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Punchline - Harmonie Comyn : Enduillée et harcelée après le meurtre de son mari gendarme, lors d'un refus d'obtempérer
Europe 1
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04/09/2024
Aujourd'hui dans "Punchline", Florian Tardif et ses invités débattent du cyberharcèlement d'Harmonie Comyn après le meurtre de son mari gendarme, lors d'un refus d'obtempérer.
Retrouvez "Punchline" sur : http://www.europe1.fr/emissions/punchline
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News
Transcription
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00:00
Merci beaucoup à vous.
00:03
Quant à nous, nous poursuivons la discussion autour de cette enquête ouverte
00:07
pour cyberharcèlement concernant Harmonie Comine.
00:10
Mais avant cela, je souhaitais que nous réécoutions le discours qu'elle a tenu.
00:14
C'était il y a une semaine.
00:18
Je l'affirme haut et fort, la France a tué mon mari.
00:23
La France a tué mon mari, le père de mes enfants.
00:26
La France a tué mon mari par son insuffisance.
00:31
Pourquoi ? Pourquoi cet homme multirécidiviste peut-il évoluer en toute liberté ?
00:38
Quand est-ce que nos législatifs ouvriront réellement les yeux ?
00:41
Elle a posé des mots MOTS sur des mots MAUX
00:45
et c'est très certainement pour cela qu'elle est aujourd'hui
00:48
la cible de harceleurs sur les réseaux sociaux.
00:52
Là encore, on a du mal à comprendre
00:55
que de telles personnes puissent agir comme cela sur les réseaux sociaux,
00:58
tout simplement parce que ces personnes-là considèrent
01:02
qu'elles auraient pu tenir un discours politique
01:05
alors même qu'on pouvait comprendre l'émotion qu'elle a pu ressentir
01:09
à l'annonce du décès de son mari, notamment dans les circonstances
01:13
que j'exposais tout à l'heure.
01:14
Oui, tout à fait, on ne lui pardonne pas son discours,
01:17
qui était à la fois très fort sur le champ de l'émotion.
01:22
Il y avait de la colère, mais c'était aussi un discours très raisonné,
01:25
très raisonnable, puisqu'elle a pris le temps de dénoncer tout le système
01:28
qui a permis et qui a mené jusqu'à la mort de son mari.
01:31
Elle dénonce ce système de justice qui a permis qu'un homme
01:35
qui a été multi-condamné dix fois puisse ensuite se retrouver
01:39
dans une voiture et l'utiliser dans un refus d'obtempérer
01:41
pour reprendre la vie à son mari.
01:44
Elle dénonce tout ce système, si vous voulez, qui est inacceptable
01:47
et qui a fait que la femme qu'elle est aujourd'hui se retrouve veuve
01:50
sans son mari, sans le père de ses enfants.
01:52
Elle a dénoncé beaucoup de choses dans son discours.
01:53
Ce n'est pas un discours politique au sens politicien,
01:56
mais il est politique au sens où elle met les choses sur la table.
01:59
Et ça, bien sûr, ça ne peut pas lui être pardonné
02:01
par tous ceux qui ont la haine dans le cœur.
02:03
Déjà, parce que pour s'attaquer à une veuve, il faut vraiment être...
02:07
Il faut être quelqu'un de haineux,
02:09
mais on ne lui pardonne pas aussi ce qu'elle dénonce à raison.
02:13
Naomi Hanfadel sur cette question et effectivement sur des propos
02:17
qui ont pu déranger certains et qui sont à chaque fois catégorisés.
02:23
Et on entendra, et ce sera assez intéressant,
02:25
des propos qui étaient parfois tenus sur la question migratoire
02:29
par une partie de la gauche et qui seraient considérés
02:31
par cette même gauche dans les années 80 et 90
02:34
comme des propos d'extrême droite.
02:35
Ce sera assez intéressant, restez bien avec nous.
02:36
Ce sera d'ici une petite dizaine de minutes.
02:39
Moi, j'ai été extrêmement émue par les propos
02:41
de Mme Cormine.
02:43
J'ai été très commune.
02:46
Oui, commune.
02:47
Pardon. J'ai été très, très touchée
02:49
et je trouvais que ce qu'elle disait était vrai, en fait.
02:52
Quand elle parlait de 1981, alors moi, je ne l'ai pas entendue
02:55
par rapport à l'abolition de la peine de mort.
02:57
Moi, je ne l'ai pas entendue comme ça.
02:59
Moi, je l'ai vue plutôt comme la conséquence de 68.
03:03
Vous savez, l'idéologie de 68, effectivement,
03:06
avec ces mouvements plutôt de gauche où il faut dire
03:10
qu'il est interdit d'interdire, etc.
03:11
et qui a été concrétisé par 1981.
03:14
Moi, je l'ai vécu, 1981.
03:16
C'est-à-dire que j'ai vu le laxisme qui a commencé,
03:19
effectivement, dans tout ce qui était en lien avec la délinquance,
03:24
tout ce qui était aussi déjà les mineurs.
03:26
Parce qu'en ce temps-là, déjà, quand on a mis en place,
03:28
par exemple, la politique de la ville,
03:30
on avait déjà des problématiques de délinquance avec les mineurs,
03:33
les problématiques liées aussi aux émeutes, aux quartiers, etc.
03:38
Et la réponse qui a été faite,
03:39
c'est une réponse extrêmement laxiste et extrêmement déresponsabilisante.
03:45
Extrêmement, il faut répondre, c'est le désœuvrement.
03:47
Vous voyez, ça reprend ce que disait le président de la République.
03:50
Et puis, moi, ce que je n'arrive pas à comprendre,
03:52
c'est comment l'État, l'État de droit,
03:56
n'arrive pas à faire respecter ceux qui sont dépositaires de l'ordre public,
04:01
ceux qu'il missionne pour nous protéger, pour notre sécurité,
04:06
ceux qui risquent leur vie pour la nôtre.
04:09
Et moi, ce que je relève, malheureusement,
04:11
c'est qu'aujourd'hui, on assiste,
04:12
et je pense que c'est ce qu'elle laisse en tendance aussi,
04:15
c'est une espèce de faillite de l'État.
04:21
Je dirais même un fatalisme,
04:23
parce que vous voyez bien qu'à chaque fois
04:24
qu'on aborde ces questions de refus d'obtempérer,
04:26
de multirécidivistes, de la délinquance des jeunes, mineurs, etc.,
04:30
vous avez toujours cet État qui répond par une main qui tremble.
04:37
Les émeutes qu'il y a eues l'année dernière,
04:39
c'est 50 % de jeunes mineurs.
04:42
On nous a dit, vous allez voir,
04:43
on va mettre en place une politique familiale,
04:45
je cite Dupond-Murthy, il n'a absolument rien fait,
04:48
alors que c'est sauver des familles.
04:50
Vous savez, dernièrement, je parlais dans le cadre d'un groupe de parole
04:54
que j'ai mis en place, et j'ai des mamans qui m'ont dit une chose,
04:56
elles me disent, en fait, la gauche qui réagit toujours
04:59
avec des cris d'orfraie quand on décide d'être beaucoup plus ferme
05:04
sur la délinquance, de poser aussi l'autorité
05:09
qui permet aussi de remettre dans le cadre ces jeunes,
05:13
la gauche qui a des cris d'orfraie,
05:16
ça veut dire qu'elle ne veut pas sauver ses gamins.
05:17
C'est que ça l'intéresse, en fait, de les laisser dans cette condition
05:21
de délinquance et de récidive.
05:22
Et on va y revenir dans quelques instants.
05:24
Françoise Laborde, puis on marquera une très courte coupure pub.
05:27
Oui, je voulais revenir au phénomène de cyberharcèlement proprement dit.
05:32
Ce qui est frappant, c'est que dès qu'on a une parole forte,
05:35
ce qu'elle a eu, en effet,
05:37
alors je ne vais pas juger sur le fond de ce qu'elle a dit,
05:40
mais dès qu'on a une parole forte, en effet,
05:42
ça appelle une forme de cyberharcèlement avec les réseaux sociaux,
05:44
avec toute la facialité, avec aussi l'anonymat,
05:47
parce que c'est très facile aujourd'hui de trouver
05:50
les coordonnées de quelqu'un et de cyberharceler.
05:52
Ce qui est nouveau dans la société dans laquelle on vit,
05:55
c'est que c'est vrai que, et c'est intéressant,
05:56
c'est que c'est vrai que la liberté de parole,
05:58
elle est quelque part un peu contrainte aujourd'hui
06:01
par la crainte, justement, de se retrouver au cœur de harcèlement.
06:05
On se dit, mon Dieu, est-ce que je vais dire ça ?
06:07
Parce que demain, je vais me retrouver avec des tombereaux d'insultes.
06:10
Et c'est vrai que même si on se dit, bon, c'est pas grave,
06:14
on sait pas qui c'est, c'est des anonymes.
06:16
Je ne vais pas me laisser influencer par ça.
06:18
Au fond de soi, et c'est ça qui est très intéressant quand on regarde
06:22
un peu l'aspect psychologique des choses, ça grignote un peu.
06:26
Au fond de soi, je veux dire, nous tous,
06:27
on a forcément connu à un moment donné dans notre carrière
06:30
des tombereaux d'insultes.
06:32
Même si on se dit que ça n'a pas d'importance,
06:34
ça grince un peu, ça gratte un peu et c'est quand même très désagréable.
06:37
Donc la vraie difficulté aujourd'hui, c'est qu'il faudrait presque,
06:40
j'allais dire, s'armer et accepter, en effet,
06:42
que dès qu'on dit une parole forte, on reçoit des tombereaux d'insultes
06:46
de gens qui sont pour la plupart, alors pour reprendre la formule,
06:49
des poivreaux qui se contentaient de dire des banalités
06:52
au café du commerce et qui n'embêtaient personne
06:54
et qui aujourd'hui, grâce aux réseaux sociaux,
06:58
peuvent déverser leur aigreur et leur méchanceté autant qu'il faut.
07:04
Et ça, c'est en effet quelque chose qu'il faut prendre en compte
07:07
et il faut s'en protéger, que l'on soit adulte ou plus jeune.
07:10
Je pense notamment à tous les enfants qui vont être cyberharcelés,
07:14
peut-être, au moment de cette rentrée scolaire.
07:16
On marque une très courte coupure pub et on revient dans un instant
07:19
sur CNews et Europe 1 pour l'instant.
07:21
Toujours pas de fumée blanche qui s'élève au-dessus du palais de l'Elysée.
07:25
Punchline.
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