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Comité interministériel de contrôle de l’immigration : «Il y a des filières en France où on a cruellement besoin de cette immigration et de ces étudiants», estime Philippe Baptiste
Europe 1
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25/02/2025
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News
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00:00
Europe Un Soir. 19h21, Pierre de Villeneuve.
00:04
Suite d'Europe Un Soir avec l'équipe de choc de la première heure.
00:10
Oui, dit G. Willam Goldenell.
00:12
Bonsoir Maître.
00:13
Bonsoir Monsieur.
00:13
Rapprochez-vous du micro, on n'est pas à la télévision ici.
00:15
Bonsoir Jules Torres.
00:16
Bonsoir Pierre.
00:17
Journaliste politique au Journal du Dimanche.
00:20
Et je salue le ministre chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche.
00:23
Bonsoir Philippe Baptiste.
00:24
Bonsoir.
00:25
À quoi va servir le comité interministériel sur l'immigration demain à Matignon ?
00:30
Première séance à 14h.
00:32
Je crois que c'est un sujet qui est important pour les Français.
00:35
On le voit dans toutes les enquêtes d'opinion.
00:37
C'est un sujet qui est un sujet majeur.
00:39
Et c'est le moment aussi de discuter des problèmes qui sont posés aujourd'hui par l'immigration.
00:45
Mais aussi des atouts évidemment.
00:48
Je pense que ce sont des problèmes qui sont connus.
00:50
C'est des problèmes autour des questions qui sont peut-être d'intégration.
00:53
Et de la manière dont on est capable aujourd'hui en France de travailler efficacement à l'intégration justement.
01:00
D'intégration ou d'assimilation ?
01:02
Je parle d'intégration.
01:03
Pourquoi est-ce que vous parlez plutôt d'intégration que d'assimilation ?
01:05
Parce que je pense qu'aujourd'hui c'est toujours ce dont on a parlé.
01:08
Toujours dans l'intégration des immigrés aujourd'hui.
01:12
C'est ça qui est important.
01:13
C'est l'intégration à la société française avec les apports aussi qui viennent de personnes qui viennent avec une culture différente.
01:19
Essayer d'apprendre à le vivre ensemble.
01:21
C'est comme ça que la France s'est construite.
01:22
Donc il faut vivre avec la culture de celui qui vient et vivre avec sa propre culture ?
01:27
Non, c'est pas ça que j'ai dit.
01:28
Non, j'essaie de comprendre.
01:29
Non, l'intégration c'est pas ça.
01:31
C'est simplement que quelque part des gens viennent avec leur culture.
01:33
Et forcément en venant avec leur culture, ils amènent aussi des choses.
01:36
Et évidemment ils doivent aussi vivre avec la culture du pays d'accueil.
01:41
Dans quel camp êtes-vous au gouvernement ?
01:43
Dans le camp Retailleau ou dans le camp Barreau ?
01:44
Je crois qu'il n'y a pas de camp. Je crois qu'il y a un gouvernement.
01:46
Moi je crois qu'il y a deux camps.
01:47
Il y a Bruno Retailleau qui dit qu'il faut aller très très vite notamment avec l'Algérie.
01:51
Et sur l'histoire des visas consulaires et des OQTF.
01:54
Et puis on a Jean-Noël Barreau qui avait l'impression de fuir le problème.
01:58
Ça a été le cas au grand rendez-vous Europe 1C News Les Echos qu'on a fait dimanche.
02:01
Non, mais moi j'ai entendu le Premier ministre qui s'est exprimé de manière extrêmement claire.
02:05
Vous l'avez rappelé il y a quelques minutes.
02:07
Du coup sur la ligne Retailleau.
02:08
Et qui s'exprime de manière extrêmement claire sur le sujet.
02:10
Je pense qu'effectivement il faut avancer, il faut trouver des solutions.
02:14
Donc de vous arrêter en plein milieu d'une phrase.
02:16
Pas du tout, pas du tout.
02:19
J'affirme qu'il y avait un point derrière le mot.
02:22
Merci Mel.
02:23
Sophie Primat, la porte-parole du gouvernement appelle ça une polyphonie gouvernementale.
02:27
C'est bien qu'il n'y a pas une ligne tout à fait claire.
02:30
Mais ce qui est intéressant c'est le décret qui a été déposé par Bruno Retailleau pour annoncer ce comité interministériel.
02:36
Et là pour le coup il n'est pas du tout sur la ligne en effet de Jean-Noël Barreau.
02:39
C'est un décret qui parle de la France comme le troisième pays de la demande d'asile.
02:44
Qui parle d'un excès des flux migratoires.
02:47
Et justement ce comité doit être là pour y répondre.
02:50
Et justement la question que moi je voulais vous poser c'est est-ce que votre ministre de tutelle, Elisabeth Borne,
02:55
elle est sur la ligne de Bruno Retailleau ou celle de Jean-Noël Barreau ?
02:58
Alors ça je vous laisserai poser la question directement à Elisabeth Borne évidemment.
03:02
C'est dommage parce que c'est vous qu'on a renseigné ce soir.
03:04
Oui, à ce moment-là il fallait inviter Elisabeth Borne.
03:06
Non mais on aurait vu nous avoir.
03:07
Mais de toute façon vous parlez d'une même voix.
03:09
Ce dont je peux vous parler aujourd'hui...
03:10
A moins que ce soit comme avec Madame Jeuneté et Monsieur Portier qui parlaient de deux fois divergente.
03:14
Ce dont je peux vous parler aujourd'hui c'est de l'immigration.
03:16
En particulier l'immigration pour les étudiants.
03:19
Et avec des flux aujourd'hui d'étudiants qui sont des flux importants.
03:23
Et parfois incontrôlés.
03:25
C'est des flux importants.
03:27
C'est à peu près 110 000 nouveaux visas qui sont donnés à peu près chaque année pour des étudiants.
03:32
Sur un total d'étudiants à peu près 3 millions d'étudiants.
03:36
Alors c'est des étudiants qui sont toujours des étudiants.
03:38
Mais c'est surtout des étudiants, il faut avoir en tête les chiffres.
03:41
Il y a des filières et c'est quand même le point fondamental.
03:44
Il y a des filières aujourd'hui en France.
03:46
On a cruellement besoin de cette immigration et de ces étudiants qui viennent aujourd'hui.
03:51
C'est vrai en science pour commencer.
03:54
Je veux dire vous avez aujourd'hui, si vous regardez les gens qui font des thèses.
03:58
Qui se préparent à être chercheurs, enseignants, à aller travailler dans l'industrie demain.
04:02
C'est pas loin de 40% des étudiants en thèse aujourd'hui qui sont des étudiants internationaux.
04:08
Mais c'est vrai aussi en école de commerce.
04:09
Mais c'est parce qu'on est trop nuls en France.
04:10
Mais c'est parce qu'on est trop nuls en France, c'est parce que...
04:12
Parce que l'enseignement en France est trop mauvais.
04:14
Non, non, non, c'est pas ça.
04:16
C'est parce que... Non, non, mais pardon, mais c'est pas ça le sujet.
04:18
Le sujet c'est que vous avez une désaffection aujourd'hui en France.
04:22
Mais dans tout l'Occident, autour des sciences, et c'est tout à fait regrettable.
04:25
Il faut lutter contre ça évidemment.
04:27
C'est-à-dire qu'aujourd'hui il y a une appétence à faire des sciences.
04:28
Il faut peut-être dès plus jeune âge dire aux enfants et les intéresser à la science.
04:32
Et c'est ce qui se passe notamment dans les pays de l'Est.
04:34
Quand on a vu les réfugiés ukrainiens arriver, on s'est rendu compte...
04:37
Pardonnez-moi Monsieur le Ministre, je termine ma phrase.
04:39
On s'est rendu compte que dans les écoles, comme en CM2 ou en 6ème,
04:43
les petits Ukrainiens étaient mille fois supérieurs, notamment en mathématiques,
04:46
puisque c'est votre spécialité, que les enfants français.
04:48
Donc il faut peut-être commencer par là.
04:50
Je ne vous parle pas du primaire, je suis en train de vous parler du supérieur.
04:52
Et je suis en train de vous expliquer que là, aujourd'hui...
04:54
On commence toujours... On fait un CM2 avant de faire une thèse.
04:57
Le manque d'appétence pour les sciences et pour la technologie,
05:00
c'est un phénomène qu'on retrouve dans tout l'Occident.
05:02
Qu'on retrouve aux États-Unis, qu'on retrouve dans toute l'Amérique du Nord,
05:05
qu'on retrouve dans toute l'Europe.
05:07
C'est un vrai sujet, c'est un vrai problème.
05:09
Aujourd'hui, on a une immigration dans tous les grands pays occidentaux,
05:12
justement pour avoir des gens qui ont envie de travailler sur ces sujets-là.
05:17
Et c'est une vraie chance pour la France.
05:18
L'immigration qui se construit comme ça, c'est aussi un moyen de construire notre avenir
05:24
et de construire demain notre industrie.
05:26
Et ça, c'est fondamental.
05:27
Je vous donnais l'exemple des étudiants qui étaient des étudiants en thèse,
05:30
mais je vais vous donner un autre exemple.
05:31
C'est aussi les étudiants en école de commerce.
05:32
Vous avez aujourd'hui 20% des étudiants en école de commerce
05:35
qui sont des étudiants internationaux
05:38
et qui demain vont travailler dans une entreprise.
05:40
Le comité de demain sur le contrôle des migrations
05:44
sera essentiellement axé sur la question des flux migratoires.
05:47
Vous avez parlé de ce chiffre de 110 000 titres de séjour
05:50
délivrés à des extra-européens en 2024.
05:53
C'était 65 000 en 2011.
05:55
Est-ce que vous, vous considérez que 110 000 étudiants extra-européens
06:00
aujourd'hui en France, est-ce que c'est trop ou est-ce que ce n'est pas assez ?
06:02
Je pense que le sujet ne se pose pas tout à fait de cette façon-là.
06:06
C'est-à-dire qu'on a des besoins.
06:09
Et les formations aujourd'hui ont des capacités d'accueil,
06:13
elles ont des besoins pour recruter les étudiants
06:17
parce que derrière, il y a des emplois qui ne sont pas pourvus.
06:21
Et c'est comme ça que cette dynamique se construit.
06:24
Imaginez aussi que c'est une lutte extrêmement forte
06:29
aujourd'hui pour recruter les meilleurs étudiants.
06:31
Et ça, c'est vraiment quelque chose sur lequel il faut qu'on travaille aujourd'hui.
06:34
C'est-à-dire qu'il faut qu'on soit aujourd'hui, tous les grands pays,
06:37
de lutte pour récupérer les meilleurs étudiants.
06:40
J'ai sans doute mal compris, monsieur le ministre,
06:42
mais on recrute, du coup, on privilégie les étudiants étrangers
06:47
parce qu'ils sont meilleurs que les étudiants français ?
06:49
Non, pas du tout. C'est des talons complémentaires.
06:52
Et si on les recrute, pourquoi ? Parce qu'on en a besoin.
06:54
Mais quel ratio ?
06:55
On a besoin de les former.
06:56
Vous voyez, je vous ai donné les chiffres, c'est à peu près 110 000 par an.
06:58
Oui.
06:59
Qui arrivent et on a à peu près 3 millions d'étudiants en France.
07:02
110 000 sur 3 millions.
07:04
Là, c'est un flux, un stock.
07:05
Mais en gros, grosso modo, c'est 10 %, à peu près 10 %.
07:08
110 000 extra-européens.
07:09
Gilles William, vous vous semblez bien silencieux sur cette question ?
07:12
Non, mais écoutez, comme vous ne m'aviez pas encore donné la parole,
07:15
ça y est, c'est sa victime.
07:16
Je suis un élève discipliné.
07:18
Je vais vous dire quelque chose, monsieur le ministre.
07:20
Moi, je suis un esprit simple, réellement.
07:22
Donc, je considère qu'il y a trop d'immigrés en France,
07:27
beaucoup trop.
07:28
Et donc, la perspective de voir rentrer 100 000 personnes en plus mes frais,
07:34
au sens littéral du terme,
07:36
d'autant plus que je sais que parmi les 100 000,
07:39
il y a des faux étudiants.
07:40
Il y a déjà des faux étudiants français.
07:42
Donc, je ne doute pas qu'il y a des faux étudiants étrangers.
07:45
Et donc, ma question, à l'intérieur de ma réflexion simple,
07:50
c'est est-ce qu'il y aura, par exemple, des étudiants algériens ?
07:54
Mais oui, bien sûr.
07:55
Aujourd'hui, il y a des étudiants algériens.
07:57
Mais je vais vous donner quelques exemples.
07:59
La moitié des étudiants étrangers à qui on délivre en titre de séjour viennent d'Afrique.
08:03
Non, mais ce que je veux dire, je suis un peu choqué
08:05
que dans la période actuelle, monsieur le ministre,
08:07
où on refuse, où l'Algérie refuse ce que vous savez par rapport à la France,
08:15
on accepte, en ce moment, des étudiants algériens.
08:18
C'est une question de timing, en fait.
08:20
Non, mais OK.
08:21
Moi, je vous parle de la situation.
08:23
Je vais vous donner quelques exemples célèbres d'étudiants,
08:28
enfin de personnes qui sont venues en France faire leurs études.
08:31
Marie Curie.
08:32
Oui.
08:33
Ah, mais Marie Curie.
08:34
Deux prix Nobel.
08:35
Grotendieck.
08:36
Grotendieck, très, très grand mathématicien.
08:38
Costa-Gavras.
08:39
Très bien.
08:40
Tarrar Bendialoun.
08:41
Est-ce que c'est le bon timing, monsieur le ministre ?
08:43
Bien sûr.
08:44
Mais ce que je veux dire, c'est que c'est des exemples dans des champs qui sont extrêmement variés.
08:47
Dans un autre timing, monsieur le ministre.
08:48
Marie Curie, c'est une autre époque.
08:50
C'est une autre période.
08:52
Je crois que vous ne comprenez pas la réalité aujourd'hui de ce qu'est l'enseignement supérieur.
08:55
Et puis, c'est l'Europe.
08:56
C'est-à-dire qu'aujourd'hui, vous avez partout, aux États-Unis, au Canada, en Grande-Bretagne,
09:01
les universités qui se battent pour recruter les meilleurs étudiants.
09:04
Ils nous piquent les nôtres, mais ils n'ont pas de monnaie.
09:06
Bien sûr, mais ils nous piquent les nôtres.
09:08
Mais bien sûr qu'on a aussi une immigration.
09:10
Il y a aussi des Américains, des contingents d'Américains qui viennent aujourd'hui en France.
09:15
Par contre, et je pense qu'il faut vraiment qu'on travaille là-dessus.
09:18
En plus, la situation internationale est en train de changer.
09:21
L'image des États-Unis change fondamentalement.
09:23
Non, vous, vous n'y serez pas demain.
09:25
Ah bon ?
09:26
Vous y serez, bien sûr.
09:27
Alors, Mathignon m'a compliqué la liste il y a 15 minutes.
09:30
Alors, vous n'êtes pas d'accord.
09:32
Vous prendrez un strapontin à côté de Mme Borne.
09:34
Mais rassurez-vous, ne vous inquiétez pas, j'y serai demain.
09:36
Et je pense qu'évidemment, c'est un des sujets desquels on va parler, évidemment.
09:40
Merci beaucoup, Philippe Baptiste, d'avoir été l'invité d'Europe Un Soir.
09:44
L'actualité, dans un instant.
09:45
Et les débats reprennent dans 3 minutes, à tout de suite sur Europe.
09:51
Avant de reprendre les débats, chers amis, Gilles-William et Jules,
09:55
un petit débrief, quand même.
09:57
Est-ce que j'ai bien compris le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
10:02
qui, en accueillant 110 000 étudiants extra-européens,
10:08
privilégie qu'on forme ces étudiants qui occupent ensuite des emplois en France
10:14
plutôt que de former dès la petite école,
10:17
comme j'ai tenté de le dire avec mon exemple du CM2 et de la 6ème,
10:21
pour qu'ils soient meilleurs, pour qu'on remonte enfin dans le classement PISA
10:25
des écoles françaises,
10:27
et pour que ces petits jeunes ensuite deviennent des grands jeunes
10:31
et qu'ils soient compétitifs, Gilles-William.
10:33
J'ai mal compris ?
10:35
Vous avez malheureusement très bien compris.
10:38
Je pense en réalité que le ministre, qui est d'ailleurs un garçon sympathique,
10:43
très sympathique...
10:45
Mais c'est pas le sujet.
10:46
Oui, oui, c'est un mathématicien.
10:48
Pardon, c'est un mathématicien.
10:50
Donc il ne comprend pas, je pense...
10:52
Pardon, le ministre.
10:54
Mais il ne comprend pas la situation dans laquelle se trouve la France.
10:57
Je suis désolé de vous dire...
10:58
Et donc c'est très grave.
10:59
Il est au syndrome Marie Curie.
11:01
D'abord, Marie Curie, c'était une européenne en passant.
11:04
Polonaise.
11:05
Marie Curie, Skłodowska.
11:07
Et c'est pas d'hier.
11:09
Et pardon de le dire, certes, les étudiants actuels que nous avons
11:14
ne sont pas merveilleux.
11:15
Mais j'ai peine à croire quand même que les étudiants qui viennent d'Afrique
11:20
sont très supérieurs à l'étudiant français.
11:23
Je n'en jurerai pas.
11:24
Et encore une fois, je le répète, si c'était vrai,
11:27
et sans parler du nombre, sans parler du problème du nombre,
11:31
je veux dire, actuellement, dans la situation actuelle,
11:35
on va accueillir des...
11:36
Non mais c'est ce qu'on disait, c'est pas le timing.
11:38
Non mais c'est un côté suicidaire, pardon de vous le dire.
11:40
Ou suicidaire ou masochiste, ou les deux à la fois.
11:43
Et je trouve ça effrayant de la part de quelqu'un qui est intelligent.
11:47
Moi ce que je trouve délirant, c'est l'évolution de ce pouvoir.
11:51
Il y a seulement quelques semaines,
11:53
le ministre de l'enseignement supérieur, c'était Patrick Hetzel,
11:57
l'aile droite des Républicains, proche de Bruno Rotailleau,
12:00
sur la ligne de Bruno Rotailleau.
12:02
Et l'autre ministre c'était M. Portier.
12:04
Et l'autre ministre c'était M. Portier, du même profil.
12:07
Là on a un ministre qui est donc sur la ligne d'Elisabeth Borne,
12:11
qui est sa ministre de tutelle à l'éducation nationale,
12:13
et qui n'est pas du tout sur les mêmes constats,
12:16
et qui n'est visiblement pas du tout sur les mêmes constats que François Bayrou.
12:19
Parce que nous dire aujourd'hui que l'immigration étudiante est une chance,
12:23
elle s'est contredit par de nombreux chiffres.
12:25
Déjà on va avoir un débat demain sur les flux.
12:27
On voit bien que ça va augmenter de plus de 50% en seulement 10 ans,
12:31
et que c'est plus possible.
12:32
Parce que ce que François Bayrou veut,
12:34
c'est pas seulement baisser l'immigration familiale.
12:36
Ce que Bruno Rotailleau veut, c'est pas seulement baisser l'immigration familiale.
12:38
C'est toutes les filières d'immigration et l'immigration étudiante.
12:41
C'est 32% des titres de séjour délivrés l'année dernière.
12:44
Mais la vraie question c'est, quelle est la qualité de ce qu'on accueille ?
12:48
Quand je vous donnais le chiffre de 53% des étudiants étrangers
12:52
qui arrivent en France, et bien ils viennent d'Afrique.
12:55
Je ne pense pas que les étudiants africains qui viennent d'Afrique
12:58
soient d'un meilleur niveau que nos élèves français.
13:03
Ça arrive chez certains étudiants marocains.
13:06
Et quand bien même les étudiants étrangers sont 36% dans ceux qui passent le doctorat,
13:13
la question ce n'est pas de l'accueil ou non,
13:15
c'est la question de ce qui se passe en France.
13:17
Et le vrai sujet, c'est qu'on n'arrive pas à compenser avec cette immigration
13:21
le faible niveau de nos élèves, et qu'on n'arrive pas à en produire.
13:24
Pourquoi ? Parce que le niveau de notre école est au plus bas.
13:28
Et deuxièmement, parce que quand on a des talents,
13:30
et on voit ce cas-là notamment sur l'intelligence artificielle,
13:34
et bien ils se barrent aux États-Unis, parce qu'on leur propose le double de salaire,
13:37
parce qu'on leur propose le quadruple de moyens,
13:40
et bien on n'arrive pas à les garder en France.
13:42
Donc ce sujet-là, il est très important.
13:44
Et le sujet de l'immigration, il doit être posé,
13:46
et en effet vous avez raison de le poser, c'est la question du timing qui n'est pas possible.
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20/12/2023
1:20
Patrick Stefanini : «La lutte contre l’immigration clandestine, ça fait partie des missions régaliennes, il faudrait que la nation consacre davantage de moyens à cette question»
CNEWS
05/01/2024
2:05
Immigration: "C'est évidemment hors de question d'avoir des régularisations massives de travailleurs" pour Pierre-Henri Dumont (LR)
BFMTV
23/05/2023
1:16
Karim Zéribi : «L'immigration illégale est insupportable aux yeux de nos compatriotes»
CNEWS
25/05/2023
1:15
Gérald Darmanin : «Le problème, c’est que l’on a trop d’immigration familiale et pas assez d’immigration de travail»
CNEWS
13/12/2023
1:03
Charles Sitzenstuhl : «Le pays est en train de sortir du consensus immigrationniste»
CNEWS
19/12/2023
2:12
En Lituanie, la situation reste difficile pour les migrants
euronews (en français)
13/07/2023
12:55
Mathieu Bock-Côté : «L'immigration qui transforme en profondeur la France depuis 40 ans est l'immigration légale»
CNEWS
18/12/2023
1:13
Karima Brikh : «C'est une filière d'immigration économique qui est beaucoup plus vaste»
CNEWS
12/06/2023
0:20
L'évènement - Immigration : comment la maitriser ?
Télé 7 Jours
07/11/2023