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Rencontre avec Laëtitia Gomez, gérante de Bio Détente à Saint-Pierre-en-Faucigny
Sud Radio
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28/01/2025
Avec Laëtitia Gomez, gérante de Bio Détente à Saint-Pierre-en-Faucigny
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##SUD_RADIO_A_VOTRE_SERVICE-2025-01-28##
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Transcription
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00:00
On va parler bien-être dans la Haute-Savoie, à Saint-Pierre, en Faussigny.
00:13
Bonjour Laetitia Gomez.
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Bonjour.
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Vous êtes gérante de biodétente, chez vous, clairement, ce qui est mis en valeur c'est
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l'émotionnel.
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Oui, tout à fait, nous mettons vraiment un point d'honneur sur le côté émotionnel.
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Pour nous, il est vraiment essentiel de répondre aux besoins intérieurs de chaque personne,
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ce qui permet vraiment d'atteindre un véritable achéprise global.
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Le stress de la vie quotidienne, aujourd'hui de plus en plus prégnant dans les conversations,
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est-ce que votre clientèle, aujourd'hui, est épargnée ou pas ?
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Oh non, elle n'est pas épargnée, elle s'accentue même.
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Ce stress est de plus en plus présent et toutes les clientes sont concernées, d'où
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vraiment un maximum de clientes nouvelles régulières dans notre centre.
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Il faut aujourd'hui repenser votre modèle, par exemple, sur les techniques ou les matières
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innovantes ?
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Oui, régulièrement, il faut vraiment toujours se repenser, déjà pour pérenniser dans
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le temps.
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Et puis, là, actuellement, moi ça fait 17 ans que j'existe, maintenant, à l'époque
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ce n'était pas du tout cette demande-là, on est vraiment sur la personnalisation du
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soin, donc vraiment répondre aux besoins de la personne au moment où elle vient réaliser
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son soin.
01:23
Et sur l'innovation aussi, parce que j'imagine que vous utilisez des machines, des techniques
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qui se renouvellent assez régulièrement ?
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Oui, tout à fait, c'est exactement la même chose, pour pouvoir toujours être à la demande
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des clientes.
01:33
Là, depuis peu, on a rentré justement l'épilation laser, du coup, maintenant, on a le droit
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de l'utiliser et ça a un véritable succès.
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Mais c'est un investissement aussi ?
01:43
C'est un très gros investissement, tout à fait.
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J'imagine.
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Comment on anticipe ça ? Est-ce que ça veut dire que les prix, quand même, sont accessibles
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ou la technologie aujourd'hui est encore très coûteuse ?
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Non, c'est encore très coûteux, après, il faut vraiment faire une étude de marché
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en amont pour voir si on a vraiment la demande auprès de notre clientèle.
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Être à un commerce de proximité aujourd'hui, est-ce que ça a encore une dimension sociale
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ou sociétale ? Est-ce que vous sentez quand même que vos clientes, j'allais dire presque
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vos patientes, en fait, se livrent chez vous un peu plus qu'ailleurs ?
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Oui, oui, ça c'est sûr, encore plus.
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On dit souvent chez le coiffeur, les clientes ont tendance à parler, mais nous encore plus
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parce qu'elles sont vraiment isolées avec notre esthéticienne et souvent on se dit
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même si les clientes se délivrent vraiment beaucoup.
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Et quand elles ressortent, il se passe quelque chose ? En tout cas, c'est le choix que vous
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avez fait, au moins que ça serve à quelque chose ?
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Au niveau des soins corps, oui, tout à fait.
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Quand on les voit arriver, elles sont très strendues, très stressées, souvent c'est
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même un peu rigolo quand les clientes arrivent avec un bon cadeau et puis elles sont très
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stressées, assez froides et quand elles remontent, elles n'ont plus du tout le même visage,
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ils sont détendus, elles sont toutes veines, nous on en rigole même et ça nous fait vraiment
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plaisir parce que notre travail, du coup, sert à quelque chose.
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Vous avez indiqué que vous aviez une équipe de six personnes formées, attirées des talents
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aujourd'hui et les gardées.
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Est-ce que c'est un défi majeur pour des structures telles que la vôtre ?
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C'est un très très gros défi au quotidien.
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Là justement, j'ai une nouvelle recrue qui arrive la semaine prochaine, avant de la trouver,
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j'ai mis plus d'un an.
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Ah oui, quand même ! Et ça veut dire que c'est quoi ? C'est un problème de turnover,
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de salaire, de changement d'orientation ?
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Je dirais un peu de tout ça.
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Le salaire, c'est vrai que les esthéticiennes, on n'est pas vraiment très bien payée mais
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il faut vraiment être passionnée par son travail.
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Le turnover, parce que la nouvelle génération aime le changement, elle aime toujours, même
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si elle se plaît bien dans l'entreprise, moi j'ai plein d'esthéticiennes qui étaient
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très ravies d'être chez moi, mais elles avaient envie de voir autre chose.
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Et donc c'est difficile.
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Est-ce qu'il y a des hommes, quand même, aujourd'hui, dans votre clientèle ?
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On a un petit pourcentage d'hommes, de plus en plus, parce que nous on s'est vraiment
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spécialisé dans la prise en charge au niveau du visage, et c'est bon aussi le massage
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corps.
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Les femmes viennent en massage du haut, donc du coup les hommes reviennent, mais ça reste
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quand même un petit pourcentage par rapport au reste de notre clientèle.
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Et ben on vous en envoie plein Laetitia, merci d'avoir accepté notre invitation.
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Ça s'appelle Biodétente, c'est à Saint-Pierre en Fossigny, à 30 minutes de Genève, en
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Haute-Savoie.
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Merci beaucoup.
04:18
Merci à vous.
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