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Retour vers 2004 : une année pour tomber amoureux - La chronique de Thomas Croisière
France Inter
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08/11/2024
Retrouvez toutes les chroniques de Thomas Croisière sur France Inter https://www.franceinter.fr/emissions/la-chronique-de-thomas-croisiere
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😹
Amusant
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En 2004, celui qui est le chénon manquant entre Marlon Brando et Jean Lefebvre, pleuraient
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ses deux mentors.
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C'est pour ça que j'ai demandé à Thomas Croisière de nous raconter ce qu'était
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2004 au cinéma.
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En 2004, sur grand écran, je tombe amoureux, comme Bill Murray de Scarlett Johansson dans
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Lost in Translation ou en québécois, Traduction Infidèle.
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Elle a 20 ans, j'en ai 30, elle est certes intermittente du spectacle, mais à l'époque
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j'ai eu une situation puisque je travaille pour notre invité, Michel Denisot, alors
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directeur général du groupe Canal+, comme moi, elle est blonde, comme moi, elle est
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belle et comme moi, elle aime karaoké.
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Pas de taratata Scarlett, depuis le film de Sofia Coppola dans lequel Bill et toi êtes
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perdus dans la traduction, mais aussi dans Tokyo, vos vies et vos couples, je sais que
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nous sommes comme deux chats, félins pour l'autre.
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Alors, laisse-moi, comme Bill, te proposer more than this, et j'aimerais tant savoir
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ce qu'à la fin du film Bill Murray te murmure à l'oreille, car même la réalisatrice oscarisée
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pour son scénario ne le sait pas, c'est une improvisation de l'acteur qui nous laisse
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en suspens.
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Mais mon problème, c'est qu'en 2004, je suis toujours dans mon histoire d'amour avec
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Uma Thurman, 16 ans que ça dure depuis son apparition en Vénus boticellienne dans les
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aventures du baron de Münchhausen, Terry Gilliam, elle a 34 ans, j'en ai 30, comme
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moi, elle est belle, comme moi, elle est blonde et comme moi, elle est badass.
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Je me souviens, lorsque j'ai partagé Kill Bill avec mes deux garçons, qu'à la fin,
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ils m'ont dit, c'est sûr qu'il y a un deux, mais évidemment, gosse de con, qu'il y a une
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suite.
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Quentin Tarantino, en québécois, s'appelle Tu es Bill et à la fin du volume 1, il est
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toujours vivant, David Carradine, et puis surtout, il se concluait sur…
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Est-ce qu'elle sait que sa fille est vivante ?
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Et la flûte de pan de George Zamfir ?
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La même que l'on entend dans…
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La chèvre ?
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Et celle qui, en 2004, est aussi très belle, c'est Kate Winslet, quelle que soit sa couleur
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de cheveux, car ils iront du bleu au rouge dans Eternal Sunshine of the Spotless Mind
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ou en québécois, du soleil plein la tête, une tête au carré, puisqu'elle partage
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l'affiche avec Jim, qui n'est pas le frère de Maria.
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Non, Gislain, Gislain, c'est notre réalisateur, pas après tout ce que tu as fait.
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Et puis le film de Michel Gondry ne débute pas à Noël, mais à la Saint-Valentin, quand
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Joël se rend compte que son ex, Clémentine, l'a totalement effacé de sa mémoire.
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Mais je ne vous en dis pas plus, car ce bijou de dramedie romantique est, quand on a vraiment
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aimé, des films qu'on ne peut oublier.
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Vive le soleil, l'amour, et vive le cinéma de 2004 !
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Merci Thomas Croyeur.
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Vous avez eu le respect de ne pas chanter, c'est rare, vous attendez votre solo final.
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Regarde ce film meumeux.
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Oui, on vous sent troublés, merci beaucoup.
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Comme votre T-shirt.
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Oui, il faut dire que si vous nous suivez en vidéo, ce qui n'est pas possible je crois
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aujourd'hui, pour une raison technique, un certain T-shirt intéressant qui reprend
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disons l'esprit canal, vraiment très, très, très, plus, très, très, plus.
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Canal sans le C, on peut le dire.
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Canal sans le C.
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Qu'est-ce que ça donne Canal sans le C, Manon ?
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Je ne le dirai pas.
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Voilà, mais on le devine.
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Merci Thomas, comme vous avez bien travaillé, que vous avez de très beaux yeux bleus.
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Une petite promo, vous jouez votre spectacle Voyage en comédie le 10 à Étampes et le
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12 au Pont de Singes à Arras.
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Eh oui, le 62.
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Exactement.
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Et vous êtes toujours au Lucerneur, évidemment, à Paris les vendredis et samedis.
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