• le mois dernier

Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent de la non-diffusion dans les gares de la publicité pour le livre de Jordan Bardella.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

Category

🗞
News
Transcription
00:00La publicité pour le livre de Jordan Barthéla ne sera finalement pas diffusée dans les gares.
00:04Ça y est, c'est sûr, la régie de la SNCF a annoncé ce matin que la publicité ne sera pas diffusée.
00:10La raison, le visuel de l'affiche contrevient au principe de neutralité.
00:13Alors le visuel de l'affiche, Gauthier Lebrès, est-ce qu'on peut le dire ? C'est quoi le visuel de l'affiche ?
00:16C'est la une du livre, c'est quoi ?
00:19C'est la photo de Jordan Barthéla, tout simplement, de profil en noir et blanc.
00:23Non mais c'est pour ça que je voulais venir là-dessus, parce que c'est la raison, le visuel de l'affiche contrevient au principe de neutralité. Donc pourquoi ?
00:28Non mais c'est le titre qui ne leur plaît pas. Voilà ce que je cherche.
00:32Après, c'est une blague ça en fait, ce n'est pas la vraie raison.
00:36La vraie raison, c'est la SNCF qui cède au syndicat d'extrême-gauche et à la CGT.
00:41Ça aurait été un autre politique, Jean-Luc Mélenchon.
00:46Ça a été d'ailleurs par le passé, Nicolas Sarkozy, François Hollande, ils ont été affichés dans les gares de France.
00:52Quelque part, la SNCF rend un contrat avec Fayard, qui avait réservé 581 panneaux publicitaires.
00:58Donc là, j'ai hâte de voir les suites de cette décision de la SNCF.
01:04Et c'est de la censure, c'est ni plus ni moins que de la censure.
01:07C'est une lecture possible. Il y a une différence avec Nicolas Sarkozy et François Hollande, c'est que
01:11c'était avec leur statut d'ancien président, ils n'étaient ni élus, ni chef de parti.
01:16Ça, c'est un premier élément.
01:17Ce qui peut poser question sur le principe de neutralité, c'est qu'il ne s'agit pas uniquement d'un récit autobiographique sur sa jeune vie,
01:25jeune expérience, mais le titre « Ce que je cherche », qui peut donner donc l'idée qu'il est sur des réflexions politiques,
01:31pas uniquement sur un récit autobiographique.
01:33Est-ce qu'il y a eu pression des syndicats à la SNCF ? Oui, bien sûr, c'est une bataille idéologique et politique.
01:40Mais ce qu'on peut attendre, c'est que ce qui est décidé là pour Bardella, ce soit décidé pour les autres chefs de parti, si l'occasion se présente.
01:46Ils sont obligés, mais moi, si je peux me permettre, Olivier Dardigolle, il faut arrêter de nous prendre pour des jambons.
01:52Maintenant, il faut arrêter deux minutes, les gars.
01:54Je vous dis, je mets tout ce que je fais.
01:59Entre parenthèses, pour Jean-Luc Mélenchon, ça ne serait pas possible.
02:02Non, ce ne serait pas possible, parce que la CGT est alliée de la France Insoumise.
02:06Il faut voir les prises de position de la CGT ces dernières années, et notamment depuis l'arrivée de Sophie Binet.
02:12Ils ont soutenu, tout récemment, l'assistant parlementaire d'Arsilia Soudé, Ritchie Thibault, qui s'est fait exclure de l'Assemblée Nationale,
02:18après avoir appelé à l'intifada, soutien de la CGT de Sophie Binet.
02:23Donc, évidemment que si ça avait été n'importe quelle autre politique à gauche, la CGT n'aurait rien dit.
02:29Sur les critères retenus, qui est issu d'une loi sur le renforcement des principes de la République,
02:34aujourd'hui, Jean-Luc Mélenchon, si c'est un livre politique, ne pourrait pas bénéficier de ces panneaux publicitaires.
02:42Au regard des arguments...
02:44Oui, mais je n'y crois pas une seconde.
02:48Sauf que si Jean-Luc Mélenchon disait, je fais une rétrospective de ma vie et je reviens sur ma vie,
02:54et en jouant un peu comme ça sur les lignes, ça serait passé sans problème.
02:57Oui, mais on sait très bien que c'est parce que c'est Jordan Bardelaf, qu'il faut arrêter à un moment de tourner autour du pot.
03:02Et certains disent que c'est parce que...
03:04En tout cas, en termes de pub, ça ne lui est pas défavorable.
03:05Non, c'est pas du tout.
03:07Parce qu'on parle beaucoup de... C'est gratuit.
03:09Oui, bien sûr, c'est gratuit.
03:10Certains disent qu'il fallait que l'éditeur précise à la SNCF de ce dont il s'agissait pour l'achat de l'espace, etc.
03:18Il n'y a aucune obligation qui impose à un éditeur de préciser quel livre sera promu dans les panneaux publicitaires qu'il paye.
03:24Merci Valérie Benhaim.
03:25C'est bien de le signaler parce que, je vous dis, on nous prend vraiment pour des jambon-beurre.
03:29Il y a Dany qui est avec nous, Dany de Marseille.
03:32On nous prend pour des jambon-beurre, je vous jure, on nous prend vraiment pour des jambon-beurre.
03:36Dany, merci d'être avec nous, Dany de Marseille. Bonjour Dany.
03:39Bonjour Cyril et bonjour aux personnes qui vous entourent.
03:42Merci Dany.
03:45Qu'est-ce que vous pensez de cette affaire, la publicité pour le livre de Jordan Alvardella,
03:48donc finalement pas diffusée dans les gares, c'est sûr.
03:50Est-ce que vous pensez comme moi qu'on nous prend pour des jambon-beurre ?
03:53Alors, tout à fait.
03:55Parce que, bon, comme je disais à votre collaboratrice,
03:59trop de liberté tue la liberté.
04:01Mais là, il arrive un moment où, justement, il y a eu trop de liberté et les personnes de liberté sont brimées.
04:08Voilà. Moi, je pense que ça devrait être diffusé.
04:12Comme j'entendais là, effectivement, si c'était d'autres parties,
04:15je pense que ça ne poserait pas de problème.
04:18Je vous ai entendu dire que certaines personnes en vue ne prenaient pas position.
04:26Et bon, je pense qu'il arrive un moment où il faut prendre position.
04:29C'est important pour notre pays et je pense que ça doit être diffusé.
04:32Le livre sera disponible, c'est juste la publicité.
04:36Je pense que la publicité devrait être diffusée comme n'importe quel autre livre.
04:44Je ne vois pas pourquoi, si nous sommes dans un marché d'expression,
04:49seulement le problème, c'est qu'en France, les syndicats dirigent le pays.
04:53Alors, il en faut d'autres syndicats, mais là, maintenant, c'est eux qui dirigent le pays.
04:57Il arrive qu'il faut avoir le libre arbitre, quand même.
04:59De toute façon, c'est contre-productif parce que là, je regardais sur le site, par exemple,
05:03un site célèbre de vente en ligne, il est numéro 1 des ventes.
05:07On l'a dit, ça, oui. C'est sûr. Merci, Dany, d'avoir été avec nous.
05:10Je peux vous demander quelque chose ?
05:13Bien sûr, tout ce que vous voulez. Dites-moi.
05:15Je voulais vous demander, c'est tout à fait indépendant de ce dont vous avez parlé.
05:22Ça fait plusieurs semaines que j'essaie de vous joindre.
05:25Je vais vous dire qui je suis parce que c'est un triste anniversaire pour moi.
05:28Il y a 18 ans, des jeunes à Marseille mettaient le feu à mon bus.
05:32Je suis la collègue du 13 juillet 1932 qui avait été agressée.
05:36Alors, Dany, vous restez avec nous sur Europe 1. Je vais vous reprendre dans un instant.
05:39On dirait que vous restez avec nous, Dany, je vois tout à fait.
05:41Merci de nous appeler. Je vous reprends dans un instant pour discuter avec vous de tout ça.
05:44Merci de nous appeler. Merci, Dany, je vois tout à fait.
05:47A tout de suite, Dany, à tout de suite.
05:53Merci d'être avec nous sur Europe 1. Il est 17h40.
05:55Vous nous appelez 01 80 20 39 21.
05:58Donc, la publicité pour le livre de Jordan Bardella ne sera pas diffusée, finalement, dans les gares.
06:02On a Dany qui est avec nous. Dany, je vois très bien qui vous êtes.
06:06C'était donc en 2006, c'est ça ?
06:08C'est ça.
06:09Alors, je me rappelle, vous étiez conductrice de bus à Marseille.
06:13Vous n'avez pas voulu vous arrêter, je crois, un arrêt, c'est ça ?
06:16C'est plus compliqué que ça, Cyril, parce qu'en fait, je n'ai jamais donné d'interview.
06:22C'était non prévu sur la ligne.
06:24Voilà, la seule personne avec qui j'avais discuté, c'était Monsieur Trocero,
06:28le journaliste de la province.
06:30Et en fait, tout était prémédité, Cyril.
06:34Il y avait huit jeunes.
06:37Chacun avait un rôle bien précis.
06:39D'accord.
06:40Ils avaient prévu de mettre le feu à ce bus, c'est ça ?
06:45Et il y a une étudiante de médecine qui avait été brûlée en troisième degré, je crois.
06:51Oui, Mamagalédou.
06:52Exactement.
06:53Et il y avait huit jeunes.
06:55Ils ont retrouvé sur eux un plan du bus.
06:58Chacun avait un rôle bien précis.
07:00Un avait fait semblant d'être handicapé, avec une canne, une béquille.
07:04Il avait arrêté le bus, donc forcément, je me suis arrêtée.
07:07Un autre a décompressé la porte.
07:09Deux autres, sans rentrer avec des bouteilles, ont aspergé le bus d'essence.
07:13L'autre a pris un mouchoir, a mis le feu.
07:16Et bon, moi, il y a dix-huit ans en arrière, dans quatre heures, ma vie allait basculer.
07:21Justement, comment vous allez, Dany ?
07:23Parce que je sais que ça a été très difficile pour vous, après.
07:27Est-ce que vous...
07:28Toujours pas, parce que si je peux me permettre, Dany, je crois savoir.
07:32Vous me dites, si je me trompe, bien entendu,
07:34que vous avez même fait une tentative de suicide derrière cette affaire.
07:38Il n'y a pas longtemps, en 2018, j'ai fait taille de coma.
07:42Les vices étaient incertaines.
07:44Je ne savais pas si j'allais m'en sortir.
07:46En 18 ans, les choses n'ont pas changé.
07:49Les choses n'ont pas changé.
07:51Les agresseurs ont été condamnés à six ans, mais ils n'ont fait que dix-huit mois.
07:59Celui qui a mis le feu, il a pris neuf ans.
08:01Lui, il a fait neuf ans.
08:03Et ce qui a été extraordinaire, Cyril, c'est pour ça que je me permets...
08:08Je suis très remerciée pour ce qui se passe.
08:11Je sais que vous donnez la parole sur votre plateau à des chroniqueurs anonymes.
08:15Et j'aurais aimé expliquer tout ça.
08:17Il y en a un qui voulait devenir avocat.
08:19Normalement, quand on a un casier, on ne doit pas être avocat.
08:24Il a passé le concours et il est devenu avocat.
08:27Incroyable.
08:29Dany, ce serait bien que vous veniez nous en parler, avec plaisir, quand vous voulez.
08:33On va vous prendre en rentaine et vous venez nous raconter votre histoire quand vous voulez, Dany.
08:36Oui, oui.
08:38Et puis, je voulais vous dire aussi...
08:40Gardez le moral, gardez le moral. On est là, Dany.
08:43Vous savez, Cyril, j'ai entendu Raymond l'autre fois qui parlait de la dépression.
08:51Je sais, il a raison.
08:53Vous savez, j'ai un fils qui va avoir 33 ans et un petit-fils.
08:56C'est mon diamant brut.
08:58Mais la souffrance est telle, Cyril.
09:00C'est terrible.
09:02L'envie de mourir est souvent plus forte que tout ça.
09:07Dany, vous avez vécu quelque chose de vraiment dramatique et de traumatique.
09:12Donc forcément, Dany, je comprends que vous ayez du mal à vous en remettre.
09:17Mais Dany, il faut garder la force.
09:20Même pour votre fils.
09:22Vous nous appelez quand vous voulez sur Europe 1.
09:24Vous allez venir nous voir pour nous raconter votre histoire.
09:26J'espère que ça va vous faire du bien et on est là pour vous.
09:28D'accord, Dany ?
09:29D'accord, merci.
09:30On est là, je vous fais de gros bisous, Dany.
09:32Et vous savez qu'on est là sur Europe 1 entre 16h et 18h.
09:34On pense à vous, vous pouvez nous appeler quand vous voulez.
09:36Et bien sûr, venez me voir à la télé quand vous voulez également.
09:39D'accord, Dany ?
09:40Merci.
09:41Et Dany, vraiment gardez le moral.
09:42On est là.
09:43Merci, Dany, d'avoir été avec nous.
09:45Merci beaucoup de nous avoir appelés.
09:46J'espère que si ça peut vous faire un peu de bien, on en serait très heureux.
09:52Et si vous permettez, j'aimerais embrasser Valérie parce que je l'aime beaucoup.
09:56Je vous embrasse très fort aussi.
09:58J'entends votre douleur et votre souffrance qui n'arrivent pas à s'atténuer.
10:02Et j'espère effectivement que le fait de pouvoir en parler, de pouvoir être entendu,
10:06parce que c'est ça qu'on veut, à la fois dans les procès et aussi quand on vient s'exprimer sur un plateau de télé,
10:11c'est être entendu.
10:12Et j'espère que ça va vous permettre d'être entendu et d'alléger un tout petit peu votre peine.
10:18Mais on est avec vous.
10:19On pense fort à vous, on vous embrasse fort.
10:20Merci, Dany.
10:21Gros bisous, Dany.
10:22Merci.
10:23Merci, au revoir, Dany.
10:24On est avec Evan, qui est avec nous du Pays de la Loire, pour Jordan Bardella.
10:28Bonjour, Evan.
10:29Merci, Evan, d'être avec nous.
10:30Merci de nous appeler sur Europe 1.
10:32On vous connaît, Evan.
10:33Vous nous appelez souvent et j'aime bien vos analyses sur Europe 1, 0, 1, 80, 20, 39, 21.
10:38Vous nous appelez forcément, bien entendu.
10:40Qu'est-ce que vous dites de cette affaire de Jordan Bardella, qui ne sera pas diffusée dans les gares, finalement ?
10:44Est-ce que vous êtes d'accord ?
10:45C'est scandaleux, Cyril.
10:46C'est tout simplement scandaleux.
10:48Ça alimente la thèse d'un système, finalement, qui veut mettre au banc un parti.
10:57En fait, tout simplement.
11:00Et pourtant, je ne suis pas complotiste.
11:02Mais c'est ce que je ressens, en fait.
11:04C'est ce que je ressens.
11:06Pourtant, moi, je suis quelqu'un qui aime bien découvrir un peu tous les bords politiques,
11:11voir un peu ce que les gens pensent, etc.
11:13Pour mieux décrypter, etc.
11:15Mais non, pourquoi vouloir mettre au banc, comme ça, des idées ?
11:19C'est ça que je ne comprends pas.
11:21Mais je vais vous dire, c'est totalement contre-productif pour moi, Evan.
11:24En voulant, mine de rien, lui faire mal à Jordan Mardela,
11:29et essayer d'atténuer la publicité pour son livre,
11:32je pense qu'ils ont fait une pub, bien sûr,
11:34qui est immense, et qui fera qu'on va encore plus en parler.
11:38Olivier disait tout à l'heure,
11:41il y a des politiques qui ont sorti des livres,
11:43les anciens présidents,
11:45Le Cornu a sorti un livre.
11:48Edouard Philippe a sorti un livre.
11:51Bruno Le Maire a sorti un livre.
11:53Je suis complètement d'accord.
11:55Ecoutez, Evan, je vais vous dire,
11:57on sait très bien qu'on nous prend pour des jambons.
11:59On sait très bien que si c'était n'importe qui d'autre, ça serait passé.
12:01Donc il faut arrêter un moment,
12:03il faut arrêter d'essayer de trouver des circonstances atténuantes,
12:06d'essayer de trouver des excuses.
12:08On le sait très bien,
12:09si c'était n'importe qui d'autre que Jordan Mardela
12:11qui aurait écrit n'importe quel livre,
12:13il aurait été affiché dans les gares, point, final.
12:15C'est tout, c'est clair.
12:17Il n'y a même pas de débat.
12:19Evan, j'ai aucun doute là-dessus.
12:21Alors on peut essayer de trouver tout ce qu'on veut,
12:23oui, mais parce que, attention, il est chef de parti,
12:25attention, il a mis des mocassins
12:27le 22 avril l'an dernier.
12:29C'est bidon, ça.
12:31C'est bidon, Evan.
12:33C'est bidon, c'est zéro.
12:35On nous prend pour des jambons.
12:37Voilà, on est d'accord. Merci.
12:39Merci Evan d'avoir été avec nous.
12:41Merci Cyril.
12:43Qu'est-ce que vous en pensez, Gauthier ?
12:45Je voudrais revenir là-dessus.
12:47Franchement, on le voit, tous les auditeurs sont d'accord avec nous.
12:4980-20, 39-21, vous nous appelez,
12:51et après on va prendre 2-3 auditeurs qui veulent nous donner leur prognostic
12:53pour 2027, c'est le sondage qu'on fera tous les mois.
12:55En honnêteté, personne ne peut croire
12:57à la justification de la SNCF
12:59qui nous explique que c'est pour le titre
13:01qui cacherait un message politique
13:03et qui contreviendrait donc
13:05au devoir de neutralité.
13:07C'est évidemment parce que c'est Jordan Bardella
13:09et pour aucune autre raison.
13:11Ça aurait été Jean-Luc Mélenchon, Edouard Philippe,
13:13Bruno Le Maire, qui sais.
13:15C'était évidemment validé
13:17par la SNCF. Donc le problème,
13:19c'est Jordan Bardella.
13:21Cela dit, Sud Rail ne s'en cache pas
13:23en disant que nous, on est très contents
13:25parce qu'ils ne font pas semblant.
13:27S'ils pouvaient interdire Sud Rail, CGT et autres
13:29la sortie du livre, ils le feraient.
13:31Mais c'est sûr,
13:33c'est sûr et certain.
13:35Fabien Lecoeuvre, vous faites une dictée ?
13:37Non, je réfléchissais qu'ils vont se replier
13:39sur les drapeaux mâts, je pense, parisiens.
13:41Vous savez que c'est des publicités où il y a des drapeaux
13:43avec un drapeau français et il y a une affiche au milieu.
13:45C'est le seul recours qu'ils peuvent faire,
13:47mais c'est à la validation de la mairie de Paris aussi.
13:49Donc ça risque d'être un autre problème.
13:51Excusez-moi, qui est cette personne ?
13:53Non, non plus, je ne sais pas qui c'est.
13:55Vous n'êtes pas d'accord avec moi ?
13:57L'affichage des gares, c'est un circuit
13:59très important, qui est pour le moment interdit
14:01à Jordan Bardella.
14:03Par contre,
14:05ils peuvent se replier sur les drapeaux mâts parisiens.
14:07Vous savez, c'est plus de 500
14:09drapeaux dans Paris,
14:11qui sont sur les boulevards, les avenues,
14:13parce que quand on doit lancer un livre aussi,
14:15si il y a un encart publicitaire, si on n'a pas
14:17les gares, on va prendre les drapeaux mâts.
14:19Soit vous prenez les colonnes Maurice, soit vous prenez les drapeaux mâts.
14:21C'est des réseaux. Mais là, il faut l'accord de la mairie de Paris.
14:23Bonne chance.
14:25Marie Odile est avec nous
14:27de Seine-et-Marne.
14:29On le dit tous les 28
14:31du mois maintenant, tous les 28 octobre.
14:33Tous les 28 du mois, tous les 28 octobre.
14:35Tous les 28, on fera notre petit sondage présidentiel
14:37jusqu'en 2027, si on est là encore.
14:39Bien entendu.
14:41Moi, oui, mais vous, je ne sais pas encore.
14:43Marie Odile,
14:45si vous deviez donner un pronostic
14:47aujourd'hui, ça nous faisait rire de le faire tout à l'heure.
14:49Moi, je pense que ce sera
14:51peut-être, il peut y avoir
14:53beaucoup plus de candidats que prévu, que ce sera
14:55Édouard Philippe, parce que lui, il rassemble à gauche,
14:57il rassemble à droite, il rassemble un peu
14:59les deux, et
15:01Marine Le Pen, moi, j'ai beaucoup
15:03de difficultés
15:05pour le pronostic, parce qu'elle va se faire,
15:07elle va se prendre de 3 ans au 5 ans
15:09d'immiscibilité. Les juges
15:11sont en train de s'occuper de son cas.
15:13Déjà, ils commencent à prévoir
15:15Bardella, puisque sans Marine Le Pen,
15:17ce sera Bardella. Donc,
15:19ils sont déjà tous, toute la
15:21gauche est déjà prête pour
15:23le massacrer, comme
15:25un homme de droite ou d'extrême droite.
15:27Voilà, la gauche, alors
15:29pour le livre, le livre,
15:31là, c'est une honte, mais un scandale,
15:33mais monstrueux, quoi. Il ne faut pas
15:35oublier que la CGT a été fondée par le
15:37Parti communiste français, et que
15:39le Parti communiste français touchait de l'argent
15:41de Moscou jusqu'en 1990.
15:43Monsieur D'Artigolle, bonjour.
15:45Un peu plus en retard, même.
15:47Tiens, il y a D'Artigolle, il a pris une petite cartouche.
15:49Une petite balle perdue, j'adore ça.
15:51Merci, Mario.
15:53Monsieur D'Artigolle, vous savez
15:55le Dalai Lama bolchévique, hein.
15:57Moi, je...
15:59C'est vous qui avez écrit ça ?
16:01Oui, oui, elle a raison.
16:03C'est drôle.
16:05C'est drôle de le faire de temps en temps, mais ça, c'est rigolo, oui.
16:07Non, mais c'est vrai.
16:09Monsieur D'Artigolle, j'espère que vous...
16:11Comment ça se fait que le Parti communiste français n'a pas changé de nom encore ?
16:13Hein ? Nous sommes
16:15avec la Corée du Nord, avec la Chine,
16:17Cuba, et la France.
16:19Parti communiste, allons-y, c'est bien.
16:2180 millions de votes, ce n'est pas grave.
16:23Staline a...
16:25Staline est pétain.
16:27Alors, d'un côté, on a les partisans,
16:29de l'autre côté, on a Staline.
16:31Ils sont bien, ces gens-là.
16:33Elle est magnifique, elle est magique.
16:35Merci, Marie-Odile.
16:37Merci.
16:39Bienvenue
16:41au Parti communiste français.
16:43Merci, Marie-Odile.
16:45On a Alain qui est avec nous, il nous reste
16:47une minute 44, donc très vite Alain.
16:49Bonjour Alain. Bonjour.
16:51Bonjour à toute l'équipe. Bonjour.
16:53Pour vous, votre pronostic du 28,
16:55on va dire, tous les mois sera le pronostic du 28.
16:57Vous dites quoi ?
16:59Edouard Philippe, il est...
17:01Je dirais qu'il sera porté par les médias.
17:03Oui, ça c'est sûr.
17:05Un peu à la manière dont Macron a été porté par les médias
17:07il y a, je dirais, en 2017
17:09et en 2022.
17:11Oui, je suis assez d'accord Alain,
17:13sur là-dessus, ça c'est sûr. Après, les médias
17:15aujourd'hui, les Français les écoutent de moins en moins,
17:17donc forcément ça peut être aussi...
17:19Merci Alain.
17:21Mais c'est vrai que ça peut être un mal comme un bien
17:23pour lui aussi. Après moi, je n'ai rien contre Edouard Philippe,
17:25je ne le connais pas du tout, je ne l'ai jamais vu de ma vie.
17:27Moi non plus.
17:29Moi non plus, je ne le connais pas,
17:31mais on le sent porté.
17:33Je profite d'être avec vous, Cyril,
17:35pour vraiment vous féliciter
17:37de ce que vous faites depuis plusieurs années.
17:39Merci Alain.
17:41Et avec une certaine tendresse,
17:43je me souviens de...
17:45sur Europe 1, toujours il y a une...
17:47je dirais 15 à 20 ans,
17:49lorsque vous aviez fait
17:51Catch Me If You Can avec Tom Hanks
17:53et Léonard Rodicaprio,
17:55à l'avant-première, à l'époque je crois que c'était l'émission d'Arthur.
17:57Bien sûr, c'est vrai.
17:59Il y avait déjà Valérie Benaïs.
18:01J'en garde un souvenir très ému.
18:03Ça me fait plaisir.
18:05J'enregistrais ça sur cassette
18:07parce que j'étais au collège
18:09et je l'écoutais le soir.
18:11Je profite
18:13de cette intervention chez vous.
18:15Vous êtes un amour Alain.
18:17Je vous fais de gros bisous Alain.
18:19Extraordinaire, merci à vous.
18:21Merci Alain, à bientôt Alain sur Europe 1.
18:23Je vous fais de gros bisous.

Recommandations