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Damien Seguin fan de biathlon - Voile - Vendée Globe
L'Équipe
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08/12/2024
Invité spécial de la chaine L'Equipe, le skipper de Groupe Apicil a confié qu'il regardait les courses de biathlon au beau milieu de l'océan Indien.
Catégorie
🥇
Sport
Transcription
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qui est présent, y compris sur le Vendée Globe.
00:02
Damien Seguin est en direct avec nous.
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On est en train de se connecter.
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Il est au milieu de l'océan Indien.
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Regardez Damien, il nous avait envoyé cette photo.
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Il regarde le biathlon à Cochelarti
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depuis le début de cette nouvelle saison.
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Comment fait Damien pour regarder le biathlon
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alors qu'il est au milieu de nulle part ?
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Damien est en direct avec nous
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et on a la chance d'avoir la connexion.
00:22
Damien, vous êtes au milieu de l'océan Indien déjà, c'est ça ?
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Oui, exactement.
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Je navigue au milieu de l'océan Indien.
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Ça fait un mois, jour pour jour,
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qu'on est parti des Sables d'Olonne
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pour ce Tour du Monde en solitaire.
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Et donc voilà, au milieu de l'océan Indien,
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les conditions de navigation sont un peu musclées en ce moment.
00:41
Mais bon, ça ne m'empêche pas, comme vous l'avez dit,
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de pouvoir suivre les résultats de l'équipe de France de biathlon.
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Et on est vraiment ravis de vous avoir, Damien.
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On reviendra évidemment sur votre course,
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skipper de groupe Apicil pour Damien.
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Mais racontez-nous cette passion pour le biathlon.
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D'où s'est née ?
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Et puis vous nous direz si vous avez pu regarder la victoire d'Éric.
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Oui, en fait, c'est venu au fur et à mesure des années.
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Je suis un fan de sport.
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Voilà, je n'ai jamais pratiqué de biathlon.
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Par contre, ce sera peut-être mon prochain challenge d'ailleurs.
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Mais je trouve que le format est génial
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entre la partie sur les petits-de-fonds, les tirs.
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Le format de course, il est simplement haletant
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du début à la fin de la course.
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On a l'impression que c'est jamais fini.
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Le dernier coup de bâton à donner,
01:24
la dernière balle à sortir du fusil pour faire tomber la cible.
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Voilà, c'est excellent.
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Ce n'est pas trop long à regarder en plus.
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Et puis la petite cerise sur les gâteaux,
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c'est qu'on a des équipes de fond super fortes.
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C'est génial.
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Alors, si vous voulez faire du biathlon,
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on a Alexis Boeuf, Vincent Defran.
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On a ce qu'il faut si vous voulez vous initier.
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Alexis, vous prenez en charge Damien s'il veut ?
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Avec plaisir.
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De toute façon, on est spécialistes de l'activité.
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Donc tous ceux qui veulent découvrir,
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vous le trouvez sur Internet
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et on vous fait essayer le biathlon.
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Mais moi, je trouve ça merveilleux
01:56
de pouvoir déjà échanger avec vous
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alors que vous êtes en plein milieu de l'océan Indien comme ça.
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Et c'est, j'espère, des moments qui sont agréables
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d'être tout seul comme ça.
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Justement, moi, c'est ma question un peu.
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À quelle fréquence vous avez des échanges avec la terre ferme ?
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Est-ce que c'est tout au long de la journée comme ça,
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des échanges en visio ou autre ?
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Ou est-ce qu'il y a des moments où vous êtes vraiment tout seul pendant des heures ?
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Alors, on est souvent tout seul pendant des heures.
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Après, on a aujourd'hui à bord des bateaux,
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accès à un Internet qui est d'assez bonne qualité.
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Donc, on peut prendre des actualités,
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on peut appeler des proches, la famille, etc.
02:31
Et j'ai dit, j'ai pu regarder une partie de la course de la Mastart ce sujet-là.
02:36
Mais bon, voilà, ça ne capte pas bien tout le temps.
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Mais on arrive quand même à se tenir au courant.
02:40
Après, c'est une course en solitaire,
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on n'est pas connecté 24 heures sur 24 non plus.
02:45
Vous avez donc réussi, Damien,
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à regarder un petit peu la victoire d'Eric aujourd'hui ?
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Oui, oui, j'ai eu la chance de voir la fin, en fait,
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le dernier tir et puis sa victoire à la remontée de Quentin aussi,
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qui vient chercher une superbe deuxième place.
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Donc, quand je dis que ce n'est jamais fini,
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en fait, j'ai l'impression que quand on regarde une course de biaton,
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on ne peut jamais décrocher, quoi.
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C'est impossible d'aller se servir un verre d'eau ou quoi que ce soit.
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Quand on revient, le cachement, il a tout de suite changé.
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Et non, c'est super.
03:14
Et oui, moi qui suis un passionné de sport,
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forcément, de voir les Français qui brillent comme ça
03:20
pour ce début de saison à l'Ariane Azo,
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pour qui c'est un petit peu plus difficile,
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je pense notamment aux filles.
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Mais voilà, donc la saison est lancée
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et moi, ça va me passionner en tout cas
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pendant toute la durée de mon Vendée Globe.
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On va vous garder pour l'avant-course de la Mast ArtFab
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si ça continue, Damien.
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Ça pourrait être un beau challenge.
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Au milieu de l'océan Indien,
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franchement, ce serait une expérience extraordinaire.
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Tanguy est également connecté.
03:47
Tiens, regardez, vous êtes au milieu de l'océan Indien.
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Tanguy, il est à Contiolarti.
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Évidemment, bon breton,
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bon champion de France de char à voile également, Tanguy.
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Un petit échange avec Damien, il vous entend.
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Moi, autant il adore regarder le biathlon.
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Moi, je suis un marteau de la cartographie.
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Donc, je vais toutes les trois heures, entre chaque course,
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réactualiser les positions des bateaux.
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Donc, je vois très bien là où il est
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et j'entends les foils derrière.
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Je sais qu'il y a beaucoup de vent dans la zone où il se situe.
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Donc, Damien, j'aimerais bien que tu nous racontes un peu
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comment c'est dehors.
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Est-ce que tu es forcé d'aller mettre le nez là
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où tu es dehors pour changer des voiles,
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pour réduire un peu la voilure
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ou au contraire, là, tu t'es retranché dans le bateau
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et tu attends que le plus dur passe ?
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Oui, en fait, là, je suis dans des conditions qui sont vraiment faciles.
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Alors là, le temps de faire l'interview,
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j'ai ralenti le bateau parce que sinon, on ne s'entendrait vraiment pas.
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Les foils sifflent énormément quand on se déplace,
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quand je dépasse les 20 nœuds de vitesse avec le bateau.
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Donc là, à l'extérieur, je peux essayer de vous montrer.
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Voilà, ici, on voit un petit peu l'image du bateau
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au vu de la tête de main.
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J'ai 30 nœuds de vent,
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donc il faut à peu près multiplier par deux pour avoir les kilomètres d'heure.
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Et il y a entre 4 et 5 mètres de mer.
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Donc, les paquets de vagues passent en permanence par-dessus le bateau.
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C'est très inconfortable.
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Ça va durer encore 24 heures comme ça.
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Donc, j'ai mis le bateau en configuration avec la bonne voile de brise.
05:14
Mais n'empêche que je dois quand même faire attention au bateau, à moi.
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Le Vendée Globe va durer à peu près 80 jours.
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Là, on est au 28e jour de course.
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C'est encore long, il faut que j'arrive à préserver ma machine pour la suite.
05:26
Exceptionnel. Merci vraiment, Damien, de nous faire profiter de ça.
05:29
On vous imagine, c'est vrai que ça fait rêver.
05:31
Il y a l'évasion autour du Vendée Globe, bien sûr.
05:34
Vous racontiez votre expérience.
05:35
17e pour l'instant au dernier voyage, il me semble.
05:39
Damien, c'est quoi la suite pour vous, votre objectif ?
05:42
On ne va pas trop vous garder longtemps, si ça vous fait ralentir, sinon.
05:47
Oui, je suis 17e exactement pour l'instant.
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Ce n'est pas le début de course dont je rêvais.
05:51
Mais il a fallu que je m'adapte aux circonstances de course, etc.
05:55
Et comme je disais, la course est vraiment très, très longue.
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Donc, ce qu'il faut, c'est que j'arrive à passer cet océan indien
06:01
qui est souvent très difficile,
06:04
pour arriver dans le Pacifique en pleine possession de mes moyens.
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Et là, je pourrais espérer une remontada.
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Voilà, c'est un peu mon objectif.
06:14
Faire un petit peu le dos rond dans les conditions compliquées
06:16
pour pouvoir ensuite lasser les chevaux quand je pourrais
06:19
et quand les conditions seront nettement meilleures pour moi.
06:21
Et une remontada, comme Julia Simon, par le passé parfois sur des poursuites.
06:25
Avec votre bateau à piscine donc, Damien, merci infiniment.
06:28
Vous savez, vous avez un point commun.
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On a Vincent Defran, champion olympique.
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Vous, vous êtes champion paralympique.
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C'est bien de le rappeler également.
06:33
Damien, on a deux champions.
06:34
Un champion olympique et un champion paralympique.
06:37
Ben voilà, c'est super.
06:39
Et en plus de ça, je vais revenir sur une chose.
06:43
C'est qu'en plus d'être passionnante,
06:45
ces courses de biathlon,
06:46
elles sont hyper bien commentées par tous vos spécialistes.
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Et c'est hyper pédagogique.
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On a vraiment l'impression d'être sur la piste
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avec les filles ou les gars en train de faire la compète.
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Et voilà, c'est super.
06:57
Et ça rend vraiment les choses passionnantes.
06:59
Encore merci.
07:00
Merci à vous infiniment, Damien.
07:02
Ça nous va droit au cœur.
07:03
Et vraiment, merci encore d'avoir partagé ce moment avec nous.
07:05
On vous croise les doigts pour vous pour la suite de ce Vendée Globe.
07:08
Donc avec Apicil, 17e pour l'instant.
07:10
Mais dès qu'on raccroche, vous accélérez et hop,
07:12
la remontada pour vous.
07:14
Merci infiniment, Damien.
07:15
Merci encore.
07:16
Ça fait quelque chose, vraiment.
07:18
Et allez les filles pour la Maastricht.
07:19
On y croit.
07:22
Merci.
07:22
En plus, il fait les teasings.
07:23
Il est extraordinaire.
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