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Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des solutions pour protéger les Français à mettre en place après le meurtre de Philippine.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00On marche sur la tête sur Europe 1, merci d'être avec nous, on est ensemble jusqu'à
00:0918h, juste après sera Laurence Ferrari sur CNews et Europe 1 avec Punchline, pour le
00:13moment bien entendu, c'est vrai qu'on parle de deux sujets en même temps, parce qu'il
00:18y a des auditeurs qui veulent réagir sur les deux sujets, on parle bien entendu du
00:21drame de Philippines et de la responsabilité des juges, puisqu'on a eu les dernières
00:27infos de Gauthier Lebray qui nous a relayé des infos d'Europe 1, donc merci Gauthier,
00:32et c'est vrai qu'il y a énormément d'auditeurs qui veulent réagir, et il y a Serge Federbusch
00:35qui est avec nous, essayiste et ancien fonctionnaire et magistrat, et qui nous éclaire bien entendu
00:40sur tout ça, et c'est vrai qu'il est plutôt d'accord avec nous pour le moment, Gauthier
00:44Lebray, depuis qu'il est là.
00:46M.
00:47Federbusch ? Oui, absolument.
00:48Alors je voulais simplement dire une chose, si vous me le permettez, sur Lucie Castet,
00:52parce qu'on dit que si elle n'existe pas, il faudrait l'inventer.
00:55Et si on rappelle à nos auditeurs qui nous rejoignent sur Europe 1, Lucie Castet a quand
00:58même dit, oui, il faut régulariser tous les sans-papiers, même ceux qui ne travaillent
01:02pas.
01:03Si elle était magistrale, elle serait au syndicat de la magistrature, enfin bon, elle
01:07coche vraiment dans toutes les cases.
01:08Mais je voudrais revenir sur, finalement, sa personnalité et ce qu'elle dit, parce
01:12que c'est extrêmement inquiétant de sortir une bourde pareille quand on était quand
01:16même candidat du nouveau Front Populaire à Matignon, et qu'on a été mis en avant
01:21pendant pratiquement 4 à 5 semaines pour exercer la réalité du pouvoir en théorie,
01:26c'est-à-dire être Premier Ministre de cohabitation, ça aurait été une cohabitation
01:29avec Macron.
01:30Bon, j'ai écrit un petit article, en tant que juriste et un petit peu connaisseur, je
01:37vais être un peu prétentieux de droit constitutionnel, pour dire que les gens n'ont pas réalisé
01:40à quel point on a eu chaud dans cette opération de Mélenchon, parce que si Lucie Castet arrivait
01:44à Matignon et que des ministres mélenchonistes avaient été nommés, en particulier à l'intérieur,
01:50à la défense et à la diplomatie, d'accord, il ne faut pas croire qu'ils auraient joué
01:55le jeu.
01:56On a affaire à quelqu'un qui, Mélenchon, sait qu'il ne sera jamais élu président
01:59à la loyale et qu'il est, de toute façon, aujourd'hui, trop vieux, donc ils auraient
02:02essayé de prendre le pouvoir par la force.
02:04Et on dit quoi ? On dit oui, mais ce n'est pas grave, il y aurait eu une censure, d'accord,
02:09mais les gens ne connaissent pas le droit constitutionnel, le Président ne peut pas
02:13faire tomber le gouvernement, le Premier Ministre, même en cas de censure, c'est le Premier
02:18Ministre qui présente sa démission et ils auraient pu invoquer ce qui s'est passé
02:21avec Gabriel Attal, c'est-à-dire on expédie les affaires courantes jusqu'à ce que vous
02:25nous offriez la preuve qu'il y a une majorité alternative, et la majorité alternative aurait
02:30été forcément s'appuyant sur le Rassemblement National, et là, ils auraient dit, croyez
02:35bien que Mélenchon l'aurait fait, eh bien, c'est un gouvernement fasciste que vous nous
02:39proposez, nous, on invoque le droit à la rébellion dans ce cas-là, mettre Lucie Castet
02:44à Matignon, et quand on voit un peu l'andouille que c'est, soyons quand même assez clairs,
02:50on voit bien pourquoi elle avait été choisie, eh bien, c'était extrêmement dangereux parce
02:55que derrière, c'était Mélenchon qui tirait les ficelles, il les aurait tirées de manière
02:58beaucoup plus dangereuse que tout ce que les gens peuvent imaginer, c'était en vérité
03:02une espèce de coup de force qui se préparait, donc je crois qu'il faut être extrêmement
03:05vigilant dans la période qui s'ouvre en ce moment sur les risques politiques qu'on
03:10court.
03:11On va prendre Nathalie dans un instant, Chantal et Laurent, mais Gilles Verdet, est-ce que
03:14vous entendez andouille, Lucie Castet ?
03:16Non mais c'est délirant, non mais insultez-la pendant que vous y êtes, vous savez, andouille,
03:20on est dans la diffamation ou dans l'insur, vous pouvez choisir.
03:23L'andouille, c'est un plat que l'État trousse, là, vous vous rendez compte de l'erreur
03:27que vous avez commise et vous repoussez le chemin.
03:29Pas du tout, pas du tout, j'aurais dit andouillette, sinon, si j'avais voulu, là, ça aurait
03:35été péjoratif, mais l'andouille, c'est quand même une saucisse de belle taille.
03:39Je vous rends compte ce que j'entends, j'entends souvent le français de souche, andouille
03:42pour Lucie Castet, monsieur Jules, c'est pas parce que vous êtes magistrat que vous
03:48avez tous les droits, vous savez, vous êtes injusticiables comme un homme.
03:51J'estime que j'en ai moins que les autres, et que j'ai des obligations, et si je vous
03:57traite d'andouille, je vais me couper en rondelle pour vous donner satisfaction.
04:03Merci Gilles Verdet, calmez-vous, et merci à Serge Federbusch d'être avec nous aujourd'hui
04:06sur Europe 1, ça fait du bien.
04:08Vous avez vu, je voudrais dire quelque chose aux auditeurs, Serge, il est arrivé dans
04:12le studio, et j'ai commencé à discuter avec Gilles Verdet, après, de tout à l'heure,
04:15et il me dit « ah oui, quand même, de ça, vous parlez vraiment… » et je vois que
04:19Serge Federbusch se rend compte de ce que je vis tous les jours, voilà, merci, merci,
04:23vous le voyez ou pas, Serge, voilà, à 16h, il adorait Gilles Verdet, à 17h35, il est
04:27au bout de sa vie, voilà, c'est vous que je vous dis, il y a Nathalie, vous serez moi
04:32de merguez, souvent, Nathalie est avec nous, merci Nathalie.
04:37Oui, bonjour, bonjour à tous, alors juste un petit mot par rapport au juge et l'affaire
04:42malheureuse de Philippines, moi je voudrais juste dire que le QTF, il est coupable, et
04:47que la juge, la magistrate, elle est responsable.
04:50D'accord, il y a débat, il y a débat, c'est ce que je dis, c'est la loi qu'il y a de plus qu'elle.
04:55Voilà, mais on ne peut rien faire contre elle, en fait, les parents de la pauvre Philippine,
05:01elle ne peut pas attaquer quelqu'un, enfin, comment ça se passe dans ces cas-là ?
05:05Si, si, en fait, ce n'est jamais appliqué, alors là, je suis désolé d'intervenir,
05:09mais ce n'est jamais appliqué, mais il est possible de mettre en cause la responsabilité
05:14des magistrats, et c'est, en fait, l'État qui se substitue, c'est-à-dire que l'État,
05:18d'une certaine manière, est assureur de ses agents, d'accord, et d'ailleurs, il leur doit
05:22la protection fonctionnelle, c'est-à-dire, il paie les frais d'avocat s'ils sont attaqués,
05:25mais si l'État est condamné pour une faute du service de la justice, il a la possibilité
05:30de se retourner contre l'agent, y compris le magistrat, qui a fait n'importe quoi.
05:34La seule petite difficulté, c'est que ça n'a jamais été fait par l'État.
05:37Alors, moi, j'ai une info qui vient d'arriver, Nathalie, j'ai une info qui vient d'arriver,
05:43on est en direct à 17h37 sur Europe, j'ai une info qui vient d'arriver, une info du
05:49JDD, du journal du dimanche, et là, Gilles Vernez, je vous le dis, on commence à en
05:55avoir assez, meurtre de Philippines, des militants d'extrême-gauche accusés d'avoir arraché
06:01des affiches en hommage à la jeune fille.
06:03Ça vient d'arriver, on va vous expliquer toute cette affaire dans un instant sur Europe 1.
06:07Nathalie, est-ce que vous vous rendez compte, littriste d'Europe 1 ?
06:10Ouais, non, franchement, l'extrême-gauche et les filles, moi, j'en peux plus.
06:13Non, mais là, c'est n'importe quoi.
06:14Est-ce qu'on peut appeler ça un parti ? Je parle pas à Gilles Vernez, je veux même
06:18pas lui parler parce que c'est pas possible, voilà, moi, j'arrête avec lui, voilà.
06:23Mais est-ce que c'est un parti, en fait ?
06:25Non, mais est-ce que vous vous rendez compte ?
06:27C'est une catastrophe, mais vraiment, je suis outré.
06:37On va en parler dans un instant sur Europe 1, reste avec nous, Nathalie, il y a Chantal
06:40qui arrive, il y a Laurent Jouquet, vous, vous réagissez là-dessus, 01-80-20-39-21,
06:44parce que là, ça vient de tomber, c'est une information du JDD, meurtre de Philippines,
06:48des militants d'extrême-gauche accusés d'avoir arraché des affiches en hommage à la jeune
06:52fille.
06:53Et Gilles Vernez continue à les soutenir, hein, tout de suite sur Europe 1, si, bah,
06:56c'est merveilleux.
07:05On marche sur la tête sur Europe 1, il est 17h40, et si vous nous rejoignez sur Europe
07:091, meurtre de Philippines, des militants d'extrême-gauche accusés d'avoir arraché des affiches en hommage
07:15à la jeune fille.
07:16C'est une information du Journal du Dimanche, il y a des auditeurs qui peuvent nous appeler
07:20là-dessus, 01-80-20-39-21, 01-80-20-39-21, c'est une folie.
07:27Écoutez-moi bien, moi, quand on dit qu'on marche sur la tête, c'est fou, Gauthier,
07:31est-ce que vous pouvez nous raconter cette affaire, que vous découvrez en même temps
07:33que moi ?
07:34Exactement, alors, c'est l'UNI, vous savez, ce syndicat classé étudiant, plutôt classé
07:39à droite, qui collait des affiches pour la jeune Philippine, et notamment dans l'université
07:45de Grenoble, l'UNI accuse l'UNEF, syndicat classé à gauche, d'avoir arraché ces affiches,
07:54donc l'UNI qu'accuse l'UNEF pour l'université de Grenoble, et la même scène se serait
07:57passée à Sciences Po Lyon, donc ça concerne les universités, l'enseignement supérieur,
08:02des affiches en hommage à Philippines sur lesquelles on pouvait lire « justice pour
08:05Philippines », étudiantes assassinées par une OQTF non exécutée, ont été plaquées
08:08mais elles ont été aussitôt arrachées, malgré le fait qu'elles aient été posées
08:12sur un espace d'expression libre.
08:14Donc voilà les deux facs concernées, Sciences Po Lyon et l'université de Grenoble, et l'université
08:19de Grenoble encore une fois, c'est le syndicat UNI qui collait ces affiches et qui accuse
08:22le syndicat UNEF de les avoir arrachées.
08:25C'est extrêmement grave une fois de plus.
08:27Nathalie, vous êtes avec nous en ligne sur Europe 1 ?
08:29Oui, oui, oui, j'écoute, je tiens à vous dire, mais le maire de Grenoble, il est de
08:36quel côté lui ?
08:37Il est colon, il est colon, il est du côté des armes.
08:42La police, etc., il enlève ses caméras vidéo et tout.
08:46Non mais voilà, on en arrive à ce point-là, avec tout ce qu'on entend, mais tous les
08:50jours, et encore, la Philippine, on en parle, malheureusement, on préférerait bien évidemment
08:55ne pas en parler, mais tout ce qu'il y a tous les jours, et eux là, ils arrachent
08:59des photos de cette pauvre jeune fille, et si c'était un autre prénom, ils l'auraient
09:05arrachée.
09:06Bah oui, si ça avait été des otages ou des victimes du Hamas, ça oui, ils l'auraient
09:10arrachée, c'est sûr.
09:11Voilà, ils l'auraient arrachée.
09:12C'est grave.
09:13C'est quand même hallucinant.
09:14Gilles Vernez, tiens, posez la question à Gilles Vernez, la question que vous venez
09:17de poser à Nathalie, s'il vous plaît.
09:19Je veux voir sa réponse.
09:20Ouais, non, je pense qu'il a entendu, mais s'il était moi-même, Hamas, vous l'auriez
09:25arrachée aussi ?
09:26Je suis contre l'arrachage des photos de Philippine, vous n'allez pas dire que vous
09:30êtes pour non plus.
09:31Alors, j'ajoute un mais.
09:32On est dans une guerre syndicale entre extrême-droite et extrême-gauche, qui dépasse le cadre
09:36de Philippine.
09:37Voilà, une I contre une F, c'est extrême-droite, extrême-gauche.
09:38Quoi, quoi, quoi ?
09:40Mais vous vous rendez compte de ce que vous dites ?
09:41Attendez, Nathalie, je ne peux plus entendre ça.
09:44Mais c'est horrible ce que vous dites.
09:46C'est horrible ce qu'il est en train de dire.
09:47Là, la politique dedans, il faut arrêter, la gamine, elle est morte.
09:50Il faut se rendre compte de ça.
09:51Il est fou, ce mec.
09:52Si c'était leur fille, si c'était leur sœur, ils arracheraient la photo comme ça.
09:56Ils sont fous, ces gens-là.
09:58Ils sont dangereux.
09:59Gilles Vernez, vous vous mettez à la place des gens, un moment ?
10:01C'est horrible ce qu'il dit.
10:03Tu crois que c'est à cause d'une bataille syndicale entre étudiants ?
10:06Bien sûr.
10:07Pourquoi l'UNEF arrache la photo de Philippines ?
10:09Non, de l'Uni.
10:10Non, c'est l'UNEF qui arrache.
10:11Oui, pourquoi ils arrachent la photo de Philippines postée par un syndicat d'extrême droite ?
10:15De Philippines.
10:16Syndicat d'extrême droite, tout de suite.
10:17L'Uni, c'est un syndicat de droite.
10:18N'importe quoi, c'est un syndicat de droite.
10:19Il y a un syndicat de gauche qui s'appelle l'UNEF.
10:20C'est vous qui êtes d'extrême droite, c'est tout.
10:21Ici, il n'y a pas d'extrême.
10:22Donc, tu sais pourquoi ils arrachent la photo de Philippines ?
10:24Parce qu'ils ont mis le mot OQTF.
10:26Exactement.
10:28C'est ce mot qu'ils ne supportent pas.
10:29Tu ne voyais pas que Libération ne l'a pas mis ?
10:32Libération !
10:33Mais ça les dérange !
10:34Libération n'a pas mis OQTF.
10:35Je ne comprends pas pourquoi on ne le met pas.
10:36C'est la même logique que le syndicat de la magistrature.
10:38Il y a un continuum entre toutes ces affaires.
10:40Il y a un continuum.
10:41Cet homme était sous OQTF, il n'avait rien à faire en France.
10:44Si l'OQTF avait été exécuté, Philippines serait toujours vivante.
10:47C'est purement factuel, mais ils sont tellement emprisonnés d'une idéologie mortifère
10:53qu'ils ont des immenses œillères et qu'on ne peut même pas évoquer ce sujet calmement
10:59sans employer le mot, pour le syndicat de la magistrature, de xénophobe.
11:02C'est insupportable.
11:03Ils font énormément de mal à la France.
11:05Énormément.
11:0601-80-20-39-21.
11:07Je veux que vous réagissiez là-dessus.
11:09On va écouter Serge Federbuch dans un instant qui va réagir à ça.
11:12Je voudrais Chantal avant.
11:13Merci Nathalie d'avoir été avec nous sur Europe 1.
11:15Merci, je vous fais des gros bisous Nathalie.
11:17Merci d'avoir été avec nous.
11:19Chantal est avec nous, qui habite en Normandie.
11:21Chantal, quand vous entendez tout ça, vous dites quoi ?
11:24C'est catastrophique.
11:25C'est catastrophique, on est d'accord.
11:26Et quand je vois les propos de M. Gilles Verdez, c'est impensable.
11:29Il est dans un autre univers.
11:31Il vit où ? Il vit où ?
11:33Il vit dans sa bulle.
11:35Je ne comprends pas, vous êtes quelqu'un d'intelligent Gilles Verdez.
11:37Vous avez les deux extrêmes.
11:38Gilles Verdez qui est odieux, et à côté de ça vous avez votre journaliste Gauthier Lebret.
11:42Si c'est la crème, tout le monde voudrait l'avoir tellement à ses compétences au maximum.
11:47Chantal, vous voyez, on pense la même chose.
11:52Gauthier, c'est ma crème fouettée.
11:56Je ne vous dis pas.
11:57Mais moi je l'adore.
11:58C'est un journaliste remarquable.
11:59Gardez-le le plus longtemps possible.
12:01Ne vous inquiétez pas, il ne me lâchera jamais.
12:06Elle ne vient de nulle part.
12:08Elle est prétentieuse, arribiste, elle s'y croyait déjà.
12:11Non mais c'est incroyable.
12:12Le salaire qu'elle s'est imposé et qu'elle s'est rétracté après, c'est n'importe quoi.
12:16Et quant à tout, en tant que Premier ministre, elle aurait eu qui comme ministre ?
12:20Mélenchon, Rousseau, Pannot, Tondelier ?
12:22On le savait, c'était Hugo Abovo, Hugo Bernalicis.
12:25Et oui, Boyard, il aurait mis où ?
12:27Je ne sais pas, à l'enseignement supérieur ?
12:28Et Deloglu à l'histoire ?
12:31C'est incroyable.
12:33Franchement, Deloglu, il l'aurait mis à l'extérieur.
12:35A l'éducation nationale.
12:37C'est une catastrophe.
12:38Sinon, ce matin, je voulais préciser, j'ai entendu à l'émission de Morandini,
12:42un magistrat qui vient de Rouen, M. Butin sans le nommer,
12:46qui disait que finalement, il demandait souvent un avis au psychiatre.
12:49Mais c'est juste un avis, ils n'en tiennent pas compte les juges.
12:52Mais où on va entre un psychiatre et un juge ?
12:56Mais attendez, le psychiatre est quand même à la hauteur de juger un...
12:59C'est pas possible, quoi.
13:00Quand on entend ça, c'est impensable.
13:02Ce qu'on entend tous les jours de Chantal, c'est incroyable.
13:04Un journaliste qui proposait aussi sur la même émission,
13:07au lieu de mettre un seul juge qui peut se tromper, qui a droit à l'erreur,
13:10à mettre trois... Vous savez qui répond, le magistrat ?
13:13Il faut les payer.
13:14Et la mort de Philippine, ça n'a pas de prix, ça ?
13:17C'est fou.
13:18C'était chez Jean-Marc Morandini, ce matin, sur CNews.
13:20Catastrophe, catastrophe.
13:21Rattrapez tout ça, parce que franchement, il y a des gens qui disent n'importe quoi.
13:26Et par contre, à côté de ça, le ministre de la Justice, on ne l'entend pas.
13:30Figurez-vous que ça y est, il a retrouvé la parole.
13:33Alors, il s'est fait convoquer aujourd'hui, à Matignon,
13:36avec Bruno Retailleau, pour arrêter cette guerre intérieure-justice
13:41et pour trouver des solutions, surtout,
13:42parce que c'est ça qui nous intéresse, pour que ça ne se reproduise pas.
13:45Et demain, il a choisi un média très ennemi pour faire sa première interview.
13:50Vraiment, il va être mis en difficulté.
13:51Il sera sur France Inter !
13:53Ah bah oui, normal, c'est normal.
13:57Il ne va pas aller faire une première interview.
13:59Deuxième, il a fait 20h de France 2,
14:01et vous savez, il a fait sa déclaration lors de cette première visite
14:04que la justice n'était absolument pas laxiste et qu'il allait en informer Bruno Retailleau.
14:07Et donc, demain, il sera sur France Inter.
14:09À mon avis, ils vont le secouer.
14:11Ils vont le secouer juste pour lui enlever la pluie qu'il va prendre avant d'arriver.
14:15C'est tout. Je les connais. Ils vont le secouer, c'est sûr.
14:19Je les connais. Il va y être où, le matin, là ?
14:22Le matin, à Matignon.
14:24Ah oui, ça c'est la crème de la crème.
14:27Oui, c'est pas la même équipe, le vendredi.
14:31Vous savez, je les écoute jamais.
14:33Ça me donne des boutons.
14:35Merci. J'aime pas ça, ça me...
14:37J'y arrive pas.
14:39Chantal, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
14:41Ah non, mais alors là, je tenais à le dire,
14:43parce que franchement...
14:45Enfin, Gilles Berbès, il fait son buzz,
14:47puis il est content, toujours à l'opposé de tout le monde.
14:49Merci, Chantal, et bonne soirée à vous.
14:55Qu'est-ce qu'il y a, Chantal ?
14:57Je pose une question.
14:59Chantal, vous avez posé une question.
15:01Mais pourquoi on n'est pas sur des chaînes comme ça ?
15:04Si vous me virez, je sais pas où j'irais,
15:07mais tant que vous ne me virez pas,
15:09j'ai tellement plaisir et bonheur à travailler avec vous.
15:11Moi, c'est pareil.
15:13Il faut mettre au crédit de Gilles
15:15que c'est un homme qui aime la controverse
15:17et qui aime qu'on se fête ensemble.
15:19On l'adore. Il a une liberté incroyable.
15:21Moi, je dis ce que je veux.
15:23Vous dites ce que vous voulez,
15:25mais le soir, c'est moi qui suis en dépression.
15:28Merci, Chantal, d'avoir été avec nous sur Europe 1.
15:30Je vous fais d'énormes bisous, Chantal.
15:32Merci, Cyril Hanouna, bravo pour vos émissions.
15:34Merci, Chantal, ça me fait bien plaisir.
15:36Merci d'être là, en tout cas.
15:38Gardez-le, il est trop bien.
15:40Vous inquiétez pas, il bouge pas.
15:42Ma mère s'appelle Florence.
15:44Je ne connais pas Chantal et je la remercie.
15:46Je ne suis pas son père,
15:48et je pense la même chose que Chantal.
15:50Mon bébé, quel bonheur de le voir.
15:52J'adore le jeudi parce qu'on se voit du matin au soir.
15:54Mais pour moi, c'est pas encore assez.
15:57Il y a d'autres possibilités.
15:59L'avenir est long.
16:01Je vous embrasse aussi, Chantal.
16:05J'aimerais qu'on prenne Laurent très vite,
16:07et après on aura la conclusion de Serge.
16:09Il aura une minute pour conclure.
16:11Bonjour, Laurent.
16:13Oui, bonjour.
16:15Vous nous appelez d'où, Laurent ?
16:17Je vous appelle de Berlin, en fait.
16:19De Berlin ?
16:21Je connais très bien.
16:23Bien sûr, j'avais ramené ma saucisse à Francfort.
16:25Oh non !
16:27J'ai gagné quelques kilomètres
16:29plutôt pour ce aubergine.
16:31Exactement, je connais aussi.
16:33J'ai roulé ma bosse.
16:35Roland, dites-nous tout.
16:37En fait, c'est pour apporter un témoignage.
16:39Très bien.
16:41J'ai été agressé
16:43le 14 août 2000
16:45à la Machette.
16:47Je travaillais dans une boutique du Marais.
16:51J'ai été agressé
16:53par un type
16:55qui n'avait pas le droit
16:57d'être sur le territoire.
17:01En fait, à la base, il visait ma gorge.
17:03J'ai eu le réflexe d'essayer de lui arracher l'arme.
17:05Il m'a succionné 80% du bras,
17:07dont l'artère.
17:09Je dois mon salut qu'à mon collègue
17:11qui m'a fait un garrot.
17:13Aux pompiers,
17:15qui sont venus
17:17aussi vite que possible.
17:19A la police, qui a fait un travail remarquable.
17:21Par contre,
17:23là où
17:25je trouve que c'est un éternel recommencement,
17:27là où j'ai eu de la chance.
17:29Visiblement, en Philippines, on n'en a pas eu.
17:33Mon agresseur a été libéré.
17:35Je n'étais pas encore sorti des blocs opératoires.
17:37Quelle catastrophe !
17:41Le jour d'après, la police
17:43était venue me voir dans ma chambre.
17:47Elle m'a annoncé que mon agresseur
17:49avait disparu.
17:51C'était un type qui venait du Laos.
17:53Personne ne savait où.
17:55C'était la veille du 15 août.
17:57On m'a expliqué que c'était sans doute
17:59parce qu'il n'y avait pas assez de personnel.
18:01C'était sans doute pour ça qu'on l'avait laissé sortir.
18:03Il a été retrouvé
18:05lors d'un contrôle
18:07quelques mois plus tard.
18:11Je peux vous assurer que
18:13toute la traversée en tant que victime,
18:15c'est qu'en tant que victime,
18:17vous n'êtes rien.
18:19On vous fait entendre que vous n'êtes rien.
18:25Je ne sais plus si c'était au pénal
18:27ou quoi que ce soit.
18:29Il y a 24 ans,
18:31j'étais presque un gosse.
18:33Je sais qu'à l'époque,
18:35j'étais obligé de déballer mon bras
18:39dans un tribunal avec des gens
18:41qui avaient volé des autoradios,
18:43au milieu de quoi j'étais obligé de témoigner
18:45sans coupable.
18:47Quand je me suis retrouvé au tribunal
18:49avec le coupable, plusieurs mois plus tard,
18:51son avocate a quand même essayé
18:53de tourner le truc en disant que je l'avais excité
18:55parce que je ne l'avais pas laissé partir
18:57avec la marchandise qu'il avait volée dans notre boutique.
18:59C'est quand même des choses
19:01qui sont assez
19:03différentes.
19:05Et que ça n'a pas bougé depuis, c'est surtout ça.
19:07Laurent,
19:09on va vous rappeler demain
19:11sur Europe 1 parce qu'on voudrait continuer à discuter avec vous
19:13dans l'émission de demain, dans Remarche sur la tête,
19:1516h-18h parce qu'il ne nous reste plus que 20 secondes.
19:17Serge Vederbuch, je le rappelle, le sabre et l'esprit
19:19comprennent le nouveau désordre mondial.
19:21Merci d'avoir été avec nous Serge et vous revenez quand vous voulez,
19:23vous êtes le bienvenu. Merci beaucoup.
19:25Et c'est Gilles Verdez qui va vous ramener à la maison.
19:27Ça vous fait plaisir ? Je lui donnerai un exemplaire du bouquin aussi.
19:29Avec grand plaisir et merci pour votre dédicace.
19:31Merci Laurent, on vous retrouve demain sur Europe 1,
19:33on va vous rappeler nous-mêmes. Et puis merci à tous d'avoir été
19:35avec nous, on se retrouve bien entendu demain, 16h-18h
19:37sur Europe 1, tout de suite, c'est Laurence Ferrari.

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