« L'Allemagne reste un pays en croissance. L'Allemagne reste “ouverte aux affaires”. L'Allemagne reste un acteur mondial et le fait par conviction », a martelé le chancelier Scholz, le 10 septembre dernier, comme pour conjurer les mauvais augures qui planent sur la première économie européenne. Le message est clair : Berlin ne compte pas abandonner son rang de locomotive du Vieux Continent. Il s'adressait aux ambassadeurs accrédités à Berlin. Au cœur de cette ambition se trouve la transition énergétique, véritable obsession outre-Rhin depuis l'abandon du nucléaire.