caméras,
09:01
ne pas avoir assez de policiers municipaux,
09:03
ne pas avoir assez d'équipement,
09:05
ne pas avoir assez de volonté politique,
09:06
comme le disait encore récemment quelqu'un à Toulouse,
09:09
nous, les policiers municipaux,
09:10
aujourd'hui à Toulouse, ils vont au Mirail.
09:13
Parfois, on ne les voit pas de la journée
09:15
ou pas de la soirée dans des QPV,
09:17
alors qu'eux, ils ont envie d'y aller,
09:18
mais ils ne sont pas équipés.
09:19
C'est trop dangereux pour eux.
09:20
Donc, chacun doit jouer sa partition.
09:23
A grand d'accord,
09:23
vous avez un maire qui veut vivre avec les dealers,
09:25
que voulez-vous faire ?
09:26
Voilà, exactement.
09:27
Et encore une fois,
09:29
j'étais encore avec le papa de la petite fille de 6 ans
09:31
qui était complètement en état de choc hier.
09:36
Il m'a dit,
09:37
mais jamais j'aurais mis ma fille en danger.
09:40
Je suis issu du quartier,
09:42
j'ai grandi dans ce quartier,
09:43
j'ai fait des bêtises dans ce quartier,
09:45
mais au moment où je dis à ma fille,
09:46
écoute, j'ai rendez-vous avec quelqu'un,
09:47
va au Cebuet avec ton cousin,
09:50
tu prends un goûter,
09:52
tu vas être tranquille.
09:53
Il a laissé sa fille au Cebuet,
09:55
il est sorti dehors pour rencontrer un jeune,
09:58
et il a vu, lui aussi,
10:00
la Kalachnikov arriver.
10:01
Enfin, excusez-moi,
10:02
ce n'est pas une Kalachnikov,
10:03
pour la petite histoire et pour pouvoir faire rire.
10:06
J'ai rencontré la mère de reine tout à l'heure,
10:07
et je lui ai dit,
10:08
mais madame Apéry,
10:09
je n'étais pas témoin,
10:10
j'étais victime.
10:11
Vous savez,
10:11
quand vous voyez une Kalachnikov,
10:13
vous pointez,
10:13
vous allez au sol,
10:14
vous êtes victime.
10:15
Et elle m'a repris,
10:16
elle m'a dit,
10:16
non, monsieur compagnon,
10:17
ce n'était pas une Kalachnikov.
10:18
Et là,
10:19
tout est dit.
10:19
C'est incroyable.
10:21
C'est incroyable.
10:21
C'est important,
10:22
c'est la marque du système.
10:23
Bien sûr,
10:24
mais c'est incroyable,
10:25
incroyable.
10:26
Franchement,
10:26
mais elle se rend compte,
10:28
cette mère,
10:29
de la situation
10:30
dans laquelle sont les Rennes.
10:33
Mais je vous le dis,
10:34
je parle énormément
10:35
de personnes qui habitent à Rennes,
10:37
ils me disent,
10:38
mais ça n'est plus possible.
10:39
D'ailleurs,
10:39
il y a beaucoup de gens
10:40
qui nous appellent de Rennes,
10:40
1, 0, 1, 80, 20, 39, 21
10:42
sur Europe 1
10:43
qui veulent témoigner.
10:44
Et Rennes,
10:44
si vous me permettez,
10:45
Rennes est une super ville.
10:48
Rennes est une ville
10:49
où il y a 70 000 habitants.
10:51
On a des infrastructures incroyables.
10:53
On a un potentiel monstrueux,
10:55
mais parce qu'on a décidé
10:56
d'abandonner le sujet de la sécurité,
10:58
tout va s'effondrer.
10:59
Tout est en train de s'effondrer.
11:01
Et pas que le sujet
11:02
de la sécurité à Rennes.
11:03
Je rappelle que cette semaine,
11:04
il y a une grande polémique
11:05
parce que patron de Safran
11:07
vient d'ouvrir une usine à Rennes
11:09
et il se prend la majorité
11:10
municipale écolo
11:11
qui lui met des bâtons
11:13
dans les roues
11:13
alors qu'il va créer 500 emplois.
11:14
Donc, il y a quand même
11:15
un problème avec la municipalité
11:16
de Rennes,
11:17
tant sur le point sécuritaire
11:18
qu'économique.
11:19
Alors, je prenais celui
11:21
parce que peut-être
11:23
que je suis encore
11:23
un petit peu dans le traumatisme
11:24
de ce qui m'est arrivé hier.
11:26
Pour moi, je prenais
11:26
sur le dossier de la sécurité.
11:28
Mais Gauthier Lebrecht,
11:30
et je sais que vous apprécierez
11:31
particulièrement,
11:32
Nathé Apéret a décidé
11:33
d'installer Safran
11:34
sans tenir au courant
11:35
sa majorité écologiste.
11:37
D'accord.
11:37
Donc, voilà.
11:38
Très bien.
11:39
Très bien.
11:39
Monsieur Compagnon,
11:41
je vous remercie
11:41
de votre témoignage
11:42
qui était très très fort.
11:43
On pense à vous.
11:44
On pense à vous en tout cas.
11:46
On espère que, voilà,
11:48
c'est vrai que c'est
11:48
vraiment, c'est quelque chose
11:50
de très très difficile
11:51
à vivre.
11:52
On se met à votre place.
11:53
Et je voudrais avoir
11:54
une pensée pour tous
11:54
les habitants de Vizjan
11:55
parce que moi,
11:56
je n'habite pas à Vizjan
11:57
et je suis rentré chez moi.
11:58
Là, je vous parle de chez moi.
11:59
Mais voilà, tous ces habitants
12:00
qui vivent dans le quartier
12:01
et qui, au moment où on se parle,
12:03
ont des narcotrafiquants
12:04
qui continuent à tourner
12:05
autour de chez eux.
12:06
Et c'est vraiment à eux
12:07
que je pense que c'est après.
12:08
Bravo à vous.
12:09
Merci, en tout cas,
12:10
merci d'avoir été avec nous
12:11
sur Europe 1.
12:11
Toujours en prie.
12:12
Charles Compagnon,
12:12
merci beaucoup.
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Fusillade à Rennes: le préfet affirme que "l'État mettra tout en œuvre" pour interpeller les auteurs
BFMTV
18/04/2025
0:38
L'incroyable fuite de trois hommes après une fusillade à Rennes
Le Parisien
18/04/2025
3:49
Charles Compagnon : «Nous avons des milices d'extrême gauche qui ont envahi un cinéma»
CNEWS
15/03/2023
1:08
Fusillade à Rennes: "Ça sera la tolérance zéro", affirme le préfet d'Ille-et-Vilaine
BFMTV
18/04/2025
10:19
Fusillade à l’arme de guerre dans un quartier de Rennes et en plein jour. Un élu de l’opposition était présent sur les lieux au moment de la fusillade
Europe 1
18/04/2025
1:25
Fusillade à Rennes: les habitants du quartier expriment leur colère
BFMTV
18/04/2025
2:05
Fusillade à Rennes: quatre personnes ont été placées en garde à vue
BFMTV
18/04/2025
1:31
Rennes : 4 agressions au couteau en 2 semaines
CNEWS
09/03/2025
1:37
Fusillade à Rennes: "On en a marre des effets d'annonce, on aimerait bien du concret", déclare le délégué départemental d'Alliance Police Nationale 35
BFMTV
19/04/2025
44:40
L'Heure des Pros 2 Week-End (Émission du 06/07/2025)
CNEWS
hier
42:50
Face à Face (Émission du 06/07/2025)
CNEWS
hier