Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Recommandations
0:49
|
À suivre
Manon Aubry : «Je ne défends absolument pas le régime algérien»
CNEWS
06/03/2025
1:01
Sylvain Maillard : «Le pouvoir algérien ne comprend pas que la justice française est libre»
CNEWS
17/04/2025
1:09
Libération de Boualem Sansal : «L'Algérie est un régime autocratique», rappelle Marion Aubry, eurodéputée La France Insoumise
Europe 1
30/06/2025
0:50
Judith Waintraub : «L'Algérie progresse dans l'humiliation qu'elle inflige à la France»
CNEWS
09/01/2025
5:03
«Nous avons donné à l'Algérie son indépendance, il faut maintenant que le régime algérien nous donne la nôtre», assure Jordan Bardella
Europe 1
04/02/2025
1:09
Elisabeth Lévy : «On ne sait pas qui gouverne l’Algérie, ce n'est pas M. Tebboune qui a le pouvoir»
CNEWS
16/04/2025
1:39
Affaire "Doualemn": la justice doit se prononcer aujourd'hui sur la remise en liberté ou non de l'influenceur algérien
BFMTV
02/02/2025
6:54
Jean Sévillia : «L'Algérie fait pression, intimide la France»
Europe 1
19/03/2025
1:20
Influenceur algérien : « C'est l'Algérie qui ne respecte pas le droit dans cette affaires »
Le Parisien
15/01/2025
2:24
Karim Maloum : «La dictature algérienne n'est pas soutenue par les Franco-Algériens»
CNEWS
10/03/2025
0:25
«La France est plus puissante que l’Algérie», selon Sébastien Lignier
CNEWS
18/03/2025
1:34
Rupture franco-algérienne : «le régime algérien utilise la France comme un carburant politique», estime Benjamin Haddad
Europe 1
12/01/2025
20:48
Jean-Marc Morandini - «La France n'est pas respectée et l'Algérie se moque ouvertement de la France» alerte Alexandra Hawrylyszyn, avocate
Europe 1
18/06/2025
1:30
Relations franco-algériennes : le ministère des Affaires étrangères algérien dénonce l'attitude de la France
CNEWS
13/04/2025
1:32
INFO EUROPE 1 - Influenceur algérien expulsé : l'Algérie refuse son ressortissant et le renvoie en France
Europe 1
10/01/2025
1:15
Algérie : Emmanuel Macron reconnaît la responsabilité de la France dans la mort d'Ali Boumendjel
euronews (en français)
03/03/2021
1:27
Thierry Froger : «L'Algérie fait partie de la France»
La Gazette Du Fennec
19/06/2018
6:03
Punchline - Le journaliste Français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison par la justice algérienne : la France, est-elle sans réponse face à l'Algérie ?
Europe 1
30/06/2025
13:07
Enlèvement d'un influenceur algérien en France : «Depuis 2 ans, le régime algérien veut transformer la France en république bananière», estime
Europe 1
12/04/2025
1:09
Lekjaa : "Il ne manquait que Mahrez et Bennacer pour que l'Algérie soit au complet"
La Gazette Du Fennec
03/01/2022
8:25
Condamnation de Boualem Sansal : «Il faut que le pouvoir algérien comprenne que la France défendra ses citoyens», déclare Noëlle Lenoir
Europe 1
il y a 6 jours
1:25
Liste d'Algériens à expulser : «si l'Algérie ne respecte pas ses obligations, nous pourrons remettre en cause l'ensemble de nos accords», estime Bruno Retailleau
Europe 1
14/03/2025
2:27
Amine Elbahi : «La France est victime de sa propre impuissance et d'un manque de courage politique sidérant»
CNEWS
28/09/2024
1:30
Influenceurs algériens : «Je ne dirais pas qu'il y a un plan organisé par Alger pour déstabiliser la France», analyse Xavier Driencourt
Europe 1
07/01/2025
17:32
Michel Aubouin : «On a une frange, assez importante, d’Algériens en France qui continuent de penser qu’ils sont en Algérie en étant en France»
Europe 1
06/01/2025
Regarder en plein écran
Like
Commentaires
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
France/Algérie : «Le pouvoir algérien n'arrive pas à reconnaitre que la justice en France est libre et indépendante» assure le député Sylvain Maillard
Europe 1
Suivre
17/04/2025
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Bonjour Sylvain Maillard, bienvenue sur CNews et sur Europe pour votre grande interview.
00:04
La France est le pays européen qui a reçu le plus de demandes d'asile sur un mois.
00:08
Ça n'était pas arrivé depuis 5 ans, près de 13 000 demandes d'asile en février dernier.
00:14
Pourquoi ? Eh bien parce que la France reste l'un des pays les plus attractifs en Europe.
00:18
C'est le signe, Sylvain Maillard, qu'il n'y a pas de volonté de lutter contre l'immigration ou en tout cas de la réduire.
00:24
Qu'il y ait des demandes d'asile, ce sont des demandes, ça ne veut pas dire qu'il y aura un droit d'asile derrière.
00:30
Elles seront évidemment traitées comme elles doivent l'être.
00:34
Moi je le redis encore une fois, ce qui est nécessaire c'est que les règles soient mises en application.
00:39
C'est-à-dire quand il y a le droit d'asile, c'est constitutionnel, évidemment nous accueillons et nous devons mieux accueillir.
00:44
Par contre ceux qui n'ont pas le droit d'asile doivent retourner chez eux.
00:46
Mais s'il y a plus de demandes d'asile en France que dans les autres pays de l'Union Européenne,
00:50
Sylvain Maillard, c'est bien parce que la France reste un pays très attractif.
00:54
Ça, ça n'a pas changé malgré les mots qu'on peut entendre au sein du gouvernement.
00:57
Qu'est-ce qui fait que les uns et les autres viennent, vous êtes étrangers, vous allez dans un autre pays,
01:03
qu'est-ce qui fait que vous venez ?
01:04
Ce n'est pas que c'est uniquement attractif, c'est qu'en fait...
01:07
Les prestations sociales pour les demandeurs d'asile sont plus élevées en France, ça ce sont les chiffres.
01:11
Il y a l'aide médicale d'État en France ?
01:13
Je crois vraiment, et quand on regarde et toutes les études le montrent, en fait, vous vous rapprochez de familles,
01:19
de gens que vous connaissez plus que de prestations sociales ou autres.
01:22
Ça veut dire qu'à côté de ça, il faut regarder évidemment ce que l'on peut améliorer,
01:27
mais nous devons constitutionnellement regarder les droits d'asile, le droit d'asile,
01:31
ceux qui doivent être accueillis, et je le redis, ceux qui ne doivent pas être accueillis doivent repartir dans leur pays.
01:35
Est-ce que vous considérez qu'il y a trop d'immigration en France ? Vous faites partie de cela ou pas ?
01:39
En tout cas, ce à quoi nous travaillons avec mon groupe, Ensemble pour la République,
01:44
nous allons faire des propositions évidemment sur l'immigration.
01:48
Pour nous, l'immigration, elle doit être prise sous le prisme du travail,
01:51
faire en sorte que ceux qui viennent travailler en France doivent être mieux accueillis.
01:55
Par contre, ceux qui vont avoir plus de difficultés à s'intégrer...
01:58
Donc, elle doit être réduite ou pas ? Pour qu'on vous comprenne bien ce matin, est-ce qu'elle doit être réduite ou pas ?
02:02
Elle doit être qualifiée, c'est-à-dire que nous avons besoin, dans bon nombre de secteurs,
02:06
de gens qui viennent travailler en France, c'est ça, il faut bien les accueillir.
02:09
Par contre, ceux qui n'ont pas vocation, qui ne peuvent pas s'intégrer, n'ont pas forcément vocation à bien répondre.
02:13
Vous ne voulez pas répondre ? Je note que vous ne répondez pas à l'immigration.
02:15
En fait, ce n'est pas uniquement ça, parce que dans l'immigration, je ne sais pas combien de temps on a devant nous,
02:19
dans l'immigration, il y a plein de secteurs.
02:21
Est-ce que, par exemple, dans l'immigration de travail, il nous faut accueillir plus ? Probablement.
02:25
Est-ce que dans le regroupement familial, il nous faut accueillir moins ? Probablement.
02:29
Est-ce que dans l'immigration, pour les études, il faut être plus sélectif ? Oui.
02:34
Je vous dis, on accueille trop de gens, trop d'étudiants, où on ne regarde moins ce qu'ils font,
02:39
et si c'est intéressant pour notre pays, pour leur pays.
02:41
Je crois que là-dessus, il y a vraiment de quoi travailler à l'avenir,
02:45
et de mieux choisir ceux qui viennent sur notre territoire.
02:47
Sylvain Maillard, la police a accru ses patrouilles autour des prisons françaises,
02:51
qui sont la cible depuis dimanche d'actions, qui visent à semer la terreur.
02:54
Dans le hall même de leur immeuble et sur le parking de leur domicile,
02:57
deux agents pénitentiaires ont été la cible de menaces chez eux hier.
03:02
De quoi est-ce le signe ? Est-ce que c'est le signe d'une mexicanisation de la France,
03:06
pour reprendre un terme souvent employé par Bruno Rotaillot lui-même ?
03:10
Ça veut juste dire que ce que fait Gérald Darmanin,
03:13
la création de prisons de haute sécurité,
03:16
où les chefs du narcotrafic mis en prison seront totalement mis à l'isolement,
03:23
leur fait peur.
03:24
C'est très clairement un signe.
03:26
Nous sommes en guerre contre le narcotrafic,
03:27
mais que nous appuyons suffisamment fort pour qu'ils aient peur,
03:31
et donc ils cherchent à intimider la pénitentiaire.
03:34
Je veux vraiment d'ailleurs remercier tous les services de la pénitentiaire
03:38
qui font un travail extrêmement difficile.
03:40
Ils cherchent à les intimider,
03:42
donc nous avons touché juste.
03:44
Je félicite Gérald Darmanin là-dessus,
03:45
parce que ce n'était pas évident de créer ces prisons-là.
03:48
On voit qu'ils ont peur,
03:50
les patrons de narcotrafic ont peur de ça.
03:52
Très bien, continuons.
03:53
Alors, je précise que ce matin, Bruno Rotaillot affirme
03:56
que la piste des narcotrafiquants est la piste privilégiée,
03:59
mais la piste de l'ultra-gauche n'est pas complètement refermée,
04:02
à supposer que ce soit les narcotrafiquants.
04:03
Vous dites, c'est la preuve que la politique de Gérald Darmanin les dérange.
04:07
C'est la preuve aussi qu'ils disposent de moyens colossaux
04:09
et que nous les avons laissés en France se développer de manière considérable.
04:14
Qu'ils aient des moyens colossaux, c'est vrai.
04:17
Et d'ailleurs, ça a été plusieurs fois mis en avant.
04:21
Je le redis avec Gérald Darmanin, ministre de l'Intérieur,
04:24
où on a dit, attention, on a une dérive,
04:27
une dérive qu'on a déjà pu constater dans d'autres pays européens.
04:29
Les Pays-Bas sont dans une dérive bien plus importante.
04:32
En Belgique, vous savez, tous les pays où il y a des grands ports
04:36
d'accostage pour de la cargaison et pour de l'héroïne,
04:41
de la cocaïne, de la drogue dure,
04:43
fait que nous sommes soumis à des pressions extrêmement fortes.
04:48
On dit, depuis plusieurs années, on le combat,
04:50
on le combat de plus en plus fort.
04:52
Et je crois que ces prisons, la création de ces prisons,
04:55
va être un axe important.
04:56
Vous parlez de dérive.
05:00
C'est dérive que, manifestement,
05:02
les différents gouvernements successifs depuis huit ans
05:04
ne sont pas parvenus à endiguer.
05:06
Je ne crois pas.
05:07
Regardez ce que nous faisons depuis un bon nombre d'années.
05:09
Les faits sont là.
05:10
Non, mais un bon nombre d'années,
05:12
avec une pression qui est de plus en plus forte,
05:13
c'est vrai, sur des narcotrafiquants,
05:16
mais que nous allons chasser partout où ils sont.
05:20
Nous voulons réduire au maximum le nombre de points de deal.
05:23
Les saisies, et encore bravo aux douaniers,
05:25
les saisies sont de plus en plus records,
05:28
année après année, des douanes.
05:30
Nous sommes un grand port d'arrivage,
05:32
avec le Havre, avec d'autres ports en France.
05:35
Nous avons le même souci qu'en Belgique et aux Pays-Bas.
05:39
C'est-à-dire qu'il faut combattre en permanence.
05:41
Mais oui, ils ont beaucoup de moyens.
05:43
Et donc, nous nous mettons à la hauteur
05:44
en faisant en sorte qu'ils soient isolés,
05:47
qu'ils ne puissent plus continuer le trafic.
05:48
Tout cela montre une chose, Sylvain Maillard,
05:51
c'est que la sécurité sera l'un des grands échecs
05:53
des deux quinquennats d'Emmanuel Macron.
05:55
Non, je ne crois pas.
05:55
Je crois qu'on fait face à un monde qui change,
05:58
un monde plus dangereux.
05:59
Sur le plan international,
06:01
on a la guerre à la porte de l'Europe.
06:03
Sur le plan intérieur, il y a des combats.
06:06
C'est aussi le combat d'une civilisation
06:08
dans laquelle nous sommes.
06:09
avec des oppositions très fortes.
06:11
Mais nous combattons,
06:13
je crois qu'on prend à bras-le-corps,
06:14
les défis qui sont devant nous.
06:15
Vous dites, je ne crois pas,
06:16
mais ça veut dire que vous considérez
06:17
que les Français sont plus en sécurité aujourd'hui
06:20
qu'ils ne l'étaient en 2017 ?
06:21
Le monde est plus dangereux qu'en 2017.
06:23
Ça, je vous le confirme.
06:25
On n'avait pas la guerre en Europe.
06:26
On n'avait pas...
06:27
Mais la guerre en Europe a-t-elle une incidence
06:29
sur la sécurité intérieure en France ?
06:30
Je pense que pour les Français,
06:32
de façon plus générale,
06:33
on voit bien qu'il y a...
06:33
Moi, je parle des menaces du quotidien,
06:35
de la délinquance,
06:36
de la criminalité dans notre pays.
06:37
Ces chiffres-là sont en augmentation depuis 2017.
06:39
Je crois que c'est une menace au quotidien,
06:40
ce qui se passe en Ukraine,
06:41
en réalité, dans notre quotidien.
06:44
Est-ce que la délinquance est plus forte ?
06:45
Ça dépend des secteurs.
06:47
Est-ce que...
06:48
Les violences physiques sont en augmentation ?
06:49
Les tentatives d'homicide sont en augmentation ?
06:51
Les violences sexuelles sont en augmentation depuis 2017 ?
06:54
Oui, alors si on prend les uns après les autres,
06:56
il y a aussi une parole qui s'est libérée tant mieux
06:57
sur les violences sexistes et sexuelles.
06:59
Moi, qui suis député de Paris,
07:02
on voit bien que les chiffres sont bien meilleurs
07:04
que ce que nous avions il y a quelques années.
07:06
Donc, il y a des secteurs sur lesquels ça s'est bien amélioré.
07:08
Puis, il y en a d'autres.
07:09
Le narcotrafic, où là, c'est vraiment très difficile.
07:12
On s'y attaque avec les moyens qu'il faut,
07:14
et il faut le saluer.
07:16
Il faut accompagner toutes ces politiques
07:17
qui sont parfois difficiles.
07:18
La crise diplomatique entre la France et l'Algérie
07:20
a atteint son apogée.
07:22
Le dialogue entre nos deux pays est au point mort.
07:24
Alger a choisi l'escalade,
07:26
a dit hier le ministre des Affaires étrangères.
07:28
Comment répondre à cette escalade, Sylvain Maillard ?
07:31
Est-ce qu'il faut aller jusqu'à fermer
07:33
certains consulats algériens en France,
07:36
sur notre sol ?
07:37
Oui, on est dans un bras de fer.
07:39
On voit bien qu'il y a des moments de moindre tension.
07:41
La venue de Jean-Noël Barraud,
07:45
il y a deux semaines, en Algérie,
07:47
semblait marquer une nouvelle étape.
07:49
Ça recommence.
07:50
Le pouvoir algérien n'arrive pas à reconnaître
07:52
qu'en France, la justice est libre et indépendante,
07:55
et qu'elle a le droit d'investiguer comme elle le souhaite.
07:59
Et c'est heureux.
08:00
Ils font semblant de ne pas savoir
08:02
que c'est comme ça que ça se passe en France.
08:04
Oui, il faut répondre à chaque fois.
08:05
C'est-à-dire que quand on expulse
08:07
des diplomates français d'Alger,
08:08
il faut expulser des diplomates algériens.
08:10
C'est ce qui a été fait.
08:10
Mais est-ce qu'il faut aller plus loin
08:12
et fermer, par exemple,
08:13
des consulats algériens qui sont en France ?
08:15
Il y en a une vingtaine, il y en a un.
08:16
Il ne faut jamais oublier quel est notre objectif.
08:18
Notre objectif, c'est évidemment
08:19
d'avoir une relation avec l'Algérie,
08:20
mais c'est le fait qu'ils reprennent nos OQTF.
08:23
N'oublions pas ça.
08:23
Le but, ce n'est pas de fermer des consulats.
08:25
Le but, c'est qu'ils reprennent nos OQTF.
08:26
S'il faut fermer les consulats,
08:28
faisons-le et de faire en sorte
08:29
que ceux qui n'ont pas vocation à être en France,
08:31
des Algériens, repartent en Algérie.
08:40
face au voile.
08:41
Est-ce que le voile est pour vous
08:42
un symbole de l'antrisme islamiste ?
08:45
Il y a deux choses.
08:47
D'abord, moi, je suis pour vraiment
08:49
une laïcité très stricte
08:51
partout sur le territoire.
08:53
Et à chaque fois qu'on a une discussion
08:55
sur le voile, il y a évidemment
08:56
de ne pas tomber dans la caricature
08:59
de la police du vêtement.
09:00
Mais une fois qu'on a dit ça,
09:03
est-ce que d'être voilé,
09:05
plus généralement, d'avoir un sentiment
09:07
de séparation du reste de la société
09:09
est acceptable ?
09:10
Évidemment que non.
09:11
Et donc, nous devons combattre.
09:12
Mais il n'y a pas que les difficultés
09:14
sur le voile.
09:14
Il y a évidemment la place de la femme.
09:17
Il y a aussi une société
09:23
qui, de plus en plus,
09:24
se tourne vers le religieux
09:25
et donc se coupe des autres.
09:27
C'est tout ça qu'il faut combattre,
09:29
il faut accompagner.
09:29
Nous, on est dans un État qui est laïque.
09:32
C'est-à-dire un État où on vit tous
09:33
les uns à côté des autres
09:34
et notre religion reste de la sphère privée.
09:37
Il faut que ce soit toujours comme ça.
09:38
Alors, la Cour des Comptes menace
09:39
de ne plus certifier le budget de l'État
09:41
si elle n'est pas à davantage écouter.
09:44
Pierre Moscovici, le premier président
09:45
de la Cour des Comptes, dénonce, je cite,
09:48
« la gestion erratique.
09:49
Le pilotage a vu la succession
09:51
de reports gel sur gel
09:53
coup de rabot des finances publiques
09:55
l'année dernière. »
09:57
Et les Français, eux,
09:57
se posent une question.
09:58
Sylvain Maillard,
09:59
y a-t-il un pilote dans l'avion ?
10:01
On peut en douter
10:01
quand on écoute ce que dit Pierre Moscovici.
10:04
Enfin, l'année dernière,
10:05
on a eu quatre premiers ministres différents.
10:08
On a eu une dissolution,
10:09
on a eu des temps difficiles
10:11
entre d'un gouvernement à l'autre
10:13
avec un budget qui n'a pas été voté.
10:14
Une année tout à fait extraordinaire,
10:16
entre guillemets.
10:17
J'espère que nous n'avons pas la revivre.
10:19
Voilà aussi la difficulté.
10:21
Il faut, pour des finances publiques
10:22
comme pour tout, une stratégie
10:23
et un cap.
10:25
C'est ce cap-là
10:26
qui est créé Amélie de Montchalin.
10:29
Elle nous propose
10:30
de supprimer certaines niches fiscales.
10:32
Regardons avec elle.
10:33
En tout cas, ce qui est certain,
10:34
c'est qu'il faut qu'on transforme
10:35
nos politiques publiques
10:36
si on veut économiser 40 milliards.
10:37
Ce n'est pas par des niches fiscales
10:38
uniquement qu'on va y arriver.
10:40
Donc, nous faisons des propositions.
10:42
Il faut réformer.
10:43
Il faut que nous travaillions
10:44
globalement tous plus,
10:46
tous ceux qui le peuvent.
10:47
Travailler plus longtemps aussi ?
10:50
Oui.
10:50
Je pense que c'est moins le problème
10:52
de la semaine,
10:52
du nombre de semaines.
10:54
On voit évidemment
10:55
la discussion sur les 35 heures.
10:56
Mais c'est le fait
10:56
que nous commençons plus tard
10:58
que les autres à travailler
10:59
et nous partons plus tôt à la retraite.
11:01
Ça ne fonctionne pas.
11:02
Nous ne faisons pas
11:02
collectivement
11:04
assez d'heures de travail
11:05
tout au long de la vie.
11:06
Je sais que ceux qui l'entendent
11:07
disent
11:07
« Non, mais moi,
11:08
je travaille suffisamment. »
11:09
Oui, mais enfin,
11:10
collectivement,
11:11
nous n'avons moins d'heures
11:11
de travail que nos voisins.
11:13
Donc, repousser l'âge légal
11:15
de départ à la retraite,
11:16
est-ce qu'il faut une réforme
11:17
de l'assurance chômage
11:18
en profondeur ?
11:19
Oui, nous prenons ça.
11:20
Nous souhaitons
11:21
qu'il y ait une réforme
11:21
importante de l'assurance
11:22
du chômage
11:23
qui est, je le crois,
11:25
trop généreuse en France
11:26
et qui empêche
11:27
pour une partie
11:27
de nos compatriotes
11:28
de reprendre du travail
11:30
parce que ce n'est pas
11:30
suffisamment incitatif.
11:32
Donc, il faut
11:33
une réforme
11:35
de l'assurance chômage.
11:36
Il faut une réforme
11:36
des retraites aussi.
11:37
Nous nous prenons
11:38
plutôt d'aller vers
11:39
un système
11:40
par capitalisation
11:41
où faisons un mix
11:42
comme en Allemagne,
11:43
moitié répartition,
11:44
moitié capitalisation.
11:45
Mais il faut faire en sorte
11:46
que chacun d'entre nous
11:48
puisse choisir
11:48
un peu plus
11:49
le moment où il veut
11:49
partir à la retraite
11:50
et il va choisir
11:51
en fonction des moyens
11:52
financiers qu'il aura
11:53
à la retraite.
11:53
Je crois que ça,
11:54
c'est une vraie liberté
11:54
que chacun peut
11:56
de plus en plus
11:58
qu'on souhaite avoir.
11:59
Alors, vous dites
11:59
que l'année dernière
12:00
a été une année particulière
12:01
effectivement
12:02
puisque plusieurs
12:02
premiers ministres
12:03
se sont surtrédés
12:04
pour justifier
12:05
la mauvaise gestion
12:06
épinglée par la Cour des comptes
12:08
mais François Bayrou
12:08
a fait le bilan
12:09
de la gestion
12:10
de notre pays
12:10
au cours des dernières décennies.
12:12
Nous ne travaillons pas assez,
12:13
vous l'avez dit,
12:13
nous ne produisons pas assez,
12:15
nous dépensons beaucoup trop.
12:16
Pour résumer,
12:17
la France n'a fait
12:18
que des mauvais choix.
12:19
Est-ce que vous estimez,
12:20
quand je dis vous,
12:20
c'est le groupe Ensemble
12:21
pour la République,
12:22
les Macronistes,
12:23
est-ce que vous estimez
12:24
avoir une part de responsabilité
12:25
dans la situation
12:26
de notre pays ?
12:28
Je crois que depuis
12:29
30 ans, 40 ans,
12:31
moi je me souviens
12:31
quand j'ai commencé
12:32
à travailler,
12:33
on parlait tout à l'heure
12:34
des 35 heures,
12:35
on a fait le choix
12:36
de plutôt moins travailler
12:37
et de moins produire
12:38
en se disant
12:39
qu'on était champion
12:39
du monde de la productivité.
12:40
Ce n'est plus ça
12:41
en réalité.
12:42
Nous ne travaillons
12:43
collectivement plus assez.
12:44
On a remis
12:44
beaucoup de monde
12:45
au travail,
12:46
on a créé 2 millions
12:46
d'emplois
12:47
depuis que nous sommes arrivés
12:48
en 2017,
12:48
je crois que ça c'est important,
12:50
mais il faut que nous travaillions
12:51
plus et plus longtemps.
12:52
Je sais que ce n'est pas populaire
12:53
mais c'est la réalité.
12:55
Le monde a changé,
12:57
si nous voulons garder
12:58
notre protection sociale,
13:01
il faut travailler
13:02
un peu plus.
13:02
Il nous reste une minute
13:03
Sylvain Maillard
13:04
pour parler de votre
13:05
proposition de loi.
13:06
Les trois plus grandes
13:07
villes de France,
13:08
Paris, Lyon et Marseille
13:09
ont un mode de scrutin
13:10
différent des autres
13:10
et ça vous voulez le réformer.
13:12
C'est la loi PLM,
13:13
votre cheval de bataille.
13:15
Ça a été débattu
13:15
et adopté
13:16
à une large majorité
13:17
début avril
13:17
à l'Assemblée nationale.
13:19
c'est actuellement
13:20
en examen au Sénat.
13:21
Pourquoi voulez-vous
13:22
réformer le mode
13:23
de scrutin
13:23
dans ces trois villes-là ?
13:24
Il faut faire en sorte
13:25
que la gouvernance
13:26
dans ces trois villes,
13:27
c'est 10% des électeurs
13:28
en France,
13:29
dans ces trois villes,
13:30
Paris, Lyon et Marseille,
13:31
puissent arrêter
13:31
d'être coupés en deux
13:33
quelle que soit
13:33
la couleur politique,
13:34
faire en sorte
13:35
qu'on ait un mode
13:36
de scrutin
13:36
qui ressemble
13:37
à toutes les autres
13:37
villes de France
13:38
avec la verse démocratie.
13:40
Je dis,
13:40
j'ai un slogan
13:41
tout simple,
13:41
un Parisien égale une voix,
13:43
un Marseillais égale une voix,
13:44
un Lyonnais égale une voix,
13:49
réflexion en réalité
13:50
alors que vous avez
13:50
moins de voix
13:51
que votre adversaire.
13:52
Il faut donner
13:53
plus de démocratie
13:54
et surtout,
13:55
je crois,
13:56
plus de pouvoir local
13:57
aux arrondissements.
13:58
Donc c'est ce que nous créons
13:59
avec deux urnes,
14:00
ça va être plus un
14:01
et ça se rapproche
14:02
du mode de fonctionnement
14:04
de toutes les autres villes,
14:05
je crois,
14:05
qui fonctionnent très bien en France.
14:06
Est-ce équitable
14:08
de changer ce mode de scrutin
14:10
à moins d'un an
14:11
des prochaines élections municipales ?
14:12
Ça fait deux ans
14:12
que je travaille dessus
14:13
et j'ai reçu
14:14
l'ensemble des maires
14:15
et des oppositions.
14:16
Je crois que c'est très attendu
14:17
d'ailleurs,
14:17
à l'Assemblée nationale,
14:20
vous l'avez dit,
14:20
ça a été voté
14:21
à une très large majorité.
14:22
Maintenant,
14:23
on attend que les sénateurs
14:23
aussi fassent leur travail.
14:25
Merci beaucoup,
14:26
Sylvain Maillard,
14:27
d'être venu ce matin
14:28
sur Europe 1
14:29
et sur CNews
14:29
pour votre grande interview
14:31
et bonne journée.
Recommandations
0:49
|
À suivre
Manon Aubry : «Je ne défends absolument pas le régime algérien»
CNEWS
06/03/2025
1:01
Sylvain Maillard : «Le pouvoir algérien ne comprend pas que la justice française est libre»
CNEWS
17/04/2025
1:09
Libération de Boualem Sansal : «L'Algérie est un régime autocratique», rappelle Marion Aubry, eurodéputée La France Insoumise
Europe 1
30/06/2025
0:50
Judith Waintraub : «L'Algérie progresse dans l'humiliation qu'elle inflige à la France»
CNEWS
09/01/2025
5:03
«Nous avons donné à l'Algérie son indépendance, il faut maintenant que le régime algérien nous donne la nôtre», assure Jordan Bardella
Europe 1
04/02/2025
1:09
Elisabeth Lévy : «On ne sait pas qui gouverne l’Algérie, ce n'est pas M. Tebboune qui a le pouvoir»
CNEWS
16/04/2025
1:39
Affaire "Doualemn": la justice doit se prononcer aujourd'hui sur la remise en liberté ou non de l'influenceur algérien
BFMTV
02/02/2025
6:54
Jean Sévillia : «L'Algérie fait pression, intimide la France»
Europe 1
19/03/2025
1:20
Influenceur algérien : « C'est l'Algérie qui ne respecte pas le droit dans cette affaires »
Le Parisien
15/01/2025
2:24
Karim Maloum : «La dictature algérienne n'est pas soutenue par les Franco-Algériens»
CNEWS
10/03/2025
0:25
«La France est plus puissante que l’Algérie», selon Sébastien Lignier
CNEWS
18/03/2025
1:34
Rupture franco-algérienne : «le régime algérien utilise la France comme un carburant politique», estime Benjamin Haddad
Europe 1
12/01/2025
20:48
Jean-Marc Morandini - «La France n'est pas respectée et l'Algérie se moque ouvertement de la France» alerte Alexandra Hawrylyszyn, avocate
Europe 1
18/06/2025
1:30
Relations franco-algériennes : le ministère des Affaires étrangères algérien dénonce l'attitude de la France
CNEWS
13/04/2025
1:32
INFO EUROPE 1 - Influenceur algérien expulsé : l'Algérie refuse son ressortissant et le renvoie en France
Europe 1
10/01/2025
1:15
Algérie : Emmanuel Macron reconnaît la responsabilité de la France dans la mort d'Ali Boumendjel
euronews (en français)
03/03/2021
1:27
Thierry Froger : «L'Algérie fait partie de la France»
La Gazette Du Fennec
19/06/2018
6:03
Punchline - Le journaliste Français Christophe Gleizes condamné à sept ans de prison par la justice algérienne : la France, est-elle sans réponse face à l'Algérie ?
Europe 1
30/06/2025
13:07
Enlèvement d'un influenceur algérien en France : «Depuis 2 ans, le régime algérien veut transformer la France en république bananière», estime
Europe 1
12/04/2025
1:09
Lekjaa : "Il ne manquait que Mahrez et Bennacer pour que l'Algérie soit au complet"
La Gazette Du Fennec
03/01/2022
8:25
Condamnation de Boualem Sansal : «Il faut que le pouvoir algérien comprenne que la France défendra ses citoyens», déclare Noëlle Lenoir
Europe 1
il y a 6 jours
1:25
Liste d'Algériens à expulser : «si l'Algérie ne respecte pas ses obligations, nous pourrons remettre en cause l'ensemble de nos accords», estime Bruno Retailleau
Europe 1
14/03/2025
2:27
Amine Elbahi : «La France est victime de sa propre impuissance et d'un manque de courage politique sidérant»
CNEWS
28/09/2024
1:30
Influenceurs algériens : «Je ne dirais pas qu'il y a un plan organisé par Alger pour déstabiliser la France», analyse Xavier Driencourt
Europe 1
07/01/2025
17:32
Michel Aubouin : «On a une frange, assez importante, d’Algériens en France qui continuent de penser qu’ils sont en Algérie en étant en France»
Europe 1
06/01/2025