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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent sur le discours de politique générale du Premier ministre, Michel Barnier.


Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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Transcription
00:00Europe 1, 16h03 sur Europe 1, on marche sur la tête, c'est tout de suite.
00:04Merci Emilie Didez, on vous retrouve tout à l'heure à 16h30 sur Europe 1, bien sûr, pour le moment, c'est on marche sur la tête.
00:09Europe 1, 16h, 18h, on marche sur la tête. Cyril Hanouna.
00:14Merci d'être là les chéries, il est 16h03, quand je dis les chéries, je pense bien sûr à Olivier Dardigolle, bien sûr, monsieur Gauthier Lebray,
00:23Valérie Benahim, et bien entendu, Fabien Lecoeu, et merci à tous les auditeurs d'Europe 1 qui sont avec nous entre 16h et 18h.
00:29Aujourd'hui, émission importante, je vous le dis tout de suite, restez avec nous les deux heures.
00:33Dans un instant, on aura Dominique Trincant, ancien chef de la mission militaire française auprès de l'ONU,
00:37et Mériadec Raffray, chef du service international de valeurs actuelles.
00:40Sommes-nous à l'aube de la troisième guerre mondiale ? C'est ce que disaient beaucoup de gens ce matin, donc on va en parler, bien entendu, sur Europe 1.
00:47Vous réagissez, vous nous dites ce que vous en pensez, 01, 80, 20, 39, 21.
00:51Pour le moment, je voudrais juste qu'on s'arrête deux petites secondes sur Michel Barnier.
00:55Michel Barnier, je parle de toi, parce qu'avec ta petite voix...
01:00Et qu'est-ce qui se passe ? Alors, Gauthier Lebray va nous dire ce qui se passe entre Gabriel Attal et Michel Barnier,
01:05parce que là, j'ai l'impression que franchement...
01:07C'est la guerre froide.
01:08Ah non, mais c'est un truc... Non, elle est plus froide, la guerre. Elle n'est pas froide, la guerre. Elle est chaude, là.
01:11Là, c'est une guerre chaude. On va réécouter le tacle qu'il a mis à Gabriel Attal.
01:17Alors, on ne s'y attendait pas du tout, parce qu'au départ, même Gabriel Attal applaudit.
01:21Et là, il rajoute la lame, la petite lame derrière.
01:25Et là, Gabriel Attal fait...
01:28Et qui est la dame à côté ?
01:30Ah, je ne sais pas. Il faudrait que je regarde. C'est une députée Renaissance.
01:33Elle lui dit un truc, j'ai essayé de lire sur ses lèvres, je n'y suis pas arrivé.
01:36Mais je rêvais de savoir ce qu'elle lui avait dit.
01:38Vous réagissez, 01...
01:39Travelling avant.
01:40C'était incroyable.
01:41Je ne sais pas qui est le réel, mais il est très, très bon, la forme nationale.
01:4301, 80, 20, 39, 21, réagissez à ça.
01:45On va avoir les infos, bien entendu, de M. Gauthier Lebray.
01:49Pour le moment, écoutez ce qu'il s'est passé hier à l'Assemblée nationale.
01:52Le débat va reprendre et va commencer sur le projet de loi de finances,
01:57avec l'indication que je vous demande de bien comprendre
02:01et de ne pas modifier, en tout cas, de ne pas travestir.
02:04Ce sera deux tiers de l'effort sur la maîtrise de la dépense publique, et ce sera difficile.
02:09Et M. Attal, je serai très attentif à vos propositions d'économies supplémentaires.
02:15Très attentif.
02:17Pour faire face à un déficit que j'ai trouvé en arrivant.
02:26C'est incroyable.
02:27Ça, on s'est dit, quand même, il y va.
02:31Il y va, mais il joue un jeu dangereux.
02:33Parce qu'il a quand même besoin du groupe parlementaire de Gabriel Attal.
02:37Valérie Bénahim, c'est ça votre problème.
02:39Mais attention, son gouvernement peut ne pas tenir.
02:42Les macronistes ne censureront jamais le gouvernement de Michel Barnier, parce qu'ils ont la majorité des ministères.
02:47S'il vous plaît, Valérie Bénahim, écoutez Gauthier Lebray et Cyril Hanouna, s'il vous plaît.
02:51Je vous écoute avec attention.
02:53Médard-Tigoll, hochez la tête.
02:55Mais c'est normal que WikéWoke hoche la tête.
02:57Il y a une différence.
02:58Excusez-moi, Gauthier Lebray, laissez-moi leur parler.
03:00Non, mais WikéWoke, ils hochent la tête, bien sûr, c'est normal.
03:05Vous croyez vraiment ?
03:07Comment on peut entendre ?
03:09Je le dis aux auditeurs d'Europe 1, s'il vous plaît, mettez un petit peu plus fort.
03:12Parce que comment on peut entendre des inepties pareilles sur une radio aussi sérieuse ?
03:16On est sur Europe 1.
03:17Vous verrez que Gabriel Attal va emmerder.
03:19Mais Valérie Bénahim, il est impossible que Gabriel Attal censure un gouvernement dans lequel il a 7 ministres.
03:28Il va se retrouver avec 2 ministres.
03:30Pardonnez-moi, Cyril Hanouna, je vous aime infiniment.
03:32Comment avez-vous entendu dans ma voix que j'avais dit qu'il allait le censurer ?
03:35Elle l'a dit il y a 2 minutes.
03:36Mais non, je n'ai pas dit censurer.
03:37Mais Gauthier Lebray...
03:38Je l'ai entendu aussi, Cyril Hanouna.
03:39Il y a raison, c'est que normalement...
03:41Arrêtez-vous, vous voulez pécho Valérie, arrêtez un peu.
03:43Arrêtez la petite gueule.
03:44Normalement, Michel Barnier, il est décrit comme une machine de guerre à ne pas se faire d'ennemi.
03:49Il a traversé la vie politique sur les 40 dernières années sans se faire d'ennemi.
03:53À force de les multiplier concernant Gabriel Attal parce qu'il y a eu la passation de pouvoir,
03:58il va commencer à faire naître chez Gabriel Attal plus que du ressentiment.
04:03C'est sûr.
04:04Peut-être quelque chose qui relève d'un désamour.
04:06Oui, oui.
04:07Mais attention.
04:08Oui, mais je vais vous dire.
04:09En politique, il faut tuer, il ne faut pas blesser.
04:11Je vais vous dire.
04:12Il est en train de le blesser.
04:13Excusez-moi, mais moi, il n'y a qu'une parole qui compte.
04:16C'est celle de Gauthier Lebray.
04:18Gauthier, s'il vous plaît, expliquez-leur.
04:20Avec Valérie, on s'est fixé l'objectif de casser ça.
04:22Vous n'y arriverez pas.
04:24Gauthier Lebray, expliquez-leur la vie, s'il vous plaît.
04:26Donc, depuis effectivement la passation de pouvoir,
04:28où Michel Barnier a eu l'impression que Gabriel Attal lui faisait la leçon en lui disant
04:31« Vous reprendrez mes dossiers, je vous les ai laissés sur le bureau. »
04:34Et où Michel Barnier l'a déjà quelque part un peu humilié pendant la passation de pouvoir
04:39en lui disant « Merci pour vos leçons, je peux en placer une.
04:42Vous avez parlé de votre mère, je vais parler de la mienne. »
04:45Donc déjà, à ce moment-là, on avait senti le blizzard entre Michel Barnier et Gabriel Attal.
04:50Donc Gabriel Attal était parti de là avec la sensation de se faire humilier.
04:54Surtout que les commentaires médiatiques allaient dans ce sens.
04:57Premier couac, première tension entre les deux après la passation de pouvoir,
05:01la formation du gouvernement, où Michel Barnier s'est pris à un duel qui est devenu un duo.
05:06J'entends entre Gabriel Attal et Gérald Darmanin
05:09qui ont mis des lignes rouges à Michel Barnier sur la hausse des impôts
05:13et qui ont freiné la nomination du gouvernement.
05:16Et au dernier moment, Michel Barnier a dit « C'est comme ça, je ne reçois pas Gabriel Attal.
05:20Il voulait venir à 7 alors que j'ai pris tout le monde à 3, vous ne viendrez pas. »
05:23Donc déjà, tendu à ce moment-là.
05:25Ils étaient à 7 et après ils sont allés à 3.
05:27Ils recevaient tout le monde, vous savez.
05:29Pas les villes, le nombre.
05:31On dirait un sketch du Chevalier, la palette.
05:34Ils étaient à 7 alors qu'ils voulaient aller à 3.
05:36Ils sont rigolés, mais c'est incroyable.
05:37C'était le train pour Pau.
05:38Et conduit.
05:39« Je ne reçois pas Gabriel Attal qui veut venir avec un contingent trop important. »
05:43Deuxième moment de tension, ou plutôt troisième si on compte la passation,
05:46Antoine Armand qui déclare, d'ailleurs qui a appelé Michel Berger ce matin
05:49au lieu de Michel Barnier sur une radioconcurrente.
05:51Il a dit « Premier ministre Michel Berger ».
05:53Non mais c'est énorme.
05:55« Michel Berger, c'est énorme. Je vais chanter pour ça. »
05:59Merci.
06:00C'est Michel Berger qui chante pour ceux qui sont loin de chez nous.
06:02Mais Michel Barnier il a chanté je pense pour ceux qui sont loin du gouvernement.
06:06Et donc Antoine Armand, vous savez, dit « Je ne recevrai pas l'ORN à Bercy.
06:10Je leur ferme la porte. »
06:11Donc il se fait recadrer par Michel Barnier et non Michel Berger.
06:15Et là, les députés de l'aile gauche soutiennent Antoine Armand.
06:18Et moi j'ai un ancien député, un ancien ministre qui m'a...
06:21Donc vous ne faites que dire, en gros, appuyez ce que je viens de dire.
06:23Pas du tout.
06:24Le récit n'est pas terminé.
06:26Ça n'a rien à voir.
06:27Gauthier Lebray dit que « Quoiqu'il arrive, et je le redis,
06:30le gardien de la table ne censurera jamais le gouvernement. »
06:32Il va mourir la vie sans doute de Michel Barnier.
06:34Benahim, allez parler de Mylène Farmer avec Fabien Lequeuve
06:38du concert de Mylène Farmer.
06:40Merci.
06:41Et donc Antoine Armand est soutenu par les députés.
06:44Et c'est pareil pour vous D'Articot.
06:45Vous pouvez aller au concert de Mylène Farmer avec Michel Dore et D'Articot.
06:48Laissez-nous parler entre personnes de bonne composition
06:53entre Gauthier Lebray et moi sur Europe 1, il est 16h10.
06:55Oui, Gauthier.
06:56Et donc Antoine Armand reçoit le soutien de l'aile gauche
06:58et un ancien député, un ancien ministre me confie à ce moment-là
07:02que Gabriel Attal est derrière toute cette histoire.
07:04Donc je le révèle, je le twitte même.
07:06Là je vous le révèle, l'entourage de Gabriel Attal
07:08qui m'appelle en disant « c'est pas vrai du tout,
07:10Gabriel Attal est hyper constructif »
07:12avec le Premier ministre.
07:14Il fait des sables dans le studio parce que Cyril a fait couper la clime
07:16et il fait 250 degrés.
07:17Moi je suis en chemisette, tout va bien.
07:19Je suis en chemisette, tout va bien.
07:20Je suis bien dans ma tête, je suis bien dans ma peau.
07:21C'est magnifique la pénibilité au travail.
07:23C'est très chaud.
07:24Excusez-moi, en parlant de pénibilité au travail,
07:26je vais m'arrêter de...
07:27C'est un syndicaliste.
07:28Vous croyez que c'est facile pour moi d'être entouré de gugus par exemple ?
07:31Non mais franchement, est-ce que vous croyez que c'est facile pour moi
07:33d'être entouré de gugus de votre genre ?
07:35Alors oui, Gauthier Lebray.
07:37Excusez-moi, elle dure jusqu'à quelle heure l'histoire ?
07:39Parce que j'ai Dominique Trincant là.
07:41Là on termine.
07:42Donc après le point de friction sur la formation du gouvernement et Antoine Armand.
07:45Hier, on se dit que les choses se sont un peu aplanies
07:48entre Gabriel Attal et Michel Barnier.
07:50Et là, bam, double tac, double détente de Michel Barnier
07:53qui casse devant tout le monde.
07:55Gabriel Attal qui l'humilie une deuxième fois.
07:57Attal était à peine en train d'applaudir le Premier ministre
08:00qui se faisait humilier avec ce travelling avant.
08:02Le Réal il est fort.
08:03Le Réal était bon hier.
08:04Le Réal est fort.
08:05Le Réal de l'Assemblée nationale.
08:06Je vais voir s'il ne peut pas réaliser mes émissions.
08:08Dès qu'il y avait un tact alors que la personne n'était pas nommée.
08:11Il le trouvait.
08:12Il sentait.
08:13Il mettait un gros plan de Bruno Rotailleau
08:14quand Michel Barnier sans le nommer parlait de lui.
08:16Non, il est bon le Réal de l'Assemblée.
08:17Il a taclé tout le monde à une exception.
08:18Sauf Marine Le Pen.
08:19Il n'a pas taclé Marine Le Pen.
08:20Il n'a pas taclé Marine Le Pen.
08:21Non, parce qu'elle, pour le coup, chère Valérie,
08:23elle a le pouvoir de censure.
08:24Mais enfin, elle a le pouvoir de censure.
08:27Je ne voulais pas faire ça Valérie.
08:28Je ne voulais pas faire ça.
08:29Ne faites pas semblant de ne pas comprendre ce que je vous ai dit.
08:31Je ne voulais pas faire ça Valérie.
08:32Bon, Valérie, Benaim, ça va.
08:33Ça va.
08:34Non, non, mais sans rigoler.
08:35Eh, vos petits égaux, là, mettez-les de côté.
08:37Ici, il n'y a qu'un seul chef et vous le connaissez.
08:39C'est Fabien Lecoeuvre.
08:40Vous aussi.
08:41Si Fabien Lecoeuvre est content, on est contents.
08:43Il n'y a pas trop faux.
08:44Reste avec nous sur Europe 1.
08:46Dans un instant, bien entendu, aux alentours de 17h.
08:48Fabien Lecoeuvre nous parlera du nouvel album de Michel Thor.
08:51Non, non, de Pierre Ninet.
08:54Pierre Ninet qui n'arrive pas à enlever son casque.
08:56Eh bien, merci.
08:57Vous, vous n'arrivez pas à enlever votre slip.
08:59Merci.
09:00On a Damien qui est avec nous en ligne sur Europe 1.
09:04Bonjour Damien.
09:05Bonjour Cyril.
09:06On rigole beaucoup Damien.
09:07Je ne vous cache pas que ça rigole dans le studio.
09:09Vous m'entendez bien ?
09:11Bien sûr.
09:12Dites-moi, je reconnais ce son.
09:14Vous n'habiteriez pas dans le Jura, vous ?
09:17Ah, il semblerait.
09:18Oui, peut-être.
09:19On m'a déjà pris pour un Suisse.
09:21Oui, mais je sais.
09:22C'est le Jura celui-ci, David Thoreau exactement.
09:24Il habite Mont-Rhin en montagne actuellement.
09:26Sinon, il est originaire de Besançon, les tournois de paddle.
09:29Bien sûr, mon Damien, il est de retour.
09:31Damien, bon, Michel Barnier, il a été cash hier.
09:34Il a été cash.
09:35Alors, il a été moins cash dans son discours de politique contre un petit peu tout le monde.
09:42Voilà, général.
09:43Par contre, c'est vrai que même si on se pose des questions, j'ai trouvé plutôt sympa.
09:49C'est qu'il interpelle un petit peu chaque personne.
09:52Notamment l'ancien Premier ministre, Madame Pannot et d'autres.
09:58Moi, j'ai trouvé plutôt ça bien.
10:00Même si, voilà, j'ai pas connu vraiment la politique.
10:03Je suis un petit peu plus jeune que vous, excusez-moi.
10:06Oui, j'ai vu ça, Damien, j'ai vu ça.
10:08C'est bon, c'est pas la peine de faire comme Valérie Bédaille, d'avoir la tête qui gonfle.
10:12C'est bon.
10:13Oui, mon Damien.
10:16Non, mais en tout cas, j'ai trouvé ça bien qu'il y ait quelqu'un, enfin, qui soit un petit peu du level, on va dire.
10:22Ouais, vous l'avez trouvé.
10:23Alors, il a une stature.
10:25Je suis désolé, les mecs.
10:26Quand il arrive, tu te tais.
10:2940 ans de vie publique, 40 ans de politique derrière lui.
10:31Bah oui, comme vous, Fabien Nochev.
10:3340 ans de vie publique.
10:35C'est pas loin.
10:36Vous le lâchez sur une plage, lui, c'est une émeute.
10:38Je vous le dis.
10:39Même les méduses l'attaquent.
10:42C'est peut-être pas la même vie publique pour Fabien.
10:45Oui, c'est vrai.
10:46Qu'est-ce qu'il se passe ?
10:47Il a reçu un message.
10:48Qui est mort de rire parce qu'il a reçu un message pour se faire appareiller.
10:51D'Artigol, Géo 2L.
10:53Il n'y a pas ES, donc ça, ça me choque.
10:55Bilan auditif personnalisé, plus appareil auditif invisible à 0€ sur la réforme.
10:59Pourquoi on m'envoie ça ?
11:00Vous m'envoyez ça ?
11:01Oui, maintenant.
11:02Ah oui, ça y est, vous êtes passé de l'autre côté d'Artigol.
11:04C'est la bascule.
11:05On vous a envoyé un bilan auditif.
11:06Une proposition.
11:07Bah écoutez, vous savez quoi ?
11:09La seule chose que j'espère pour vous, c'est de devenir sourd quand il y a les analyses politiques de Valéry Bédard.
11:14Merci.
11:15Damien ?
11:16Oui ?
11:17Vous avez plutôt un bon a priori sur Michel Barnier.
11:22C'est pas que j'ai un bon a priori.
11:25Si vous voulez, c'est que ça fait tellement longtemps qu'on nous ment.
11:29Ça fait tellement longtemps qu'on entend des belles paroles, parce que ça tape pas toujours.
11:35Même à l'époque, si on prend le président actuel, il nous avait promis des belles paroles.
11:43Au bout de 7 ans, on s'aperçoit que les belles paroles, elles sont parties.
11:47Elles sont pas là.
11:49Donc, je pense que c'est légitime de se poser des questions et de se dire,
11:53est-ce que M. Barnier fait un coup d'éclat, un clash en essayant de se montrer au visage des Français pour dire,
12:07voilà, moi j'arrive, je vais changer les choses.
12:09Et comme vous avez dit hier, parce que je vous écoute tous les jours.
12:13Merci Damien.
12:14Vous écoutiez Europe 1 avant ? Tous les après-midi ?
12:16Oui, mes parents quand j'étais petit, c'était une radio qui était nulle.
12:23C'était pas du tout le même procédé.
12:27Depuis que vous êtes là, je vous ferai un petit coucou pour mes parents.
12:33Ils vous regardent tous les soirs.
12:35Comment ils s'appellent vos parents ?
12:37C'est Marie-Rose et Gilbert.
12:39J'les embrasse fort, Marie-Rose et Gilbert.
12:41J'ai un Gilbert dans l'émission, Gilbertnaise.
12:44Ouais, la merguez.
12:47Exactement, Gilbertnaise, la merguez, on est bien d'accord Damien.
12:50Damien, en tout cas, vous êtes un peu déçu en fait, vous êtes désabusé de tout.
12:56C'est pas que je suis un peu déçu, c'est que je pense, comme la plupart des gens,
12:59c'est ce que je disais à votre interlocutrice qui m'a eu au téléphone tout à l'heure,
13:04quand on a conversé, c'est qu'on se rencontre le matin pour boire un café
13:09ou le midi quand on va chercher notre baguette de pain
13:11ou le soir quand on sort des courses.
13:13On a tous la même conversation, on se dit,
13:17c'est encore des belles paroles, mais qu'est-ce qu'il va y avoir derrière ?
13:20Surtout, qu'est-ce qu'il va y avoir dans le porte-monnaie des Français, ça compense.
13:2427 euros 96, j'ai bien calculé.
13:27Exactement Damien, comme je l'ai dit, ça typiquement,
13:30ça va appauvrir les chefs d'entreprise, les petites PME, les petites TPE
13:35et ça ne va pas enrichir les gens qui gagnent le SMIC.
13:40Alors sachez, excusez-moi Cyril, je vous coupe.
13:43Allez-y, avec plaisir Damien.
13:44Sachez que pour 27 euros 96 de plus dans le porte-monnaie des Français travailleurs
13:49au niveau du SMIC, au niveau rémunération,
13:52et là, je vais interpeller Monsieur Dartigold, s'il nous écoute.
13:56Il nous écoute, il va mettre son appareil, il va pouvoir vous entendre.
13:59Vous écoutez, il peut vous entendre, c'est autre chose.
14:04Et simplement, combien ça va coûter aux petits patrons,
14:10au patronariat, qui va devoir encaisser cette augmentation ?
14:14Combien ça va leur revenir à eux ?
14:16Est-ce que c'est 27 euros 96 ?
14:18Attendez, je vais lui demander.
14:19Combien ça va coûter aux patrons ?
14:23Monsieur, d'abord, votre question est légitime.
14:25On l'a eu hier et l'ensemble du petit patronat,
14:28des chefs d'entreprise, PME, PMI, pensent comme vous.
14:31Je suis pour remettre à plat totalement les 200 milliards annuels d'aides aux entreprises
14:38et qu'ils soient prioritairement dirigés vers vos types d'entreprises
14:43et que les entreprises grosses ou très grosses,
14:45qui font beaucoup de chiffres d'affaires et qui versent beaucoup de dividendes,
14:49soient moins sous le versement de ces aides publiques.
14:52Ce qui amènera à vous aider, mais vous pouvez être aussi satisfait
14:57si c'est le cas, que vos employés puissent gagner davantage
15:00parce qu'aujourd'hui, faire sa vie au SMIC, c'est quasiment impossible.
15:03Bravo Dartigold.
15:05C'est une réponse que j'entends très bien.
15:08C'est une réponse de politicien.
15:10Il est malin, le Dartigold.
15:13Il vous a piqué vos propos pour les répéter plus tard.
15:21Vous allez voir, je suis sûr qu'il va répéter ce que j'ai dit hier
15:24dans un retour de 17 heures.
15:26Je le connais, c'est incroyable.
15:28Mais il le prend bien, il le prend bien.
15:30Merci Damien d'avoir été avec nous.
15:33Attendez, il y a Fabien Lequeuve qui voudrait vous parler.
15:36Je voudrais vous poser une question.
15:38Excusez-moi, il y a Fabien Lequeuve qui voudrait vous parler Damien.
15:41Oui, parce que comme vous habitez le Jura, en ce moment,
15:43Luc Besson termine le tournage de Dracula dans le Jura, cette semaine.
15:47Excusez-moi.
15:48Non, il cherche des figurants.
15:50Vous, vous êtes figurant.
15:52Alors moi, je ne m'appelle pas Biglayou.
15:58Dracula, c'est l'événement de l'année prochaine.
16:00Mais quel rapport avec ce qu'on est en train de dire ?
16:02Parce que tous les gens du Jura, il n'y a pas beaucoup d'habitants là-bas apparemment.
16:05Ils cherchent beaucoup de figurants.
16:06Mais on va lui envoyer Joël Vigil-Vernaise.
16:08Si vous voulez, oui.
16:09Cherche des figurants et silhouettes.
16:11Renseignez-vous, mais c'est en ce moment dans le Jura, toute la semaine.
16:13Damien, vous avez un produit ?
16:15C'est vrai que j'ai des dents, un petit peu de ce qu'on dit,
16:18des dents de charal en ce moment.
16:20Mais je ne sais pas si c'est des dents de chacal.
16:22Merci Damien.
16:23Vous pouvez nous dire une dernière chose Damien ?
16:25Oui, tout simplement Cyril.
16:26Je voulais vous faire une petite apertade.
16:28Ça va vous rappeler peut-être des souvenirs.
16:30Mais ça date d'il y a 16 ans.
16:32J'ai regardé un petit peu les photos.
16:34Il y a 16 ans et demi, on s'est rencontrés.
16:36Dites-moi où ?
16:37On s'est rencontrés lors d'un meeting.
16:39Moi j'ai travaillé pour une marque étrangère.
16:42Une marque au rond allemande.
16:44Ah oui, je sais.
16:46Moi je faisais la route du rire.
16:48Et voilà, vous nous aviez animé la soirée.
16:50Et ouais, je me rappelle très bien exactement.
16:52C'est grâce à ça que j'ai acheté ma première voiture.
16:55La petite Lada que j'avais.
17:01Et on a eu l'occasion de se croiser à ce moment-là.
17:04Vous étiez beaucoup plus accessible que maintenant.
17:07Je suis toujours accessible Damien.
17:09Tu m'en prends une là.
17:11Vous allez voir, si vous me croisez,
17:13c'est vous qui allez me dire que vous êtes moins accessible que moi.
17:16Vous savez, moi je fais ma vie.
17:18Là par contre, un autre sujet qui n'a rien à voir.
17:21Si vous seriez accessible, j'aimerais bien vous faire part
17:23des problèmes des gens qui ont la maladie de Lyme.
17:25Parce que j'ai attrapé cette maladie.
17:27D'accord.
17:28Et je trouve qu'on en parle très peu en France.
17:30Quand je vois qu'au niveau des ministères,
17:33on avait oublié les personnes handicapées.
17:35Et sachez qu'en France,
17:37contrairement à d'autres pays d'Europe,
17:39ou même le Canada,
17:40où on a une reconnaissance par rapport aux gens
17:43qui ont un handicap par rapport à cette maladie
17:45qui est très handicapante.
17:47Moi j'ai quitté mon travail.
17:48J'ai fait une reconversion professionnelle.
17:50Actuellement, je cherche désespérément
17:53pour pouvoir trouver un boulot
17:56où c'est qu'on accepte mon handicap.
17:58Et c'est très compliqué.
18:00Très bien.
18:01Il faudra venir m'en parler Damien.
18:02Quand vous voulez, à la télé peut-être vous viendrez nous voir.
18:04Comme ça on pourra en parler.
18:06Je vais organiser ça avec les équipes.
18:07D'accord Damien ?
18:08Bah écoutez, ça sera avec plaisir.
18:10Et bah avec plaisir.
18:11Et bah on va se faire ça.
18:13On va se faire ça.
18:14On s'organise ça mon Damien.
18:15Et vous embrassez vos parents.
18:16Ils m'ont dit que je leur fais des gros bisous.
18:18Je vous remercie.
18:19J'embrasse quand même tout le plateau.
18:20Et puis particulièrement M. Verdès.
18:22Merci.
18:23Alors il n'est pas là aujourd'hui.
18:24Mais bon, voilà.
18:25Il n'est pas là ?
18:26Oui.
18:27Vous savez quand on a quelqu'un à embrasser,
18:28il faut embrasser Gauthier Lebret.
18:29Non mais M. Lebret, malgré qu'il est jeune
18:33dans l'activité politique,
18:35je trouve que c'est quelqu'un
18:36qui est beaucoup intéressé,
18:37beaucoup acquis.
18:40Il gère le truc, le gamin comme on dit.
18:43Alors je veux dire,
18:44vous savez ce qu'on dit de lui ?
18:45Il est jeune, mais il jeûne pas beaucoup.
18:48Merci.
18:49Merci Dabier.
18:50Je vous remercie Cyril.
18:52Et puis continuez comme ça.
18:53Vous êtes un amour.
18:54Je vous fais de gros bisous.
18:55On a Christian qui est avec nous.
18:56Christian de Dijon.
18:57On a une minute pour Christian
18:59qui lui n'a pas trouvé Michel Barnier fou.
19:01Il a trouvé que le discours était plat, c'est ça ?
19:04Bonjour tout d'abord Cyril.
19:06Bonjour Christian.
19:07Merci d'être avec nous Christian.
19:08Et notamment bonjour à Gauthier Lebret.
19:10Je n'ai plus besoin de réveil maintenant
19:12pour être à 5h55
19:14devant la matinale de Romain Desarbres
19:16et écouter les éminentes analyses de Gauthier Lebret.
19:19Merci beaucoup.
19:21Ceux qui aiment Gauthier sont mes amis.
19:25Je vous le dis Christian.
19:27Je vous remercie.
19:28Ça me touche beaucoup.
19:29Merci Christian.
19:30Merci.
19:31D'ailleurs Cyril, si vous permettez,
19:32je t'aurais une petite question
19:33à poser à Gauthier Lebret
19:34à la fin de mon intervention.
19:36Allez-y alors.
19:37Vous savez ce qu'on va faire ?
19:39Posez-lui la question tout de suite
19:41comme ça il a le temps d'y réfléchir
19:43parce que c'est un auteur.
19:46Il a besoin de réfléchir.
19:47Vous lui posez la question
19:48et après on va se retrouver dans un instant.
19:50A partir de quand démarre
19:52le droit du Président de la République
19:55de dissoudre à nouveau l'Assemblée nationale ?
19:57Est-ce que ce délai part
19:59le 9 juin 2025
20:01ou le 7 ou 8 juillet 2025
20:03c'est-à-dire au lendemain de la date du second tour
20:05des législatives de cette année ?
20:07Il ne peut pas faire un premier tour et un second tour
20:10puisqu'il y a toujours une semaine de battement entre les deux.
20:13Avant un an des précédents premiers et second tours.
20:16Donc c'est 8 juillet.
20:18C'est 8 juillet ou 30 juin ?
20:20Le 30 juin ça devrait être le premier tour
20:22et le 8 juillet le deuxième.
20:24L'équivalent vu le dimanche ne tombera pas à la même date.
20:26On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
20:28A tout de suite.

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