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Bestaven : «Ça va être une nouvelle histoire, une nouvelle aventure» - Voile - Vendée Globe
L'Équipe
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08/11/2024
Vainqueur de la dernière édition en 2020, Yannick Bestaven (Maître-Coq V) déborde d'envie avant le départ du Vendée Globe (dimanche à 13h02).
Catégorie
🥇
Sport
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et nous avons le plaisir d'accueillir celui qui va être l'un des vôtres.
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Voilà, un chroniqueur de cette émission, c'est Yannick Bestaven
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qui a remporté le Vendée Globe la dernière fois
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et Yannick a accepté d'être notre œil au milieu de ces routes,
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de ces 40e Rougissant, de ces océans, de ces mers.
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Bonsoir Yannick, plaisir de t'accueillir, comment ça va ?
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Bonsoir Greg, bonsoir à tous, ça va très bien.
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À la veille du départ, on est en pleine forme.
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Oui, j'imagine, parce que c'est dimanche 5h, on y est,
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on est vraiment à deux doigts de repartir.
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Il y a du monde déjà au Sable d'Olonne.
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Oui, il y a beaucoup de monde depuis trois semaines déjà,
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où le village a ouvert.
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Il y a plus de 25 000 personnes par jour qui viennent sur les pontons,
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qui viennent voir le bateau.
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Il y a beaucoup de bienveillance dans tout ça.
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Les gens font des selfies, demandent des dédicaces.
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Donc c'est génial pour nous, pour nos sponsors, pour la voile.
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Il y a une super ambiance au Sable d'Olonne.
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Alors précisons que quand on avait couvert l'événement la dernière fois,
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il y avait aussi la période de Covid, vous savez, on était tous enfermés.
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Et donc, il y avait ce côté, en vous regardant, toi et tes camarades.
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La liberté, c'était vous à ce moment-là.
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On a appris tous à vous connaître encore un petit peu mieux.
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Là, tu repars. Est-ce que les ambitions sont les mêmes ?
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Est-ce que l'objectif, c'est aussi de gagner ?
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Est-ce que l'objectif, c'est encore de se dépasser, de se redécouvrir ?
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C'est quoi pour toi ?
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Oui, je pars toujours avec la même ambition.
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Quand je prends le départ d'une course, c'est toujours pour essayer de la gagner
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et déjà de prendre aussi beaucoup de plaisir.
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Après là, c'est un marathon.
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La course va être très longue.
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Il va se passer beaucoup, beaucoup de choses.
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Donc, on va écrire une nouvelle plage de l'histoire du Vendée Globe,
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de la course au large.
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Et il me tarde.
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J'espère être aux avant-postes pour bien regatter avec tous les concurrents
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et le super plateau, super relevé qu'il y a cette année.
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C'est assez exceptionnel.
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La concurrence va être folle.
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Il y a quoi, là, à quelques heures du départ ?
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Dimanche, 5h, prise d'antenne sur la chaîne équipe, 12h d'antenne.
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Il y a plus d'envie, d'excitation que d'angoisse.
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C'est quoi, ce qui grouille dans le ventre en ce moment, Yannick ?
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C'est un mélange de tout ça, parce que les départs sont toujours difficiles.
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On quitte la terre, on quitte la famille, on quitte les proches.
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Mais par contre, on est excité par rapport à l'aventure qui nous attend.
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Donc, c'est un mélange d'émotions et comme je dis souvent sur le Vendée Globe,
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les émotions sont toujours très, très fortes, XXL.
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Quand on est dans le dur ou dans les moments de joie et de bonheur
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et de beauté de paysage qu'on va aller voir aussi dans les mers du Sud.
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Donc, c'est un mélange d'émotions et de sentiments et c'est ça qui est génial.
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Ce qui va être bien, Yannick, c'est que tu as accepté la mission
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que je t'ai gentiment confiée.
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Tu m'as dit oui tout de suite, d'être notre œil,
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d'être une sorte de chroniqueur de la mer de l'EDG.
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C'est-à-dire qu'en plus d'avoir des points qu'on peut avoir dans la course,
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toi, tu vas venir régulièrement.
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On a même un jingle, c'est le Vendée d'Yannick.
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Voilà, on est lancé et tu vas nous faire vivre cette course au cœur des océans.
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Ça aussi, c'est un peu nouveau.
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J'imagine que ça t'amuse également quand même de faire partager ça.
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Bien sûr, Greg, ça me fait super plaisir de partager ça avec vous
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et puis de pouvoir vous montrer des images de ces endroits où on va aller,
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où peu de personnes vont naviguer, les mers du Sud,
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faire le tour de la planète à la voile, de partager ça avec vous,
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de vous faire comprendre aussi pourquoi notre passion, elle est là,
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pourquoi on part en mer comme ça, en solitaire.
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Donc, de vous raconter des belles histoires et même quand ça sera difficile aussi,
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d'être présent pour vous raconter mes problèmes.
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Non, non, c'est génial et puis ça me donne une envie supplémentaire de bien faire.
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On est ravis et là, on salue Faro qui dessine pour nous
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et qui a mis le président du PSG, qui a dit Yannick Bestaven.
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On ne pourrait pas l'avoir un peu avec nous pour apprendre à gagner,
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pour que nos joueurs comprennent comment ça gagne.
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Karim Benhanit, autour de la table, il y a une question pour toi, Yannick.
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Oui, bonsoir Yannick.
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Pour être très honnête, je ne suis pas un spécialiste du Vendée Globe,
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même si en étant jeune, pour raconter vraiment 10 secondes de ma vie,
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on avait fait un dessin à l'époque, à l'école, en 1992,
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pour la victoire de Titouan Lamazou à cette époque-là.
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Bonsoir Dominique Grimaud.
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Oui, c'est vrai et en fait, je me souviens de cette époque-là où ça nous avait fascinés.
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J'ai lâché franchement la voile depuis, mais j'aimerais avoir ton sentiment
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et surtout que tu puisses donner envie aux téléspectateurs
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de regarder cette course sur la chaîne d'équipe.
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Donne-nous une raison particulière pour regarder cette course extraordinaire.
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Bien sûr, moi aussi, comme toi, j'étais passionné par ça quand j'étais jeune.
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Je voyais les Titouan Lamazou, je voyais l'arrivée de Christophe Auguin,
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un tout tir sud qui arrivait, qui disait il ne faut plus jamais retourner là-bas.
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Et ces aventuriers m'ont fait rêver.
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Donc la course au large a énormément évolué.
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Nos bateaux vont beaucoup plus vite.
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En même pas 40 ans, on est passé de 110 jours pour faire le tour du monde en Imoka à 74 jours.
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Donc on a des vrais bateaux de compétition.
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C'est des vrais Formule 1.
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Donc pour ceux qui aiment la technologie, c'est hyper intéressant.
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Pour ceux qui aiment l'aventure, c'est hyper intéressant à suivre.
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Et puis il y a une vraie compétition.
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Il va y avoir. On va se battre tous pour avoir les premières places.
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Il va y avoir de la stratégie, de la tactique.
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D'ailleurs, je vous invite tous à aller jouer sur Virtual Regatta ou en virtuel.
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Vous pourrez jouer sur votre ordinateur contre nous en prenant des options météo,
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ce qui vous permettra aussi de comprendre nos routes et nos trajectoires.
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Donc, c'est vraiment c'est vraiment on le voit bien.
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D'ailleurs, tous les scolaires qu'on a derrière, qui vont partager cette aventure pendant trois mois.
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Donc, c'est vraiment génial de pouvoir partager ça avec des gens qui ne connaissent pas forcément la voile
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ou qui n'habitent pas en bord de mer.
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Et vous verrez, ça va intéresser beaucoup de monde, c'est sûr.
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Évidemment. Et là, pendant que tu parles, tu ne le vois pas.
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Mais nous, à l'image, on a les images de ta victoire de la dernière édition.
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Il y a quatre ans, on te voit avec ce moment où tu étais allé sauver Kevin avec d'autres marins.
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Parce que c'est aussi ça, la solidarité en mer.
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Malheureusement, il peut se passer des drames ou des angoisses et des peurs.
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Et là, les marins n'hésitent pas.
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On arrête la compétition et on se détourne pour aller chercher le copain.
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On se souvient de Jean-Luc Ham, également toi qui y avais été, d'autres.
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Et puis, ces points bonus qui étaient revenus.
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Et même en franchissant la ligne en deuxième position, tu avais gagné.
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Puisqu'il y avait ça et cette arrivée avec ces fumigènes.
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Parce que contrairement au foot, les fumigènes sont même encouragés
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lorsque vous arrivez au Vendée Globe.
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Et là, il n'y aura pas de tweet du gouvernement sur tes fumigènes, Yannick.
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Je peux te le garantir.
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Dernière question, Yoann Rioux également autour de la table.
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Yannick, vous avez donc remporté, c'est la plus grande course au monde il y a quatre ans.
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Comment vous l'avez vécu ?
06:00
Est-ce que ça a changé votre vie financièrement avec les sponsors,
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même avec votre motivation, votre niaque ?
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Comment on repart quand on a gagné la plus grande course au monde ?
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Surtout avec le scénario extraordinaire.
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Votre parcours parle pour vous.
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Et même, combien de temps vous avez mis pour évacuer ce que vous aviez vécu
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parce qu'aller sauver quelqu'un, participer au sauvetage de quelqu'un,
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de gagner en ne finissant pas premier, mais après, avec le temps ?
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Racontez-nous un petit peu tout ça, si c'était possible.
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Mais pas en dix minutes, Yannick.
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Merci, Yoann, pour la question.
06:26
C'est vrai que ça a été difficile il y a quatre ans parce qu'il y a eu le sauvetage de Kevin
06:29
où moi, j'avais mis la course entre parenthèses, où tout était arrêté.
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Et puis après, il y a eu ce fameux temps compensé
06:34
qui est venu un peu jouer le trouble fait sur les victoires et la position.
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Mais tout ça aussi parce qu'on était cinq bateaux
06:39
à arriver dans un mouchoir de poche après 80 jours de course.
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Ma différence de temps, le temps, c'est trois heures de différence avec Charlie Dalin,
06:46
ce qui n'est rien sur 80 jours.
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Donc, il y a eu un niveau de régate exceptionnel.
06:50
Et c'est vrai que pourquoi je repars ?
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Pour revivre toute cette adrénaline, pour vivre toutes ces émotions-là.
06:57
Moi, j'ai vraiment envie de prendre du plaisir comme j'ai pu en prendre.
07:02
Il y a quatre ans et c'est la compétition qui m'anime.
07:06
Alors oui, je suis le tenant du titre.
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Très bien, mais ça, dimanche, ça va s'arrêter.
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Ça va être une nouvelle histoire, une nouvelle aventure.
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Et comme je le dis en rigolant à mes concurrents,
07:15
j'ai dit moi, je l'ai déjà gagné, donc je n'ai pas la pression.
07:17
Et si je crée la surprise encore une fois, ça ne sera que du bonus.
07:21
Seul Michel Desjoyeaux a gagné deux fois le Vendée Globe.
07:23
Donc, ça serait dommage que je ne tente pas ma chance.
07:26
Je préfère faire ça que rester dans mon canapé et regarder le Vendée Globe.
07:28
Tu as bien raison.
07:29
Moi aussi.
07:30
Mais nous, on préfère le canapé, en revanche, parce qu'on n'a pas le même niveau.
07:35
Camille, le dispositif sur la chaîne l'équipe pour le Vendée Globe.
07:37
Oui, on en a déjà parlé toute la semaine, mais demain soir, émission spéciale.
07:41
Ce sera le dernier jour sur Terre pour tous les navigateurs.
07:44
Donc, on sera au plus proche des navigateurs avec nos envoyés spéciaux.
07:48
Émission spéciale de 19h50 à 21h.
07:50
Et puis dimanche, énorme dispositif, 12h d'antenne, 8h de direct
07:55
à partir de 7h du matin jusqu'à 15h, avec ce fameux départ à 13h02.
08:01
Les 40 femmes et hommes prendront le départ du 10e Vendée Globe pour un tour du monde.
08:05
On rappelle, sans escale ni assistance, avec dans un coin de la tête certainement le record
08:10
aussi à aller chercher d'Armel Le Cleac'h, qui est de 74 jours et le vainqueur du Vendée
08:15
Globe 2017, qui sera d'ailleurs au commentaire de cette édition avec Benoît Caussé.
08:20
Merci beaucoup, Camille.
08:22
Mon cher Yannick, c'était un plaisir de t'avoir.
08:24
On va te laisser dans les derniers préparatifs.
08:27
Fais attention aux vagues, évite les baleines, attention aux icebergs, passe les capes, passe
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les océans, passe les mers.
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C'est la dernière fois qu'on te voit bien coiffé avant 75 jours.
08:36
Et on te retrouve dans l'émission à travers les passages que tu vas vivre.
08:41
Merci de faire vivre cette aventure au sein de l'EDG.
08:43
On t'embrasse.
08:44
Et bonne course dimanche, à plus tard, à la semaine prochaine.
08:47
Merci à tous, à très vite, bye.
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