Le chancelier Scholz, en rétablissant le contrôle à l'ensemble des frontières terrestres de l'Allemagne, vient d'asséner un sérieux coup à l'espace Schengen. L'Allemagne a respecté les formes en notifiant et motivant sa décision (une menace grave à l'ordre public) à Bruxelles, comme le veut le droit européen. De son côté, la Commission examine la mesure qui doit, selon le Code Schengen, être « nécessaire et proportionnée » et restée « exceptionnelle ».