Israël : «À travers cette grève générale, on perçoit un ultime geste de la société pour marquer son choc et sa tristesse infinie», considère Lise Benkemoun

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Lise Benkemoun : «À travers cette grève générale, on perçoit un ultime geste de la société israélienne pour marquer son choc et sa tristesse infinie après l’annonce, hier, de l’exécution des six otages par le Hamas à bout portant dans ces tunnels.»

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00:00L'ISTA de route est le principal syndicat du pays, il est traditionnellement à gauche

00:07et c'est un combat politique qui se joue ici contre le gouvernement de Benjamin Netanyahou.

00:11Donc c'est vrai que les banques vont être en grève, qu'il va y avoir des retards dans les transports,

00:17qu'il va y avoir des retards aussi à l'aéroport.

00:20Maintenant, parmi les milliers de manifestants qui ont manifesté hier, notamment à Tel Aviv,

00:24il n'y a pas que des gens qui critiquent le gouvernement de Benjamin Netanyahou,

00:29il y a surtout des gens qui voient depuis cette annonce des six otages retrouvés morts,

00:35une urgence encore plus que le jour d'avant à conclure un accord.

00:40Et donc cette grève générale, c'est ça qu'elle a pour but.

00:44C'est vrai qu'il faut comprendre que les Israéliens n'ont pas d'autre interlocuteur,

00:50on ne parle pas directement avec le Hamas.

00:52Donc ils exigent du gouvernement de faire une pause dans la guerre,

00:55quel qu'en soit le prix, on va dire, parce qu'il faut absolument faire libérer ces otages.

01:00Et on comprend bien que le Hamas ne veut pas de deal.

01:03Et dans cette grève générale, en fait, c'est vraiment l'ultime geste de la société israélienne

01:08pour marquer son choc et sa tristesse infinie après l'annonce d'hier

01:13des six otages exécutés par le Hamas, à bout portant dans ces tunnels.

01:17Lise, cette grève générale, elle peut faire...

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