EXCLU - Le coup de gueule du maire de Villeneuve-le-Roi dans "Morandini Live" contre les OQTF: "On a un migrant arrêté pour des tags antisémites, sdf et avec déjà 10 condamnations qui vient d’être remis en liberté dans la ville!"
EXCLU - Le coup de gueule du maire de Villeneuve-le-Roi dans "Morandini Live" contre les OQTF: "On a un migrant arrêté pour des tags antisémites, sdf et avec déjà 10 condamnations qui vient d’être remis en liberté dans la ville!"
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00:00Le maire de Villeneuve-le-Roi nous a rejoint, Didier Gonzalès, bonjour, bonjour M. le maire, merci d'être avec nous, je vous ai demandé de venir aujourd'hui pour nous raconter ce qui arrive dans votre ville et ce coup de gueule que vous avez envie de passer.
00:11Alors d'abord, Villeneuve-le-Roi, c'est à peu près à 15 km de Paris, c'est une ville avec à peu près 20 000 habitants, c'est ça ?
00:19Et en fait vous avez un problème avec un OQTF dans votre ville, c'est un individu sous le coup d'une obligation de quitter le territoire, qui a été arrêté chez vous pour des tags à caractère antisémite, il a été identifié, il s'appelle Mohamed, il a âgé de 35 ans, il est de nationalité tunisienne, et pourquoi vous avez un coup de gueule à passer ?
00:39Parce que depuis quelques mois, à peu près 6 mois, il y a une quinzaine d'OQTF qui scènent le trouble et posent problème de manière récurrente sur l'ensemble de la ville.
00:51Donc on les attrape pour différentes conduites, alors c'est soit squats, soit bris divers et variés, ils ouvrent des véhicules, enfin bref, on les voit sur les caméras de surveillance, on les attrape, on les met au commissariat, au commissariat ils sont relâchés tout de suite, et ainsi de suite, ça continue.
01:15Et là cette fois-ci, l'un d'entre eux, donc c'est pour dire qu'il y a récurrence, l'un d'entre eux a tagué, donc il a inscrit des tags antisémites sur la gare, donc c'est pas sur une arrière-cour de jardin, donc bien visible pour que ça se voit bien, et donc à caractère antisémite.
01:36Et donc grâce à la vidéo-surveillance de la ville, on l'a clairement identifié, et toujours grâce à la vidéo-surveillance de la ville, on a pu l'interpeller, on l'interpelle, et là on s'aperçoit que bien sûr c'est encore une fois l'un de ces OQTF qui sont de manière récurrente sur la ville et qui causent trouble en permanent.
01:59– Alors je précise qu'il est visiblement sous OQTF depuis novembre 2023, et alors visiblement il est chargé, il est chargé, alors j'ai listé visiblement ses infractions, c'est harcèlement sexuel, outrage, conduite sans permis, violation de domicile, détention et usage de la stupéfiante.
02:15– Voilà, voilà, voilà, et donc c'est juste impossible, et là en plus on arrive avec des tags antisémites, où il nous explique gentiment que bien sûr il est nettoyé, enfin de qui se moque-t-on, voilà, il arrive un moment où trop c'est trop, donc moi j'ai saisi les autorités pour dire bah écoutez voilà, c'est un OQTF, cette personne n'a rien à faire en tous les cas sur la ville, il y a récurrence et on n'en peut plus, et on n'en peut plus.
02:43Je fais des permanences municipales où je reçois tout le monde, je peux vous dire que le nombre de fois que les habitants de Villeneuve-le-Roi se plaignent de cette situation est de manière, enfin je veux dire c'est très important, on ne peut plus tolérer ce type de choses.
02:59– Mais monsieur le maire vous avez écrit à la préfecture, vous avez écrit au ministère, qu'est-ce qu'on vous dit, qu'est-ce qu'on vous répond ?
03:03– Alors on me dit que les procédures sont en cours, qu'on va voir ce qu'on va voir, etc. Alors là en l'occurrence, moi ça me fait bien rire, puisqu'il est censé, puisqu'il a reconnu les faits, évidemment, il a carrément signé mon mot, donc bon, voilà, donc c'est lui, très bien, on l'a vu sur les caméras de surveillance, il est confondu de partout,
03:23et sur cette affaire, le juge va le convoquer vendredi, bon, mais il est sans domicile fixe, donc je ne sais même pas où on va pouvoir le récupérer.
03:34– Et ça veut dire que là il a été remis en liberté, malgré son casier judiciaire, malgré les OQTF, malgré les tags antisémites, il a été remis en liberté.
03:41– Exactement, exactement, et donc voilà, ça continue, et je crains que ça continue, voilà, d'où le fait que, étant donné que là, il est parfaitement confondu sur des tags antisémites,
03:54qui était un registre qu'il n'avait pas encore coché, si vous voulez, parce que là il est en train de décliner tout le code pénal, et je ne sais pas ce qu'on attend pour faire que ce type d'individu
04:03ne réside plus à cet endroit-là, et soit mis hors d'état de nuire.
04:07– On vous sent à bout, monsieur le maire.
04:09– Exactement, parce que pensons aux victimes, qu'est-ce qu'on attend, qu'est-ce qu'on attend ?
04:13Là, moi j'ai des gens qui défilent en disant, ben il y a ci, il y a ça, il y a ça, donc c'est pas possible, voilà.
04:19Alors donc, mettons, il est en obligation de quitter le territoire, bon, et bien que ce soit exécuté, ou alors qu'il soit mis dans un lieu où il soit hors d'état de nuire,
04:29mais on ne peut pas comme ça laisser les gens en liberté, et encore une fois, je le redis, je ne sais pas comment il va pouvoir recevoir sa convocation auprès du juge,
04:39dans la mesure où déjà il est sans domicile fixe, et ses conduites antérieures montrent bien le détachement qu'il a.
04:45– Bon, d'après les informations que vous avez eues, il aurait eu une dizaine de condamnations.
04:49– Mais oui, bien sûr.
04:50– Mais donc il a été condamné, ce n'est pas simplement des accusations, il a été condamné une dizaine de fois, vous nous avez dit en préparant l'émission, sur les sept dernières années.
04:56– Exactement, et ce sont les informations que vous avez, et que j'ai aussi.
04:59Bon, et nous, de manière récurrente, on l'a sur la ville, c'est-à-dire que très régulièrement, la police municipale le connaît très bien,
05:06tu vois, il ne change même pas de vêtement, donc tout va bien, parfaitement identifié, et puis on le remet, on le remet au poste de police,
05:12poste de police après, et on le retrouve dans la ville, et ça continue comme ça.
05:16Donc qu'attend-on pour mettre un terme à ces nuisances qui…
05:22– Mais encore une fois, Monsieur Hilbert, quand vous contactez le préfet, quand vous contactez les autorités, on vous dit quoi ?
05:28– On me dit que les procédures doivent être respectées, je ne doute pas qu'on respecte les procédures, très bien,
05:34mais au bout du compte, pense-t-on aux victimes ? Non, voilà.
05:38Donc c'est en cours, il y a une OQTF, je ne comprends pas que cette personne ne soit pas mise dans un centre adapté,
05:48de façon à ce qu'il quitte le territoire, ou alors…
05:51– Il est tunisien, c'est ça, il est tunisien à priori.
05:53– Il est tunisien, et que je sache, il est pas en situation…
05:55– Non, non, mais ce n'est pas un pays avec lequel on a des relations compliquées, c'est pour ça que je le précise.
05:58– Voilà, ce n'est pas l'Algérie, que je sache, il n'y a pas de génocide, et il n'est pas en situation difficile,
06:05donc voilà, la difficulté c'est pour les victimes.
06:09– Alors, beaucoup de réactions, Alice Cordier, tout d'abord, ça vous fait réagir, et ça vous fait bondir, ce que vous m'entendez.
06:12– Ça me fait bondir, mais en même temps, je ne suis pas surprise, et je vous remercie Monsieur le Maire de monter au créneau,
06:16parce qu'il y a énormément de victimes aussi, dans beaucoup de villes, qui ne sont pas autant appuyées,
06:20et qui se retrouvent totalement démunies face à des commissariats pleins à craquer,
06:24qui n'arrivent plus, en fait, à traiter aussi ce genre de demandes,
06:27face à des procureurs ou à des juges qui décident de relâcher ces hommes-là,
06:30alors qu'on le sait qu'ils ont déjà un casier judiciaire ou des antécédents.
06:33On a eu le cas à Nice, à côté de Nice, pardon, pas à Nice même, cet été,
06:37où une jeune de nos militantes s'est faite harceler sexuellement par un homme,
06:41elle a filmé la scène, on l'a diffusée, on a eu moult témoignages de la part de femmes
06:45qui avaient déjà porté plainte contre ce monsieur pour des faits similaires,
06:48voire même pour une tentative de viol.
06:50Elle porte plainte aussi, aucun résultat, on sait qui c'est, tout le monde sait qui c'est,
06:53le mec a un casier judiciaire, il est identifié, etc.
06:56Il finit par tenter de violer une femme dans le sol de l'immeuble, voilà.
07:00Là, il se fait arrêter, et là, donc ma militante va au procès en tant que témoin,
07:03on se rend compte qu'il a une double OQTF, je ne savais même pas que c'était possible,
07:06il a une double OQTF, il a un casier judiciaire de 10 condamnations, là,
07:10c'est même pas des plaintes, c'est 10 condamnations, notamment pour des faits de violence,
07:13de viol, de vol en réunion, mais pas de viol cette fois.
07:17Et donc, il faut attendre qu'il tente de violer une femme,
07:19pour que des procureurs décident de le mettre en prison en attendant un procès,
07:23qu'on attend toujours d'ailleurs, parce qu'il a été décalé.
07:25Donc, je ne suis pas du tout étonnée, là, c'est des tags antisémites,
07:27mais parfois, c'est des femmes qui se font violer.
07:28Oui, et puis, enfin, il n'y a pas que ça, parce que, je rappelle, il y a harcèlement sexuel,
07:32outrage, conduite sans permis, violation de domicile, détention, usage de stupéfiants,
07:36maître Philippe Henri Honegger, c'est du laxisme ?
07:38En fait, il faut quand même bien distinguer deux choses.
07:40Il y a l'aspect judiciaire, c'est-à-dire que vous commettez des infractions
07:43et vous êtes sanctionné.
07:44Et dans ce cadre-là, c'est les juges judiciaires, quand on va au tribunal correctionnel,
07:48qui vont ou non avec le procureur décider qu'on place en détention
07:51ou en détention provisoire les personnes.
07:53Ça, c'est la première chose.
07:54Et puis, il y a une deuxième chose, qui est la justice administrative,
07:57qui est totalement distincte, c'est indépendant.
07:59Et c'est dans ce cadre-là que la préfecture de police ou le juge administratif
08:03délivrent des OQTF, c'est-à-dire des obligations de quitter le territoire.
08:06Et normalement, la procédure habituelle, mais j'allais dire, dans ce cadre-là,
08:09elle est théoriquement automatique.
08:11C'est que si les services de police interpellent une personne
08:14sur laquelle il y a une décision de quitter le territoire, on la prend,
08:17on la présente à un juge administratif, qui, soit immédiatement,
08:21soit dans un certain délai, décide d'expulser la personne.
08:24Et normalement, dans ce délai, le temps que soit traité la procédure,
08:28on peut, et c'est le cas normalement systématiquement,
08:30le placer dans un centre de rétention.
08:32Là, ce n'est pas ce qui a été fait.
08:33Là, ce que vous raconte le maire de Villeneuve-le-Roi,
08:35c'est qu'il a été remis en liberté.
08:37C'est pour ça que ça m'étonne, parce que...
08:39Les deux sections devraient être réunies.
08:41Elle ne peut pas être réunie, parce que, comme je vous le dis,
08:43oui, il y a une durée, mais c'est pour ça, c'est très indépendant.
08:47C'est-à-dire que quand vous nous dites, je contacte la préfecture,
08:49c'est-à-dire que normalement, la personne, elle est interpellée par la police,
08:52vous imaginez bien que la police est en contact direct avec la préfecture de police,
08:55qui disent, on a chez nous quelqu'un qui est sous eQTF,
08:58normalement, on dit, vous le prenez, vous le mettez au CRA,
09:00vous le mettez au centre de rétention,
09:01on va le présenter à un juge pour qu'il l'expulse.
09:03C'est-à-dire que là, je ne comprends pas que la préfecture vous dise,
09:06il faut respecter la procédure, parce que, en n'interpellant pas cette personne
09:10et en ne le présentant pas à un juge administratif,
09:12ils ne respectent pas la procédure.
09:14Après, il y a une chose, et j'en finis, qui est effectivement récurrente,
09:17que vous dénoncez un peu à votre manière,
09:18c'est qu'aujourd'hui, la justice, qu'elle soit judiciaire ou qu'elle soit administrative,
09:22elle n'a pas les moyens de faire son travail,
09:24parce que le budget général de la justice est bien trop bas
09:27par rapport aux nécessités qui sont celles de ces affaires-là.
09:30Dans le cas de Villeneuve-Leroy, c'est une personne qui, en plus, est SDF,
09:34c'est ce que vous nous dites, donc en plus, il n'y a même pas d'adresse.
09:37Donc, ça veut dire quand même que le remettre en liberté,
09:39ça veut dire le retrouver où ?
09:41Est-ce qu'il va rester dans la ville ? Est-ce qu'il va partir ?
09:43Est-ce qu'il va aller ailleurs ?
09:44Comment on va le convoquer chez le juge ?
09:46Comment on convoque une personne ?
09:47Ça n'a pas de sens, en fait.
09:48D'un point de vue judiciaire comme d'un point de vue administratif,
09:50à un moment donné, quand on veut reconvoquer quelqu'un,
09:52on se pose la question, effectivement, de ce qu'on appelle les garanties de représentation,
09:56c'est-à-dire ces capacités à revenir si jamais on le convoque.
09:59Et c'est vrai qu'habituellement, quelqu'un qui est SDF ou quelqu'un qui est récidiviste,
10:03on a plutôt tendance soit à le mettre en détention provisoire, soit à le mettre en centre de résidence.
10:07Mais là, c'est relativement facile puisqu'en définitive,
10:09vous êtes en train de dire qu'on n'a pas de place en prison.
10:11Exécutons l'OQTF, l'obligation de quitter le territoire.
10:15Et les choses seront réglées de ce fait.
10:18Donc, on voit bien que si on respecte la procédure administrative,
10:21ça permet aussi de solder le judiciaire qui suivra.
10:24Mais il y a aussi le problème des associations.
10:26Il y a énormément d'associations, on l'a vu pendant les Jeux Olympiques.
10:28Le secours catholique, Caritas, avait fait des panneaux publicitaires pour dire
10:32si vous êtes sous OQTF pendant les JO, nous allons faire en sorte d'accélérer votre procédure
10:38pour que vous ne soyez plus OQTF.
10:39En fait, il y a des associations telles que la CIMAD aussi,
10:41qui sont d'ailleurs financées, qui reçoivent parfois des subventions publiques,
10:44pour aider les personnes sous OQTF à faire des dossiers, à avoir un avocat
10:47et donc à pouvoir rester sur le territoire. C'est ça le problème de l'OQTF.
10:49Heureusement que si on a des droits, on peut les respecter.
10:51Le problème, c'est que les victimes ont des droits aussi.
10:56C'est ce que nous disait le maire tout à l'heure.
10:58C'est ce que vous a dit le maire tout à l'heure.
11:01Le maire vous a dit que les victimes ont des droits aussi.
11:03Il y a des victimes qui, aujourd'hui, ont le sentiment que leurs droits ne sont pas respectés.
11:07Si vous avez un OQTF et que cet OQTF, vous estimez qu'il est irrégulier,
11:12vous avez le droit de le contester.
11:14Et dans le cadre de cette contestation, on peut vous mettre en centre de retention.
11:17Et heureusement, j'espère que ce n'est pas ce que vous dites,
11:19qu'il faut supprimer aux gens le droit de faire des recours pour des décisions.
11:22Il a dit condamnation, ce mec-là. Il est SDF et on le remet en liberté.
11:27Là, ce que vous me dites, c'est qu'en opportunité, c'est certains qui devraient être expulsés.
11:31Je ne dis pas le contraire.
11:32Oui, parce qu'il a une OQTF.
11:33Je ne dis pas le contraire.
11:34Parce qu'il a une OQTF.
11:35Mais simplement, on ne va pas priver les gens du droit de faire des recours.
11:37Non, mais les recours...
11:38On n'est pas encore dans une dictature.
11:40Comment vous réagissez au propos du maire qui est en face de vous, de Villeneuve-le-Roi ?
11:44Alors, je ne vais pas rajouter plus que ce qui vient d'être dit.
11:47Monsieur vient de rappeler le droit.
11:48Il y a un droit, il faut le respecter.
11:51En l'occurrence, je ne connais pas les détails de ce dossier.
11:54C'est vrai que c'est assez anormal.
11:56S'il est sous OQTF, qu'il a un casier judiciaire, etc., ce n'est pas normal.
12:00Mais il y a des choses que peut-être vous n'avez pas comme informations,
12:03que vous ne dites pas.
12:05Je ne sais pas s'il y a eu un laissé-passer, par exemple,
12:07qui a été délivré par les autorités tunisiennes pour pouvoir le renvoyer.
12:10Il y a un certain nombre de choses.
12:11Je ne peux pas m'exprimer sur un dossier dont je ne connais pas tous les...
12:14Non, mais est-ce qu'il ne faut pas au moins le mettre dans un centre de rétention ?
12:19Au minimum, en attendant que les...
12:21Vous le savez, c'est 90 jours et ça peut être prolongé par le juge
12:26dans le cas où il y a besoin d'attendre un petit peu.
12:29Mais malheureusement, vous dites que ça fait un an qu'il est sous OQTF.
12:32Depuis novembre 2023, visiblement.
12:35Voilà, ça fait presque un an.
12:37La question, c'est s'il a déjà été placé en centre de rétention
12:40est-ce qu'il y a déjà resté une certaine durée ?
12:43Est-ce qu'effectivement, dans ce cadre-là, peut-être la Tunisie a refusé de l'accueillir,
12:47qu'il a donc été remis en liberté et là, on est dans une situation de blocage ?
12:51Mais la théorie, normalement, c'est que vous avez un OQTF,
12:55on vous interpelle, on vous met en centre de rétention
12:57et si on obtient, j'allais dire, l'accord du pays d'accueil, on vous renvoie.
13:01Et la question que je pose, c'est combien de temps ça va durer ?
13:04Combien de temps ça va durer pour la population qui subit ce type de comportement
13:11et qui ne comprend pas ?
13:12Parce que, si vous voulez, vous avez des gens qui se lèvent le matin,
13:15qui vont prendre leur train, c'est une petite banlieue ouvrière populaire,
13:19avec des gens qui respectent les règles du jeu
13:21et qui sont ennuyés quand ils prennent le train
13:23parce que ce type d'individus cible particulièrement les femmes.
13:27Ensuite, ils ont des inquiétudes pour leur véhicule,
13:30des inquiétudes pour leur logement.
13:32Le nombre de squats est assez important maintenant sur la ville
13:37et à chaque fois, on prend toujours les mêmes et on les ressort.
13:40Moi, je dis combien de temps ça va durer.
13:44C'est pour ça que moi, Jean, j'en appelle à l'État de façon à ce qu'on sorte de cette situation.
13:49Spécifiquement, vous pouvez en appeler à la préfecture de police
13:52qui, visiblement, fait quelque chose qui n'est pas très compréhensible.
13:55Il y a aussi un ministre de l'Intérieur, même s'il est démissionnaire, mais qui est responsable de ça,
13:59qui semble, depuis quelques années, dire qu'il mène une politique dans ce sens.
14:02Je veux dire, vous êtes aussi une autorité locale.
14:06J'ai aussi du mal à comprendre que vous ayez du mal à contacter ces gens-là
14:11et à ce qu'ils vous donnent des réponses claires et rapides.
14:13Je pense que vous les contactez, mais vous n'avez pas de réponse.
14:15Ce n'est pas un reproche. Je dis que j'ai du mal à comprendre, mais vous ne répondez pas.
14:18Quand vous n'avez que, globalement, 7% de QTF qui sont respectés,
14:21à mon avis, il y a quand même beaucoup de mères qui sont dans ma situation.
14:24Je ne dis pas le contraire.
14:26On a tous, collectivement, un problème sur le territoire national avec ces questions de QTF.
14:32Ou alors, il faut changer de nom.
14:34Merci beaucoup.
14:35C'est une obligation.
14:36C'est une question de budget.
14:37Oui, mais il y a une question de sécurité pour les Français.
14:39C'est ça le problème.
14:40En ce moment, on n'est pas en train de discuter du budget 2025.
14:43Ce n'est pas compliqué.
14:44Personne ne discute, il n'y a personne.
14:45On devrait en tous les cas en discuter.
14:47C'est assez simple.
14:48Le budget de la justice, vous le doublez, toutes ces questions-là disparaissent.
14:52Un dernier mot.
14:55Et le coût pour la société.
14:56Parce qu'on parle de budget et le coût pour tout.
14:59Le fait de se faire pourrir la vie et le coût pour la société.
15:04Merci beaucoup, M. Le Maire, pour ce coup de gueule.
15:07On espère que ça va porter ses fruits.
15:09Vous nous tenez au courant et on continuera à suivre cette affaire.
15:12Et juste dans un instant, on va parler...