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Une partie de la gauche manifeste aujourd’hui contre le "coup de force" d'Emmanuel Macron
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07/09/2024
Avec Benjamin Lucas, Député NFP des Yvelines
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00:00
Avec notre invité politique Benjamin Lucas, bonjour à vous !
00:06
Bonjour à vous !
00:07
Bon, vous disiez que vous étiez obligé de souhaiter bonne fête aux Roxannes.
00:09
Oui, bonne fête aux Roxannes et singulièrement à celle avec laquelle je suis marié depuis bientôt un an.
00:13
Exactement, vous auriez eu tort de l'oublier à la radio.
00:15
Je vous remercie de m'avoir permis de le faire.
00:16
On garde l'enregistrement, comme ça vous pourrez témoigner.
00:18
Vous êtes député Nouveau Front Populaire écologiste dès Yvelines.
00:22
Une bonne partie du NFP, mais de la France de gauche en général, manifeste.
00:26
Plus de 100 manifestations dans toute la France pour dénoncer l'arrivée de Michel Barnier à Matignon.
00:31
Vous allez manifester, vous ?
00:33
Oui, je vais manifester.
00:34
Je crois qu'il faut que nous soyons extrêmement fermes à l'égard du président de la République
00:38
qui, depuis la dissolution, s'est très mal comporté avec les institutions et les principes démocratiques.
00:43
Il a piétiné la séparation des pouvoirs, il a méprisé le vote des Français et pire,
00:47
il a craché à la figure des millions de gens qui ont fait le barrage républicain le 7 juillet
00:51
en choisissant de nommer à Matignon quelqu'un qui est désormais l'obligé de Mme Le Pen,
00:54
quelqu'un qui n'a pas appelé au barrage républicain
00:56
et quelqu'un qui va mener une politique qui est dans la continuité de la brutalité
01:00
et de l'injustice sociale d'Emmanuel Macron.
01:01
Alors, je n'ai rien de commun avec le Rassemblement National ni avec ses idées,
01:05
c'est ce qu'a dit Michel Barnier hier soir sur TF1.
01:07
On va y revenir.
01:09
Avant ça, pardon Benjamin Lucas,
01:11
mais est-ce que vous n'avez pas le sentiment que si vous aviez accepté Bernard Cazeneuve,
01:15
ancien socialiste à Matignon, ça vous aurait épargné quelques kilomètres à pied ?
01:19
Écoutez, je vais essayer d'être clair une bonne fois pour toutes, ça suffit.
01:23
Je m'avoue que je le dis, c'est...
01:25
Ceux qui répondent cela dans le monde politique,
01:27
c'est une espèce de récit imposé par les macronistes.
01:29
Reprenons les choses dans l'ordre.
01:31
Personne n'a obligé le Président de la République
01:33
à dissoudre l'Assemblée Nationale le 9 juin quand l'extrême droite était au plus fort.
01:36
Mais c'est fait.
01:37
Personne n'a demandé à Emmanuel Macron de jouer les Madame Irma
01:40
des motions de censure potentielles en expliquant qui serait ou pas censuré
01:43
sans connaître le Parlement dans lequel il n'a d'ailleurs jamais siégé.
01:46
Et personne, Emmanuel Macron n'a eu besoin de personne,
01:49
d'absolument personne, pour nommer M. Barnier à Matignon.
01:51
Qui peut croire que c'est la gauche qui a de l'influence sur Emmanuel Macron ?
01:54
Et je vais vous dire pourquoi Emmanuel Macron, de toute façon,
01:57
avait déjà décidé ce qu'il allait faire.
01:59
C'est parce qu'Emmanuel Macron, ce qu'il veut à tout prix,
02:01
quoi qu'il en coûte démocratiquement,
02:03
c'est préserver son héritage néolibéral et son bilan,
02:06
notamment la réforme des retraites.
02:07
Et donc sur l'hypothèse Cazeneuve...
02:08
Et donc sur l'hypothèse Cazeneuve...
02:09
Mais en fait, je vais vous dire tel que...
02:11
Soit M. Cazeneuve aurait dit « je veux abroger la réforme des retraites »
02:15
et M. Macron ne l'aurait pas nommé à Matignon,
02:17
ou alors les macronistes l'auraient censuré, ils l'ont dit.
02:19
Soit M. Cazeneuve aurait renoncé à abroger la réforme des retraites
02:22
et évidemment, là, vous conviendrez que,
02:24
quel que soit le profil de celui qui est proposé,
02:26
si à la fin on ne touche pas à cette réforme injuste et brutale,
02:28
ça ne peut pas nous convenir.
02:29
Sauf que pour le coup, le RN veut toujours, a priori, l'abroger.
02:33
D'ailleurs, un texte sera déposé. Est-ce que vous serez prêt à le voter ?
02:35
Nous, nous déposerons le nôtre.
02:37
Je ne sais toujours pas ce qu'est le programme du RN pour les retraites.
02:40
On ne l'a d'ailleurs pas compris dans l'élection législative.
02:42
Nous, nous déposerons notre proposition.
02:44
Si vous tombez d'accord avec le RN,
02:46
ou du moins si vous avez, tiens, allez,
02:48
je vais vous aider, la même idée, au même moment,
02:50
par hasard, sur la réforme des retraites,
02:52
est-ce que vous êtes prêt à voter le même texte avec eux ?
02:54
Moi, je vais vous dire, je ne fais pas d'alliance avec le RN.
02:58
Je ne vous ai pas demandé ça.
02:59
Je vous ai demandé si vous pouviez voter la même chose.
03:01
Je n'ai jamais voté un texte ou un amendement du RN.
03:03
Et d'ailleurs, les Français se sont mobilisés pour le barrage républicain.
03:06
Je voterai notre proposition dont je suis certain qu'elle sera largement approuvée.
03:10
Et à quoi ça sert de voter le même texte,
03:13
à condition que ce soit vous qui le signez et pas eux ?
03:15
D'abord, je ne connais pas leur texte.
03:17
Et je ne donnerai pas quitus à Marine Le Pen et à M. Bardella
03:21
sur les retraites, puisque leur projet,
03:23
en réalité, est extrêmement flou.
03:25
Et on voit bien, dans les contours de ce qu'ils ont dit
03:27
pendant les élections législatives,
03:29
qu'à la fin, ils ne sont pas pour aller
03:31
vers plus de justice sociale, vers du progrès.
03:33
Donc là, il faut un coup de communication, comme ils en ont fait.
03:35
Pardon, mais je ne vais pas, moi, contribuer à relayer leur propagande.
03:37
Reparlons de Michel Barnier, celui qui était à Matignon hier.
03:39
Il l'a dit, son gouvernement
03:42
contiendra aussi des gens de gauche.
03:44
Il a bon courage pour les trouver.
03:46
Imaginons qu'il en trouve.
03:48
Imaginons, par exemple, que des élus socialistes,
03:50
pourquoi pas des élus locaux, rejoignent ce gouvernement.
03:52
Est-ce que vous appelez vos partis alliés,
03:54
notamment le PS, à les exclure ?
03:56
Chacun fait ce qu'il veut.
03:58
Et moi, je n'imagine pas qu'on puisse être socialiste,
04:00
écologiste, communiste, insoumis,
04:02
ou même vaguement de gauche, et contribuer
04:04
à un gouvernement de quelqu'un qui, par exemple,
04:06
a voté contre les chèques vacances et les 39 heures
04:08
en 1980, contre quelqu'un qui a voté
04:10
contre la dépénalisation de l'homosexualité,
04:12
qu'on puisse participer d'un gouvernement
04:14
de quelqu'un qui dit moratoire sur l'immigration,
04:16
c'est-à-dire Immigration Zéro, c'est-à-dire la proposition
04:18
de Jean-Marie Le Pen, de soutenir
04:20
quelqu'un dont le projet, c'est la retraite à 65 ans.
04:22
Il y a un moment donné, les convictions
04:24
s'accomptent, les projets s'accomptent.
04:26
J'ai bien vu hier que M. Barnier voulait nous refaire du macronisme.
04:28
Finalement, c'était une forme de
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Gabriel Attal-Savoyard qu'on a vu hier,
04:32
en disant, en même temps, je dis justice sociale
04:34
mais je ne mets rien derrière.
04:36
Ça n'a pas fonctionné. Les gens n'en veulent pas. Les Français n'en veulent pas.
04:38
Cette idée qu'on peut supprimer
04:40
la gauche, la droite, tous se retrouver
04:42
par opportunisme dans un même gouvernement, pour faire quoi
04:44
à la fin ? Pour faire une politique de droite, c'est ce qu'on a eu
04:46
pendant 7 ans. Je crois que nous ne serons
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pas, nous, dupes de cette affaire-là.
04:50
Alors, vous manifestez aujourd'hui, je l'ai dit, contre
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l'arrivée de Michel Barnier à Matignon.
04:54
Le Parti Socialiste n'appelle pas à manifester
04:56
la France insoumise, en revanche, oui.
04:58
Elle appelle aussi à destituer
05:00
ou du moins à lancer une procédure de destitution
05:02
contre Emmanuel Macron. Est-ce que vous la signerez ?
05:04
J'ai signé cette proposition, je disais
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pour afficher, avec des doutes, avec
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une interrogation, mais je l'ai signée pour
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envoyer un message de fermeté à l'égard du
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chef de l'État qui s'est mal comporté avec nos institutions.
05:14
Et maintenant, je dis à la gauche, si nous
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voulons aller au bout de cette logique, il faut que nous soyons en capacité
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de construire le chemin d'une candidature
05:20
commune à l'élection présidentielle, et ça, c'est le plus
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difficile aujourd'hui. Mais bon courage pour ça aussi, et justement
05:24
l'un de vos camarades, député
05:26
insoumis, Antoine Léaumant,
05:28
parle de cette procédure
05:30
de destitution, je le cite,
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les élus parlementaires ont voté contre les
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pleins pouvoirs à Pétain, ça c'était en 1940,
05:36
81 ont signé pour destituer
05:38
Macron. Est-ce que ça veut dire, et vous êtes
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d'accord avec lui, que ceux qui ne signent pas
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sont les égaux de ceux qui ont
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donné les pleins pouvoirs à Pétain ?
05:46
Je ne crois pas, pour bien connaître Antoine Léaumant, que ce soit ce qu'il veut dire.
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C'est ce qu'il a écrit, c'est précisément ce qu'il a écrit.
05:50
J'ai vu son tweet, mais des chiffres, moi je ne fais
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pas ce genre de comparaison, et
05:54
j'ai suffisamment de griefs à faire au président de la République
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pour m'épargner des comparaisons
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historiques qui pourraient être
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hasardeuses, mais de ce que je vois
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de son tweet, il compare des chiffres, il ne dit pas
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que ceux qui ne signent pas la
06:06
motion de destitution seraient
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des complices de je ne sais quelle
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période historique. C'est ce qu'il dit, puisque toute la journée
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il a expliqué que Michel Barnier était l'obligé
06:14
du Rassemblement National, et que par conséquent
06:16
l'extrême droite et ceci et cela,
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concrètement, est-ce que ceux de gauche...
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Il y a une réalité, qui pour moi n'a rien à voir
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avec le pétinisme, la collaboration
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et le nazisme, il y a une réalité, c'est que
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M. Barnier est aujourd'hui factuellement
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l'obligé de Mme Le Pen, qu'il en reprend les termes,
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hier M. Barnier a parlé de frontières
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qui seraient devenues des passoires et
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d'immigration incontrôlée, c'est-à-dire qu'il a repris
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les thèmes et les termes de l'extrême droite
06:38
pour donner des gages à Marine Le Pen, et on l'a vu
06:40
extrêmement fébrile avec le RN,
06:42
extrêmement fébrile avec l'extrême droite, la réalité
06:44
c'est qu'aujourd'hui M. Barnier est dans la main,
06:46
M. Macron nous a mis collectivement avec M. Barnier
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dans la main de l'extrême droite au Parlement,
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c'est ça la réalité aujourd'hui, et effectivement
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c'est ça qu'il faut combattre, parce que la mobilisation
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historique du 7 juillet de nos compatriotes, elle envoyait aussi
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un signal, pas de pouvoir à Mme Le Pen,
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pas d'influence majeure pour Mme Le Pen sur la vie politique
07:00
du pays, et on a tout l'inverse aujourd'hui avec
07:02
M. Barnier. Mais en tout cas vous manifesterez aujourd'hui
07:04
le rassemblement national, qui sera
07:06
aussi dans le Grand Matin Week-end
07:08
sur Sud Radio, avec des représentants
07:10
de la nouvelle majorité si tant est qu'elle existe.
07:12
La question que nous poserons dans notre débat dans un quart d'heure,
07:14
est-ce que Michel Barnier sera l'otage
07:16
du RN ? On en parlera avec vous
07:18
tous au 0826 300 300.
07:20
Merci beaucoup Benjamin Lucas,
07:22
bon courage pour votre manifestation
07:24
aujourd'hui, parce qu'il fait un temps absurde.
07:26
Mais d'abord j'ai le Forum des Associations dans ma circonscription,
07:28
c'est important, je salue le monde associatif.
07:30
Je vous recommande de trouver un parapluie, quoi qu'il en soit. Je rappelle que vous êtes
07:32
député NFP écologiste des
07:34
Yvelines.
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