La présidente du groupe “La France Insoumise” à l'Assemblée nationale et députée du Val-de-Marne Mathilde Panot était l’invitée de “Tout le monde veut savoir” ce lundi, alors que François Bayrou poursuit ses tractations pour éviter la censure à la veille de son discours de politique générale.
Category
🗞
NewsTranscription
00:00Est-ce que vous confirmez quand même, oui ou non, que la France Insoumise est en train de se lancer dans une collègue de signatures, des signatures nécessaires, des maires, pour se présenter à l'élection présidentielle ?
00:10Est-ce que c'est vrai ou est-ce que ce n'est pas vrai ?
00:12Mais bien sûr que c'est vrai. Mais vous savez, nous sommes en train de nous préparer au fait que le Président de la République, qui a 18% d'opinion positive dans ce pays, qui ne cesse de nous faire honte à l'international.
00:23Je parlais tout à l'heure de ce qui était dit sur les pays africains, à qui le chef de l'État a dit, les chefs d'État africains ont oublié de nous dire merci, ce qui est d'un colonialisme absurde.
00:34Vous êtes en train de collecter les 500 signatures de maires, actuellement ?
00:39Oui, mais parce que nous sommes organisés. Je vais vous expliquer. En cas de départ d'Emmanuel Macron, vous avez entre 20 et 35 jours pour une présidentielle anticipée, ce qui veut dire que c'est extrêmement court.
00:51Et nous, nous voulons gouverner ce pays, non pas pour nous-mêmes, pour avoir le pouvoir, mais parce que nous pensons que nous avons de bonnes solutions et un bon programme à proposer au pays.
00:59Donc Olivier Faure a raison quand il dit que la priorité des Insoumis, ce n'est pas de résoudre les problèmes des Français, mais c'est de préparer la présidentielle ?
01:05Mais si j'étais à Kine, je pourrais dire à Olivier Faure que peut-être sa priorité est de garder trois ans de plus de politique macroniste pour le peuple français avec une souffrance immense,
01:14plutôt que d'aller à une clarification par le vote. Et encore une fois, ce n'est pas la personne de Jean-Luc Mélenchon qui est en cause dans cette histoire, et je veux insister dessus.
01:23Nous défendons un principe, et ce principe, c'est la démocratie, parce que tout le monde a l'air de trouver normal qu'on s'assoie et qu'on renie la souveraineté du peuple et ce qui s'est passé lors des élections.
01:34Si vous êtes à la fin du projet démocratique, qu'est-ce qui se passe dans un pays ? Comment vous réglez les différences s'il n'y a plus de démocratie ? Voilà ce qui est en train de se passer actuellement.
01:44Non, vous êtes toujours sur le motif. Je suis en train d'expliquer. Quand vous ne respectez plus le résultat des élections, ce qui s'est passé en juillet, comment réglez-vous les différences ?
01:55Voilà ce que je suis en train de dire. Donc ce que nous défendons, ce n'est pas, contrairement à ce qui est dit par les uns et les autres, la candidature de Jean-Luc Mélenchon à tout prix,
02:03même si je pense qu'il serait excellent comme président et comme candidat, mais c'est un principe, et ce principe, c'est la défense de la démocratie.