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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des propos du Ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Vous nous appelez 01-80-20-39-21, expulsion, le ministre de l'Intérieur fait décoller trois avions avec des migrants illégaux dedans.
00:07On va en parler dans un instant. Bruno Retailleau, je suis désolé, mais Bruno Retailleau, ça envoie du pâté.
00:14C'est le retour des charters.
00:16Ça envoie du pâté de fou. Gauthier Lemoyne, on peut expliquer ça ?
00:20Allez, c'est parti. Bruno Retailleau remet en place les charters.
00:24Vous savez, les charters, c'était ces vols groupés à l'époque de Nicolas Sarkozy, mais aussi de Charles Pasqua.
00:29Le premier charter, c'est 1986 vers le Mali.
00:33Donc le principe d'un charter, c'est que vous expulsez dans le même avion plusieurs étrangers en situation irrégulière du même pays.
00:40Donc là, Bruno Retailleau, il en a fait décoller trois depuis qu'il est au ministère de l'Intérieur.
00:45Un vers la République démocratique du Congo depuis Mayotte, l'un vers la Géorgie et donc hier vers l'Albanie.
00:52Avec celui vers l'Albanie, une particularité, une majorité de mineurs.
00:57Et donc Bruno Retailleau, il veut montrer à travers ça que c'est aussi possible d'expulser les mineurs.
01:01Et la stratégie, c'est celle de vider les crats, les centres de rétention administratives pour libérer l'espace, les places.
01:06Même chose pour les hébergements d'urgence.
01:08Et ça se fait aussi grâce et à l'aide de Frontex et les gardes frontières européens.
01:13Mais donc, il s'inscrit, si vous voulez, dans la filiation de Charles Pasqua, de Nicolas Sarkozy.
01:18Il avait de la fermeté dans la parole, il en a désormais dans les actes.
01:22Non mais c'est fou, c'est fou quand même.
01:24Après ça interroge sur les mineurs, il y a un débat sur les mineurs.
01:27Il interroge toujours.
01:28Il l'a fait, il a tué le débat.
01:30Il l'a fait exactement, stop, il vaut mieux faire que débattre, parfois.
01:35Non mais c'est vrai, parfois le débat, ça va, c'est sympa deux minutes, mais à un moment il faut faire les choses.
01:38Il a fait une déclaration forte sur l'AM hier.
01:40Oui je sais.
01:41Bruno Retailleau.
01:42Alors il était aux 20 heures face à Anne-Sophie Lapix hier soir.
01:45Ah oui, alors Anne-Sophie Lapix, elle était énervée.
01:47Elle n'aime pas les hommes de droite, disons le Bruno Retailleau, Jordan Bardel.
01:51Bruno Retailleau est à droite ?
01:52Non, mais j'ai l'impression que ce n'est pas sa place de thé, Anne-Sophie Lapix.
01:57C'était Anne-Sophie, le pic plutôt.
01:59C'est la première fois qu'on voyait un ministre de l'Intérieur en garde à vue.
02:01Non mais c'est vrai, un ministre de l'Intérieur en garde à vue.
02:03Ce sont pas des extraits de Anne-Sophie Lapix.
02:05Parce que c'est vrai qu'hier c'était quelque chose.
02:07Anne-Sophie Lapix avec Bruno Retailleau, il était en garde à vue le mec.
02:10Non mais franchement c'est incroyable.
02:11Elle est tranquille.
02:12On va écouter ça.
02:14D'accord.
02:15Vous n'avez pas besoin d'en faire tout un.
02:18C'est pas moi.
02:19Sur la MECI, c'est un combat que vous menez.
02:22C'est un combat, pourquoi ?
02:23Vous dites que c'est un combat, mais parce que ce combat trouve des oppositions.
02:26Il y a des gens en France qui voudraient qu'à la limite on accueille toute la misère du monde.
02:31C'est pas parce que vous voulez supprimer quelque chose qui existe.
02:34Non, ce que je dis c'est qu'il faut l'encore...
02:37On est les seuls au monde à avoir un dispositif aide médicale d'État
02:41et des titres pour des étrangers malades.
02:43Les seuls au monde.
02:45Ce que je veux, moi, c'est qu'au moment où on débute,
02:48l'Assemblée va débuter l'examen du projet de loi de financement de la sécurité sociale.
02:52On va dérembourser quand vous irez voir le médecin.
02:55Donc on demande aux Français des efforts.
02:58Et alors pour des clandestins qui fraudent la frontière,
03:01ils auraient droit...
03:02Ce serait open bar.
03:04Pour éviter les maladies et laisser mourir les gens, c'est ça.
03:06Mais non, bien sûr que non.
03:08Ce que j'ai proposé, c'est transformer l'aide médicale d'État en aide médicale d'urgence,
03:12c'est-à-dire qu'on ne laisse mourir personne.
03:14C'est une fois ce que beaucoup de pays européens font.
03:17J'ai quand même du mal, moi.
03:18Excusez-moi, j'ai du mal.
03:19Elle fait son métier.
03:20Elle fait son métier de journaliste.
03:22C'est normal de pousser un homme politique dans ses mots tranchants.
03:24Je vois bien le keuf.
03:25Qu'est-ce que vous en pensez ?
03:26Elle est plus militante que journaliste.
03:27Parfois.
03:28Avec certains interviewés.
03:29Elle pratique une forme de journalisme à l'anglo-saxonne.
03:32Et quand les anglo-saxons le font, c'est formidable.
03:35Elle pratique une journaliste du journaliste.
03:38Elle la klaxonne plutôt, pas anglo-saxonne.
03:40C'est que de klaxonner.
03:41Non, non, c'est des militants.
03:42Je le sens dans le propos.
03:43Mais évidemment, il ne faut pas être journaliste pour le savoir.
03:45Bien sûr.
03:46Vous qui êtes journaliste et toujours mesuré.
03:49Il faut interviewer tout le monde de la même manière dans ce cas-là.
03:52Elle n'interviewe pas le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barraud
03:55comme elle interview Bruno Rotaillot ou Jordan Bardella.
03:58Et à la fin, elle accuse quasiment Bruno Rotaillot
04:00de vouloir laisser mourir des gens s'il rabote l'AME en AMU.
04:04Il ne dit absolument pas.
04:05On ne laisse pas mourir personne.
04:07C'est le ton qui me tue.
04:09D'ailleurs, est-ce qu'on peut me caler cet échange qu'il y a eu entre Patrick Cohen et Éric Ciotti ?
04:14Alors là, franchement, la façon dont Patrick Cohen a parlé à Éric Ciotti.
04:17Les gars, si ça avait été chez nous, je vous dis, c'était Arcom direct.
04:20Mais ce qui est dommage.
04:21Et d'ailleurs, je me demande si cette séquence a été signalée à l'Arcom.
04:24Je suis désolé.
04:25Moi, on ne parle pas comme ça à Éric Ciotti.
04:27Il fait même un petit signe, il se met son doigt derrière l'oreille.
04:29Vous comprenez le français ?
04:31Il y a un peu de mépris.
04:32C'est incroyable quand il parle à Éric Ciotti.
04:33Éric Ciotti a été très bon d'ailleurs.
04:35Il est resté très calme.
04:36Et les deux, alors, ils étaient sur ses côtes.
04:38On va réécouter ça dans un instant.
04:40Ça parlait du livre de Jornal Mardela.
04:42Et de la censure à la SNCF.
04:44Exactement, on va en parler dans un instant.
04:45Pour le moment, sur l'AME, il y a Nicolas qui voudrait réagir sur Europe 101, 81, 20, 39, 21.
04:50Bonjour Nicolas.
04:51Bonjour, bonjour à tous.
04:54Merci d'être avec nous Nicolas.
04:55Alors l'AME, c'est tous les jours.
04:57Tout le monde s'exprime sur l'AME en ce moment.
05:00Parce qu'il y a Aurore Berger, en revanche, qui, elle, n'était pas d'accord avec Bruno Rotailleau.
05:05Elle dit que supprimer l'AME coûterait bien plus cher en France.
05:08C'est ce qu'a dit Aurore Berger.
05:09Mais vous, vous en pensez quoi Nicolas ?
05:11Oui, je pense que chacun tire sa couverture politique.
05:15Après, c'est un peu de la com' tout ça.
05:20L'AME, je suis d'accord pour que celui qui cotise puisse avoir des soins.
05:26Et celui qui ne cotise pas, il aura juste les soins vitaux.
05:29Et puis ça s'arrête là.
05:31C'est comme ça dans beaucoup de pays.
05:32Maintenant, il y a d'autres problèmes en France.
05:35Je pense que le but des représentants politiques, c'est de faire que la vie soit meilleure pour les Français.
05:42Et aujourd'hui, elle est de pire en pire.
05:44Et je pense qu'ils ne font pas le job quoi.
05:46On est d'accord qu'en ce moment, c'est pour ça.
05:48Quand j'entends tout à l'heure, je discutais avec des gens que vous connaissez,
05:53comme Valérie Benayim ou autres.
05:56Nicolas, il me disait tout à l'heure concernant,
06:00une petite seconde, sur le voyage au Maroc.
06:02On disait oui, ça a toujours été comme ça.
06:04Mais les gars, les Français n'ont jamais été dans un tel désarroi.
06:10Voilà, donc je vous lis.
06:12Il faut arrêter de dire qu'on va faire comme avant.
06:14On ne peut plus faire comme avant.
06:15Donc on est d'accord.
06:16Je ne sais pas si vous êtes d'accord avec moi Nicolas.
06:18Moi, j'ai eu un père qui était malade, qui était chez lui.
06:24Et donc, on dit que les anciens doivent rester chez eux.
06:28Il faut dire que la Sécurité sociale, elle rembourse deux couches par jour
06:32aux anciens qui sont dans leur lit handicapés.
06:35Donc moi, j'invite tous les députés, les sénateurs, M. Macron comme tous les autres,
06:40à aller deux fois aux toilettes par jour et à faire le reste dans leur froc.
06:44Merci.
06:45Vous avez eu Patrick Sébastien au téléphone Nicolas ?
06:49Ça me rappelle une phrase de Patrick Sébastien.
06:51Merci Nicolas d'avoir été avec nous ce soir.
06:53Merci.
06:55Je vous embrasse fort Nicolas.
06:56Merci beaucoup d'avoir été là.
06:57Merci de me rappeler quand vous voulez.
06:58On est à 16h-18h.
07:00On a Yann qui est avec nous d'Occitanie.
07:02Bonjour Yann.
07:03Hola Cyril.
07:04Comment ça va ?
07:05Très bien Yann.
07:06Merci d'être avec nous.
07:07J'adore cet accent.
07:08Ça fait du bien.
07:09J'adore ça.
07:10Yann, vous faites quoi dans la vie ?
07:11Rien du tout.
07:12Je suis en retraite.
07:13Mais bon, moi c'est un peu particulier.
07:14Vous êtes en retraite ?
07:15Vous avez 53 ans ?
07:16Oui.
07:17Et alors ?
07:18Ça va, tranquille.
07:19Très bien.
07:20Oui, tranquille.
07:21En fait, moi c'est un cas particulier.
07:23C'est que j'ai eu un souci de santé.
07:25D'accord Yann.
07:26J'ai le cœur qui a tendance à s'arrêter comme ça.
07:29D'accord.
07:30Ce qui fait que dès que je cherche un emploi,
07:32le plus dur ce n'est pas l'entretien,
07:35le plus dur c'est la médecine du travail.
07:37Voilà.
07:38Et à la fin, si tu veux,
07:40ça devient plus une contrainte pour l'employeur
07:42que pour moi.
07:45Oui, c'est sûr.
07:47Donc, tu postules pour un poste
07:49et dès que tu vas à la médecine du travail,
07:51les mecs ils font leur job.
07:52Bien sûr.
07:53Mais ils disent,
07:54ah ben non, vous ne pouvez pas,
07:55donc désolé, merci, au revoir.
07:57Ah d'accord, je comprends tout à fait.
07:59Et après, si tu veux,
08:00le parcours pour les handicapés,
08:02parce que j'en place une pour les handicapés aussi,
08:04comme moi,
08:06parce que tu es un handicapé,
08:08à partir du moment où,
08:09tu sais, c'est un handicap qui ne se voit pas.
08:12Bien sûr.
08:13Et disons qu'après, ton parcours,
08:15c'est formation.
08:17Oui.
08:18Bon, on te forme, ça, il n'y a pas de problème.
08:20Et après,
08:21admettons, moi j'avais une expérience pro,
08:23on te propose des stages de découverte en entreprise.
08:26C'est au cas où tu oublies.
08:28D'accord, je comprends tout à fait.
08:30Et à la fin,
08:32donc tu fais ton stage,
08:34forcément, tu n'as pas de perspective d'emploi à l'issue,
08:37il ne faut pas rêver.
08:38Bien sûr.
08:39Et bien, tu retournes au chômage.
08:41Et quand tu as fini ton chômage,
08:43tu refais une formation.
08:45Entre temps, tu as dû oublier
08:47comment ça se passait dans une entreprise.
08:49Donc tu refais un stage de découverte.
08:51En fait, tu ne fais que des stages,
08:53tu n'arrêtes pas.
08:55Oui, tu es de la main d'oeuvre au bon marché.
08:57Bien sûr.
08:58Yann, vous vouliez nous parler également de l'AME,
09:00vous vouliez dire quoi là-dessus ?
09:02L'AME, en fait, quand on regarde,
09:04on te prélève trois fois
09:06tes soins.
09:08On te prélève,
09:10donc la Sécu s'est prise en charge
09:12sur le bulletin de salaire.
09:15On te prélève
09:17une fois,
09:19parce que tu payes une mutuelle pour payer la complémentaire,
09:21et à la fin, il te reste
09:23un reste à charge.
09:25Donc quand tu vas chez le dentiste,
09:27un exemple,
09:29si tu as l'AME,
09:31tu vas chez le dentiste, bonjour,
09:33même un soin non remboursé,
09:35les maladies parodontales
09:37ou des trucs comme ça,
09:39toi tu payes.
09:41Eux, ils ne payent pas.
09:43C'est souvent l'exemple
09:45qui est donné, Gauthier Leroy.
09:47Alors, moi je serais d'avis plutôt,
09:49on garde l'AME, mais on change le nom.
09:51Tu changes, tu fais,
09:53soit c'est pour tout le monde,
09:55mais l'AME,
09:57moi je pense aussi,
09:59parce qu'on parle des personnes âgées,
10:01ok, ils n'ont pas les moyens,
10:03t'as des jeunes, ok, ils n'ont pas les moyens,
10:05mais les étudiants.
10:07Les étudiants, ils font comment ?
10:09Et oui, Gauthier Leroy.
10:11Il y a quelque chose qui est souligné par Bruno Rotailleau
10:13et qui n'allait pas, c'est au moment de la présentation du budget,
10:15on disait on va moins rembourser les soins
10:17des Français, la part sera plus importante
10:19pour les mutuelles et moins pour la Sécu,
10:21et en même temps on va augmenter le budget de l'AME
10:23de 100 millions d'euros. Et donc évidemment,
10:25tolé, et le gouvernement fait marche arrière et dit
10:27on gèle le budget. Mais il ne faut pas croire
10:29à cette annonce, parce qu'un budget,
10:31l'AME, on soigne tout le monde.
10:33Donc si le 1er septembre,
10:35vous avez passé les 1 milliard de 100 millions d'euros,
10:37on dit quoi ? On dit on ne soigne plus personne
10:39jusqu'au 31 décembre ? Non, c'est faux.
10:41Donc pour réduire le budget de l'aide médicale
10:43d'Etat, il y a deux solutions. Soit
10:45vous retirez des soins du panier
10:47de soins qui est trop large, et c'est ce que dit
10:49Bruno Retailleau. L'AME,
10:51quand ça avait été budgété par les ALR,
10:53c'était autour de 70 millions. Donc vous passez d'un
10:55milliard d'euros à 70 millions, vous voyez que
10:57vous faites une sérieuse économie.
10:59Ou alors vous réduisez l'immigration, parce que
11:01évidemment, vu que plus il y a de migrants, plus il y a d'AME,
11:03puisque plus il y a de personnes à soigner.
11:05Mais dire on gèle le budget, ça ne se passe pas comme ça.
11:07Vous soignez toutes les personnes qui se présentent
11:09à partir du moment où ça existe. Donc soit
11:11on dit que ce soin-là, il ne rentre pas dedans, ou alors
11:13il faut réduire l'immigration. Mais
11:15vous ne pouvez pas augmenter le budget de l'aide médicale d'Etat
11:17et moins rembourser ceux des Français. C'est impossible.
11:19Non, mais jusqu'à présent, ce qu'ils nous ont
11:21dit, les politiques, c'est
11:23bon, on va l'augmenter. Bon, ce n'est pas passé.
11:25On va la geler. Bon, ça ne passe pas.
11:27Mais ils n'ont jamais évoqué le cas
11:29de la diminuer.
11:31Ils veulent faire des économies.
11:33Alors déjà, ils te taxent sur les voyages.
11:35Bruno Retailleau évoque ça.
11:37Il a pris l'avis.
11:39Oui, il l'évoque, mais
11:41au sujet de Bruno, moi j'aime bien, il est gentil.
11:43Vous l'appelez Bruno, vous, tranquille.
11:45Oui, c'est Bubu, c'est mon employé.
11:47Mais
11:53quand il n'était pas au gouvernement,
11:55quand il passait,
11:57donc lui et sa famille politique,
11:59quand il passait à la télé
12:01et qu'un
12:03journaliste honnête,
12:05c'est-à-dire quelqu'un qui n'a pas de parti pris,
12:07lui posait la question
12:09en disant, regardez, le Rassemblement National
12:11propose ça, qu'est-ce qu'il disait ?
12:13C'est impossible.
12:15On ne peut pas.
12:17Non, pas Retailleau.
12:19Retailleau, il a mis depuis longtemps pour
12:21modifier les médicaments.
12:23Quand il était déjà au Sénat, c'était une demande,
12:25au moment de la loi d'Armanin, c'était déjà
12:27une demande des sénateurs LR
12:29et des Républicains. Donc ça fait très longtemps
12:31qu'il est sur la même ligne. On peut lui reprocher beaucoup de choses,
12:33mais il a une ligne et il s'y tient.
12:35Non, je parle du parti.
12:37Oui, mais il l'incarnait,
12:39c'était le patron des sénateurs LR, donc c'était quand même
12:41le plus gros groupe d'élus LR
12:43il est au Sénat aujourd'hui, donc il le tenait,
12:45ce groupe.
12:47Mais ses camarades du même
12:49parti n'étaient pas,
12:51d'ailleurs actuellement.
12:53Les LR ont la particularité
12:55de changer d'avis.
12:57Oui, ça l'aura, ça c'est sûr.
12:59Régulièrement.
13:01Donc si
13:03on veut,
13:05même sur les expulsions,
13:07même sur tout, pendant 7 ans, pendant 10 ans,
13:09pendant 20 ans, il nous a dit que ce n'est pas possible.
13:11Et là,
13:13il communique sur quoi ? Il communique
13:15sur les départs,
13:17sur les avions qu'il a envoyés,
13:19sur les migrants qu'il a expulsés.
13:21Il y a encore un an
13:23que c'était impossible, d'après M. d'Armanin.
13:25Ah non, mais le discours,
13:27on ne peut pas dire que Gérald d'Armanin était
13:29particulièrement un laxiste,
13:31le discours de Bruno Retailleau est encore plus
13:33ferme, c'est vrai.
13:35Il est plus ferme, et jusqu'à présent,
13:37comment dire,
13:39il communique,
13:41ça marche apparemment,
13:43ça plaît, pour moi il prépare les élections.
13:45Moi aussi, pour moi là, il commence à
13:47le trotter dans la tête.
13:49Là, il commence à ajuster la cravate pour
13:51la photo, il n'y a pas de problème.
13:53Ça commence à lui trotter dans la tête, c'est sûr.
13:55C'est évident. Déjà quand vous êtes ministre de l'Intérieur,
13:57ça vous trotte rapidement dans la tête.
13:59Jurisprudence Nicolas Sarkozy,
14:01on avait que la rue à traverser pour changer d'emploi.
14:03Et lui, avec ce qui se passe actuellement,
14:05avec la cote qu'il a actuellement,
14:0780% chez les sympathisants
14:09de droite, c'était le sondage du GDD.
14:11Et ça vient d'arriver, je pense qu'il va être à 90%
14:13où il va passer de numéro 1, je pense.
14:15Et en 5 semaines au ministère de l'Intérieur,
14:17il a doublé tous ses concurrents à droite, il est devant tout le monde.
14:19Donc effectivement, c'est une seule personne.
14:21Là où il fait fort, c'est qu'en ce moment,
14:23t'as un voyage au Maroc,
14:25donc Bruno Retailleau
14:27est rentré.
14:29Oui, enfin, ils ont pris les 4 avions, ils sont rentrés.
14:31Bernard Mondial est rentré parce qu'il sera avec nous à la télé ce soir.
14:33Ah, vous allez le voir.
14:35Bien sûr, il sera avec nous ce soir.
14:37Là, ils sont allés au Maroc.
14:39Oui.
14:41Bruno Retailleau,
14:43c'est quoi les images ?
14:45Il est avec le ministre marocain
14:47de l'Intérieur, ils discutent
14:49sur de la politique,
14:51sur quelque chose de concret.
14:53Le président Emmanuel Macron,
14:55c'est quoi en ce moment le sujet de conversation ?
14:57Yacine Bellatar.
14:59Voilà. Yacine Bellatar
15:01et pourquoi il est dans l'avion ?
15:03Moi, je sais Cyril que toi, tu l'aimes bien.
15:05Non, mais après,
15:07comme j'ai dit,
15:09ce voyage sur tous les people,
15:11je suis un petit peu tendu là-dessus,
15:13comme j'ai dit.
15:15Moi, je ne l'apprécie pas.
15:17Mais,
15:19il y en a un qui fait son job
15:21et il y en a un qui fait polémique.
15:23Il y en a un, il est ministre,
15:25l'autre, il est juste président de la République française.
15:27Donc,
15:29je ne sais pas,
15:31l'image...
15:33Moi, je suis le roi du Maroc,
15:35je regarde les invités,
15:37je lui dis, mais c'est qui ces guignols ?
15:39Il y en a beaucoup
15:41qui ont été invités par le roi du Maroc.
15:43Petite info,
15:45parce que Yacine Bellatar a dit,
15:47j'ai vu Bruno Retailleau manger un couscous,
15:49comme quoi tout arrive, et je peux vous dire que
15:51les interviens n'étaient pas du tout heureux de voir Yacine Bellatar
15:53dans la délégation. Bruno Retailleau
15:55pensait être interrogé par Anne-Sophie Lapix
15:57là-dessus hier, il ne l'a pas été.
15:59Il le sera demain matin dans une matinale et il prépare
16:01sa réponse à la présence de Yacine Bellatar.
16:03Ça risque de faire du bruit, c'est tout ce que je peux vous dire.
16:05On va en parler demain, je pense.
16:07Il va prendre ses distances largement
16:09avec le président de la République et ce n'est pas commun
16:11de voir un ministre critiquer ouvertement
16:13un président de la République, même avec une période
16:15de semi-cohabitation comme celle-ci.
16:17On va entendre Bruno Retailleau, à mon avis, demain matin.
16:19Moi, pour l'instant, Bruno Retailleau, je suis désolé, les mecs,
16:21de vous dire ça, pour l'instant, pour moi, c'est un sans-faute.
16:23C'est un truc de fou.
16:25Ah, il fait le jeu.
16:27Par contre, Cyril, tu es comment avec l'ARCOM en ce moment-là ?
16:29Ben là, pour l'instant, pas de news.
16:31No news.
16:33Non, parce que moi, j'ai regardé une émission de sport
16:35sur la 3, le dimanche.
16:37Oui. T'as pris combien, toi,
16:39pour une marque à l'écran ?
16:41Je crois 200 000, je crois. J'ai pris 200 000 euros.
16:43Alors moi, pendant 45 minutes,
16:45j'ai vu le crocodile en gros
16:47sur l'écran.
16:49Non, c'est vrai, mais c'est ça, ça arrive souvent.
16:51La Côte d'Ivoire, ils n'ont entendu rien arriver ?
16:53Mais ils ne regardent pas ces chaînes-là, l'ARCOM,
16:55ils ne regardent que nous.
16:57En même temps,
16:59je vais en glisser une toute petite dernière
17:01au sujet d'Anne Roumanoff.
17:03Sur le JDD,
17:05qui avait dit que le JDD était devenu
17:07un journal d'extrême-droite.
17:09Alors, écoute,
17:11l'année prochaine,
17:13elle doit venir à Perpignan.
17:15Oui.
17:17Bon, le maire de Perpignan, tout le monde le sait, c'est...
17:19Ah oui, c'est vrai, c'est Louis Alliot.
17:21C'est Louis Alliot, exactement.
17:23Et les quatre députés des Périné-Royantales,
17:25ils sont de l'URN.
17:27Donc, elle ne veut pas écrire
17:29au journal
17:31parce qu'ils sont d'extrême-droite,
17:33mais elle vient prendre l'argent de l'extrême-droite
17:35à la source, c'est nous.
17:37Non, mais alors ça, c'est une bonne info, ça, Yann.
17:39Est-ce qu'elle va demander aux spectateurs
17:41s'ils ont voté RN avant d'entrer dans la salle
17:43et s'ils ont voté pour Louis Alliot ?
17:45Je pense qu'un billet
17:47de 50 ou 60 euros,
17:49tu ne lui demandes pas son parti politique.
17:51Toi, tu le prends.
17:53Il est orange, il est beau.
17:55Tu le prends.
17:57Il a tellement raison.
17:59Vous avez tellement raison là-dessus, je vous jure.
18:01Là, vous nous avez donné une bonne info.
18:03Merci, Yann.

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