• il y a 3 mois
Les Vraies Voix avec Philippe Bilger, Françoise Degois et Sandrine Pégand

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##LE_COUP_DE_PROJECTEUR_DES_VRAIES_VOIX-2024-09-19##

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Transcription
00:00Les Vraies Voix Sud Radio, 17h-19h, Philippe David.
00:05Retour des Vraies Voix avec Philippe Blichère, Françoise Degoy, Sandrine Pégan,
00:09Michel Barnier n'exclut pas des hausses d'impôts au nom, je cite, de la justice fiscale,
00:14un signal envoyé à la gauche qui réclame notamment une plus grande taxation des revenus du capital.
00:19Mais Gérald Darmanin dit exclure toute participation des macronistes à un gouvernement
00:24qui augmenterait les impôts, à une augmentation des impôts qualifiée de ligne rouge
00:28par Julien Roudoul, le député RN, ce matin.
00:30Ce matin d'ailleurs, le Premier ministre juge très grave la situation budgétaire du pays,
00:34situation qui, selon lui, vaut mieux que des petites phrases.
00:37Et à cette question, peut-on encore augmenter les impôts ?
00:41Vous dites non à 88%, vous voulez réagir aux datants de vos appels au 0826 300 300.
00:48Philippe Blichère, est-ce qu'on peut encore augmenter les impôts ?
00:51En général, lorsqu'on pose la question aux citoyens, faut-il augmenter les impôts ?
00:57Il a tendance, lorsqu'il est comme moi, qu'il n'est peut-être pas un technicien,
01:02il dit, ça n'est pas la peine d'augmenter les impôts.
01:06Mais en revanche, je me demande si, pour tous ceux qui réfléchissent sérieusement
01:13sur la charge fiscale, je me demande si cette ligne rouge
01:20ne devient pas un peu délirante par rapport à l'état de la France.
01:25Il me semble, mais sans que je sois moi-même un spécialiste,
01:29qu'on pourrait, avec du courage politique, faire passer le message
01:35selon lequel les circonstances d'aujourd'hui imposent une augmentation ciblée des impôts.
01:42Je ne sais pas où et de quelle manière, mais ce ne serait pas un scandale,
01:47ni pour la droite, ni pour la gauche.
01:49Françoise de Gaulle.
01:50Oui, en mettant cette ligne rouge, Gérald Darmanin, de toute façon, bloque le jeu.
01:54Enfin, ce n'est pas que Gérald Darmanin.
01:56Il y a Julien Oudoul aussi.
01:57Mais c'est normal, la base sociale du RN est sociale, la base des électeurs.
02:02Comment voulez-vous accepter des impôts ?
02:04Mais Julien Oudoul n'est pas le premier, Marine Le Pen l'a dit déjà la semaine dernière.
02:08Gérald Darmanin le dit au nom de l'ancienne majorité Macron.
02:12Je vois que Gabriel Attal est en train de faire sa propre story
02:15en racontant dans le point qu'il a une histoire à écrire avec les Français.
02:18Vous avez bien compris que ça, c'est la vengeance des députés macronistes
02:22à la dissolution et au fait que la droite a été balayée, laminée
02:27et que c'est elle qui se retrouve à gouverner.
02:29Donc, il faut bien comprendre dans cette déclaration, ça n'a rien à voir avec les impôts.
02:33C'est la révolte, si vous voulez, des troupes macronistes contre le patron.
02:37C'est ça que ça dit.
02:39Moi, je vais encore parler par rapport à ma pratique sur le terrain.
02:42C'est que je vois que la pression fiscale, elle est vraiment trop lourde.
02:44Et qu'à un moment donné, on peut peut-être se poser la question
02:46de savoir s'il ne faut pas baisser les dépenses.
02:48Parce que moi, mon associé, ce matin, était encore dans une conférence
02:51avec la Confédération des Petites et Moyennes Entreprises.
02:53Et pour ces chefs d'entreprise-là, la pression fiscale, elle est tellement importante
02:57que c'est 70% au niveau des impôts que ces chefs d'entreprise-là doivent supporter.
03:02Et donc, c'est une pression pour eux.
03:04Et d'un autre côté, je suis aussi partagée parce qu'on sait très bien
03:07que ce qu'il en est pour les Français, c'est le pouvoir d'achat.
03:09Et donc, oui, de prélever les impôts sur les plus riches,
03:12est-ce que ça ne serait pas un cercle vertueux de façon à faire en sorte
03:16qu'on puisse financer d'autres services publics ? Je suis partagée.
03:19Ça réagit au 0,826, 300, 300 où l'appel est à 5 centimes.
03:23Toute taxe comprise. Ah ben, il y avait quelqu'un, mais la ligne a coupé.
03:26Une question. J'avais Jacques Chirac qui avait dit
03:29trop d'impôts tuent l'impôt.
03:31Il y a quelques années, c'était lors de la campagne de 1995.
03:35Est-ce que ça ne pose pas une vraie question ?
03:38À force d'augmenter les impôts, soit les gens partent pour les plus riches,
03:41soit alors ça ne rentre plus parce que notamment les PME font faillite.
03:44Sûrement. Mais alors, il y a probablement des chiffres
03:48qui nous renseignent sur cette intuition que vous avez.
03:52Mais en même temps, moi, j'aimerais savoir si,
03:55de la part d'une source autorisée, comme dirait Coluche,
03:59si, au fond, il y a une possibilité technique et politique
04:05de le faire sans exacerber le pays.
04:08Il y a un niveau où, vous l'avez dit Sandrine,
04:12évidemment, on risque de créer plus d'émoi
04:17dans un pays qu'on apporte de justice fiscale.
04:21Il y a quand même un consentement dans ce pays à l'impôt
04:24qui est quand même assez général.
04:26On a toujours dit, attention, le consentement va baisser.
04:28Non, l'impôt de la révolution à nos jours,
04:30c'est intégré dans la DND français.
04:32Pour les nôtres, peut-être.
04:34Non, mais l'impôt, c'est aussi la démocratie, la République, etc.
04:37Moi, il faut quand même avoir une lecture politique
04:41sur ce qui est en train de se passer,
04:42parce que tout est politique.
04:44Les mots de Gérald Darmanin...
04:46Mais bien sûr, parce que c'est la réalité.
04:48Les mots de Gérald Darmanin n'ont pas grand-chose à voir avec le budget.
04:52Les mots de Gérald Darmanin ont à voir avec une posture,
04:56une position des macronistes,
04:58qui est une position forte de réaction au fait que,
05:01non seulement Michel Barnier est issu d'un groupe
05:04qui est ultra minoritaire,
05:06mais en plus de ça, ils savent tous très bien
05:08qu'ils ne peuvent pas revenir au gouvernement.
05:10Une dinguerie, je pense qu'il va garder Rachida Dati à la culture
05:13et Sébastien Lecornu aux armées,
05:15c'est déjà beaucoup trop.
05:16Donc, il faut comprendre que ça, c'est une posture politique.
05:19Le deuxième point, le plus important,
05:22il y a eu, le jeudi matin où Barnier a été nommé,
05:25une dernière balance, le mercredi après-midi,
05:27entre Xavier Bertrand, qui avait un projet assez social,
05:31et Michel Barnier.
05:32C'est Michel Barnier qui a gagné,
05:34sous la pression d'Alexis Kohler
05:36et de ce qu'on appelle les milliardaires.
05:38C'est-à-dire Xavier Niel, etc.
05:40Tout l'entourage d'Emmanuel Macron.
05:42Ces gens-là, ils ont poussé Michel Barnier.
05:45Ce n'est pas pour que Michel Barnier explique,
05:48à peine nommé, que les déficits publics sont terribles
05:51et qu'il va falloir augmenter les impôts,
05:52autrement dit, leurs impôts.
05:54Donc, il faut arriver à lire ce qui est en train de se passer.
05:56Il y a la question des impôts, qui est réelle, etc.
05:59Mais ce qui est en train de se passer est éminemment politique,
06:01chacun ayant le sentiment d'avoir été, entre guillemets,
06:04un peu cocu.
06:05C'est-à-dire, les macronistes,
06:07parce qu'ils se font piquer matignon
06:09par le groupe le plus minoritaire
06:11et qu'ils ne pourront pas revenir.
06:13Et également, tout le milieu économique
06:15qui se dit qu'on a poussé Barnier,
06:17ce n'est pas pour avoir une taxation sur nos revenus.
06:19C'est ça qui est en train de se passer.
06:21François, tu dis que c'est de la politique, d'accord.
06:23Mais bon, après, à un moment donné,
06:24les citoyens sont là pour voir par rapport à leur porte-monnaie.
06:26Les salariés, s'ils sont taxés par rapport à leur salaire...
06:29Je suis d'accord avec toi, mais ça n'ira pas au bout.
06:31En fait, il va y avoir un exil fiscal
06:33et c'est ce qui pourrit la nation.
06:35Parce que les salariés qui gagnent beaucoup d'argent
06:37et qui vont ensuite se faire taxer par rapport aux impôts,
06:41ils vont se comparer de la France.
06:43Excusez-moi, ma chère Sandrine, je vous aime beaucoup.
06:45Le coup de l'exil fiscal qui va se tirer, etc.
06:47A chaque fois, c'est pareil.
06:49En 1981, ça a été la même histoire.
06:51C'est exactement comme...
06:52Il va y avoir des effondrements d'entreprises.
06:54Arrêtons avec l'apocalypse.
06:55On n'a pas vu les gens se tirer pour le moment.
06:57Les grandes entreprises ne se tirent pas.
06:58Je parle volontairement comme...
07:00Mais au bout d'un moment, il ne faut pas trop tirer la corde.
07:02Mais au bout d'un moment, je fais partie des gens
07:04qui disent qu'il faut retaxer les dividendes et les plus riches, etc.
07:06Mais je rappelle que Michel Barnier est là
07:09parce qu'Alexis Kohler et l'ensemble du monde économique
07:12a poussé.
07:13En gros, c'est le Premier ministre des milliardaires.
07:15Vous imaginez que ce Premier ministre-là
07:17commence déjà à dire qu'il n'y a pas assez d'impôts.
07:19C'est ça le problème.
07:20Mais il y a une question qui se pose.
07:21Quel impôt, pour les particuliers,
07:23serait augmentable
07:26sans que ça crée des revenus ?
07:28Je rappelle que c'est quelques centimes
07:30sur le litre de carburant qui a mis les Gilets jaunes dans les rues.
07:32Alors, ça va être dur de dire l'impôt sur le revenu
07:35sachant qu'il n'y en a que 43% des Français qui le payent.
07:38Mon sentiment ne va pas être celui-là.
07:39Je pense que ce qu'il y a de l'étude à Bercy,
07:41ce dont nous entendons parler tous
07:44dans ce petit monde politique,
07:45c'est une taxation exceptionnelle
07:47sur les livrets d'épargne.
07:49Comprenez ?
07:50Parce que c'est ça qui est peut-être en train d'être...
07:53Donc là, on va taper dans l'épargne des Français.
07:54Bien sûr.
07:55Et les assurances-vie ?
07:56En tout cas, l'épargne.
07:57L'épargne, en tout cas.
07:58C'est ça.
07:59Moi, je pense qu'ils avancent tous.
08:00Il n'y a plus de fric dans les caisses.
08:01D'accord ?
08:02Il y a zéro plus zéro, la tête à Toto.
08:03Il faut quand même le trouver.
08:05Mais les Badelais, ils sont de plus en plus maigres.
08:07Non, non, non.
08:08Les Français sont ainsi.
08:09Si vous taxez le livret A...
08:11Taxation exceptionnelle.
08:13Je ne sais pas.
08:14La vignette Toto, c'était exceptionnel en 1954.
08:17Elle a duré jusqu'à l'an 2000.
08:19Philippe, je vous dis que...
08:20Vous me parlez des impôts.
08:21Donc, je vous dis, nous, ce qu'on a dans les tuyaux, c'est ça.
08:23Après, c'est des compensations de cassés.
08:25Peut-être que tout est politique,
08:27mais je pense que Michel Barnier,
08:29par cette manière d'exposer la situation calamiteuse de la France,
08:35règle aussi les reproches qu'on pourrait lui faire demain,
08:39puisqu'il va être incapable de régler le monde.
08:41Mais vous avez raison.
08:42Mais exactement, Philippe.
08:43C'est pour ça que je dis qu'on jongle avec les mots.
08:46La réalité est la suivante.
08:48Nous n'avons plus d'argent.
08:49Emmanuel Macron s'est engagé auprès de l'Europe
08:52à rentrer dans le clou des 3 %.
08:54Ça veut dire que Michel Barnier va être obligé,
08:56qu'il le veuille ou pas,
08:58de présenter un budget que tout le monde qualifie déjà,
09:01à gauche comme à droite, de cauchemardesque.
09:03C'est les mots qui sont envahis, moi.
09:05Je parle avec tout le monde, à gauche, à droite,
09:07de cauchemardesque.
09:08Que ce budget ne pourra pas passer la rampe.
09:10Il ne pourra même pas être voté par le Rassemblement National.
09:13Et donc, tout s'effondre.
09:15On est déjà face à ce qui va être l'effondrement du mur du budget.
09:19C'est même pas la peine de raconter Millier à 14h.
09:23Ça ira pas plus loin que le budget.
09:24C'est pas possible.
09:25On n'a plus qu'à souhaiter bonne chance à M. Barnier.
09:28Moi, je lui souhaite pas bonne chance du tout.
09:30Il a accepté une émission qu'il n'avait pas acceptée, en fait.
09:33Mais comme disait Michel Audiard,
09:35je crois que c'est Michel Audiard qui disait ça,
09:37à force de nous taxer, il va bientôt nous rester plus que l'impôt sur les eaux.
09:40Merci beaucoup.
09:41C'est pas de moi, c'est d'Audiard.
09:43Merci Philippe Bilger.
09:45Merci Françoise de Gouin.
09:46Merci Sandrine Pégan pour votre première.
09:48Vous avez aimé ?
09:50On peut applaudir.
09:51Vous êtes tellement bienveillants avec moi.
09:53Chaleureux.
09:54Je vous aime.
09:55Dans quelques instants, les vrais voient responsables.
09:58Et on va rêver.
09:59La semaine dernière, c'était l'espace.
10:00Ça nous avait fait rêver.
10:01On va parler, parce qu'il y a un congrès à Paris,
10:04des journées francophones de radiologie diagnostique et interventionnelle,
10:07dans quelques jours.
10:08On va parler des nouvelles technologies d'imagerie médicale.
10:11Et ça va aller jusque dans l'espace.
10:13C'est absolument exceptionnel.
10:15On aura quatre professeurs avec nous.
10:17Le professeur Valéry Laurent, le professeur Alain Luciani,
10:20le professeur Tania Vaché, le professeur Vincent Vidal.
10:23Tous spécialisés dans de la radiologie, mais de manière différente.
10:27C'est absolument passionnant.
10:28Restez bien avec nous, dans les vrais voix responsables de Sud Radio.
10:31Tout de suite, les incontournables de la cryptomonnaie.

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