Immigration: "C'est évidemment hors de question d'avoir des régularisations massives de travailleurs" pour Pierre-Henri Dumont (LR)

  • l’année dernière
Un texte sur l’immigration, alliant une ligne dure sur l'immigration illégale et un volet de régularisation de certains travailleurs dans les secteurs économiques en forte tension, doit être présenté en juillet par le gouvernement. Eric Ciotti, président des Républicains, souhaite que la France puisse, en matière migratoire, “ reprendre le cours de [son] destin" et demande “action" et "rigueur juridique" en matière d'immigration.

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00:00 C'est évidemment hors de question d'avoir des régularisations massives de travailleurs pour une raison qui est...
00:03 Ça a déjà été fait dans le passé.
00:05 Ça a déjà été fait, mais on pense que c'est une mauvaise idée.
00:07 D'ailleurs, on a expliqué que les Républicains voteraient contre le projet de loi du gouvernement
00:11 si à l'intérieur, il y avait la régularisation massive des travailleurs clandestins.
00:15 Mais alors pourquoi des gens qui travaillent ?
00:16 S'il y avait dedans, à l'intérieur des clandestins.
00:18 C'est une vraie question.
00:19 Je vais y répondre.
00:20 C'est une bonne question.
00:21 Je vais y répondre et que, nous allons plus loin,
00:23 s'il y a utilisation d'un 49-3 parce qu'il n'y a pas de majorité avec cette mesure à l'intérieur,
00:27 nous déposerions, nous, députés et les Républicains, une motion de censure
00:31 pour les faire tomber le gouvernement sur l'immigration.
00:33 En tout cas, nous, on la dépose tout seul.
00:35 On est assez nombreux pour déposer une motion de censure.
00:38 Je ne suis pas certain qu'Alephi votera la motion de censure
00:40 et la NUPES votera la motion de censure.
00:42 Mais répondez à cette question-là.
00:43 C'est intéressant.
00:44 Que faites-vous de tous ces étrangers qui sont certes sans papier,
00:48 mais qui travaillent en France ?
00:49 Mais qui travaillent, qui rentrent au CV, qui rentrent au service,
00:51 qui font les travaux que nous avons besoin de faire.
00:53 Ils consomment.
00:54 Je suis absolument désolé de vous le dire.
00:55 Mais il y a déjà des régularisations de personnes qui travaillent.
00:59 Ça s'appelle la circulaire VALS.
01:00 C'est entre 40 et 50 000 par an.
01:02 Ça existe déjà.
01:03 On n'a pas besoin d'un texte de loi pour le faire qui créerait un appel.
01:06 Donc, on le fait quand même.
01:07 Je rajoute une chose.
01:07 Et les métiers en tension ?
01:08 Et je rajoute une chose.
01:09 Vous le faites ou vous le faites pas ?
01:10 C'est que les métiers en tension.
01:11 Donc, vous le faites alors ?
01:12 Il y a quelque chose qui existe.
01:13 Vous maintenez cette circulaire ?
01:14 En tout cas, je pense qu'on peut difficilement, demain,
01:17 arriver à zéro régularisation pour ces personnes-là.
01:20 Simplement, je tiens à alerter sur un point,
01:23 sur les métiers en tension que vous évoquiez.
01:24 Je pense qu'il faut arriver à un système
01:26 où on délivre un titre de séjour pour motif économique
01:29 uniquement à ceux qui touchent deux ou trois SMIC de salaire.
01:32 C'est bien.
01:33 Uniquement à ce niveau-là.
01:34 Pour une raison qui est très simple.
01:35 Expliquez-moi.
01:36 C'est qu'en utilisant l'immigration,
01:41 qui est en fait la solution de facilité,
01:44 le gouvernement, les patrons,
01:46 ont une raison.
01:47 Vous savez qu'on a une problématique démographique ?
01:48 Le gouvernement et les patrons, en fait,
01:49 tirent les salaires vers le bas.
01:51 On empêche, en utilisant la solution de facilité de l'immigration,
01:53 parce qu'on a des personnes facilement à disposition,
01:56 d'augmenter les salaires,
01:57 d'améliorer les conditions de travail.
01:59 Ça, c'est une vraie question.
02:01 Et beaucoup de Français se disent finalement...
02:03 On a 5 millions de personnes sans emploi.

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