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Obésité : le médicament Wegovy qui arrive en France, permet "15% de perte de poids et 15% de réduction du risque cardio-vasculaire"
franceinfo
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08/10/2024
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00:00
Bonsoir à toutes et à tous, c'est un médicament à succès contre l'obésité, le Wegovy,
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très populaire aux Etats-Unis, il arrive aujourd'hui en France avec un encadrement
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strict dans un parcours de soins précis.
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Bonsoir Etienne Tichyt.
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Bonsoir Isabelle Raymond.
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Vous êtes le directeur général France de Novo Nordisk, laboratoire danois, première
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capitalisation boursière d'Europe, qui fabrique donc ce médicament vedette anti-obésité,
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commercialisé à partir d'aujourd'hui en France, mais avec un encadrement strict,
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je le disais, de la part de l'agence de sécurité du médicament, est-ce que vous comprenez
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cette prudence ?
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Déjà, la première chose, vous étiez en train d'évoquer Novo Nordisk, et je pense
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que c'est important de revenir aussi sur la gouvernance de notre entreprise, puisqu'on
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est détenu par une fondation, et à ce titre, on a aussi la responsabilité à la fois de
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développer des innovations, de maîtriser l'ensemble de la chaîne de production, et
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aussi de travailler en amont sur toute la partie prévention.
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Donc pour nous, les maladies chroniques, depuis plus de 100 ans, c'est excessivement important,
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et quand on parle d'un traitement de l'obésité aujourd'hui, bien évidemment on parle d'une
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innovation qui se doit d'être accompagnée aussi par l'ensemble des professionnels
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de santé.
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Et donc, premier médicament de ce type, commercialisé en France, mais qui s'obtiendra, je le disais,
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que sur ordonnance de la part d'un spécialiste en endocrinologie, diabétologie, nutrition,
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il ne sera pas remboursé dans un premier temps par la Sécu, est-ce que c'est une
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bonne chose ?
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Déjà, la première chose qui est importante, c'est de définir un parcours de soins.
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Et c'est vrai que depuis maintenant 3-4 ans, l'ensemble des parties prenantes dans le
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domaine de l'obésité, des sociétés savantes, ont réussi à établir un parcours de soins,
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une prise en charge des recommandations, mentionnant le produit en question que vous
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citez.
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Donc, pour nous, c'est une très bonne nouvelle, dans le sens où, en complément de tout ce
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qui peut être règles d'hygiène de vie et traitements médicamenteux, aujourd'hui,
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ça fait partie du parcours de soins entre le spécialiste, le médecin généraliste,
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et puis je rajoute, moi-même étant pharmacien, je rajoute aussi le pharmacien, parce que
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la dispensation est excessivement importante.
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Sauf que ce sera un spécialiste qui prescrira ce médicament, il faudra que d'autres traitements
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aient échoué par avance, il faudra aussi avoir moins de 65 ans, avoir un IMC particulier.
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Tout cet encadrement, il est nécessaire pour montrer que c'est un médicament avant tout
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et que ce n'est pas un coupe-fin.
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Exactement.
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C'est un médicament, c'est une innovation qui permet à la fois d'adresser les problématiques
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de poids, qui sont excessivement importantes aujourd'hui quand on a 10 millions de Français
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qui sont touchés par l'obésité, mais au-delà de ça…
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8% de la population souffre d'obésité en France, un tiers de surpoids ou d'obésité.
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Le marché est énorme.
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Donc, énormément de patients à traiter.
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Et surtout, ce qu'il faut avoir en tête, c'est qu'au-delà du poids, il faut aussi
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préserver les autres organes.
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Et ce qui nous paraît important, c'est toute la sphère cardio-métabolique, celle
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sur laquelle on a une vraie légitimité depuis plus de 100 ans chez nos veneurs de disques,
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parce que dans ce contexte-là, on peut prévenir du décès cardio-vasculaire, on peut prévenir
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des accidents cardio-vasculaires et des infarctus du myocarde.
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Quels sont les résultats du WeGoVie aujourd'hui ?
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Quels sont les résultats, Étienne Tichyt, de votre médicament ?
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Aujourd'hui, les résultats permettent non seulement une perte de poids, mais surtout
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une augmentation des chances sur...
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15% de perte de poids en moyenne, c'est ça ?
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Entre 15 et 17, oui.
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Et plus de 20% de réduction du risque cardio-vasculaire.
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Quel est le prix qui sera préconisé pour ce médicament, le WeGoVie, quand il arrive
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sur le marché ?
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Entre 274 euros par mois à 365, ça reste quand même extrêmement cher, non remboursé
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par la Sécu, sachant qu'il faut un traitement de un mois, une boîte de 4 injections pour
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un mois.
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Donc là, la première chose, vous faites mention du prix, il faut savoir, quand on
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est sur un environnement de médicaments non remboursés, les marges des différents acteurs
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sont libres.
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Donc les marges grossisses, les marges pharmaciens sont libres, et donc là, c'est un prix
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indicatif que vous évoquez.
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Ce qui est important, c'est que, comme vous l'évoquiez, ça s'inscrit dans un parcours
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de soins, ça s'inscrit aussi dans une prescription initiale par un spécialiste, et derrière,
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l'objectif, ce n'est pas seulement de perdre du poids, c'est aussi de s'assurer de la
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survie cardio-vasculaire.
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Est-ce que l'objectif également de Novo Nordisk à terme, c'est que ce médicament,
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une fois qu'il aura prouvé son succès, qu'il soit remboursé par la Sécurité Sociale ?
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Je pense que, déjà, la première chose, on a les 10 000 premiers patients en Europe
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qui ont pu bénéficier de ce traitement étaient en France, via un accès précoce.
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Donc, sur une catégorie de patients qui sont plus à risque, puisque des indices de masse
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corporelle 40 et des facteurs de comorbidité, donc des complications typiquement pré-diabète
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ou de l'apnée du sommeil et tout ça.
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Donc, des patients pour lesquels 10 000 d'entre eux ont déjà pu bénéficier du traitement.
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Donc, évidemment, ce que l'on souhaite, c'est pouvoir avoir une prise en charge pour une
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catégorie de patients qui sera la plus en demande de traitement.
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Et quand je dis en demande de traitement, c'est en demande médicale de traitement.
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Est-ce que vous espérez le remboursement par la Sécurité Sociale ?
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On l'espère.
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Et en tout cas, on fait tout pour prouver aux autorités sanitaires qu'aujourd'hui,
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on va bien plus loin que la prise en charge du poids.
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On traite aussi le cœur.
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Quelles conséquences pour la France et notamment pour le site de production de Chartres,
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qui emploie aujourd'hui 1750 personnes ?
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Est-ce que ce médicament, il sera fabriqué en France ?
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En tout cas, vous l'avez noté, le 23 novembre dernier, nous avions communiqué
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en présence du Président l'extension de notre site avec un investissement record
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de 2,1 milliards d'euros.
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Avec le Président de la République Emmanuel Macron ?
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C'est ça, oui.
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Et donc, 2,1 milliards d'euros d'investissement pour construire une gigafactory de santé
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et faire en sorte qu'on puisse à la fois continuer à produire les traitements historiques,
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l'insuline, les GLP1, et aussi ce nouveau traitement dans le futur.
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Et aussi d'autres indications, parce que la recherche ne s'arrête pas là.
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Est-ce que vous espérez produire ce médicament en France ?
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En tout cas, on va tout faire pour pouvoir le produire à un moment donné en France.
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Et de quoi cela dépend-il ? Est-ce que ça dépend de la réaction du marché ?
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Est-ce que ça dépend du remboursement par la sécurité sociale de ce médicament ?
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Je pense que c'est plurifactoriel.
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Ce qui est important pour nous, c'est aujourd'hui d'avoir des lignes de production sur le site
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de Chartres qui nous permettent d'accueillir toutes les innovations du groupe.
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Et donc, typiquement, celle-ci en fait partie.
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Et je pense que l'avenir et nos prochaines émissions nous permettront certainement
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de conclure sur le nombre de patients qu'on va pouvoir traiter à partir des chaînes de production de Chartres.
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Merci beaucoup, Etienne Tichy, directeur général de Nouveau Nordisque France,
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à l'occasion de la commercialisation sous conditions, on l'a compris, du médicament anti-obésité.
06:53
Vous étiez l'invité Echo de France Info ce soir.
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