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La chronique éco du 04/10/2024
CNEWS
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04/10/2024
L'éclairage économique d'Éric de Riedmatten sur un sujet d'actualité.
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00:00
Éric Deray de Matin, on va parler prix du pétrole avec les tensions au Proche-Orient.
00:03
Le gouvernement regarde l'évolution du cours du pétrole comme le lait sur le feu.
00:08
Le moindre embrasement remettrait en cause le redressement de l'économie.
00:12
Oui, et là c'est toute l'Europe qui serait concernée.
00:14
Personne n'a oublié le choc qu'on a eu avec la crise énergétique liée à la guerre en Ukraine,
00:20
avec un baril de pétrole qui était au-dessus de 100 dollars.
00:23
Alors on n'en est pas là, mais quand même, en une semaine le pétrole a augmenté de 7%.
00:27
Ça n'est pas rien, on est aujourd'hui à plus 77 dollars et ça remonte chaque jour.
00:32
Hier par exemple, on a gagné 3,5%.
00:34
Donc c'est vrai qu'on peut dire que l'inquiétude monte quand même d'un cran chaque jour.
00:38
Et une hausse plus vive, ça aurait un impact sur la croissance ?
00:41
Oui, et puis surtout, à côté de la conséquence directe, c'est pour nous et vous les consommateurs.
00:45
Parce qu'à la pompe, ça se verra.
00:46
Donc pour l'instant, les prix restent acceptables.
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Mais avec l'hiver qui arrive, il y a une demande en combustible qui est très importante de la part de l'industrie.
00:53
Donc souvent, cette demande fait alimenter la hausse.
00:56
Et puis aussi, surtout, s'il y a une installation pétrolifère ou deux qui sont touchées,
01:01
là, ça sera vraiment très ennuyeux.
01:03
Ça aura un impact immédiat, sans compter un blocage possible du détroit d'Ormuz.
01:08
On en parle souvent.
01:09
Vous savez que chaque jour, vous avez quand même un cinquième de la consommation mondiale de pétrole
01:12
qui passe par ce détroit d'Ormuz.
01:14
Et là, c'est l'Europe qui serait pénalisée.
01:16
Beaucoup plus d'ailleurs que les Américains.
01:18
Parce qu'on ne le sait pas toujours, mais les Américains, depuis 2017,
01:22
ils produisent plus de pétrole que la Russie et l'Arabie Saoudite.
01:25
Ils ont leur propre production.
01:26
Et puis, ils ont surtout le gaz et le pétrole de schiste.
01:29
Donc, ils sont indépendants.
01:30
Donc, ceux qui seraient touchés, ce seraient surtout les Européens.
01:33
– On peut craindre une crise ou pas ? Une vraie crise ?
01:36
– Alors, les experts de la COFAS, bien sûr qu'ils regardent ça.
01:40
Parce que d'abord, en plus, on sort de la crise dont je parlais,
01:43
avec une inflation historique que cela engendrera.
01:45
On en paye d'ailleurs toujours aujourd'hui les conséquences,
01:47
quand le baril était à 100 dollars.
01:50
Bon, qu'est-ce qui peut se passer ?
01:51
La France ne pourrait pas remettre en place un bouclier énergétique.
01:55
Vu la situation de nos finances, c'est impossible.
01:57
Rappelez-vous que l'État français avait quand même donné beaucoup d'argent
02:00
pour faire baisser artificiellement le prix de l'essence à la pompe.
02:03
Là, aujourd'hui, on ne peut plus se payer ce luxe.
02:05
– Alors, comment se préparer à un choc ?
02:07
– Je vais vous surprendre, peut-être qu'il ne se produira pas.
02:11
Parce que finalement, les entreprises qui font du négoce,
02:14
vous savez, les traders, expliquent que l'Europe, quand même,
02:16
est moins dépendante du pétrole.
02:19
La consommation baisse.
02:20
Le transport du pétrole passe de plus en plus par des oleoducs
02:23
qui traversent l'Arabie saoudite.
02:25
Et puis, on a peut-être trop de pétrole en stock actuellement.
02:28
Comme la Chine en commande moins,
02:30
parce qu'elle est en croissance, peut-être pas négative,
02:33
mais en ralentissement de croissance,
02:35
la pression est moins forte sur le pétrole.
02:36
Et puis l'OPEP pourrait à tout moment relancer des gisements
02:40
qui sont actuellement en sommeil.
02:41
Alors, en fait, sauf catastrophe,
02:43
j'en parlais avec bombardement de gisements
02:46
ou d'installations pétrolifères,
02:48
sauf catastrophe, on devrait échapper peut-être à une grave crise.
02:53
Mais quand même, je vais dire,
02:54
il faut absolument que le pire soit évité.
02:56
Le pire, à tout prix, il faut l'éviter.
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