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François Bayrou, président du Modem, était l'invité de BFM Politique ce dimanche 27 octobre. 

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Transcription
00:00le gouvernement ayant entre les mains l'arme très puissante
00:05et, je crois, très justifiée du 49-3.
00:08On a dit beaucoup de mal du 49-3.
00:10On va s'apercevoir, dans les mois qui viennent,
00:13que le 49-3, c'est vital en Ve République,
00:16quand on n'a pas de majorité.
00:18Donc, on va s'apercevoir
00:20que les propositions de l'Assemblée nationale,
00:24elles ne seront retenues que pour une part,
00:27que le gouvernement jugera en cohérence avec sa politique.
00:30Donc, ce n'est pas grave de laisser se faire les débats comme ça ?
00:34D'avoir des impôts en plus, ça n'inquiète pas les Français ?
00:38Vous leur dites que ce n'est pas ce qui va se passer à la fin ?
00:40Je vous dis que ce n'est pas ce qui va se passer à la fin.
00:44Mais on a perdu cette habitude
00:47de connaître, même intuitivement,
00:51même imparfaitement, la procédure
00:54qui va faire que le dialogue
00:56entre le gouvernement et l'Assemblée nationale
01:00se tranche quand le gouvernement a décidé.
01:02Et c'est normal, parce que vous ne pouvez pas avoir...
01:05Vous avez cité des exemples qui sont un peu choquants.
01:10Vous ne pouvez pas avoir
01:12des luges d'impôts imposées par des amendements
01:17avec ou sans cohérence.
01:19Oui.
01:20Et tout ça, c'est une nouvelle culture
01:24qu'il va falloir connaître.
01:25Mais je vous dis avec certitude,
01:27ce qui sera retenu dans le projet de loi de finances,
01:31c'est ce que le gouvernement considérera
01:33comme acceptable pour la politique.

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