Le premier ministre, Michel Barnier, tiendra son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale ce mardi à 15 heures, face à un Hémicycle sans majorité.
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00:00Une hausse d'impôts sur les plus hauts revenus, une surtaxe sur les grosses entreprises, une taxe sur les rachats d'actions, une taxe sur les énergéticiens, c'est gauche ça ?
00:11Mais attendez, on verra, mais moi s'il y a une mesure qui va dans le bon sens, je ne vois pas pourquoi, je ne la reprendrai pas, donc ce n'est pas le sujet.
00:18Mais en l'occurrence, si j'en crois les pistes qui ont été évoquées dans la presse, la taxe sur les rachats d'actions, ça fait depuis des mois et des mois qu'on en parle,
00:25si elle voit effectivement le jour…
00:27Il faut rappeler le principe, je vais volontairement caricaturer pour simplifier les choses, c'est une entreprise qui rachète ses propres actions d'une certaine manière pour les détruire
00:36et pour faire augmenter le cours en bourse et donc les dividendes de ses actionnaires.
00:40Exactement, ça fait quand même depuis plusieurs années qu'Emmanuel Macron avait promis une action contre les rachats d'actions.
00:46Je crois que si cette taxe voit le jour, si l'on croit les estimations qui ont été faites, on parle de 200 à 300 millions de recettes.
00:52Il faut bien comprendre de quoi on parle en termes de volume.
00:54Le gouvernement a fixé un objectif de déficit pour 2025 autour de 4%, d'accord ?
01:00Nous sommes aujourd'hui, parce que les macronistes ont fait n'importe quoi, nous sommes aujourd'hui avec un déficit qui est à plus de 6%.
01:06Si vous voulez récupérer 2 points de PIB dans le déficit pour l'année prochaine, il faut faire 60 milliards d'euros d'économies.