Aujourd'hui dans "On marche sur la tête", Cyril Hanouna et ses invités débattent des conséquences politiques et judiciaires après le meurtre de Philippine, 19 ans, par un individu sous OQTF.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00C'est vendredi, nous sommes le vendredi 26 septembre, et nous sommes bien entendu avec toute l'équipe.
00:10Moi j'enlève un jour, si j'ai envie de dire qu'on est le 26, ce sera le 26, vous vous démerdez, j'en ai rien à foutre, vous vous démerdez.
00:20Moi je ne suis pas là pour ça, je ne suis pas là pour donner des dates, mais je le dis, merci d'être avec nous.
00:26En tout cas, il est 16h04, Gilles Verdez est là, comme tous les jeudis et vendredis.
00:30Il y a énormément de messages sur le Repondeur d'Europe 1 pour dire que Gilles Verdez fait une magnifique saison, donc merci, merci à tous les auditeurs.
00:38N'hésitez pas à continuer à nous appeler au 01 80 20 39 21.
00:4317h05 aujourd'hui, on va le faire, on va le faire, on aura les infos People de Fabien Lecoeuf, c'est important,
00:49parce qu'il va nous parler du planning détaillé de Laetitia Lidé.
00:52C'est une avant-première.
00:53Le planning détaillé de Laetitia Lidé, je vais te le dire, je vais te le faire.
00:56Ah non, vous allez voir.
00:57Laetitienne, fraîche manucure, je vais te le dire, je vais te le faire.
01:03Parce qu'en même temps, on va dévoiler ses projets pour les deux prochaines années.
01:06J'ai pas besoin de toi, très bien, mais je l'aime bien en plus, Laetitia, c'est une belle femme, charmante, très belle femme.
01:12Moi j'étais fan de Johnny, Johnny et moi, c'était le sombre de Johnny.
01:17C'est elle qui m'a présenté Johnny ?
01:18Non, ce n'est pas vrai.
01:19Oui, bien sûr, vous savez que j'ai présenté ce qu'on appelle le pré-show du Stade de France avec Johnny.
01:25Et donc voilà, c'est comme ça que j'ai rencontré Johnny grâce à Laetitia.
01:28Vous savez qui m'a présenté Johnny ?
01:29Qui ?
01:30Ma mère.
01:30Ah ouais ?
01:31Et ouais, et ouais.
01:32Comment elle le connaissait ?
01:32Ma mère, c'est elle qui lui a jeté toutes ses Santiagues chez Marco de Las Vegas.
01:39Merci Valérie Benaym d'être là, et merci Gauthier Lebray, quel bonheur de le voir.
01:44Franchement, partager un moment avec vous, c'est vraiment un moment de bonheur dont je me rappellerai.
01:51Voilà, je vous le dis.
01:52À dès le début de l'émission, vous êtes en poutou et en biselot et en magie.
01:55Ça fait du bien de la bienveillance.
01:56Et alors, Benaym, si vous n'aimez pas la bienveillance, n'en dégoûtez pas les autres.
01:59Merci.
02:00N'en dégoûtez pas les autres, Benaym.
02:02N'en dégoûtez pas les autres, je vous le demande comme un service.
02:04Les chéris, on va avoir pas mal d'auditeurs à l'antenne, 0, 1, 80, 20, 39, 21.
02:10Juste, je voudrais qu'on rebonise deux petites secondes sur Emmanuel Macron,
02:13qui a déclaré qu'il faut protéger les français, le faire, le faire, et parler moins.
02:17Et c'est vrai que ça tranche avec les témoignages.
02:20Et c'est vrai que c'est bien que le président prenne conscience de tout cela.
02:25Benaym, calmez-vous s'il vous plaît.
02:27On est dans la bienveillance jusqu'à 16h08.
02:29Il est 16h06, laissez-nous encore une minute, merci.
02:32Benaym, on est dans la bienveillance, merci.
02:34Non mais ça tranche vraiment avec tous les témoignages qu'on a eu,
02:39tous les micro-trottoirs qui ont été faits avec, malheureusement,
02:43aujourd'hui, les obsèques de Philippines.
02:46Et c'est vrai que, vous disiez quelque chose il y a un instant,
02:49c'est insoutenable de voir le cercueil de Philippines,
02:51d'entendre les proches en parler.
02:54Et c'est vrai qu'il y a une dame qui a dit un truc,
02:56les nounours, les hommages, les...
02:59Et moi je comprends tellement la famille,
03:01parce que la famille, apparemment, a refusé l'aide de Valérie Pécresse de l'Île-de-France.
03:06C'est une information de libération,
03:08effectivement, en expliquant qu'il y a une cagnotte qui a été mise en place,
03:11qu'il y a suffisamment d'argent sur cette cagnotte pour payer les frais de justice,
03:14puisque la proposition de Valérie Pécresse, c'était pour les frais de justice.
03:17Et donc, ils sont au-delà de la dignité, c'est incroyable.
03:21Moi je comprends tellement cette famille.
03:22Ils ont dit, on n'a pas besoin de cet argent,
03:24il y a déjà une cagnotte qui est mise en place, il y a suffisamment d'argent.
03:26Je me souviens de ce qu'elle a fait, c'est très sympa.
03:27Franchement, c'était un beau geste.
03:28Mais franchement, là, ils sont là-dedans.
03:33Là, ils se disent, il y a des nounours, il y a des hommages,
03:35mais ça continue, ça continue.
03:37Parce que, regardez là, lundi, on va revenir de week-end,
03:41on va avoir encore un autre drame.
03:42Enfin, j'espère pas, mais c'est...
03:44Il ne faut pas oublier, il ne faut oublier personne.
03:47Il ne faut jamais oublier le nom de Philippine, comme celui de Lola.
03:49Mais Lola, quand on s'est mis en colère sur Lola,
03:54on a eu tous les bien-pensants qui nous sont tombés dessus.
03:56Je suis désolé, Gauthier Lebray, je suis le premier.
03:59J'ai même été signalé à Arcom pour avoir mes propos sur Lola.
04:04Je me suis replongé, parce que c'était il y a deux ans tout pile,
04:06je me suis replongé hier dans les archives
04:08pour voir comment était traitée l'affaire Lola
04:10et comment était traitée aujourd'hui l'affaire Philippine.
04:12Et force est de constater qu'il y a quand même eu une sacrée évolution.
04:16Aujourd'hui, on ne passe pas, sur les chaînes d'info,
04:18des heures à faire le procès de la récupération politique.
04:21On parle plutôt de l'obligation de quitter le territoire français
04:23et du profil de l'individu qui n'aurait jamais dû être en France.
04:26Aujourd'hui, on n'a plus Éric Dupond-Moretti,
04:28qui, quand on lui demande des comptes à l'Assemblée nationale,
04:30comme il y a deux ans pour Lola, dit
04:31« Quelle indignité, vous ne devez pas en parler. »
04:33On n'a plus Éric Dupond-Moretti, oui, c'est vrai.
04:35Oui, on n'a plus Éric Dupond-Moretti,
04:36mais même lui a peut-être évolué au fil des deux dernières années.
04:40Donc, il y a quand même des choses qui ont bougé.
04:42Et je pense qu'il y a deux personnes en particulier
04:44qui ont fait bouger les choses.
04:46Première personne, c'est Claire,
04:47qui a été violée par une personne sous-occupée.
04:49Claire qui sera avec nous en télé tout à l'heure.
04:51Voilà, par un Centrafricain, en disant
04:52« Je ne me tairai pas, cet homme n'avait rien à faire en France. »
04:55Tout de suite, ceux qui faisaient le procès de la récupération politique,
04:57là, ils ne pouvaient plus le faire parce qu'ils avaient une victime
04:59qui décidait de prendre la parole et de dire
05:02« Cet homme aurait dû être expulsé,
05:03et donc je n'aurais jamais dû être violée. »
05:05Et ensuite, tout récemment,
05:06je pense que la veuve d'Éric Comine a fait énormément
05:09en disant « La France a tué mon mari. »
05:11Parce qu'il y a deux ans, au moment de l'affaire Lola,
05:17avait dit « C'est une honte, quelle récupération politique, c'est indigne. »
05:20Et là, ce discours, je ne l'ai pas entendu ou peu entendu
05:23parce qu'il y a quand même le syndicat de la magistrature,
05:25la France Insoumise pour toujours être là et toujours dire le pire.
05:28Vous avez vu la France Insoumise ?
05:29Vous avez vu ce qu'il a fait Antoine Léaumont hier ?
05:31Il est allé dans un centre de rétention
05:33pour voir s'ils étaient dans de bonnes conditions.
05:35Vous vous rendez compte du timing ?
05:38Non mais, les auditeurs d'Europe,
05:40vous nous écoutez à 16h09,
05:42non mais excusez-moi,
05:43c'est quand même dans quel monde on vit ?
05:45Ils ont plus de compassion,
05:47parce qu'à un moment donné, il faut le dire,
05:48ils ont plus de compassion pour le Marocain de 22 ans sous OQTF
05:52que pour Philippines.
05:53C'est ça la vérité.
05:55C'est ça la vérité.
05:56Gilles Verdez, Antoine Léaumont,
05:58qui va dans un centre de rétention,
06:00on sort des obsèques à l'instant,
06:03des obsèques de Philippines.
06:05Mais comment on peut faire ça ?
06:07Excusez-moi, c'est une honte.
06:09C'est indigne.
06:10Et quand Gauthier Lebret dit qu'ils ont plus de compassion
06:12pour l'OQTF,
06:14je suis d'accord avec vous.
06:17Mais non, ça c'est pas vrai.
06:18Il y a des mauvaises victimes,
06:19des bonnes victimes,
06:20des mauvais bourreaux et des bons bourreaux.
06:21Je suis pas d'accord avec vous.
06:22Et Antoine Léaumont,
06:23il va faire son métier de politique.
06:26Gilles Verdez, Gilles Verdez,
06:28si vous dites que c'est de la politique,
06:30on va arrêter avec vous.
06:32On va arrêter Gilles Verdez.
06:33On va arrêter avec cet argument.
06:35C'est l'argument du vide, ça veut rien dire.
06:37L'émotion absolue, l'émotion absolue.
06:40Gilles Verdez, écoutez-moi bien,
06:41moi je vois pas d'émotion chez vous et chez vos amis.
06:44Ah bah si, moi oui.
06:45C'est pas mes amis et moi je suis bouleversé.
06:47Ah non, moi je suis bouleversé.
06:49Je suis bouleversé, je vous le dis.
06:51Ils arrachent les affiches de Philippines.
06:53C'est les mêmes.
06:55C'est les mêmes.
06:57Et vous allez défendre le fait qu'on arrache
06:59les affiches de Philippines ?
07:00Oui, on va défendre.
07:01Parce que vous dites que c'est l'extrême droite
07:02qui les colle, c'est ça ?
07:03Je peux répondre ou pas ?
07:04Mais Gilles Verdez,
07:05arrêtez, s'il vous plaît, arrêtez.
07:07Le moment est au recueillement encore.
07:10Vous voyez, Antoine Léaumont,
07:12qui va dans un centre de rétention.
07:13Est-ce que vous vous rendez compte
07:15de la provocation ?
07:17C'est toujours comme ça ?
07:18C'est de la provocation pour qu'on parle de lui.
07:19Oui, mais on peut pas faire de la provocation
07:21sur un drame pareil.
07:22La députée LFI, cette semaine,
07:24elle est allée au commissariat où
07:26un islamiste était gardé à vue.
07:27Il avait appelé Alintifada
07:29dans les rues de Paris.
07:31Ils étaient allés dans les commissariats
07:33où étaient retenus les émeutiers au moment des émeutes.
07:35C'est toujours comme ça.
07:37C'est toujours comme ça.
07:38Encore une fois,
07:39ceux qui arrachent les affiches de Philippines,
07:41on en parlait déjà hier avec Valérie,
07:42ce sont les mêmes qui ont arraché
07:44les affiches des otages israéliens
07:46du Hamas.
07:47Il y a les bonnes victimes et les mauvaises victimes.
07:49Un israélien, un juif,
07:51une jeune catholique française,
07:53c'est une mauvaise victime pour la France insoumise.
07:55Un islamiste,
07:57un migrant sous OQTF,
07:59c'est un mauvais bourreau pour la France insoumise.
08:01Je vais parler d'un petit truc tout à l'heure.
08:03Restez avec nous sur Europe 1.
08:05Je veux vraiment que vous réagissiez à ce que je vais vous dire dans un instant.
08:07Je vais parler aussi de certains médias.
08:09Je veux vraiment que vous restiez avec nous sur Europe 1.
08:11Gilles Vernez, on arrache les affiches ?
08:13On arrache les affiches de Philippines ?
08:15Vous ne dites rien ?
08:16Je sais ce que c'est.
08:17C'est une rivalité
08:19entre syndicats d'extrême droite et d'extrême gauche.
08:21Mais c'est ça la réalité !
08:23La réalité vous plaît peut-être pas, mais c'est ça !
08:25On ne peut pas avoir de rivalité avec un drame pareil.
08:27Dans le deuil, on s'incline.
08:29Je ne vous dis pas que c'est normal.
08:30J'essaye de vous expliquer ce qui se passe.
08:32Gilles Vernez, on n'est pas là pour avoir des explications.
08:35Je vous le dis.
08:36On n'est pas là pour avoir des explications.
08:37Les explications, on les connaît.
08:38C'est d'une bêtise incroyable, les explications.
08:40Excusez-moi.
08:41Est-ce qu'à un moment, ils peuvent débrancher leur logiciel,
08:43qui est un logiciel de gris de lecture qui est dogmatique,
08:47pour simplement écouter un peu la compassion et le cœur ?
08:50Et ils voient sur une affiche la photo d'une jeune fille
08:52qui vient d'être tuée dans des circonstances atroces,
08:55à 14h, à 19 ans,
08:58et à ce moment-là se dire
08:59« Non, je vais enlever ce logiciel totalement débile et matrixé,
09:02et je vais laisser cette affiche coller,
09:04peu importe qui l'a collée,
09:05parce que c'est la photo d'une jeune fille qu'on vient de massacrer. »
09:09« Réagissez sur Europe 1, 0, 1, 80, 20, 39, 21, 100 marches sur la tête. »
09:12Gilles Verdez.
09:13Comment vous pouvez, comment vous pouvez, Gilles Verdez,
09:16dire qu'Antoine Léaumont fait de la politique
09:19quand il va dans un centre de rétention
09:21alors que Philippine vient d'être, malheureusement,
09:24elle a été tuée dans le bois de Boulogne.
09:27Non mais franchement, à quelques heures,
09:29il va dans un centre de rétention pour voir s'ils sont bien logés,
09:33s'ils sont bien accueillis, s'ils sont bien traités.
09:36Non mais Gilles Verdez, il va…
09:37J'ai ces tweets sous les yeux d'Antoine Léaumont.
09:38« Les conditions de rétention sont globalement mauvaises et inégales
09:40selon les bâtiments.
09:41Insalubrité, vétusté, manque d'installation, manque d'activité.
09:44Des travaux sont prévus, mais ne peuvent à eux seuls régler toutes ces questions. »
09:47Donc au moment où on a appris qu'on avait sorti de manière anticipée
09:52un migrant sous OQTF qu'avait déjà violé et qu'a tué,
09:55Antoine Léaumont s'inquiète des conditions de détention
09:58dans les centres de rétention administratives.
09:59On sort des obsèques de Philippines.
10:01J'aimerais qu'on prenne Claudine très vite en ligne, s'il vous plaît.
10:04Claudine, une auditrice qui vient de suivre les obsèques de Philippines
10:07et je vais vous dire, elle est comme nous.
10:09Franchement, je vous le dis, on est dépité.
10:13On n'en peut plus de voir ça.
10:15On n'en peut plus de voir des gens qui pleurent,
10:18des meurtres abjects qui peuvent être évités.
10:21Et Gilles Verdez, vous continuez à défendre ces gens.
10:24Vous êtes dangereux.
10:25Écoutez-moi bien, vous êtes dangereux.
10:2616h14, on est sur Europe.
10:28Claudine est avec nous.
10:29Bonjour Claudine.
10:31Bonjour Claudine.
10:32Oui, bonjour Gilles.
10:34Je suis désolée.
10:35Mais je comprends tout à fait, Claudine.
10:37Mais on est tous comme vous, Claudine.
10:39On n'en peut plus.
10:40On n'en peut plus.
10:45Comme je disais, au standard,
10:49je me mets à la place de cette maman que je regardais
10:51sur CNews qui suivait le saccueil de sa fille.
10:58Je ne sais pas quoi dire,
10:59parce que j'ai mon époux qui est chirurgien.
11:05Et lui, il a pris une assurance, évidemment,
11:08comme tous les professionnels sont obligés de le faire.
11:13Et lui, il est en retraite.
11:17Il faisait des interventions au niveau des mains.
11:23Et en fait, ce que je ne comprends pas,
11:25que ce soit les députés, que ce soit les juges,
11:29que ce soit les ministres, on les entend tour à tour.
11:32J'engage ma responsabilité.
11:35Mais bon sang, quand il arrive quelque chose comme ça,
11:39où est leur responsabilité ?
11:41Pourquoi nous, nous n'engageons pas leur responsabilité
11:45quand ils prêtent des décisions de ce genre ?
11:47Quand j'entends le ministre de la Justice
11:50qui dit qu'on ne juge pas sur l'émotion,
11:54alors on ne juge pas sur une émotion, certes,
11:57mais on ne juge pas non plus un juge
12:01qui acte la libération de ce trait au QTF
12:05en disant qu'il est dangereux.
12:08Mais on juge sur quoi alors ?
12:10N'importe quel professionnel, Cyril,
12:14vous prenez le chirurgien,
12:16mais vous prenez également le maçon,
12:18vous prenez n'importe quel professionnel.
12:20Il a une responsabilité civile.
12:23Pourquoi ces gens-là ont une impunité pour tout,
12:31pour la liberté d'expression,
12:33pour leurs décisions,
12:35pour les responsabilités engagées en eux,
12:38pour tout ?
12:40Je ne comprends pas.
12:42Je suis épouvantée.
12:44Je ne sais plus quoi vous dire.
12:47Quand j'ai vu cette maman,
12:49je me suis dit que ce n'est pas possible.
12:52On est sur Europe 1.
12:54C'est Claudine, une auditrice,
12:56qui est extrêmement touchée comme nous tous
12:58par les obsèques de Philippines.
13:00Cette jeune étudiante de 19 ans
13:02qui a été tuée.
13:05C'est incroyable, je vous le dis.
13:07C'était samedi,
13:09à côté de sa faculté, de Dauphine.
13:12Et c'est vrai qu'on est tous émus.
13:14Le président Macron a déclaré
13:16qu'il faut protéger les Français,
13:18le faire, le faire, et parler moins.
13:20Et je voudrais que les auditeurs réagissent
13:22au 01-80-39-21.
13:24Moi, je suis désolé.
13:26Pour moi, ça, c'est un cas d'urgence extrême.
13:29J'ai parlé des OQTF,
13:31et j'en parle depuis quelques jours maintenant.
13:33Je le redis, OQTF,
13:35obligation de quitter le territoire français.
13:37Quand on a eu le Covid,
13:40quand on a eu les Jeux Olympiques,
13:43quand on a eu besoin
13:46de faire marcher la planche à billets,
13:48on l'a fait, je suis désolé.
13:50Et moi, pour moi,
13:52il y a une urgence extrême
13:54à faire marcher la planche à billets
13:56sur la sécurité et sur les OQTF.
13:58Hier, j'ai vu Jordan Bardella
14:00sur France 2,
14:02avec Anne-Sophie Lapix,
14:04on va en parler dans un instant,
14:06qui a été, encore une fois,
14:08qui n'a cessé
14:10d'être dans l'agressivité
14:12avec tout le monde,
14:14dès qu'elle reçoit le président,
14:16par contre, quand il s'agit de dire
14:18que c'est un OQTF qui a tué Philippines,
14:20ça non, ça on ne le dit pas
14:22dans le journal d'Anne-Sophie Lapix,
14:24ça elle n'a pas dit, elle n'a jamais dit
14:26que c'était un OQTF, c'est incroyable.
14:28Et après ça, ça se dit, nous donner des informations,
14:30vous vous rendez compte ou pas ?
14:32Elle n'a pas dit une fois que c'était un OQTF.
14:34Non mais, Gauthier Lebray, c'est pas incroyable ça,
14:36on va revenir sur tout ce que j'ai dit après,
14:38point par point, mais déjà ça, c'est pas incroyable ?
14:40Cacher la vérité,
14:42occulter une partie de la vérité,
14:44parce que c'est cacher cet OQTF
14:46que je ne saurais voir, mais elle n'est pas seule,
14:48le journal de 20h de France 2 n'est pas le seul,
14:50Libération, on en avait déjà parlé,
14:52surtout, ils ne supportent pas
14:54qu'on dise
14:56si l'OQTF avait été appliqué,
14:58Philippines serait toujours vivante.
15:00Mais c'est pareil avec
15:02le syndicat de la magistrature qui a parlé de xénophobie,
15:04Jean-Michel Apathy a dit que c'était
15:06xénophobe aussi, de dire que
15:08la personne sous OQTF
15:10n'aurait jamais dû être en France.
15:12Il n'a vraiment plus toute sa tête.
15:14Mais il y a un continuum là-dedans,
15:16c'est toujours la même logique.
15:18Jean-Luc Mélenchon fait un tweet, il ne mentionne pas l'OQTF.
15:20Sandrine Rousseau, elle nous dit quoi ?
15:22Elle nous dit que vu qu'il était
15:24dangereux, si on l'avait expulsé,
15:26ça n'aurait pas été non plus la solution.
15:28Bah si, ça aurait été la solution, parce qu'on aurait sauvé
15:30Philippines en fait.
15:32Moi je disais un truc, faisons marcher
15:34la planche à billets, expulsons
15:36tous les OQTF.
15:38Une expulsion ça coûte 13 800 euros.
15:40Alors ça ce n'est pas un argument.
15:44Est-ce que ça a été une question d'Anne-Sophie
15:46qui tire à Jordane Bardella ?
15:48Je viens appuyer.
15:50Oui Claudine.
15:52Pardon parce que je ne vais pas me prendre
15:54toute d'antenne, je vous entends
15:56parler de Valérie Benahim,
15:58moi j'aime bien, mais ça va
16:00deux minutes, je pense que
16:02à un moment donné, tous ces migrants
16:04qui viennent dans les canaux, ils prennent le risque
16:06de venir. Et bien nous on va
16:08prendre le risque de les faire repartir, mais sur les canaux.
16:10De la même façon,
16:12de la même chose. Terminé.
16:14Il y en a marre, il y en a assez.
16:16Claudine, vous savez combien ça coûte une année
16:18en prison ?
16:2032 000 euros !
16:2232 000 euros !
16:24Et les judiciaires,
16:26qui la payent ?
16:28Quand Anne-Sophie Lapix hier,
16:30dit dans le journal de France 2, à Jordane
16:32Bardella, et elle lui rentre
16:34dedans, et elle lui dit c'est 13 800 euros,
16:36c'est 13 800 euros.
16:38Comment vous financez ?
16:40On le finance, et je vais vous dire, je préfère
16:42financer ça, que d'autres choses qu'on a financées.
16:44Je suis désolé.
16:46Je préfère financer un bateau, qu'on les
16:48largue en mer, terminé.
16:50J'en ai ras-le-bol.
16:52C'est pas la peine d'une discussion.
16:54Ce sont nous, ce sont nos impôts,
16:56il y a des gens en France
16:58qui ne font pas trois repas par jour,
17:00il y a des gens en France qui ne peuvent même pas
17:02payer un avocat,
17:04et on va mettre,
17:06Claudine,
17:08et on va mettre, Claudine, écoutez bien,
17:10je vous le redis, parce que ce chiffre, pour tous les auditeurs
17:12d'Europe 1 qui nous écoutent à 16h21,
17:1432 000 euros
17:16par personne, ça coûte
17:18une année d'incarcération. Donc on va prendre
17:20un OQTF, qui n'a rien à faire sur le territoire français,
17:22il va nous coûter 32 000 euros.
17:24Écoutez-moi bien, c'est inadmissible.
17:26On met 13 800 euros,
17:28voilà c'est 13 800 euros, et on les fait partir.
17:30Déjà, tous ceux qui sont en prison,
17:32déjà pour libérer les prisons,
17:34parce qu'il manque des places dans les prisons,
17:36tous les OQTF qui sont en prison,
17:38allez, on prend 13 800 euros
17:40et ça rentre à la maison.
17:42Je suis désolé,
17:44c'est insupportable d'entendre ça.
17:46Oui, mais bon, insupportable,
17:48on l'entend matin, midi et soir,
17:50on en mange tous les jours de l'insupportable.
17:52Moi je vous dis que,
17:54une fois que les prisons sont pleines,
17:56très bien, on les met après dans les hôtels.
17:58Et qui paye encore ?
18:00D'ailleurs, il n'est même pas allé dans son hôtel, celui-ci.
18:02Il n'est même pas allé dans son hôtel,
18:04qu'on lui a payé.
18:06Je suis désolé.
18:08Je suis hors de moi,
18:10parce que je voyais cette pauvre maman,
18:12je me disais,
18:14c'est pas possible, le ministère de la Justice,
18:16j'espère que sa mère,
18:18sa mère aura le même ressenti que moi.
18:20Parce que si ça avait été sa soeur
18:22à ce ministre-là,
18:24qui était entre 4 planches,
18:26ou sa fille, qui était entre 4 planches,
18:28il aurait dit encore la même chose ?
18:30On ne juge pas sur une émotion ?
18:32Mais ce sont des gens
18:34enfermés !
18:36Non mais aujourd'hui,
18:38c'est vrai que c'est compliqué d'entendre ça,
18:40Claudine, et c'est vrai qu'aujourd'hui,
18:42c'est qu'une priorité,
18:44ces OQTF, ça devient
18:46une priorité absolue.
18:48Absolue ! On doit faire marcher la planche à billets,
18:50et on doit débloquer de l'argent
18:52pour remettre ces OQTF dehors.
18:54Je suis désolé.
18:56Il n'en faut plus un sur le territoire français !
18:58Gauthier Lebray.
19:00Oui, Didier Migaud, ce matin,
19:02le nouveau ministre de la Justice, a parlé de sentiments d'échec.
19:04On n'en peut plus de ce terme de sentiments.
19:06Sentiment d'insécurité, sentiment de laxisme,
19:08sentiment d'échec.
19:10Il y a de l'insécurité, il y a du laxisme, et il y a un échec.
19:12Donc il faut arrêter de les féminiser tout le temps.
19:14Gilles Verdet, je vous vois hocher la tête depuis tout à l'heure,
19:16moi je vais vous dire, c'est pas possible.
19:18J'ai rien dit, c'est vrai.
19:20Il faut foutre tous les OQTF dehors.
19:22Qu'est-ce que vous dites de ça ?
19:24C'est impossible, vous n'allez pas mettre tous les OQTF dehors.
19:26C'est possible.
19:28Et moi je dis...
19:30Si on s'en donne des moyens, c'est possible.
19:32C'est une volonté politique et on a des leviers.
19:34Bravo Valérie Benaym.
19:36C'est possible.
19:38Si c'est possible, est-ce que vous les foutez tous dehors ?
19:40Non, il y a des recours et tout ça, pas tout de suite comme ça.
19:42Il y a des recours, il y a des règles.
19:44Il n'y a pas de recours, Gilles Verdet, il n'y a plus de recours.
19:46Il faut changer les lois.
19:48Mais on part du principe qu'il faut changer les lois.
19:50Gilles Verdet, arrêtez de vous cacher derrière les lois.
19:52Parce que c'est votre idéologie.
19:54Vous ne voulez pas mettre tous les OQTF dehors ?
19:56Je sais très bien.
19:58Est-ce qu'on voulait mettre tous les OQTF dehors ?
20:00Après le respect des procédures.
20:02Non, mais si on change les lois.
20:04Oui, je pense qu'un OQTF doit quitter la France.
20:06Si ils ont été OQTF,
20:08c'est qu'il y a des risques pour la sécurité intérieure
20:10ou qu'ils ont commis des délits, etc.
20:12Donc oui, bien sûr.
20:14Mais après, Cyril, ce que je dis,
20:16c'est qu'il ne faut pas que ça se transforme
20:18en une haine de l'étranger.
20:20On est capable de faire la distinction.
20:24On va se retrouver dans un instant, Valérie.
20:26Claudine, merci d'avoir été avec nous sur Europe 1.
20:28Je vous en prie.
20:30Je vous fais des gros bisous, Claudine.
20:32Merci d'avoir été avec nous.
20:34Et pensez surtout à tous les chirurgiens
20:36qui engagent leur responsabilité à chaque opération.
20:38Merci Claudine, je vous fais des gros bisous.
20:40On se retrouve dans un instant sur Europe 1.
20:42On continue à nous appeler 0180 39 21.
20:44A tout de suite.