• il y a 5 mois
Tous les matins et pendant tout l'été, les invités de #HDProsEte débattent des grands thèmes de l'actualité 

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00:00:00Bonjour à tous, très heureux de vous retrouver pour l'ordre des pros, week-end, été.
00:00:05C'est un simple bout de tissu, c'est peut-être un détail pour vous, mais au fond, ça veut
00:00:09dire beaucoup.
00:00:10Otez cette cravate que je ne saurais voir.
00:00:13La cravate en politique, à la télévision, dans les hautes sphères serait selon Gérald
00:00:18Darmanin un objet de sécession de l'élite avec le reste du peuple.
00:00:22C'est pourquoi désormais il la retire quand il quitte un conseil des ministres, comme
00:00:26sur les images que vous voyez, ou qu'il ne la porte pas dans l'hémicycle tel un député
00:00:31insoumis.
00:00:32Le ministre de l'Intérieur a-t-il raison ? Le fossé continue à se creuser, à n'en
00:00:35pas douter, entre les métropoles et la France périphérique et sept ans de macronisme n'ont
00:00:40rien arrangé.
00:00:41Il suffit de constater la disparité des votes aux dernières élections, ce qui fait dire
00:00:45au géographe Christophe Guilluy qu'il n'y a pas trois blocs, mais deux.
00:00:49Lui, qui écrit sur les fractures françaises depuis des décennies, n'a jamais consacré
00:00:53d'essai à la cravate, s'habiller correctement pour représenter ceux qui nous ont élus.
00:00:57Est-ce un signe de déconnexion, voire de sécession ?
00:01:01Marine Le Pen pense tout l'inverse, elle en a fait une stratégie.
00:01:04La respectabilité de la cravate face à la bordélisation et les tenues débraillées
00:01:09des insoumis.
00:01:10Gérald Darmanin leur donne quelque part raison.
00:01:12Qui a oublié Georges Marchais, secrétaire général du PCF pendant 20 ans, cravate toujours
00:01:17parfaitement ajustée, quand il fait railler avec Duhamel et El-Kabache ?
00:01:21Si l'habit ne fait pas le moine, la cravate fait-elle le ministre ?
00:01:24On en parle dans un instant avec mes invités, mais tout de suite, c'est le rappel des titres
00:01:28avec vous, chère Isabelle Pivoulot.
00:01:30Bonjour Gauthier, bonjour à tous.
00:01:32J-5 avant le début des Jeux Olympiques, les casse-têtes pour les Parisiens sont déjà
00:01:37là.
00:01:38Zone grise, zone rouge, QR code obligatoire, les mesures de sécurité compliquent les
00:01:42déplacements et touchent aussi les restaurateurs, privés de leur terrasse à cause des nombreuses
00:01:46barrières.
00:01:47Les restrictions de circulation évolueront en fonction des épreuves des JO jusqu'au
00:01:528 septembre prochain.
00:01:53La deuxième manifestation contre les bassines hier à La Rochelle a réuni 6 000 participants
00:01:58dont 500 black blocs, des heurts ont éclaté, de nombreux actes de vandalisme ont été
00:02:03constatés.
00:02:04Selon un bilan du parquet, 4 membres des forces de l'ordre et 5 manifestants ont été légèrement
00:02:08blessés, 7 individus ont été arrêtés.
00:02:11Enfin de retour en campagne déterminée, Donald Trump a promis un raz-de-marée républicain
00:02:16lors de son premier meeting hier dans le Michigan.
00:02:19« J'ai pris une balle pour la démocratie » a-t-il lancé au début de son long discours,
00:02:24plus d'une semaine après sa tentative d'assassinat.
00:02:26L'ancien président américain a été acclamé par près de 12 000 spectateurs.
00:02:30Merci Isabelle et on reviendra sur le dernier meeting de Donald Trump à 10h30.
00:02:35Ils ne sont pas cravatés pour ne pas faire sécession avec le reste de la France.
00:02:39Nathan Devers bonjour, Martin Garagnon de Renaissance bonjour, Raphaël Stainville
00:02:43du JDD, Joachim Le Floquimade, lui est cravaté ? Respectant parfaitement la stratégie de
00:02:49la cravate de Marine Le Pen ?
00:02:50Non, je suis commissaire de police avant et ma mère m'a bien élevé donc quand on
00:02:55va sur un plateau, on s'éteint correctement.
00:02:57Je ne sais pas encore ce que c'est, mais monsieur Darmanin, il n'y a rien d'autre
00:03:00à faire que de parler des cravates ? Avec des black blocs hier au nombre de 500 qui
00:03:04ont blessé 5 forces de l'ordre, une gendarme brûlée par un cocktail Molotov, c'est
00:03:08le sujet de la cravate.
00:03:09C'est sa plus longue réponse dans les colonnes du journal du dimanche.
00:03:12Ce serait bien qu'ils pensent aux policiers qui ont fait les émeutes et qui ne sont toujours
00:03:15pas médaillés.
00:03:16Peut-être que monsieur Grenon a une info sur ça parce que ça fait un an que les policiers
00:03:20ont tout donné.
00:03:21900 policiers et gendarmes blessés durant les émeutes 2023, toujours pas de médaille
00:03:23à part pour quelques-uns, dont je suis évidemment très content, mais j'aimerais que les autres
00:03:27qui ont sacrifié leur temps et d'une certaine manière leur vie avec 900 blessés soient
00:03:31aussi reconnus par la publique.
00:03:32Ça, ce serait ma plus longue réponse par rapport à cette interview, je pense que c'est
00:03:35important.
00:03:36Alors on va y revenir plus longuement et je laisserai Martin Garagnon évidemment vous
00:03:39répondre.
00:03:40Mais je voulais d'abord revenir sur les propos du député La France Insoumise, Thomas
00:03:44Porte.
00:03:45Et je salue Gilles-William Goldanel qui est en liaison avec nous depuis Israël.
00:03:49Gilles-William, vous avez tweeté sur les propos que je vais rappeler.
00:03:52Alors Thomas Porte était hier à une manifestation pro-palestinienne dont une des revendications
00:03:57était la non-présence des athlètes israéliens au JO de Paris.
00:04:01JO qui commence dans cinq jours.
00:04:04Il a tweeté, Thomas Porte, nous étions cet après-midi présents à la manifestation
00:04:08pour dire stop au génocide du peuple palestinien et dénoncer le silence complice de la France.
00:04:13Ceux qui soutiennent les criminels de guerre israéliens ont les mains tachées de sang
00:04:17des Palestiniens.
00:04:18Et écoutez ce qu'il a dit sur les athlètes israéliens.
00:04:20Nous sommes à quelques jours d'une échéance internationale qui va se tenir à Paris qui
00:04:26sont les Jeux Olympiques.
00:04:27Et moi je suis ici pour dire que non, la délégation israélienne n'est pas la bienvenue à Paris.
00:04:32Les sportifs israéliens ne sont pas les bienvenus aux Jeux Olympiques à Paris.
00:04:39Et il faut utiliser cette échéance, tous les leviers que nous avons pour créer des mobilisations.
00:04:45Voilà donc que Thomas Porte met quelque part une cible dans le dos des athlètes israéliens.
00:04:49Ce qui a fait réagir le président du CRIF, Yonatan Harfi, qui rappelle ce qui s'est passé
00:04:54au JO de Munich.
00:04:55Indécence de Thomas Porte, 1972, 11 athlètes israéliens sont assassinés par des terroristes
00:05:00palestiniens au JO de Munich.
00:05:022024, LFI demande l'exclusion des athlètes israéliens des JO de Paris depuis le 7 octobre.
00:05:08Thomas Porte légitime le Hamas.
00:05:09Il met maintenant une cible dans le dos des athlètes israéliens, déjà les plus menacés
00:05:14des JO.
00:05:15Et vous aussi, Gilles-William Golnanel, ça vous a fait réagir.
00:05:17Porte aurait dû déjà être mis en examen pour intelligence avec une organisation terroriste
00:05:23et vous annoncer qu'Avocat sans frontières fera en sorte qu'il le soit.
00:05:27Le fascisme d'extrême gauche ne passera pas.
00:05:29Résistance, Gilles-William Golnanel.
00:05:31C'est totalement insupportable, évidemment, ce qu'a dit Thomas Porte.
00:05:34Il y a beaucoup de choses qui me sont insupportables.
00:05:37Y compris d'ailleurs le CRIF, je vais lui donner son paquet à lui aussi.
00:05:41Mais d'abord, Porte ne se contente pas.
00:05:44D'abord, les élections sont terminées.
00:05:46Il n'y a même plus, s'il ose dire, la Libye électoraliste.
00:05:50Il continue à semer la haine.
00:05:54Ce n'est pas simplement qu'il aurait pu demander, dans le cadre de son antisionisme
00:05:59chronique, l'interdiction aux JO des Israéliens.
00:06:04Ce n'est pas ça qu'il fait.
00:06:06Il appelle la foule à se manifester contre les athlètes israéliens.
00:06:11La réalité, elle est là.
00:06:13Il jette de l'huile sur le feu.
00:06:15Ça peut être extrêmement dangereux compte tenu de l'endroit où ça se passe tout ça.
00:06:21Donc, ce n'est pas seulement un irresponsable haineux.
00:06:25Il fait son boulot.
00:06:27J'ai rappelé effectivement que Monsieur Porte, il s'est rendu deux jours avant le 7 octobre.
00:06:35Tout près de Gaza, où il a rencontré un dignitaire, un financier aussi.
00:06:40C'est une grande chose l'argent.
00:06:42Un financier très proche du Hamas et qui est considéré comme une organisation terroriste
00:06:49et par les Américains et par le parquet français qui enquête sur cette association humanitaire
00:06:56proche du Hamas.
00:06:56Donc, effectivement, Avocat Sans Frontières, je l'ai déjà annoncé il y a plusieurs jours,
00:07:02va porter plainte pour intelligence avec une organisation terroriste.
00:07:07C'est un délit qui existe et la barre n'est pas très haute.
00:07:10Il suffit d'avoir des rapports avec des terroristes classés.
00:07:13Il se trouve que le FPLP et le Hamas sont considérés par la France comme des organisations terroristes.
00:07:19Donc, ils devront rendre des comptes entre nous, soit dit, dans un pays, dans un état normal.
00:07:24Ça fait longtemps qu'ils auraient dû déjà être mis en examen à la demande du parquet.
00:07:28Mais on fera le boulot.
00:07:30On ira évidemment jusqu'au bout.
00:07:32Qu'il me soit permis quand même, cher Gauthier, de dire,
00:07:35parce que vous savez bien que je dis ce que je pense, moi,
00:07:37ça me fait mal au cœur le crif, parce que le crif sans découvrir M. Portes.
00:07:43Depuis le 7 octobre, Mme Rima Hassan, M. Portes, M. Guiraud, Mme Soudet,
00:07:50j'ai invective jour après jour l'état juif de manière totalement honteuse.
00:07:58Et vous avez un crif qui a renvoyé dos à dos, lors des dernières élections,
00:08:04dos à dos le parti antisémite et le RN.
00:08:07Je ne demande pas d'aimer le RN, mais enfin, de mettre un signe égal aujourd'hui
00:08:11entre un parti antisémite haineux qui appelle à s'en prendre à des athlètes juifs
00:08:17et un parti qu'on a le droit de ne pas aimer, c'est irresponsable.
00:08:21La réalité, elle est là, si vous voulez.
00:08:24De la même manière, je pense que le crif aurait dû être beaucoup plus diligent
00:08:30et beaucoup plus véhément quand il a vu la Macronie, pendant ces élections,
00:08:36truquer, se désister en faveur de gens du parti antisémite.
00:08:43Voilà pourquoi le crif a perdu la confiance des juifs français.
00:08:47Elle est là, que l'aveuglement ait duré pendant 30 ans,
00:08:50je veux bien le croire, je suis un bon garçon,
00:08:53mais qu'après le 7 octobre, on continue de renvoyer dos à dos
00:08:57un parti antisémite véhément et un autre, c'est pour moi totalement irresponsable.
00:09:04La réalité, elle est là et je vous avoue que je suis très en colère.
00:09:06J.L. William, comment ne pas penser à ce qui s'est passé au moment de l'Eurovision,
00:09:10où déjà la France insoumise appelait au retrait de la très jeune Hédène Golan,
00:09:14qui était sous protection 24 heures sous 24,
00:09:18comme une chef d'État avec des centaines de policiers mobilisés,
00:09:22face à une foule haineuse, où ils étaient des milliers,
00:09:25devant la salle de concert de l'Eurovision, pour la faire renoncer.
00:09:28Est-ce qu'on va assister à cela devant les bâtiments de la délégation israélienne à Paris ?
00:09:34Mais tout est possible, y compris le pire, Gauthier, la réalité.
00:09:38Vous avez un parti haineux, mais il est sincère.
00:09:41Ce n'est pas qu'un calcul, encore une fois, politique,
00:09:44pour avoir sous sa coupe l'électorat des banlieues islamisées.
00:09:50Ce n'est pas que ça.
00:09:51Fondamentalement, ce parti est dans la détestation des États-nations occidentaux.
00:09:59Il faut comprendre ça.
00:10:00Il y a une part de racisme anti-blanc, il y a une part de racisme anti-occidental.
00:10:05Pourquoi voulez-vous qu'il soit pro-israélien alors qu'il pratique ici la détestation du peuple français ?
00:10:11C'est d'une certaine manière d'une cohérence absolue, même si elle est détestable.
00:10:16Merci beaucoup Gilles-William Golnadel.
00:10:18On vous souhaite une bonne continuation de vacances.
00:10:21Sachez que vous nous manquez, vous nous manquerez ce soir pour le face-à-face face à Julien Dray.
00:10:26On pense bien à vous.
00:10:27Je suis bien content de vous manquer.
00:10:29A bientôt.
00:10:30Vous le savez bien.
00:10:32A très bientôt Gilles-William.
00:10:33A bientôt, au revoir.
00:10:35Au revoir.
00:10:35Nathan, qu'est-ce que vous pensez des déclarations de Thomas Porte ?
00:10:38Au fond, Gilles-William l'a rappelé, c'est la suite d'une longue série.
00:10:41Personne n'est étonné ce matin en apprenant ce qu'a dit hier Thomas Porte dans les rues de Paris.
00:10:45Oui, bien sûr, je voulais commencer en posant une question,
00:10:47mais Gilles-William l'a posée.
00:10:49Que faisait Thomas Porte aux abords de Gaza, deux jours avant le 7 octobre,
00:10:52avec ces fameuses rencontres ?
00:10:54Ce serait intéressant qu'il y ait des gens qui fassent des investigations là-dessus,
00:10:56parce que ce n'est pas quelque chose de tout à fait banal.
00:10:59La parenthèse étant fermée,
00:11:01ce que fait Thomas Porte n'est pas de réclamer l'interdiction des athlètes israéliens.
00:11:05Ça, en effet, à la limite, que certains aient cette revendication
00:11:09au moment où on peut encore en débattre, pourquoi pas ?
00:11:11Là, il ne fait pas ça.
00:11:12Là, il ne fait pas ça.
00:11:13Il sait qu'il y a des athlètes israéliens qui viennent dans quelques semaines
00:11:16et ils déchaînent la meute, ils déchaînent la haine,
00:11:19ils déchaînent la violence contre eux.
00:11:21Il crée cette logique, vous avez parlé de l'Eurovision,
00:11:24il crée les conditions de possibilité d'un nouveau Malmeux à Paris
00:11:28sur des athlètes israéliens en sachant tout le passif de 1972 de Munich.
00:11:33Pourquoi il a cette détestation des athlètes israéliens
00:11:37comme des universités israéliennes ?
00:11:39Vous savez, à Sciences Po, certains voulaient, inspirés par LFI,
00:11:43couper les partenariats entre les universités françaises et israéliennes.
00:11:46Parce que, précisément, l'équipe olympique israélienne,
00:11:50comme les universités, sont la démonstration qu'Israël est une démocratie,
00:11:54à la différence de la Russie, et qu'Israël est un pays
00:11:57où la société civile existe indépendamment des pouvoirs politiques.
00:12:01Chez les athlètes israéliens, il y aura des Arabes israéliens.
00:12:04Comment vous voulez démontrer qu'Israël est un pays d'apartheid
00:12:07quand vous voyez, parmi les grandes stars du monde du sport,
00:12:09du monde du cinéma, du monde universitaire, du monde médiatique,
00:12:12des gens qui sont des Arabes israéliens, premièrement.
00:12:15Deuxièmement, que ce soit chez les universitaires, que ce soit chez les athlètes,
00:12:19vous avez l'existence d'une société civile qui, comme dans toute démocratie,
00:12:23et peut-être plus encore d'ailleurs qu'en France,
00:12:25est aussi dans une logique de contre-pouvoir, de contestation,
00:12:28de critique du pouvoir gouvernemental.
00:12:31Autrement dit, ici, Thomas Porte, comme depuis bien longtemps,
00:12:34n'est pas dans la critique légitime d'une politique,
00:12:37il est dans la haine ontologique, non seulement d'un État,
00:12:40mais des habitants de la société de cet État.
00:12:42Ariel Gollemann, président du Fonds social juif Unité
00:12:45de la Fondation du judaïsme français, a tweeté
00:12:47« S'il arrive quoi que ce soit à un athlète ou un touriste israélien pendant l'égio,
00:12:52le député LFI Thomas Porte et ses sbires en seront tenus pour immédiatement responsables.
00:12:57Il a intérêt à avoir un bon alibi, Mathieu Vallée ».
00:13:00Mathieu Vallée, Gilles William rappelait que la majorité,
00:13:05au-delà de mettre un signe égal entre vous et la France insoumise,
00:13:08Gabriel Attal, a appelé à voter LFI pour faire barrage au RN,
00:13:12fermant les yeux pendant une semaine.
00:13:14Après, ils ont fait semblant de retrouver la vue sur l'antisémitisme
00:13:19et les dérapages antisémites de la France insoumise.
00:13:23Oui, moi, M. Porte, c'est un élu qui me dégoûte.
00:13:25D'abord, quand il avait mis la tête d'un ministre sous son pied comme un ballon,
00:13:29il avait été sanctionné pour ça.
00:13:31Ensuite, M. Dussopt, qui n'est pas un farouche pro-RN,
00:13:35mais en tout cas, j'ai des principes républicains,
00:13:37comme celui de serrer la main à des élus qui sont élus par le peuple.
00:13:40Et effectivement, cet élu, il a un digne de l'écharpe des couleurs qu'il porte.
00:13:43Aujourd'hui, effectivement, ce genre de message et de manifestation,
00:13:46alors qu'on a une délégation israélienne qui arrive en France
00:13:48dans le cadre des Jeux olympiques, c'est mettre une cible derrière le dos des Juifs.
00:13:50Mais pour la campagne, moi, je l'avais dit,
00:13:53la France insoumise, c'est le parti anti-flic, anti-France, anti-Juif.
00:13:55Ce n'est pas pour caricaturer, c'est la réalité de leurs propos,
00:13:58de leur idéologie et des soutiens qu'il faut à des visées électoralistes.
00:14:01Mais en réalité, c'est bien insulter cet électorat communautaire
00:14:04qui vise par ce genre de déclaration.
00:14:05Et moi, je l'ai toujours dit, l'ADN de la France, c'est les Juifs.
00:14:08Et si les Juifs quittent la France, on perdra notre âme.
00:14:11Et donc moi, je leur apporte mon total soutien.
00:14:12J'ai des amis qui sont juifs.
00:14:14Et aujourd'hui, je ne peux pas tolérer et accepter que dans la rue,
00:14:16ils ne mettent plus la kippa parce qu'ils ont peur d'être agressés,
00:14:18qu'à l'école, ils ne puissent plus dire leur religion
00:14:21ou en tout cas pouvoir être fiers de leur religion parce qu'ils sont menacés.
00:14:25Un peu comme les enfants de policiers, un peu comme cette confession que je défends tant.
00:14:28Parce qu'aujourd'hui, les Juifs sont menacés par ce parti qui soigne cette haine du Juif.
00:14:33Et j'en termine là.
00:14:34Monsieur Diawara, le député de la France insoumise de Seine-Saint-Denis,
00:14:37il a qualifié Monsieur Glucksmann, qui n'est pas non plus un de mes amis,
00:14:40comme étant le candidat du sionisme.
00:14:42Et aujourd'hui, c'est des gens qui travaillent avec le Parti socialiste,
00:14:43qui sont dans la même coalition, dans la même entreprise.
00:14:46Donc moi, je veux bien qu'on m'explique que le problème des Juifs,
00:14:49c'est l'ERN quand ces gens-là nous critiquent.
00:14:51Mais la réalité, les faits, les élus, les partis,
00:14:53les accords qui ont été noués durant ces élections,
00:14:56elles sont irrévocables et elles sont incontestables.
00:14:58C'est celle de l'alliance avec le diable.
00:15:00Et aujourd'hui, la Macronie a fait une alliance avec le diable.
00:15:03Moi, pardon, mais quand on défend la police, quand on défend les Juifs,
00:15:06on ne peut pas appeler à voter pour un France insoumise
00:15:08parce que c'est faire contraire à ses valeurs et c'est ce que les Français ne supportent plus.
00:15:11On ne peut pas dire voter contre la France insoumise.
00:15:13Et puis, quand on est au second tour pour sauver son siège,
00:15:15eh bien, voter pour un candidat qui réunira les suffrages de la France insoumise.
00:15:18Je laisse répondre tout de suite, M. Lagaragnon, mais un chiffre.
00:15:21Vous savez que depuis la victoire du nouveau Front populaire,
00:15:24les recherches pour les alliats ont explosé.
00:15:27Les alliats, c'est le départ vers Israël.
00:15:30Donc, pour vous dire, de plus de 20%.
00:15:31Donc, il y a eu une conséquence directe.
00:15:33C'est les recherches sur Internet.
00:15:35Martin Garagnon, quand vous écoutez...
00:15:37L'alliance est un exil qui est voulu, mais qui reste un exil.
00:15:39Donc, c'est quand même aussi révélateur, le chiffre que vous mettez.
00:15:42Quand vous écoutez Mathieu Vallée, quand vous écoutez Gilles-William Golnadel,
00:15:46vous ne vous dites pas que vous avez fait une bêtise en mettant un signe non pas égal
00:15:50entre LFI et le Rassemblement national,
00:15:52mais en disant que LFI, au fond, c'était moins pire que le RN
00:15:55parce qu'il fallait faire barrage au RN.
00:15:57Gabriel Attal a dit sur France Inter qu'il fallait mettre un bulletin,
00:15:59LFI dans l'urne face au Rassemblement national.
00:16:01Je le rappelle.
00:16:02Je vais répondre très clairement.
00:16:04Et histoire de clore un peu aussi le sujet,
00:16:06parce que j'aimerais aussi pouvoir m'exprimer sur tout ma porte,
00:16:08mais sur la protection de nos concitoyens juifs, de nos confessions juives,
00:16:12sur le respect et le soutien apporté aux forces de l'ordre.
00:16:15Je pense qu'on n'a aucune leçon à prendre.
00:16:17Vous connaissez très bien nos positions.
00:16:18M. Darmanin comme M. Attal ont eu des positions extrêmement fortes.
00:16:21Et ça, lui, par l'ensemble de l'état politique.
00:16:23Oui, mais ce n'est pas ce qu'il m'a dit, mais moi, c'est ce que je lui réponds,
00:16:26y compris d'ailleurs des gens de chez vous, du RN,
00:16:28qui ont salué la fermeté de Gabriel Attal et de M. Darmanin
00:16:33sur ces questions de respect des forces de l'ordre,
00:16:35de soutien apporté aux forces de l'ordre.
00:16:37Donc, je pense que là-dessus, vous savez très, très bien le contexte
00:16:39qui nous a amené à faire un choix qui était un choix de tactique électorale.
00:16:43On n'a jamais fermé les yeux et les rouvrir après.
00:16:46Voilà, c'est un choix que vous l'assumez.
00:16:47Mais c'est bien parce que je n'ai jamais entendu assumer comme ça.
00:16:49C'était de la pure tactique électorale et du cynisme total.
00:16:53Et vous saviez très bien toutes les horreurs de la France insoumise.
00:16:56Et vous y êtes allé parce qu'il fallait sauver des sièges de députés.
00:16:59Non, mais c'est bien de le dire.
00:17:00Moi, je trouve ça formidable.
00:17:01Bel aveu, Martin Caragnon, ce matin.
00:17:03Vous avez le courage de le dire.
00:17:03Vous êtes le seul dans votre camp de le dire.
00:17:05Et au moins, comme ça, tout le monde a bien compris ce qui s'était passé.
00:17:07Ce n'est pas un aveu.
00:17:08Ce n'est pas un aveu.
00:17:08Et je l'ai dit ici même pendant la campagne.
00:17:11C'était de la pure tactique.
00:17:12Et tant pis pour...
00:17:13Je vais reprendre.
00:17:13Si vous pouvez me laisser finir ma phrase, parce que c'est quand même important.
00:17:16Parce que là, vous mettez le doigt sur un sujet qui est important.
00:17:17Et vous nous mettez en cause en considérant que finalement,
00:17:20on s'est un peu assis sur nos principes, ce qui n'a jamais été le cas.
00:17:22La déclaration de Gabriel Attal au soir du premier tour sur le Perron de Matignon,
00:17:25ce n'était pas une voix pour le RN.
00:17:28Et on apportera un soutien, y compris à ceux que l'on combat politiquement,
00:17:32tant qu'ils s'inscrivent dans une démarche républicaine et démocratique.
00:17:34Il a dit surtout que France Inter en glisse un bulletin LFI dans l'urne.
00:17:37Ce qui a fait réagir Gérald Darmanin, qui ne voulait pas le faire.
00:17:39Oui, mais enfin, vous savez que ça a impliqué tous les députés LFI,
00:17:44en tout cas la plupart qui étaient les plus, on va dire, stigmatisants
00:17:48et contre lesquels on s'est opposés, sont malheureusement passés au premier tour.
00:17:52C'est un fait. Nous, on a fait le choix aussi.
00:17:54On a fait un tri parmi les députés.
00:17:55Vous savez que le candidat macroniste a appelé à voter pour David Guiraud au second tour.
00:17:59Moi, oui, on a eu d'autres discussions.
00:18:02Je voudrais juste réagir à ton rapport, une réponse très courte.
00:18:06Vous me répondez par oui ou par non.
00:18:07Vous mettez un signe égal entre le RN et la France insoumise ?
00:18:09Pas du tout, pas du tout.
00:18:11Et vous mettez quoi au-dessus de l'autre ?
00:18:13Pourquoi mettre des signes égaux entre des parties contre lesquelles on se bat politiquement,
00:18:17mais on ne se bat pas contre eux pour les mêmes raisons ?
00:18:20Donc vous êtes comme Sacha Houlié, vous mettez la France insoumise au-dessus du RN ou l'inverse ?
00:18:24Non, non, mais c'est-à-dire d'un point de vue moral, d'un point de vue...
00:18:27Vous ne mettez pas de signe égal.
00:18:28Je considère que l'antisémitisme en France à l'heure actuelle,
00:18:31il est porté par une extrême gauche qui s'est radicalisée et pas par le RN.
00:18:35Je ne peux pas être plus clair que ça.
00:18:37Donc il n'y a pas de signe égal.
00:18:38Et je ne mets pas de signe égal, je combats politiquement ces deux parties
00:18:41pour des raisons différentes, mais je ne mets pas de signe égal.
00:18:44Mais pour autant, vous comprenez que Gabriel Attal,
00:18:46le soir même du second tour des élections...
00:18:48Gabriel Attal, il n'a jamais été pris en défaut de dénoncer
00:18:51ce qui rend insupportable la France insoumise
00:18:53et ce qui peut la rendre parfois anti-révolutionnaire.
00:18:55Vous avez fait, le camp présidentiel a fait le choix
00:18:59de préférer qu'un certain nombre de députés de la France insoumise
00:19:02soient élus en dépit de plus que les soupçons d'antisémitisme
00:19:06qui pèsent sur eux, plutôt que de maintenir des candidats
00:19:11et de favoriser hypothétiquement l'élection d'un député RN.
00:19:17Non, alors déjà, tous les candidats qui auraient été soumis,
00:19:20enfin qui auraient été accusés à raison d'antisémitisme...
00:19:22On est passé de 300 triangulaires à moins d'une centaine.
00:19:27Après, j'aimerais vraiment pouvoir m'exprimer sur Thomas Porte,
00:19:29mais juste pour vous répondre,
00:19:32on a simplement dénoncé dès le début de la campagne
00:19:35les deux risques que, à nos yeux, faisaient peser pour l'avenir de notre pays,
00:19:38aussi bien le programme du RN que le programme du Front Populaire.
00:19:41Pour des raisons différentes.
00:19:44Mais on a acté qu'au premier tour,
00:19:46le Front Populaire n'avait plus de chances d'obtenir une majorité absolue
00:19:49et tant mieux, donc il restait le deuxième tour
00:19:51et le deuxième écueil que l'on dénonçait.
00:19:53Donc on a été très clair sur ce qui était en train de se passer.
00:19:57Mais c'est de la tactique,
00:19:58c'est pour empêcher le RN d'avoir la majorité absolue.
00:20:01C'est une évidence, on a été très clair là-dessus.
00:20:05Sur Thomas Porte, le premier point qui est choquant,
00:20:08c'est qu'il fait ses déclarations sains de son écharpe de parlementaire,
00:20:11ce qu'il n'est pas obligé de faire.
00:20:13Beaucoup de députés participent à des manifestations sans porter cette écharpe-là.
00:20:16Là, il le fait à dessein, c'est-à-dire qu'il met son mandat
00:20:19de représentant de la nation, de la République.
00:20:21On va revoir l'image.
00:20:21Voilà, c'est quand même très symbolique.
00:20:23Tu as un doute sur le fait qu'il avait l'écharpe ?
00:20:26Oui, et moi, c'est la première chose qui m'a choqué avant même d'entendre ses paroles,
00:20:29c'est ce port de son écharpe, parce qu'il ne le fait pas de manière neutre.
00:20:33Il le fait à dessein, parce que ces gens-là ont un calendrier politique.
00:20:37Et c'était intéressant, les propos de M. Macron et de M. Leclerc,
00:20:40avec l'écharpe tricolore.
00:20:41On n'est plus en campagne électorale.
00:20:43Donc, il ne fait pas ce discours-là pour aller chercher des voix,
00:20:47comme on a pu le soupçonner de la part de la France insoumise pendant toute une période.
00:20:50Il le fait hors période électorale.
00:20:52Et donc, ceux qui pensaient que finalement, il y avait une opportunité électoraliste
00:20:55uniquement dans ces discours-là, se sont trompés.
00:20:58Il y a, pour certains, une opportunité, un opportunisme électoraliste.
00:21:02Mais il y a fondamentalement un problème, et c'est ce que vous aviez dit aussi, M. Le Verre,
00:21:06une véritable haine essentielle de beaucoup de choses, dont l'État d'Israël,
00:21:12de ce que ça représente, de ce qu'il représente à leurs yeux.
00:21:15Parce que là, il le fait gratuitement, finalement.
00:21:16Il ne le fait pas pour aller prendre des voix.
00:21:19Et donc, lorsque...
00:21:20Vous savez, il y a des élections qui peuvent arriver dans un an.
00:21:22Oui, mais simplement, et un dernier point sur la production.
00:21:25Je suis tout à fait d'accord avec le tweet que vous avez diffusé,
00:21:27de dire que si jamais il arrivait quoi que ce soit à des athlètes israéliens,
00:21:30M. Porton serait responsable, pas directement,
00:21:32mais en ayant créé les conditions de ces agressions-là.
00:21:35Mais moi, je pense aussi avant tout à tous nos concitoyens français de confession juive,
00:21:38parce que ces athlètes-là, ils ont la protection.
00:21:41Et heureusement qu'ils l'ont.
00:21:42Ils sont dans des espaces sécurisés, etc.
00:21:43Donc, a priori, je l'espère, il ne leur arrivera rien.
00:21:46Mais en attendant ce discours-là, il vient alimenter la haine du juif en France.
00:21:49Et donc, on a vu la montée des actes antisémites, des agressions gratuites dans la rue, etc.
00:21:54– On pense aux viols des bourgeois.
00:21:55– Nous, nos concitoyens juifs, voilà.
00:21:57Et moi, je pense à eux, parce qu'en ayant ces propos-là,
00:22:00ces Français-là, ils n'ont pas de protection.
00:22:02Donc, eux, ils peuvent arriver n'importe où demain.
00:22:03Et M. Porte sera aussi comptable de ces agressions-là demain.
00:22:06– Joachim Le Floquimade.
00:22:08– On a raison de condamner avec la plus grande fermeté ces propos.
00:22:10Maintenant, par un seul Français, je pense, ce matin,
00:22:13peut être surpris par cet énième dérapage.
00:22:15Ça fait des années que Jean-Luc Mélenchon et la France insoumise
00:22:17ont dépassé, pulvérisé l'ensemble des lignes rouges,
00:22:21reprend en son compte l'identitarisme ethno-religieux,
00:22:25adhère à une logique clientéliste et communautariste
00:22:28qui fait que même Brouillaboutelja,
00:22:29la co-fondatrice des Indigènes de la République,
00:22:31estime que Jean-Luc Mélenchon est son butin de guerre.
00:22:33Maintenant, au-delà de l'outrance et du cynisme électoraliste
00:22:37de la France insoumise, il y a une vraie lame de fond intellectuelle
00:22:41en arrière-plan de tout ça.
00:22:42C'est le déconstructionnisme qui nous revient
00:22:45comme un boomerang des États-Unis.
00:22:46Tous ces gens-là nous présentent, en réalité, l'histoire
00:22:49comme une marche sans cesse ininterrompue de l'humanité
00:22:52vers le progrès, vers l'émancipation,
00:22:54vers la lutte contre les discriminations.
00:22:55Et il y a une réelle volonté d'extirper tout ce qui représente
00:22:59la domination dans le corps social.
00:23:00Et qu'est-ce qui représente la domination dans le corps social
00:23:02pour ces gens-là ?
00:23:02C'est en particulier la figure du juif, du sioniste,
00:23:06et c'est l'État d'Israël.
00:23:07Et il faut opposer à ça une réponse intellectuelle,
00:23:09un réveil des consciences qui, je pense,
00:23:10passe par l'universalisme républicain
00:23:12avec lequel LFI a rompu aujourd'hui.
00:23:14Ça sera le mot de la fin pour ce débat.
00:23:16On va se retrouver dans un instant.
00:23:17On va évoquer avec vous, Raphaël Stainville,
00:23:18la très longue interview de Gérald Darmanin
00:23:21dans les colonnes du Journal du dimanche
00:23:22et sa très longue réponse sur un symbole,
00:23:25celui de la cravate.
00:23:26À tout de suite.
00:23:33Le débat continue dans l'Or des pros.
00:23:35On détaille tout de suite la grande interview
00:23:36de Gérald Darmanin dans le Journal du dimanche.
00:23:38Mais tout de suite, c'est le rappel des titres avec vous,
00:23:40Isabelle Piboulot.
00:23:41Le SMIC peut être augmenté,
00:23:43déclaration du ministre de l'Intérieur dans le JDD.
00:23:46Gérald Darmanin ne veut pas écarter le débat
00:23:48autour de cette promesse phare de la gauche législative
00:23:51sur une augmentation du salaire minimum à 1 600 euros net
00:23:54contre près de 1 400 aujourd'hui.
00:23:56Ce serait un coup de pouce important
00:23:58pour ceux qui travaillent et qui le méritent.
00:23:59Mais il faut le faire sans tuer nos entreprises,
00:24:02précise le ministre.
00:24:03L'armée israélienne a intercepté un missile
00:24:05en provenance du Yémen et qui s'approchait d'Israël.
00:24:09Les sirènes ont été déclenchées
00:24:10en raison de la possibilité de chute d'éclats.
00:24:13Mais l'incident est terminé, a précisé Tzahal.
00:24:15Une opération survenue au lendemain d'un raid israélien au Yémen
00:24:19qui a fait trois morts et plus de 80 blessés.
00:24:22Des raids lancés 48 heures après une attaque de drones outils
00:24:25ayant fait un mort à Tel Aviv.
00:24:28Et puis des pluies torrentielles en Chine ont fait au moins 20 morts.
00:24:31Des dizaines de personnes sont portées disparues.
00:24:33Un pont autoroutier s'est écroulé vendredi soir
00:24:36après des crues soudaines.
00:24:37Depuis mardi, le nord et le centre du pays
00:24:40sont touchés par d'importantes inondations.
00:24:42Très intéressant ce que nous disait Isabelle Raphaël.
00:24:45Gérald Darmanin veut augmenter le SMIC
00:24:47pour recréer au fond une droite sociale.
00:24:51Il ne dit pas exactement ça.
00:24:52Il ne s'interdit pas de poser cette question et de...
00:24:57Poser la question, c'est ouvrir le débat.
00:24:58Donc ouvrir le débat, c'est y arriver.
00:25:00Il considère qu'écarter cette proposition venue de la gauche
00:25:06serait malvenu et qu'au contraire,
00:25:09il faudrait pouvoir y réfléchir sérieusement.
00:25:12Associer également, bien évidemment,
00:25:14les patrons à ces discussions,
00:25:17mais que quand on parle du pouvoir d'achat
00:25:21et qu'on ne pose pas la question des salaires,
00:25:24c'est une faute de ne pas y penser.
00:25:27Mais c'est en rupture totale avec son camp
00:25:29parce qu'on a entendu Martin Garagnon
00:25:32pendant toute la campagne, les macronistes, dire
00:25:34c'est impossible d'augmenter le SMIC à 1 600 euros.
00:25:37C'est une mesure totalement folle
00:25:39avec les plus de 3 000 milliards de dettes qu'on a.
00:25:42D'ailleurs, on avait les chefs d'entreprise sur les plateaux
00:25:44qui disaient c'est impossible, on ferme demain,
00:25:46on met la clé sous la porte demain
00:25:47si on augmente le SMIC à 1 600 euros.
00:25:49Donc, il essaye d'aller rechercher ce tissu populaire.
00:25:52Mais je vous le confirme,
00:25:54on a entendu quoi pendant cette campagne ?
00:25:57On a entendu la gauche qui nous expliquait
00:25:59et notamment M. Mélenchon,
00:26:00le soir du second tour à 20h04
00:26:02sur toutes les chaînes de télévision,
00:26:03expliquer un, qu'ils avaient gagné, ce qui est faux
00:26:05parce qu'on ne gagne pas quand on a moins d'un tiers des députés
00:26:07et deux, qu'ils étaient là, qu'ils avaient le mandat des Français
00:26:09pour appliquer tout leur programme, rien que leur programme.
00:26:12Nous, on a dit le programme du NFP en l'État,
00:26:14il est brutalisant pour l'économie française.
00:26:17Il va détruire des emplois, il va...
00:26:19Voilà, et donc...
00:26:20On l'augmente ou on ne l'augmente pas ?
00:26:22Le propos et le deuxième constat que l'on fait,
00:26:24c'est que l'Assemblée, à l'heure actuelle,
00:26:26elle est extrêmement divisée.
00:26:27Il va falloir demain qu'on gouverne.
00:26:29Martin, j'ai pas besoin d'une image,
00:26:32j'ai compris de l'Assemblée ce qui se passait.
00:26:33Le SMIC, on l'augmente ou on ne l'augmente pas ?
00:26:35Nous sommes, à l'heure actuelle, les seuls
00:26:37parce que, finalement, le pivot de l'Assemblée...
00:26:39C'est pas possible, Martin Garagnon.
00:26:40Laissez-moi faire juste une phrase complète parce que...
00:26:42Non mais vous me refaites une image,
00:26:43une analyse de l'Assemblée nationale.
00:26:45C'est pas des rires d'un tord de verre.
00:26:46Je vais vous répondre très très vite sur le sujet qui vous intéresse
00:26:48et je comprends que ça vous intéresse
00:26:49parce que c'est la qualité de l'entière...
00:26:50Donc moi, je vous interroge sur le SMIC, c'est génial.
00:26:53Le SMIC, on l'augmente ou on ne l'augmente pas ?
00:26:55Le pivot de l'Assemblée, c'est nous.
00:26:55Et pour qu'on gouverne demain,
00:26:57il va falloir qu'on ouvre des portes.
00:26:58Et donc, c'est exactement ce que fait le ministre de l'Intérieur
00:27:01en reprenant une proposition qui est portée notamment par le Parti Socialiste
00:27:04qui dit en substance, on n'est fermé à rien
00:27:07parce que nous ne sommes pas des idéologues et des sectaires.
00:27:10On l'augmente ou on ne l'augmente pas ?
00:27:11C'est l'admiration du travail et le SMIC...
00:27:13C'est une blague, Martin Garagnon.
00:27:14Et le SMIC... Je finis avec la réponse qui vous intéresse.
00:27:16Oui, mais vous avez commencé la phrase il y a une heure
00:27:18et au bout d'une heure, je vais peut-être avoir la réponse.
00:27:21Donc j'ai préféré démarrer sur autre chose et finir sur la réponse.
00:27:23Vous êtes pour l'augmenter ou pas ?
00:27:25Le problème, ce n'est pas est-ce qu'on n'augmente pas,
00:27:26c'est comment est-ce qu'on augmente ?
00:27:27C'est comment est-ce qu'on le finance ?
00:27:28Les solutions que la gauche porte,
00:27:29elles ne sont pas applicables parce qu'elles détruisent de l'emploi.
00:27:32Mais sur le principe d'augmenter les salaires, tout le monde est pour.
00:27:35Mais en fait, c'est pour ça que les gens ont arrêté avec le Macronisme,
00:27:38parce qu'on ne comprend rien à ce que vous dites.
00:27:41Sur le principe, ce que dit M. Darmanin, c'est de dire oui,
00:27:44le SMIC, il peut être augmenté à condition,
00:27:47et c'est les propos que vous donnez dans cet entretien,
00:27:50à condition qu'il ne détruise pas des emplois
00:27:53et qu'il se fasse en cohérence avec le monde de l'entreprise
00:27:55et la création de richesses.
00:27:56Donc, il ne faut pas que ça détruise.
00:27:58Mais il y a des leviers qui ne sont pas ceux proposés de la gauche,
00:28:01qui veulent financer ça par une espèce de fonds de péréquation
00:28:04pour abonder les entreprises,
00:28:05pour leur permettre de financer l'augmentation du SMIC.
00:28:06Mais est-ce qu'il faut trouver des moyens pour augmenter le SMIC ?
00:28:09Il faut trouver de toute façon les moyens pour augmenter le SMIC
00:28:11et pour augmenter aussi la rémunération du travail,
00:28:12parce que le SMIC, c'est une chose.
00:28:13Je crois que ce qu'il veut dire, c'est qu'il faut augmenter le SMIC
00:28:16à condition qu'il ne soit pas augmenté.
00:28:18Si.
00:28:20C'est exactement ça.
00:28:21Il faut augmenter à condition qu'il ne détruise pas des emplois
00:28:24et qu'il ne brutalise pas l'économie.
00:28:25Je vois qu'il y a des choses différentes.
00:28:27Éclairez-nous là, avec des mots simples.
00:28:29Le débat est très compliqué.
00:28:30Je pense que vous êtes un peu peigné,
00:28:31parce qu'on comprend tous que ça n'a jamais été la ligne de la Macronie
00:28:35sur la question économique.
00:28:37En réalité, le seul facteur d'explication
00:28:41derrière les propos de Darmanin,
00:28:42c'est une forme d'opportunisme en vue de 2027.
00:28:46Il essaie de construire son ascension personnelle
00:28:48en crantant la question sociale,
00:28:51d'où l'imaginaire qui mobilise la sécession des élites.
00:28:53On arrive dans une discussion sur la cravatie.
00:28:55C'est ça que lui, vous l'avez très bien expliqué.
00:28:58Darmanin est en porte à feu avec la majorité présidentielle,
00:29:00mais ce n'est pas la première fois.
00:29:01On ne peut pas à la fois se revendiquer de Philippe Séguin
00:29:03et soutenir Valéry Raillet aux actions européennes.
00:29:05Il est quand même sur un logiciel extrêmement fédéraliste.
00:29:08Valéry Raillet que tout le monde a oublié.
00:29:10C'est pas utile d'être désobligeant avec Valéry Raillet.
00:29:14C'est une question de lignes idéologiques irréconciliables.
00:29:21Darmanin est membre d'un gouvernement
00:29:23depuis plusieurs années.
00:29:25Il est contact d'un violent.
00:29:26Et s'il veut reconquérir l'électorat populaire,
00:29:28je pense qu'il gagnerait,
00:29:30enfin c'est peut-être trop tard maintenant,
00:29:31mais à avoir des résultats sur ce QTF
00:29:33où on a 7% sur les homicides et la violence,
00:29:35qui ont augmenté de 60% depuis 2016.
00:29:38On va faire une grande partie là-dessus.
00:29:40Sur la non-maîtrise des frontières et de l'immigration.
00:29:42C'est sur ça que j'attendais.
00:29:43Ce qui est intéressant quand même d'un point de vue
00:29:47tactique et stratégique, c'est qu'effectivement,
00:29:48je pense que vous avez raison.
00:29:50Il y a un opportunisme chez Gérald Darmanin.
00:29:54C'est-à-dire qu'au moment où Gabriel Attal a fait
00:29:57ce dont il rêvait hier de pactiser quasiment
00:30:00avec une partie de la droite et notamment Laurent Wauquiez,
00:30:03lui essaye d'aller sur sa gauche,
00:30:05rappelant finalement un petit peu ses origines politiques,
00:30:08c'est-à-dire le gaullisme social.
00:30:10Vous évoquiez la figure de Philippe Séguin,
00:30:12il s'en est toujours revendiqué.
00:30:13Et donc, c'est aussi en vue de 2027
00:30:15qu'il adopte ce pas de côté vers la gauche.
00:30:18C'était quoi le slogan que vous avez dit, M. Gagnon ?
00:30:21C'est ce qui fonde aussi notre engagement,
00:30:23libérer et protéger.
00:30:24C'est là où...
00:30:25Vous avez pensé un peu à la Reine des Neiges,
00:30:27délivrer, libérer...
00:30:28Après, vous avez les références que vous voulez, M. Vallée,
00:30:29mais simplement libérer et protéger,
00:30:32c'est libérer l'économie et protéger les prochaines.
00:30:34Vous avez jamais regardé les Disney quand vous étiez petit ?
00:30:35Je suis malheureusement un peu trop âgé
00:30:37pour avoir été petit.
00:30:38Je vais passer à des obligations vis-à-vis de votre âge,
00:30:40mais en tout cas, on peut être ancien et regarder les Disney.
00:30:44Non, mais nous, vous voyez, c'est très simple, blague à part.
00:30:45On vous offrirait un DVD de la Reine des Neiges,
00:30:47Martin Agaranon, pour que vous ayez une séquence de rattrapage.
00:30:49Fais-moi autre chose alors.
00:30:51Nous, on est très simple.
00:30:52Le SMIC à 1 600 euros, c'est ruiner les entreprises.
00:30:55Nous, en revanche...
00:30:55M. Darmanin n'a jamais souscrit au programme de la gauche.
00:30:57Je ne parle pas de M. Darmanin.
00:31:00Moi, je ne suis pas obsédé par M. Darmanin.
00:31:01Je parle de mon programme et de mon parti.
00:31:02Je sais que l'obsession de notre parti, c'était nous.
00:31:04Donc je dis, nous, c'est très simple.
00:31:06On est contre l'augmentation du SMIC à 1 600 euros
00:31:08parce que ça ruinerait les entreprises.
00:31:10D'ailleurs, les écologistes ont clairement dit
00:31:12que cette mesure n'est pas applicable
00:31:13parce qu'elle ruinerait les entreprises.
00:31:14Ils ont dit qu'il faudrait une autre mesure pour atténuer...
00:31:16Mais ça, c'est leur problème.
00:31:17Il y a entre eux, ils ne s'entendent pas sur leur problème.
00:31:18C'est déjà leur problème.
00:31:19Mais c'est pour dire que chez vous et en face, c'est compliqué.
00:31:21Chez nous, ça ne l'est pas.
00:31:22On est clair sur nos idées comme sur nos défenses d'idées.
00:31:25Sur le programme économique, vous êtes clair.
00:31:26On est très clair.
00:31:27Nous, on a six mois.
00:31:29Vous êtes passé de toit à rien.
00:31:30Vous êtes des agrèves parce que vous n'avez pas de bonnes idées.
00:31:33Martin Gargnon, ne donnez pas des leçons de clarté
00:31:35parce que je vais vous ressortir votre réponse d'il y a 30 secondes.
00:31:37On n'a rien compris.
00:31:39C'est compliqué de faire un raisonnement quand on n'a rien compris.
00:31:41Les entreprises...
00:31:42Je suis en train de vous perdre, ce gars.
00:31:44Je suis là.
00:31:44Mais nous, les entreprises, on leur dit
00:31:47vous pourrez augmenter les salaires jusqu'à 10 %
00:31:50et elles seront exonérées de charges
00:31:51puisque vous savez que l'État ne décide pas des salaires
00:31:54à la fin du mois dans les entreprises privées.
00:31:55Et donc, nous, c'est ce qu'on proposait.
00:31:56C'est une mesure, me semble-t-il, équilibrée et incitative
00:31:59pour que les entreprises augmentent jusqu'à 10 % de salaires
00:32:01Nathan Devers.
00:32:03Une petite remarque pour vous défendre, en quelque sorte.
00:32:06Je pense que la droite...
00:32:08On parlait hier, d'ailleurs, de la droite républicaine.
00:32:10Vous savez que vous défendiez les causes perdues.
00:32:12J'adore, c'est ma spécialité de défendre les causes perdues.
00:32:14C'est obligant, monsieur.
00:32:15Mais la droite républicaine a toujours été grande
00:32:18quand elle est sortie, pour le coup, d'une logique sectaire
00:32:20et quand, dans la logique du gaullisme...
00:32:23Et même avant le gaullisme,
00:32:24même Napoléon III, vous savez, son engagement en politique
00:32:27remonte à un livre qui s'appelait
00:32:28L'extinction du paupérisme,
00:32:29qui était un livre, entre guillemets,
00:32:30qu'on pouvait presque considérer comme un livre de gauche.
00:32:32Bon, la droite républicaine a toujours été grande
00:32:35quand elle a aussi puisé dans les analyses,
00:32:38dans les problèmes pointés par
00:32:40et dans les propositions émanant de la gauche.
00:32:43Et ça, on le vérifie, évidemment, avec le gaullisme.
00:32:46Vous avez parlé de Séguin.
00:32:47C'était toute la campagne de Chirac en 1995.
00:32:49Ensuite, quand il est arrivé au pouvoir,
00:32:50c'était autre chose, mais la fracture sociale.
00:32:52C'était même, même vous dire, même Sarkozy, en 2007,
00:32:55il y avait chez lui une véritable volonté
00:32:58de parler aux classes populaires, d'écouter leurs souffrances,
00:33:00de leur proposer des réponses de droite,
00:33:01de travailler plus pour gagner plus, etc.
00:33:03Mais donc, si vous voulez, cette idée de Gérald Darmanin
00:33:05de dire, pas tellement sur le SMIC,
00:33:07mais de dire, là, maintenant,
00:33:08il faut sortir de ce logiciel d'extrême-centre,
00:33:11celui d'Alain Gérard-Selama...
00:33:12C'est le retour de la fracture sociale.
00:33:14Voilà, et c'est le retour d'une droite qui dit,
00:33:16on écoute ça, on n'est pas seulement, si vous voulez,
00:33:18une droite d'appareil électrique ultralibérale, etc.
00:33:20Ils sont en responsabilité depuis 7 ans.
00:33:22Moi, je veux bien qu'on me dise qu'ils aient des idées maintenant
00:33:24parce que les élections sont passées et qu'ils ont été désavoués,
00:33:26mais ça fait 7 ans qu'ils sont en manette du pouvoir.
00:33:28Et M. Darmanin, il vient des Républicains,
00:33:30ou en tout cas de l'UMP en 2012,
00:33:32lorsqu'il était élu député dans la 10e circonscription du Nord.
00:33:35Il a été chez Renaissance, j'imagine, pour des postes de ministre
00:33:37qu'il n'aurait pas eu par la droite.
00:33:39Et aujourd'hui, il nous dit, il faut revenir sur la droite.
00:33:41Où est la cohérence des idées et la rectiligne des propositions ?
00:33:44Regardez sur les peines planchées.
00:33:46Moi, j'ai été syndicaliste avant.
00:33:47Pendant 7 ans, tous les syndicats de police ont dit,
00:33:49contre les récidivistes, les peines planchées.
00:33:52C'est un exploit.
00:33:54On a des intersyndicats que, malheureusement,
00:33:55on a des collègues qui décèdent
00:33:56sur des causes qu'on partage communément.
00:33:58Là, il a dit, sur la chaîne concurrente,
00:34:01que finalement, ça avait été une bêtise pendant 7 ans
00:34:03de ne pas mettre en place cette mesure.
00:34:04Maintenant, il nous dit que sur le SMIC,
00:34:06il l'a combattue durant la campagne et il faut la faire.
00:34:08Il nous dit que la France insoumise, c'est un parti qui nous a bon
00:34:10et il a accepté les voix de la France insoumise pour être élu député.
00:34:12C'est là où les Français se disent qu'on nous prend pour des idiots.
00:34:14Ça veut dire qu'on peut voter pour un parti,
00:34:16on peut voter pour des idées,
00:34:17puis à la fin, on en parlera après.
00:34:18J'en termine sur ça parce que ça me tient à cœur.
00:34:20Je ne suis pas un vieux roucher de la politique.
00:34:22Ça me choque, j'imagine, comme beaucoup de Français.
00:34:24C'est là qu'on se dit que notre vote ne compte pas
00:34:26et notre vote ne vaut rien quand on se rend compte
00:34:28qu'on a été berné par les idées, par les postures
00:34:30et par des alliances qui ne sont pas celles
00:34:32qu'on vend depuis toute sa vie politique.
00:34:33J'ai cette fierté de dire que je me suis engagé
00:34:35au Rassemblement national,
00:34:36mais vous ne me reverrez pas dans 10 ans
00:34:38partir dans des partis qui ne sont pas
00:34:40ces idées que je partage.
00:34:41C'est juste ce que je dis.
00:34:42Il faut être cohérent dans ses idées,
00:34:43droit dans ses chaussures,
00:34:44peut-être pas la cravate,
00:34:45mais au moins avoir les mêmes chaussures
00:34:46dans sa carrière,
00:34:47parce que les gens n'y comprennent plus rien.
00:34:48Mais c'est l'entourage de Gérald Darmanin
00:34:49qui a fait fuiter que vous aviez demandé
00:34:51un poste au macroniste.
00:34:52Non, mais ne me lancez pas sur ça, Gauthier Lebrez.
00:34:54On va dire les choses.
00:34:56Quand on n'a pas d'idée, on est dans la crasse
00:34:58et les choses nous abondent.
00:34:59Ils m'ont proposé de les rejoindre,
00:35:01ce qui peut s'entendre,
00:35:02on peut proposer aux gens.
00:35:03J'ai refusé.
00:35:04Est-ce qu'en juin 2022,
00:35:05j'étais candidat sur leur bannière ?
00:35:06Non.
00:35:07Est-ce que moi, j'ai été adhérent et militant
00:35:09et engagé politiquement dans ce parti ?
00:35:11Après, j'ai changé de parti
00:35:12pour être élu député.
00:35:13Non plus.
00:35:14Donc, ça les a fait fuiter.
00:35:16Non, mais si vous lancez sur ça,
00:35:17il n'y a pas de problème.
00:35:18J'ai dit sur BFM TV,
00:35:19face...
00:35:20Non, non, non, mais...
00:35:21Si vous pouviez me citer,
00:35:22c'était de cacher l'info
00:35:23concurrente à chaque poste.
00:35:25Ça ne fera pas augmenter l'ordre d'audience,
00:35:26je le sais.
00:35:27Enfin, quand même, quoi.
00:35:29C'est pour ça que j'aime bien
00:35:30venir ici aussi.
00:35:31Non, mais voilà, c'est tout.
00:35:32Ça a été un peu leur spécialité
00:35:34de balancer des fake news
00:35:35ou de balancer des dégueulasseries
00:35:37parce que, visiblement,
00:35:38débaser...
00:35:39Je ne dis pas ça pour vous
00:35:40parce que je sais bien que vous
00:35:41vous y êtes pour rien,
00:35:42mais voilà, c'est un peu la spécialité.
00:35:43J'ai trouvé ça, franchement,
00:35:44minable et décevant.
00:35:45Je vais vous dire, monsieur,
00:35:46en soi, ce n'est pas non plus
00:35:47un problème de changer de parti.
00:35:49Il y a des tas de Français
00:35:51qui, au cours de leur vie,
00:35:52ont changé leur vote.
00:35:53Moi, il y a très longtemps,
00:35:54j'ai été inscrit au PS.
00:35:56Je l'assume, ça fait partie
00:35:57d'un parcours personnel.
00:35:58Enfin, je veux dire,
00:35:59moi, je ne vois pas...
00:36:00Mais ce n'est pas changer de parti.
00:36:02C'est de dire en quel jour
00:36:04M. Macron dit que les filles,
00:36:06c'est antisémite.
00:36:07Non, non, mais je ne parle pas de ça.
00:36:08Je vais parler des propositions
00:36:10qui auraient été faites, etc.
00:36:12J'aimerais avancer.
00:36:13Juste un point pour terminer sur ça.
00:36:14J'ai beaucoup entendu vos propos
00:36:16qui parlaient d'opportunisme.
00:36:18C'est-à-dire que M. Darmanin
00:36:19fait cette proposition par opportunisme.
00:36:21Untel fait cette proposition
00:36:22par opportunisme.
00:36:23Ils pensent tous à 2027.
00:36:24Peut-être, mais ce n'est pas
00:36:25notre sujet, en fait.
00:36:26Notre sujet, c'est d'écouter
00:36:28le message des Français.
00:36:29Les Français, ils ont voté
00:36:30pour une assemblée tripartite.
00:36:32Ils nous ont demandé implicitement
00:36:34de commencer à travailler ensemble.
00:36:36Et donc, c'est aussi le sens
00:36:37de la démarche de M. Darmanin.
00:36:38Je peux vous demander,
00:36:39M. Garagnan, pourquoi vous n'avez
00:36:40pas de cravate ce matin ?
00:36:41Parce qu'on est dimanche matin.
00:36:42Parce que je travaille...
00:36:44Vous étiez aussi là samedi hier.
00:36:46Vous n'aviez pas de cravate,
00:36:47donc vous, samedi matin.
00:36:48Non, mais si vous me demandez
00:36:49de venir en cravate...
00:36:50Ah non, moi, je ne vous demande rien.
00:36:51Est-ce que c'est pour ne pas faire
00:36:52sécession avec le reste de la France ?
00:36:54Moi, vous savez, je ne suis pas élu.
00:36:56Je ne suis pas député.
00:36:57Je suis un militant bénévole.
00:36:58Je travaille toute la semaine
00:36:59dans le civil où j'ai un boulot,
00:37:00comme tous les Français.
00:37:01J'ai un boulot où je n'ai pas besoin
00:37:02de mettre une cravate tous les jours.
00:37:04Donc, je n'ai pas le réflexe
00:37:05de mettre une cravate tous les jours.
00:37:06Je pense que ce n'est pas
00:37:07un manque de respect
00:37:08de ne pas avoir une cravate.
00:37:09Je suis propre.
00:37:10Je suis, en général,
00:37:11habillé correctement.
00:37:12Donc, je pense que c'est la base.
00:37:13Nathan Devasse,
00:37:14tu peux vérifier.
00:37:15Bon, voilà.
00:37:16Mais non, mais la cravate, après...
00:37:19Enfin, on va en débattre, visiblement.
00:37:21Alors, on va en débattre.
00:37:22Puisque la cravate,
00:37:23je peux comprendre
00:37:24que ça puisse être
00:37:25un symbole de...
00:37:26Enfin, pour certaines catégories
00:37:27de Français,
00:37:28le synonyme d'une forme
00:37:29de rejet social.
00:37:30Ah, vous pensez ?
00:37:31Je dis je pense
00:37:32que pour certaines catégories
00:37:33de Français,
00:37:34ça peut être interprété
00:37:35de cette façon-là.
00:37:36C'est la plus longue réponse
00:37:37de l'interview
00:37:38du journal du dimanche.
00:37:39C'est ça.
00:37:40C'est sa dernière réponse
00:37:41et c'est sa plus longue réponse.
00:37:42Et hier,
00:37:43je citais quelques extraits
00:37:44comme cela
00:37:45dans l'heure des pro 2,
00:37:46le soir,
00:37:47et c'est la réponse
00:37:48qui a fait le plus réagir.
00:37:49Ça a enflammé le plateau.
00:37:50J'ai eu des dizaines
00:37:51et des dizaines de messages
00:37:53donc je me suis dit
00:37:54si ça marque comme ça,
00:37:55si ça clive comme ça,
00:37:56c'est qu'il y a quelque chose
00:37:57sous ce symbole
00:37:58qui est la cravate.
00:37:59Donc, que dit
00:38:00le ministre de l'Intérieur
00:38:01des missionnaires ?
00:38:02Il dit Nicolas Sarkozy
00:38:03me disait
00:38:04mais une cravate,
00:38:05c'est très important.
00:38:06Tu rentres dans la vie des gens
00:38:07et je pense qu'il avait raison
00:38:08mais aujourd'hui,
00:38:09c'est devenu en partie
00:38:10le symbole de la distance.
00:38:11Ne plus en mettre
00:38:12quotidiennement
00:38:13est une façon
00:38:14de montrer que j'ai compris
00:38:15le message
00:38:16qu'ils ne veulent pas
00:38:17que nous soyons
00:38:18au-dessus d'eux
00:38:19mais avec eux.
00:38:20Est-ce que vous êtes
00:38:21avec votre cravate,
00:38:22Mathieu Vallée,
00:38:23au-dessus de vos concitoyens ?
00:38:24C'est vrai que c'est
00:38:25très loin de la stratégie
00:38:26de Marine Le Pen
00:38:27qui a dit à ses députés
00:38:28il faut mettre une cravate
00:38:29et là, quelque part,
00:38:30Gérald Darmanin,
00:38:31il donne raison
00:38:32aux députés
00:38:33de la France Insoumise
00:38:34qui ont même fait sauter
00:38:35l'obligation
00:38:36de porter une cravate
00:38:37dans l'hémicycle
00:38:38puisque lui-même
00:38:39n'en porte pas
00:38:40quand il est député
00:38:41désormais.
00:38:42C'est une vraie question
00:38:43que vous me posez,
00:38:44M. Lebret ?
00:38:45Bien sûr que c'est
00:38:46une vraie question.
00:38:47M. Darmanin,
00:38:48c'est une mission d'intérieur
00:38:50où on a un policier,
00:38:51un gendarme
00:38:52blessé toutes les 30 minutes
00:38:53et le sujet, c'est la cravate ?
00:38:54Mais il répond à une question.
00:38:55Mais...
00:38:56Non, non, c'est plus
00:38:57ce qu'il répond à une question.
00:38:58Regardez l'image.
00:38:59Il est en scène,
00:39:00en sortie de concitoyens.
00:39:01Remettez l'image, s'il vous plaît.
00:39:02M. Darmanin,
00:39:03de ne pas soucier
00:39:04de la sécurité
00:39:05des Français au quotidien.
00:39:06M., M., M....
00:39:07Pardon ?
00:39:08Non, mais tous les indicateurs,
00:39:09pardon.
00:39:10Tous les indicateurs,
00:39:11parce que moi,
00:39:12c'est mon obsession.
00:39:13M. Garagnon,
00:39:14on peut répondre aussi.
00:39:15Oui, je l'assume.
00:39:16Mon obsession,
00:39:17c'est que j'ai un collègue
00:39:18qui s'en prenne un policier
00:39:19qui débrouille au cocktail monotophe,
00:39:20c'est que j'ai un de ses camarades...
00:39:21Vous n'avez pas le monopole
00:39:22du soutien aux forces de l'ordre.
00:39:23Non, mais pour moi...
00:39:24Pardon.
00:39:25Je vous ai écoutés,
00:39:26donc vous allez m'écouter.
00:39:27Pour moi,
00:39:28la vie d'un policier
00:39:29et d'un gendarme
00:39:30est plus importante
00:39:31que le port d'une cravate
00:39:32ou le non-port d'une cravate.
00:39:33Et quand je suis venu
00:39:34dans le parti de Marine Le Pen
00:39:35et de Jordan Berdéla,
00:39:36il n'y a pas eu une fiche
00:39:37ou des cases à cocher
00:39:38en disant,
00:39:40Je trouve que,
00:39:41pour M. Darmanin,
00:39:42ce n'est pas le cas.
00:39:43Alors qu'il a été très clair.
00:39:44Donc là,
00:39:45vous me titillez.
00:39:46Vous n'allez pas être déçu
00:39:47de la réponse.
00:39:48Sur Florian,
00:39:49ce policier de l'affaire Naël,
00:39:50j'en ai pour une minute,
00:39:51mais je vais vous rhabiller
00:39:52pour l'hiver.
00:39:53Sur Florian,
00:39:54le motard policier,
00:39:55sa présomption d'innocence
00:39:56a été bafouée par qui ?
00:39:57Par M. Macron.
00:39:58Sur Brut,
00:39:59après l'affaire
00:40:00de M. Zechter.
00:40:01Il y avait les violences policières
00:40:02à l'époque.
00:40:03On peut faire un débat
00:40:04sur les violences policières
00:40:05sur le bilan de Darmanin
00:40:06à l'intérieur.
00:40:07Il n'y a aucun problème.
00:40:08Je réponds à une question
00:40:09qui m'est posée.
00:40:10Il y a aussi un rapport
00:40:11avec la police.
00:40:12C'est tout.
00:40:13Pourquoi vous me coupez ?
00:40:14Dès que vous êtes gêné,
00:40:15mais si.
00:40:16Dès que vous êtes gêné,
00:40:17dans la Macronie,
00:40:18je peux parler,
00:40:19monsieur ?
00:40:20Je peux parler,
00:40:21monsieur ?
00:40:22Il s'en fout des policiers,
00:40:23ce qui l'importe,
00:40:24c'est la cravate.
00:40:25Ce n'est pas honnête.
00:40:26Ce n'est pas honnête,
00:40:27M. Vallée.
00:40:28Et vous le savez,
00:40:29l'implication que le ministre
00:40:30de l'Intérieur
00:40:31et le soutien qu'il apporte
00:40:32aux forces de l'ordre,
00:40:34c'est très malhonnête.
00:40:35C'est très malhonnête,
00:40:36et vous le savez.
00:40:37De remettre en question
00:40:38le soutien que Darmanin
00:40:39apporte aux forces de l'ordre,
00:40:40oui, c'est très malhonnête.
00:40:41Mais M. Darmanin,
00:40:42c'est le ministre de qui ?
00:40:43Non, mais je vais terminer.
00:40:44M. Darmanin,
00:40:45c'est le ministre de qui ?
00:40:46C'est le ministre de M. Macron,
00:40:47on est bien d'accord.
00:40:48Mais personne n'est obligé
00:40:49de dire qu'il y avait
00:40:50des violences policières
00:40:51et des contrôles aux facesses
00:40:52dans ce pays.
00:40:53Il n'avait pas un couteau
00:40:54sous la gorge
00:40:55ou un pistolet sur la tempe.
00:40:56C'est bien qu'il le pensait.
00:40:57Il a eu une émotion
00:40:58très forte dans les forces de l'ordre.
00:40:59Il est revenu et il a cru
00:41:00qu'on allait nous acheter
00:41:01avec des chèques.
00:41:02Mais ce n'est pas la réalité.
00:41:03Moi, je n'ai jamais pensé ça,
00:41:04donc je ne l'ai jamais dit.
00:41:05C'est ça que je vous dis, M. Garand.
00:41:06Ne me dites pas
00:41:07que je suis malhonnête
00:41:08intellectuellement.
00:41:09Non, mais là, sur les propos
00:41:10que vous aviez
00:41:11sur M. Darmanin...
00:41:12Non, mais M. Darmanin,
00:41:13pardon, pardon,
00:41:14et je l'ai dit
00:41:15quand j'étais syndicaliste,
00:41:16quand tout va bien,
00:41:17on est derrière les policiers,
00:41:18dès que ça sent le moisi...
00:41:19Il a toujours été en soutien.
00:41:20Ah bon ?
00:41:21Donc, avec des amis comme vous,
00:41:22on n'a pas besoin d'ennemis.
00:41:23Vous avez vu,
00:41:24quand il est rentré
00:41:25de la Nouvelle-Calédonie,
00:41:26enfin, en décembre du tarmac,
00:41:27il a été voir,
00:41:28il a fait une réunion
00:41:29avec les préfets,
00:41:30il a donné son temps
00:41:31pour faire une propagande.
00:41:32Non, mais c'est pas une propagande.
00:41:33Allez, stop !
00:41:34Ce débat
00:41:35de la Nouvelle-Calédonie,
00:41:36ce n'est pas intéressant.
00:41:37Bah si, c'est intéressant.
00:41:38Non, mais là,
00:41:39vous ne vous écoutez plus,
00:41:40vous parlez l'un sur l'autre.
00:41:41Je vais couper,
00:41:42mais il me coupe.
00:41:43Mais c'est un sabot
00:41:44de la Macronie.
00:41:45Vous savez, je pense
00:41:47Vous êtes arrogants,
00:41:48vous êtes méprisants.
00:41:49Non, mais il n'y a pas d'arrogance.
00:41:50Vous parlez au-dessus de moi.
00:41:51Regardez, vous continuez.
00:41:52Laissez-moi finir, monsieur.
00:41:53Ce n'était pas le sujet du débat.
00:41:54Après, j'ouvrirai
00:41:55une grande base.
00:41:56Je ne peux pas en placer une.
00:41:57C'est tous les plateaux,
00:41:58c'est pareil.
00:41:59Dès qu'on est sur le terrain,
00:42:00du fond, des arguments.
00:42:01Non, mais systématiquement,
00:42:02on me coupe la parole.
00:42:03Je vous ai laissé parler
00:42:04sur vos idées.
00:42:05Parce que moi,
00:42:06j'ai répondu à une question
00:42:07et vous avez la malhonnêteté
00:42:08de ne pas répondre à la question.
00:42:09Mais là, ça fait 5 minutes
00:42:11Franchement, c'est vraiment pénible
00:42:12de ne pas pouvoir parler.
00:42:13Vous êtes gênés par vos déclarations
00:42:14et vos propositions.
00:42:15Si, vous me coupez.
00:42:16Donc, avec moi, ça ne marche pas.
00:42:17C'est pas une question
00:42:18qui m'empêche pas de parler.
00:42:19D'accord ?
00:42:20Donc, vous proposez des publicanismes
00:42:21que monsieur Attal donne
00:42:22à tout le monde.
00:42:23Appliquez-les vous d'abord
00:42:24à vous-même.
00:42:25Laissez parler
00:42:26vos adversaires politiques.
00:42:27Allez, on referme cette parenthèse.
00:42:28Raphaël, c'est quand même
00:42:29très intéressant que la question,
00:42:30la réponse la plus longue du ministre
00:42:31soit sur ce simple symbole
00:42:33qu'est la cravate.
00:42:34Non, mais contrairement
00:42:36à ce que peut dire Mathieu,
00:42:38je pense que ce n'est pas anecdotique.
00:42:39Oui, voilà, je suis d'accord.
00:42:40Je pense qu'au-delà de la cravate,
00:42:43de savoir s'il faut la porter ou non,
00:42:45ce qu'il dit sur la sécession des élites,
00:42:48même si ce n'est pas nouveau,
00:42:49c'est intéressant qu'un ministre
00:42:51puisse la poser
00:42:53et essayer d'étayer son propos.
00:42:55Alors, lui, il manifeste ce désir
00:42:58de pouvoir se rapprocher du peuple
00:43:01en quittant sa cravate
00:43:04dès lors qu'il n'est pas face au président.
00:43:06Mais je trouve que cette réflexion
00:43:07posée en ces termes par Gérald Darmanin,
00:43:10elle montre quand même malgré tout
00:43:13ce souci d'un fait
00:43:16qui est grave dans notre société.
00:43:19C'est-à-dire qu'aujourd'hui,
00:43:20effectivement, les gens
00:43:22ne se reconnaissent plus
00:43:23dans ces élites
00:43:25qui vivent dans un autre monde.
00:43:27C'est les anywhere et les somewhere.
00:43:29Exactement, mais ça,
00:43:30c'est une question de paradigme idéologique.
00:43:32Mais ce n'est pas une forme de respect
00:43:33pour ceux qu'on représente ?
00:43:34Non, mais c'est pour ça
00:43:35que la question de la cravate,
00:43:36qui part de cette cravate,
00:43:38pour parler de ça,
00:43:39je trouve ça intéressant.
00:43:40Après de savoir s'il faut la porter ou non.
00:43:41Hier, vous aviez été tellement choqués
00:43:44ou plutôt bouleversés
00:43:45par les propos de Gérald Darmanin
00:43:46qu'en plateau, vous l'expliquiez.
00:43:48J'ai cru que c'était désormais
00:43:51la mode sur ces news.
00:43:53Vous avez vu, je suis rentré
00:43:54dans le droit chemin ce matin,
00:43:55je l'ai remis.
00:43:56Il donne quelque part raison
00:43:58aux insoumis.
00:43:59Moi, c'est ça que je trouve frappant.
00:44:01C'est les insoumis
00:44:02qui ont fait sauter l'obligation
00:44:03de la cravate dans l'hémicycle
00:44:04et il fait comme eux,
00:44:05il ne la porte pas.
00:44:06Oui, surtout, je pense
00:44:07qu'il abaisse dramatiquement
00:44:09le niveau du débat public.
00:44:10Ce fossé qui se creuse
00:44:12entre les élites et le peuple,
00:44:14il n'est pas recherché
00:44:15du côté de mode vestimentaire.
00:44:17On a toujours eu, par ailleurs,
00:44:18des élites politiques
00:44:19qui représentaient dignement
00:44:20à la classe ouvrière
00:44:21sans essentialiser celle-ci
00:44:24et en s'habillant de manière convenable
00:44:27dès lors qu'ils étaient
00:44:28dans les institutions
00:44:29et dans leurs mandats
00:44:30de parlementaires ou de ministres.
00:44:33Le fossé entre les élites
00:44:34et le peuple,
00:44:35il n'est pas du tout dans tout ça.
00:44:36Il est dans le mépris
00:44:37qu'énormément de gens
00:44:38ressentent au quotidien,
00:44:39dans le divorce entre l'imaginaire
00:44:40de cette élite hyper mondialisée
00:44:42et des classes populaires
00:44:43que quelqu'un
00:44:44comme Christopher Lasch
00:44:45a décrit aux Etats-Unis,
00:44:46que Guy Luy a décrit en France,
00:44:48que Goudart a décrit au Royaume-Uni.
00:44:51Et il est dans une demande
00:44:53de politique publique alternative
00:44:55auxquelles les Français
00:44:56aspirent depuis 40 ans
00:44:57sur énormément de sujets
00:44:58et qu'ils n'obtiennent pas.
00:44:59Voilà, c'est ça,
00:45:00le fond du sujet,
00:45:02c'est un sujet extrêmement intéressant.
00:45:05On a tous en test
00:45:06les images de mai 68.
00:45:07En mai 68,
00:45:08vous avez d'une part et d'autre,
00:45:10ça veut dire aussi bien
00:45:11du côté des 68ards contestataires
00:45:13que du côté des gaullistes
00:45:15qui déferlent ensuite
00:45:16sur les Champs-Elysées
00:45:17des gens en cravate.
00:45:18Ils sont habillés pareil.
00:45:19Et donc on est dans une situation
00:45:21où il peut y avoir
00:45:22un clivage politique idéologique
00:45:23total et absolu.
00:45:24Il n'en reste pas moins
00:45:26qu'il y a ce dénominateur commun
00:45:27vestimentaire, stylistique, corporel.
00:45:30Exactement comme dans
00:45:31Peggy dans l'argent.
00:45:32Il dit, dans ma jeunesse,
00:45:34il y avait les maîtres et les curés,
00:45:35ils étaient en désaccord sur tout,
00:45:37mais c'était les mêmes hommes.
00:45:38Fondamentalement,
00:45:39ils étaient unis
00:45:40par un ethos identique.
00:45:41Et aujourd'hui, c'est vrai
00:45:42qu'on assiste
00:45:43à un double changement.
00:45:44Ça veut dire, d'une part,
00:45:46moi je n'imagine pas,
00:45:47vous parliez des Black Blocs,
00:45:49on ne les verrait pas en cravate
00:45:51dans une manifestation.
00:45:52C'est tellement lâche
00:45:53qu'ils se cachent.
00:45:54Premièrement.
00:45:55Et deuxièmement,
00:45:56on voit du côté des politiques,
00:45:57donc ça veut dire une suppression
00:45:58d'uniformisation vestimentaire,
00:45:59et du côté des politiques,
00:46:00un désir toujours
00:46:01de faire peuple.
00:46:02Alors ça commence peut-être,
00:46:03je ne sais pas,
00:46:04avec Pompidou
00:46:05qui se fait filmer
00:46:06dans sa maison,
00:46:07en train de boire le thé
00:46:08devant sa cheminée.
00:46:09Et ça finit ensuite
00:46:10avec Emmanuel Macron
00:46:11qui fait des selfies,
00:46:12qui fait la vidéo
00:46:13avec McFly et Carlito,
00:46:14etc.
00:46:15Comme s'il y avait
00:46:16une volonté
00:46:17de montrer
00:46:18qu'on va abolir la distance
00:46:19en enlevant la cravate,
00:46:20ce qui ne marche pas.
00:46:21Personne ne se dit,
00:46:22oh là là,
00:46:23M. Darmanin est proche du peuple
00:46:24parce qu'il a enlevé sa cravate.
00:46:25C'est la réflexion
00:46:26la plus bourgeoise
00:46:28qu'il soit.
00:46:29C'est comme
00:46:30quand il y a
00:46:31cette fameuse séquence
00:46:32en 1995
00:46:33où Balladur demande
00:46:34à ses conseillers
00:46:35est-ce que je mets la rose,
00:46:36est-ce que je mets la verte,
00:46:37laquelle fera le plus populaire ?
00:46:38C'est absurde.
00:46:39Mais en même temps,
00:46:40ça témoigne d'une distance
00:46:41presque d'un gouffre
00:46:42ou en tout cas d'une,
00:46:43certains diraient,
00:46:44archipélisation
00:46:45qui est un fait
00:46:46majeur de nos sociétés.
00:46:47Je suis complètement
00:46:48d'accord avec vous,
00:46:49M. Darmanin.
00:46:50Ce que je voulais dire
00:46:51avant d'être interrompu
00:46:52maintes fois,
00:46:53c'est que moi,
00:46:54les vrais sujets,
00:46:56et je pense que les électeurs
00:46:57font pareil.
00:46:58Quand on a dit
00:46:59qu'on protégerait
00:47:00l'image des policiers
00:47:01et des gendarmes
00:47:02sur les réseaux sociaux,
00:47:03l'article 24 n'a pas été réécrit,
00:47:04il a été censuré.
00:47:05Quand on a dit
00:47:06qu'il faudrait
00:47:07les peines planchers,
00:47:08elles n'ont jamais été
00:47:09remises en place.
00:47:10Quand on a dit
00:47:11qu'on lutterait
00:47:12contre les black blocs,
00:47:13puisqu'on va en parler
00:47:14avec les mégabassines,
00:47:15avec la loi Casseur,
00:47:16quand le policier
00:47:17de la direction
00:47:18dans le public
00:47:19de la circulation,
00:47:20le 1er juillet 1923,
00:47:21a été brûlé vif par les black blocs,
00:47:22ça n'a jamais été
00:47:24et ça n'engage pas
00:47:25et ça n'encourage pas
00:47:26les gens à aller voter.
00:47:2720 secondes pour répondre
00:47:28Martin Garagnon.
00:47:29Je ne suis ni le confesseur
00:47:30ni le psychanalyste
00:47:31de M. Darmanin,
00:47:32mais simplement,
00:47:33j'ai le sentiment
00:47:34à la lecture de cet entretien
00:47:35qu'il ressentait
00:47:36comme une espèce
00:47:37de dissonance collective,
00:47:38un écart entre la forme
00:47:39et le fond,
00:47:40le port de la cravate
00:47:41avec pour le coup
00:47:42ses origines populaires.
00:47:43C'est quelqu'un
00:47:44qui a besoin
00:47:45d'être maintenant
00:47:46en phase
00:47:47avec ce qu'il est intrinsèquement.
00:47:48Je pense que lui
00:47:49n'est pas dans un jeu
00:47:50de représentation
00:47:51et qu'effectivement,
00:47:52c'est sa façon aussi.
00:47:53C'est d'un point de vue symbolique.
00:47:54Après, je suis tout à fait d'accord
00:47:55avec vous.
00:47:56Ce n'est pas la tenue
00:47:57qui fait moi ce qui m'intéresse.
00:47:58Les Insoumis,
00:47:59demain,
00:48:00ils peuvent mettre une cravate.
00:48:01Ça ne changera pas
00:48:02ni leur discours
00:48:03ni leurs actions.
00:48:04C'est terminé.
00:48:05Je dois lancer la pub.
00:48:06Oui, mais moi aussi,
00:48:07il m'arrive d'en mettre.
00:48:08Ce matin,
00:48:09je me suis fait viliperner
00:48:10parce que je n'en avais pas
00:48:11visiblement,
00:48:12mais j'en mettrai une
00:48:13la prochaine fois.
00:48:14Merci beaucoup
00:48:15Martin Garagnon
00:48:16d'être venu ce matin
00:48:17et hier matin.
00:48:18C'est toujours un plaisir
00:48:19et on va parler de l'enfer.
00:48:20L'enfer qui est devenu Paris.
00:48:21Tout est grillagé.
00:48:22On ne peut plus circuler.
00:48:23Si vous n'habitez pas à Paris,
00:48:24ne venez pas.
00:48:25A tout de suite.
00:48:31Bonjour Franck Delvaux.
00:48:32Bonjour.
00:48:33Vous êtes représentant
00:48:34des restaurateurs parisiens
00:48:35Lumi Paris.
00:48:36Vous étiez hier
00:48:37en Skype avec nous
00:48:38dans l'heure des pro 2
00:48:39et ce matin en plateau
00:48:40parce que votre profession
00:48:41vit l'enfer.
00:48:42Des dizaines et des dizaines
00:48:43d'annulations
00:48:44en raison des grilles
00:48:45qui encerclent Paris
00:48:46et des clients
00:48:47qui ne peuvent pas
00:48:48atteindre les restaurants.
00:48:49On verra dans un instant
00:48:50une séquence
00:48:51d'un restaurateur
00:48:52qui pousse un coup de gueule
00:48:53qui est en bord de scène.
00:48:54Mais tout de suite,
00:48:55c'est le rappel des titres
00:48:56avec vous Isabelle.
00:48:57Les drames
00:48:58sous fond de trafic de drogue
00:48:59se multiplient en France.
00:49:00Deux personnes ont été tuées
00:49:01vendredi soir à Bobigny.
00:49:02Mercredi à Marseille,
00:49:03le corps d'un adolescent
00:49:04de 17 ans
00:49:05a été découvert
00:49:06dans le coffre
00:49:07d'un véhicule en feu.
00:49:08Alors faut-il faire appel
00:49:09à l'armée
00:49:10pour endiguer le fléau
00:49:11dans les quartiers difficiles ?
00:49:12Selon un sondage
00:49:13de CSA pour CNews Europe 1
00:49:14et le JDD,
00:49:1670% des Français interrogés
00:49:17y sont favorables.
00:49:1829% se disent contre.
00:49:19La deuxième manifestation
00:49:20contre les vaccins
00:49:21hier à La Rochelle
00:49:22a réuni 6000 participants
00:49:23dont 500 Black Blocs.
00:49:24Des heurts ont éclaté.
00:49:25De nombreux actes
00:49:26de vandalisme
00:49:27ont été constatés.
00:49:28Selon un bilan du parquet,
00:49:29quatre membres
00:49:30des forces de l'ordre
00:49:31et cinq manifestants
00:49:32ont été légèrement blessés.
00:49:33Sept individus
00:49:34ont été arrêtés.
00:49:35Enfin, en Argentine,
00:49:36selon nos confrères du Parisien,
00:49:37une quinzaine de blessures
00:49:38ont été recouvertes
00:49:39par les forces de l'ordre.
00:49:40En Argentine,
00:49:41selon nos confrères du Parisien,
00:49:42une quinzaine de blessures
00:49:44ont été constatées
00:49:45sur le corps de la femme
00:49:46qui a porté plainte
00:49:47contre Hugo Auradou
00:49:48et Oscar Gégou.
00:49:49Un rapport médico-légal
00:49:50fait état, entre autres,
00:49:51de lésions
00:49:52dans les parties intimes
00:49:53et de divers hématomes
00:49:54au visage.
00:49:55Les deux rugbymen français,
00:49:56eux,
00:49:57clament toujours
00:49:58leur innocence.
00:49:59Je le disais, donc,
00:50:00les restaurateurs
00:50:01commencent à monter au créneau,
00:50:02les restaurateurs parisiens,
00:50:03avec ces jeux
00:50:04qui commencent
00:50:05dans cinq jours.
00:50:06Et c'est, allez,
00:50:07totalement bouché
00:50:08depuis une semaine.
00:50:09Ça fait une semaine
00:50:10que c'est l'enfer
00:50:11dans les restaurants
00:50:13pour les restaurateurs,
00:50:14Franck Galvo ?
00:50:15Ça a commencé lundi
00:50:16avec les voies réservées
00:50:17aux Jeux olympiques.
00:50:18Il n'y a pas amélioré
00:50:19la circulation sur Paris
00:50:20qui est déjà difficile.
00:50:21D'ailleurs, sur ces voies
00:50:22réservées aux Jeux,
00:50:23il n'y a personne.
00:50:24Je pense qu'on aurait pu
00:50:25attendre une semaine
00:50:26avant de mettre ces voies
00:50:27en fonction.
00:50:28C'est sûrement trop tôt.
00:50:29Et puis le pire
00:50:30a été dès le 18,
00:50:31parce que là,
00:50:32avec les périmètres,
00:50:33les QR codes,
00:50:34les zones grises,
00:50:35les réservations
00:50:36pour aller même
00:50:37dans un restaurant.
00:50:38Généralement,
00:50:39quand on va boire un verre,
00:50:40on ne se dit pas
00:50:41je vais faire un QR code
00:50:42et je vais réserver
00:50:43pour aller boire un verre.
00:50:44Qui a un QR code
00:50:45autour de la table ?
00:50:46Professionnellement,
00:50:47oui.
00:50:48Pour accéder,
00:50:49on est dans une zone rouge,
00:50:50grise, je ne sais plus.
00:50:51Moi, je crois que
00:50:52l'attestation suffit.
00:50:53J'espère parce que
00:50:54je n'ai que l'attestation.
00:50:55Non, il faut un QR code ?
00:50:56Non, les policiers
00:50:57vous arrêtent aux abords.
00:50:58Je suis toujours passé.
00:50:59On verra.
00:51:00Je n'ai ni l'un ni l'autre
00:51:01en tout cas.
00:51:02Il y a des zones grises
00:51:03pour un QR code,
00:51:04même si vous êtes à pied.
00:51:05Par contre, zone rouge,
00:51:06si vous êtes en trottinette,
00:51:07si vous êtes à pied,
00:51:08il n'y a pas besoin de QR code.
00:51:09Mais zone grise,
00:51:10même pour aller boire un verre,
00:51:11il faut une réservation
00:51:12et il faut un QR code.
00:51:13En fait, les forces de l'ordre,
00:51:14ils ont une petite scanette
00:51:15comme dans les entrées
00:51:16de salles de spectacle
00:51:17et puis c'est rouge ou vert
00:51:18quand vous présentez le QR code.
00:51:19Et qui marche très mal d'ailleurs
00:51:20parce que...
00:51:21A cause du soleil !
00:51:22A cause du soleil.
00:51:23C'est un article formidable.
00:51:24J'en ai fait l'expérience hier.
00:51:25Ah oui ?
00:51:26Ça déconne.
00:51:27Mais vous vous rendez compte,
00:51:28il y a un article du Parisien
00:51:29qu'on va vous montrer
00:51:30dans un instant
00:51:31qui effectivement explique
00:51:32que les forces de l'ordre
00:51:34Voilà.
00:51:35Le soleil complique la tâche
00:51:36des forces de l'ordre
00:51:37pour contrôler les passes,
00:51:38les jeux.
00:51:39Les QR codes sont illisibles
00:51:40sur les téléphones
00:51:41à cause de l'ensoleillement.
00:51:42La police recommande
00:51:43d'imprimer,
00:51:44le laisser passer
00:51:45pour fluidifier les contrôles.
00:51:46Ce n'est pas une blague,
00:51:47Nathan Devers.
00:51:48C'est une réalité.
00:51:49Et je sais que vous
00:51:50qui êtes très attaché
00:51:51à toutes ces questions-là,
00:51:52c'est la jurisprudence du Covid.
00:51:54Tout recommence.
00:51:55Les restaurateurs sont impactés
00:51:56et vont demander
00:51:57des dédommagements.
00:51:58Les policiers font
00:51:59du contrôle de QR code.
00:52:00Il faut une attestation employeur
00:52:01pour venir travailler
00:52:03C'est exactement la même chose.
00:52:05Tout recommence.
00:52:06Tout recommence.
00:52:07Déjà, c'est une honte
00:52:08de faire des Jeux olympiques
00:52:09dont les Parisiens sont exclus.
00:52:10C'est-à-dire qu'on a bien compris
00:52:12quand on habitait Paris
00:52:13qu'on n'était pas conviés à la fête
00:52:15et même qu'on gênait un peu
00:52:16dans le décor
00:52:17que si on pouvait partir,
00:52:18c'était mieux.
00:52:19Et pour tous les gens,
00:52:20j'en fais partie,
00:52:21on en fait partie,
00:52:22je pense,
00:52:23qui travaillent l'été à Paris,
00:52:24en général,
00:52:25quand on reste à Paris l'été,
00:52:26on a au moins le privilège
00:52:27d'avoir la ville
00:52:28qui nous appartient,
00:52:29en quelque sorte,
00:52:30qui est plus calme, etc.
00:52:31Bon, là,
00:52:32ça ne va absolument pas être le cas.
00:52:33Mais ce que vous dites,
00:52:34c'est beaucoup plus grave que ça,
00:52:35c'est cette jurisprudence COVID.
00:52:37Il y a eu, pendant le COVID,
00:52:38des mesures d'urgence,
00:52:40des mesures d'exception
00:52:41qui ont été dictées par le contexte,
00:52:43qui ont été imposées,
00:52:44dont les pouvoirs nous disaient
00:52:45pas que en France,
00:52:46dans le monde entier,
00:52:47on n'a pas le choix,
00:52:48on est obligé,
00:52:49comme si, jusqu'alors,
00:52:50quand il y avait des épidémies,
00:52:51la seule solution était
00:52:52de faire des QR codes,
00:52:53des passes sanitaires,
00:52:54un pass vaccinal, etc.
00:52:56Et on voit bien
00:52:57qu'ils nous ressortent
00:52:58ce modèle de société,
00:53:00cette gadgetisation
00:53:02du contrôle des populations,
00:53:04maintenant, à chaque fois
00:53:05qu'il y aura des épreuves.
00:53:06Aujourd'hui, c'est les Jeux olympiques,
00:53:07demain, ce sera peut-être autre chose.
00:53:08Peut-être qu'après demain,
00:53:09confronté à la crise écologique,
00:53:11on appliquera aussi
00:53:12des mesures de cette nature,
00:53:13je ne sais pas.
00:53:14Et moi, ce que je trouve
00:53:15vraiment sidérant,
00:53:16c'est la soumission
00:53:17des Français à cette logique.
00:53:19J'ai vu un reportage
00:53:20où les gens disaient
00:53:21c'est formidable,
00:53:22ça marche très bien,
00:53:23ça fonctionne.
00:53:24Les gens sont toujours,
00:53:25souvent s'extasient
00:53:26du fait que les choses fonctionnent.
00:53:27C'est ça qui est problématique.
00:53:28Moi, à la limite,
00:53:29si ça ne fonctionnait pas,
00:53:30ça me rassurerait un peu.
00:53:31Le pire, c'est ça,
00:53:32c'est que ça marche.
00:53:33Enfin, ça marche,
00:53:34sauf quand il y a du soleil.
00:53:35Sauf quand il y a du soleil.
00:53:36Raphaël, vous savez que
00:53:37hier, j'étais avec Geoffroy Lejeune,
00:53:39il m'a dit, moi,
00:53:40jamais de ma vie,
00:53:41je ne téléchargerai le QR code.
00:53:42Donc peut-être que vous allez
00:53:43devoir prendre la direction
00:53:44du JDD pendant les Jeux
00:53:45parce qu'il ne sera plus au bureau.
00:53:46Non, mais moi, on me l'a fait
00:53:47quasiment d'autorité,
00:53:48donc ça me facilite la vie.
00:53:50Mais c'est vrai qu'on est passé
00:53:51d'un confinement sanitaire
00:53:53à un confinement sécuritaire.
00:53:55Et ce qui est assez surprenant,
00:53:57c'est la docilité avec laquelle
00:53:59un certain nombre de personnes
00:54:00finalement souscrivent
00:54:01à ces nouvelles intrusions
00:54:04dans nos vies.
00:54:05Alors, je vous donne
00:54:06la parole tout de suite,
00:54:07Joachim Lefloquimade,
00:54:08mais je veux qu'on voit
00:54:09cette fameuse séquence
00:54:10d'un restaurateur parisien
00:54:11qui est encerclé de grilles.
00:54:12Ça a fait plus d'un million de vues
00:54:14sur les réseaux sociaux.
00:54:15Il a perdu,
00:54:16il parle d'une soirée
00:54:17où il perd 30 clients.
00:54:18Donc c'est ça,
00:54:1945 000 barrières à Paris.
00:54:2045 000 barrières à Paris.
00:54:21On regarde cette séquence.
00:54:23Bonsoir tout le monde.
00:54:24Voilà, il est 21h45 à peu près.
00:54:28Le restaurant 6 New York
00:54:30et la place de l'Alma
00:54:32et les quais de la Seine
00:54:34avec, bien évidemment,
00:54:36l'avenue de New York.
00:54:38Comme vous avez remarqué,
00:54:39il n'y a aucune voiture.
00:54:41Eh bien, juste pour vous expliquer,
00:54:43ce soir j'avais 56 couverts,
00:54:46j'ai eu 32 annulations
00:54:49parce que les gens
00:54:50ne pouvaient pas venir au restaurant.
00:54:52Ils ne pouvaient pas passer sans QR code.
00:54:55Mais ils avaient quand même
00:54:56leur réservation sur notre site
00:54:59avec l'empreinte bancaire.
00:55:01Et donc, personne ne les a laissés passer.
00:55:04A priori, ça va être comme ça
00:55:06pendant tous les Jeux.
00:55:08Donc, sachez que je suis ravi,
00:55:11ravi, ravi,
00:55:14de travailler pour rien.
00:55:16Les Jeux devaient être une fête,
00:55:18soi-disant.
00:55:19Voilà pour cette séquence
00:55:20qui est complètement lunaire.
00:55:21On voit des grillages partout.
00:55:23Une trentaine de tables annulées
00:55:25pour ne serait-ce qu'un soir.
00:55:26Ça va être chiffré à combien,
00:55:28la perte de chiffre d'affaires
00:55:29pour les restaurateurs ?
00:55:30On ne sait pas, mais en moyenne,
00:55:31c'est que ça.
00:55:32On reçoit que des annulations de clients.
00:55:33En fait, les gens ne se sont pas appropriés
00:55:34des QR codes.
00:55:35Les gens annulent
00:55:36parce qu'ils ne peuvent pas
00:55:37soit aller en voiture,
00:55:39vous habitez le Valois-Péret,
00:55:40toutes les villes,
00:55:42Versailles, etc.
00:55:43Bon, Boudin-Bianco,
00:55:44vous ne pouvez pas aller en voiture.
00:55:45Donc, tout le monde ne va pas en vélo
00:55:46au restaurant.
00:55:47Donc, on est en moyenne
00:55:48entre moins 30%
00:55:49jusqu'à moins 70%.
00:55:51J'ai une adjurante,
00:55:52pour ne pas le citer,
00:55:53restant le Masloquet-Voltaire,
00:55:54qui est passée de 200 clients le soir
00:55:56à 30 clients.
00:55:57Voilà, c'est vide.
00:55:58C'est les mêmes images.
00:55:59Elle m'a envoyé le film.
00:56:00Il n'y a personne, c'est vide.
00:56:01Donc, combien ça va chiffrer ?
00:56:02On ne sait pas.
00:56:03En tout cas,
00:56:04par rapport à la commission d'indemnisation
00:56:06qui est mise en place,
00:56:07on sera très présents
00:56:08pour qu'elle fonctionne
00:56:09et qu'on soit indemnisés.
00:56:10Et donc là, voilà,
00:56:11on retrouve le Covid,
00:56:12encore une fois,
00:56:13l'indemnisation.
00:56:14Il y a malgré tout,
00:56:15c'est normal que vous soyez indemnisés.
00:56:163 200 milliards de dettes,
00:56:17mais on disait, c'est fini,
00:56:18on ferme tous les robinets.
00:56:19Et voilà, nouveau puits sans fond.
00:56:20Je vous donne la parole à tous
00:56:21dans un instant, je vous le promets,
00:56:22mais on va aller sur le terrain
00:56:23pour voir un peu comment ça se passe.
00:56:24Retrouvez Sacha Robin.
00:56:26Sacha, je crois que vous êtes
00:56:27quai de la Tournelle
00:56:28devant des policiers
00:56:30qui contrôlent actuellement
00:56:31des passants.
00:56:36Oui, c'est bien ça, Gauthier.
00:56:37En fait, le policier vient
00:56:39de m'expliquer à l'instant
00:56:40que selon les situations,
00:56:41on pourrait avoir
00:56:42quelques complications.
00:56:43La plupart des gens
00:56:44commencent à comprendre
00:56:45qu'il y a un système de QR code
00:56:46pour les zones grises.
00:56:47Et de toute façon,
00:56:48avec un petit peu de pédagogie,
00:56:49de sympathie,
00:56:50les gens font
00:56:51tranquillement le tour.
00:56:52Ils vont soit jusqu'au boulevard
00:56:53Saint-Germain,
00:56:54ou alors, s'ils sont piétons,
00:56:55ils peuvent y aller.
00:56:56Mais par contre,
00:56:57pour les véhicules,
00:56:58c'est un peu plus compliqué.
00:56:59Donc, ils doivent aller
00:57:00dans la rue
00:57:01qui est juste après,
00:57:02tout droit,
00:57:03vous voyez à l'image.
00:57:04Par contre,
00:57:05ce que vous pouvez observer,
00:57:06c'est qu'effectivement,
00:57:07si vous êtes en poussette,
00:57:08etc.,
00:57:09ou même en piéton,
00:57:10vous êtes quand même
00:57:12obligés d'être sur la chaussée.
00:57:13Donc, c'est un peu compliqué.
00:57:14Je vais demander à madame.
00:57:15Bonjour.
00:57:16Bonjour.
00:57:17Est-ce que c'est compliqué
00:57:18un peu pour vous aujourd'hui ?
00:57:19C'est un peu compliqué
00:57:20parce qu'aujourd'hui,
00:57:21il n'y a pas les bus
00:57:22qui traversent la Seine.
00:57:23Ah, c'est pour ça
00:57:24qu'il n'y a pas les bus ?
00:57:25Oui, il y a les métrois
00:57:26avec la poussette.
00:57:27Oui, c'est la galère.
00:57:28Oui, c'est la galère.
00:57:29Ça marche.
00:57:30Bon courage, madame.
00:57:31Donc, vous voyez
00:57:32ce genre de petite situation
00:57:33qui arrive un petit peu
00:57:34tout le temps.
00:57:35C'est un mélange.
00:57:36Ça dépend un peu de l'humeur.
00:57:42Depuis que je suis arrivé,
00:57:43on voit que ça fonctionne
00:57:44plutôt bien
00:57:45et que les gens respectent
00:57:46la zone grise.
00:57:47Bon, merci, Sacha.
00:57:48On voit qu'il y a malgré tout
00:57:49de la bonne humeur.
00:57:50Mais je retire un mot
00:57:51que vous avez utilisé,
00:57:52Joachim Lefloch-Imad.
00:57:53Maintenant, il y a des checkpoints.
00:57:54On est avec des checkpoints
00:57:55dans la capitale.
00:57:56Exactement.
00:57:57Je pense que sur la rupture
00:57:58anthropologique que charrie
00:57:59l'arrivée de QR code
00:58:00dans toutes les dimensions
00:58:01de la vie,
00:58:02on sera tous d'accord.
00:58:03Ça porte, je crois,
00:58:04à une menace extrêmement profonde,
00:58:05extrêmement grave
00:58:06pour l'état de nos libertés
00:58:07en France.
00:58:08Maintenant, je note quand même
00:58:09un autre paradoxe
00:58:10qui m'inquiète
00:58:11à titre personnel.
00:58:12C'est qu'on a en même temps
00:58:13une classe dirigeante
00:58:14qui nous explique
00:58:15en permanence
00:58:16qu'il faut démanteler
00:58:17des frontières
00:58:18et bâtir des ponts,
00:58:19que toutes les entraves
00:58:20à la circulation
00:58:21correspondent au mal absolu
00:58:22et qu'en même temps,
00:58:23on vient à ériger
00:58:24ces mêmes frontières
00:58:25au sein même de Paris
00:58:26au détriment
00:58:27de la vie quotidienne
00:58:28de tant d'autres gens
00:58:29qui sont entravés
00:58:30alors qu'ils vivent
00:58:31à Paris toute l'année,
00:58:32qui payent des impôts,
00:58:33les restaurateurs,
00:58:34mais c'est aussi
00:58:35les hôteliers,
00:58:36c'est aussi les bouquinistes.
00:58:37Et à tous les endroits
00:58:39et je pense encore une fois
00:58:40que ça mériterait
00:58:41un réveil des consciences
00:58:42parce qu'à force de s'habituer
00:58:43en Melle-d'Oise
00:58:44dans un coinage très dangereux
00:58:45dont tout risque
00:58:46de ne jamais pouvoir sortir.
00:58:47Oui Raphaël.
00:58:48Non mais ce qui est fou
00:58:49c'est que dans Paris aujourd'hui
00:58:50il devient presque plus simple
00:58:51quand vous voulez passer
00:58:52de rive droite
00:58:53à rive gauche
00:58:54d'y aller à la nage
00:58:55parce que c'est avec
00:58:56cette politique
00:58:57d'un pont sur trois.
00:58:58Non mais l'eau de la Seine
00:58:59est baignable en plus.
00:59:001,5 milliard.
00:59:01Il a plu la nuit dernière.
00:59:02Attention à la pluie.
00:59:03Attention à la pluie.
00:59:04Ça peut remonter.
00:59:05Ça peut remonter.
00:59:09Je veux juste qu'on voit
00:59:10un sujet de l'exaspération
00:59:11des restaurateurs
00:59:12avec Marie-Victoire Desdonnay.
00:59:13Les barrières,
00:59:14elles seront là.
00:59:15Le passage, il est étroit.
00:59:16Comment on va les servir ?
00:59:17On ne peut pas les servir.
00:59:18On ne peut pas les servir.
00:59:19Désolé.
00:59:20Désolé.
00:59:21La source de la désolation,
00:59:22ce sont plus de 40 000 barrières
00:59:23déployées pour sécuriser
00:59:24les épreuves sur route
00:59:25et la cérémonie d'ouverture.
00:59:26Le café croissant
00:59:27consommé comme dans une cage.
00:59:28L'image est saisissante
00:59:29mais pas forcément bonne
00:59:30pour les visiteurs.
00:59:31Le café croissant
00:59:32consommé comme dans une cage.
00:59:33L'image est saisissante
00:59:34mais pas forcément bonne
00:59:35pour les visiteurs.
00:59:36Il y a des grilles,
00:59:37il faut un QR code,
00:59:38une réservation
00:59:39et on a attendu
00:59:40les JO pendant 4 ans
00:59:41et ça nous fait
00:59:42un peu préjudice.
00:59:43Bien sûr qu'on a
00:59:44une baisse d'affluence,
00:59:45forcément.
00:59:46Les gens,
00:59:47ils n'ont pas envie
00:59:48de manger autour de grillages.
00:59:49La fréquentation chute
00:59:50mais avec ces barrières,
00:59:51il faut aussi réorganiser
00:59:52services et livraisons.
00:59:53Parfois avec difficulté.
00:59:54Pour ce restaurateur,
00:59:55c'est l'incompréhension.
00:59:56Je ne sais pas
00:59:57qui a organisé
00:59:58comme ça,
00:59:59je ne comprends pas.
01:00:00Je ne comprends pas
01:00:01qui a organisé
01:00:02comme ça,
01:00:03je ne comprends pas.
01:00:04On est malheureux.
01:00:05Je vous jure
01:00:06qu'on est malheureux.
01:00:07Je n'arrive pas
01:00:08à comprendre quelque chose.
01:00:09Est-ce qu'ils veulent
01:00:10aux Jeux Olympiques
01:00:11avec les commerçants
01:00:12ou sans les commerçants ?
01:00:13600 bars parisiens
01:00:14tronqués de leur terrasse
01:00:15devraient être exonérés
01:00:16de redevances.
01:00:17Mais à ce stade,
01:00:18les restaurateurs
01:00:19regrettent avant tout
01:00:20un manque de communication.
01:00:21Voilà,
01:00:22c'est des JO
01:00:23sans commerçants,
01:00:24sans parisiens
01:00:25comme vous le disiez Nathan.
01:00:26Je vous montre juste
01:00:27une petite séquence,
01:00:28encore une,
01:00:29pour vous faire réagir.
01:00:30Je vous montre
01:00:31une petite séquence,
01:00:32encore une,
01:00:33pour vous faire réagir.
01:00:34La célèbre,
01:00:35célébrissime
01:00:36pianiste
01:00:37Katia Buna-Tivili
01:00:38qui a fini
01:00:39son trajet
01:00:40à pied
01:00:41dans Paris
01:00:42pour rejoindre
01:00:43son propre concert.
01:00:44Elle a failli
01:00:45être en retard
01:00:46à son propre concert.
01:00:47Regardez la séquence.
01:00:48On est en retard.
01:00:49On est coincé.
01:00:50Les badges
01:00:51ne marchent pas.
01:00:52Du coup,
01:00:53on est descendu
01:00:54de la voiture
01:00:55et
01:00:56Laurent m'a prêté
01:00:57ses chaussures.
01:00:58Tout à l'heure,
01:00:59je n'ai pas déclenché.
01:01:00Ah, c'est vrai.
01:01:01Donc voilà,
01:01:02tu n'as pas déclenché
01:01:03tout à l'heure ?
01:01:04Non, tout à l'heure,
01:01:05je n'ai pas déclenché.
01:01:06On va y arriver.
01:01:07On sera là.
01:01:11Et vous savez,
01:01:12Nathan,
01:01:13Amélie Houdet-Acastérat
01:01:14doit être très fâchée
01:01:15de la séquence
01:01:16qu'on est en train de faire
01:01:17là,
01:01:18la ministre des Sports.
01:01:19Ce matin,
01:01:20dans les colonnes
01:01:21de l'excellent
01:01:22Journal du dimanche,
01:01:23elle dit
01:01:24« Jouer contre les jeux,
01:01:25c'est jouer contre la France ».
01:01:26Donc, se plaindre
01:01:27que les restaurateurs
01:01:28expliquent qu'ils vont
01:01:29simplement perdre
01:01:30des dizaines
01:01:31d'heures,
01:01:32qu'ils sont complètement
01:01:33entravés dans leur trajet,
01:01:34le retour des QR codes,
01:01:35etc.
01:01:36D'ailleurs,
01:01:37très peu de Parisiens
01:01:38étaient au courant
01:01:39qu'il fallait télécharger
01:01:40un QR code.
01:01:41Ça ne s'est pas du tout fait
01:01:42de manière pédagogique.
01:01:43Du jour au lendemain,
01:01:44ils ont des policiers
01:01:45en bas de chez eux,
01:01:46vous ne passez plus.
01:01:47Oui, vous avez raison.
01:01:48Alors, la seule bonne nouvelle,
01:01:49c'est que ça nous fera une excuse
01:01:50si on a des retards en plateau.
01:01:51Non, je ne vous excuserai pas
01:01:52parce que je sais que ça sera
01:01:53plus de votre faute
01:01:54que du QR code
01:01:55parce que vous le faisiez avant.
01:01:56Non, mais en vrai,
01:01:57plus sérieusement,
01:01:59les barrières de partout,
01:02:00etc.
01:02:01Et que ça contraste
01:02:02avec les images
01:02:03qu'on a déjà vues
01:02:04à la télévision
01:02:05lors des feux d'artifice
01:02:06du 14 juillet,
01:02:07qu'on verra vraisemblablement
01:02:08pendant les Jeux olympiques.
01:02:09Ça veut dire que tout est fait
01:02:10pour que l'image télévisuelle
01:02:11de la chose soit formidable
01:02:12et que, par contre,
01:02:13si la réalité
01:02:14du décor réel
01:02:15et des coulisses
01:02:16est absolument dégueulasse
01:02:17et absolument pas poétique,
01:02:18ça ne dérangera personne.
01:02:19Ce qui me choque aussi,
01:02:20c'est que cette logique
01:02:21des barrières,
01:02:22c'est en fait la logique
01:02:23du parcours fléché.
01:02:24C'est-à-dire
01:02:25que la logique des barrières,
01:02:26c'est en fait
01:02:27la logique du parcours fléché.
01:02:28Vous savez, au Louvre,
01:02:29après le coronavirus,
01:02:30il y avait cette situation,
01:02:31le plaisir du Louvre,
01:02:32normalement,
01:02:33c'est qu'on rentre quelque part,
01:02:34on ne sait pas où on va,
01:02:35on va dans une galerie,
01:02:36on rentre dans une salle,
01:02:37etc.
01:02:38Et après le Covid,
01:02:39il y avait des flèches partout.
01:02:40On n'avait plus le droit
01:02:41d'aller dans certaines directions,
01:02:42il fallait suivre la meute
01:02:43quand on visitait,
01:02:44un peu comme dans une sorte
01:02:45de train fantôme.
01:02:46Et c'est exactement cette logique.
01:02:47La ville de Paris,
01:02:48l'Europe,
01:02:49ce qui la distingue d'ailleurs
01:02:50c'est la civilisation
01:02:51des promenades
01:02:52et des cafés.
01:02:53C'est-à-dire,
01:02:54la promenade,
01:02:55c'est je sors,
01:02:56je ne sais pas où je vais,
01:02:57je ne suis pas dans un rapport
01:02:58utilitaire à ma marche,
01:02:59je ne vais pas d'un point A
01:03:00à un point B.
01:03:01Et le café,
01:03:02c'est quelque chose,
01:03:03on ne fait pas une réservation
01:03:04pour aller boire un café.
01:03:05On marche,
01:03:06on voit une terrasse,
01:03:07il y a un peu de soleil
01:03:08et on s'assied 5 minutes.
01:03:09Et si vous voulez,
01:03:10je ne comprends même pas
01:03:11que des touristes puissent
01:03:12prendre du plaisir
01:03:13à aller à Paris
01:03:14pour faire,
01:03:15si vous voulez,
01:03:16ce parcours fléché
01:03:17de parcours de café.
01:03:18Et bien,
01:03:19les touristes n'ont pas
01:03:20à privoiser le QR code.
01:03:21Et c'est pour ça
01:03:22qu'ils ne viennent pas
01:03:23dans vos restaurants
01:03:24parce qu'ils sont bloqués.
01:03:25Oui, tout à fait.
01:03:26C'est-à-dire que nous,
01:03:27on n'est pas là
01:03:28pour faire du bashing J.O.
01:03:29Mais ce qui est agaçant,
01:03:30c'est que toutes ces élites,
01:03:31ces ministres
01:03:32qui se baignent dans la scène
01:03:33pendant que nous,
01:03:34on boit le bouillon,
01:03:35eh bien,
01:03:36nous on n'est pas là,
01:03:37ce n'est vraiment pas du bashing.
01:03:38Mais on se dit,
01:03:39ce n'est pas des J.O.
01:03:40pour le commerce.
01:03:41On l'a dit depuis le début.
01:03:42C'est sûrement trop ambitieux
01:03:44dans la ville de Paris.
01:03:45Sûrement, ça va être très beau
01:03:46sur la scène.
01:03:47Mais c'est contre le commerce.
01:03:48Et ce qui se passe,
01:03:49on l'a dit, nous,
01:03:50déjà depuis six mois,
01:03:51ça se réalise.
01:03:52C'est pour ça qu'on demandera
01:03:53à être indemnisés.
01:03:54Mais on espère
01:03:55que dans les 12 à 18 mois
01:03:56qui vont arriver,
01:03:57on aura les retours
01:03:58des touristes
01:03:59qui viendront revenir
01:04:00une fois qu'il n'y aura plus
01:04:01les barrières,
01:04:02une fois qu'on pourra circuler.
01:04:03Surtout,
01:04:04Amélie Houdet à Castera,
01:04:05elle n'est pas impactée.
01:04:06Elle ne sait pas ce que c'est
01:04:07que de perdre
01:04:08des dizaines de milliers d'euros
01:04:09de pouvoir d'achat.
01:04:14Elle ne sait pas ce que c'est.
01:04:15C'est clair.
01:04:16C'est exactement ça.
01:04:17Ils ne savent pas ce que c'est, nous.
01:04:18On a vu légèrement
01:04:19sa déconnexion
01:04:20au moment de son court passage
01:04:21au ministère de l'Éducation nationale.
01:04:22À quel point elle pouvait
01:04:23être déconnectée ?
01:04:24Très légèrement.
01:04:25C'est une déconnexion totale
01:04:26avec ce qu'on vit, nous,
01:04:27au quotidien, tous les jours,
01:04:28nos employés,
01:04:29nos clients qui n'arrivent pas
01:04:30à venir.
01:04:31Et puis le fait,
01:04:32nos contraintes,
01:04:33il va falloir payer le loyer,
01:04:34il va falloir payer les salaires.
01:04:35Et là, nous,
01:04:36on n'ira pas se bigner dans la scène.
01:04:37Mathieu Vallée,
01:04:38vous êtes dit quoi
01:04:39de ces barrages ?
01:04:40Est-ce qu'au fond,
01:04:41ces barrages,
01:04:42ce n'est pas
01:04:43la conséquence
01:04:44d'une insécurité
01:04:45qu'on n'a pas réussi à maîtriser
01:04:46et donc punition collective
01:04:47pour tout le monde ?
01:04:48Oui, il y a eu
01:04:49beaucoup de changements
01:04:50sur ces QR codes au début.
01:04:51Il ne devait être concerné
01:04:52que les véhicules,
01:04:53motos, voitures
01:04:54et pas les piétons.
01:04:55Monsieur Darmanin
01:04:56a changé en cours de route
01:04:57ce qui fait aussi
01:04:58que ça a dû compliquer
01:04:59l'effort pédagogique
01:05:00et l'explication aux Parisiens
01:05:01et plus globalement aux Français.
01:05:02Et moi hier,
01:05:03j'étais sur un point
01:05:04dans le quartier latin de Paris
01:05:05avec des policiers
01:05:06qui viennent de toute la France
01:05:07d'ailleurs et des gendarmes
01:05:08que je salue.
01:05:0940 000 policiers à Paris,
01:05:101900 de l'étranger.
01:05:11Et je suis d'accord avec vous,
01:05:12monsieur,
01:05:13qui représentez
01:05:14les métiers de l'hôtellerie
01:05:15et de la restauration.
01:05:16Il faut que cette fête
01:05:17reste populaire
01:05:18et je rejoins Nathan Devers.
01:05:19Elle devrait être
01:05:20la fête de tout le monde
01:05:21et l'envie de partager
01:05:22beaucoup d'événements festifs
01:05:23et sportifs que portent
01:05:24les Jeux Olympiques
01:05:25et le sport.
01:05:26Et effectivement,
01:05:27c'est un casse-tête.
01:05:28De toute façon,
01:05:29comme pour la crise sanitaire
01:05:30et je l'avais déjà dit
01:05:31en tant que porte-parole du syndicat
01:05:36plutôt que de contrôler
01:05:37avec une squelette
01:05:38comme une salle de spectacle,
01:05:39des billetteries
01:05:40ou des feuilles imprimées
01:05:41puisque ça ne marche pas
01:05:42avec le soleil.
01:05:43Bon, vous me direz,
01:05:44sur Paris,
01:05:45on n'a pas eu beaucoup de soleil
01:05:46depuis huit mois.
01:05:47Il n'y en a plus, d'ailleurs.
01:05:48Un peu qui reviennent,
01:05:49ça pose des problèmes
01:05:50sur les lieux.
01:05:51Mais effectivement,
01:05:52il y a une insécurité grandissante
01:05:53dans la capitale
01:05:54même si les policiers
01:05:55font beaucoup de travail.
01:05:56Mais les mêmes causes
01:05:57produisent les mêmes conséquences.
01:05:58Vous savez que sur le Trocadéro,
01:05:59sur les Champs-Élysées,
01:06:00sur Montmartre,
01:06:01avec la rue de Stancair
01:06:02vous avez toujours
01:06:03les mêmes profils
01:06:04des délinquants
01:06:05qui sont majoritairement
01:06:06issus de l'immigration irrégulière
01:06:07qu'on interpelle
01:06:08qui soit se déclarent mineurs
01:06:09et du coup,
01:06:10l'excuse de minorité
01:06:11est qu'ils sont inexpulsables
01:06:12soit qu'ils sont majeurs
01:06:13et qu'il faut arrêter dix fois
01:06:14pour qu'ils soient condamnés.
01:06:15Donc, encore une fois,
01:06:16c'est une réponse pénale
01:06:17et une réponse administrative
01:06:18à ces excuses qui manquent,
01:06:19pas le travail des policiers
01:06:20qui ne fait pas défaut.
01:06:21Alors Mathieu Vallée,
01:06:22vous dites que ce n'est pas
01:06:23le kiff des policiers
01:06:24mais non plus le kiff des Parisiens
01:06:25comme vous allez le voir
01:06:27Premier contrôle
01:06:28aux abords des quais de Seine.
01:06:29Depuis jeudi,
01:06:30les premières restrictions
01:06:31de circulation
01:06:32en amont des JO
01:06:33sont appliquées.
01:06:34Des mesures
01:06:35qui impactent
01:06:36surtout les automobilistes.
01:06:37C'est l'enfer,
01:06:38on ne peut aller nulle part,
01:06:39on ne sait pas par où passer.
01:06:40C'est un petit peu galère
01:06:41mais on s'adapte,
01:06:42de toute façon,
01:06:43on s'adapte,
01:06:44on prend les voies
01:06:45bien définies
01:06:46et puis,
01:06:47voilà,
01:06:48de toute façon,
01:06:49on ne peut pas faire autrement
01:06:50et on les réduit,
01:06:51les déplacements.
01:06:52Tous les pourcentages
01:06:53d'immigration
01:06:55Tous les ponts sont fermés
01:06:56et on est obligé
01:06:57de faire des gros détours.
01:06:58Qu'est-ce que vous voulez faire ?
01:06:59On n'a pas le choix
01:07:00de toute manière.
01:07:01Pour les piétons,
01:07:02dans certaines zones
01:07:03et surtout les usagers
01:07:04des transports en commun,
01:07:05les déplacements
01:07:06peuvent aussi être compliqués.
01:07:07Alors,
01:07:08un seul mot d'ordre,
01:07:09anticipation.
01:07:10C'est à peu près
01:07:11toutes les stations de métro
01:07:12qui sont fermées
01:07:13et éviter,
01:07:14on va dire,
01:07:15les stations
01:07:16qui vont être trop utilisées
01:07:17où il y aura les JO.
01:07:18Je fais en fonction
01:07:19et de toute façon,
01:07:20en sous-sol,
01:07:21tout se passe très bien
01:07:22et puis pour l'extérieur,
01:07:23on se débrouille.
01:07:24Je sais bien
01:07:25que ce n'est pas la peine
01:07:26de prendre le RER
01:07:27parce qu'il ne va pas marcher.
01:07:28Je ne sais pas
01:07:29si les trocadéros
01:07:30ne marchent pas.
01:07:31Les invalides
01:07:32sont complètement pactés.
01:07:33Le trocadéro,
01:07:34c'est tout.
01:07:35Mais le tout,
01:07:36c'est de le savoir.
01:07:37Les périmètres
01:07:38de sécurité
01:07:39mis en place
01:07:40vont évoluer
01:07:41chaque jour
01:07:42en fonction des épreuves
01:07:43et ce,
01:07:44jusqu'au 8 septembre prochain.
01:07:45Sur la sécurité,
01:07:46Gérald Darmanin
01:07:47s'exprime ce matin
01:07:48dans les colonnes
01:07:49du journal du dimanche.
01:07:50Nous n'avons
01:07:51à notre connaissance
01:07:52aucune menace
01:07:53caractérisée
01:07:54sur la sécurité
01:07:55des Jeux olympiques.
01:07:56Je vous confirme
01:07:57que la cérémonie
01:07:58se déroulera
01:07:59dans le format
01:08:00annoncé par le président
01:08:01de la République,
01:08:02c'est-à-dire sur la scène,
01:08:03ni nos services de renseignement
01:08:04ni les services étrangers
01:08:05avec lesquels
01:08:06nous nous coordonnons
01:08:07n'ont détecté
01:08:08de menaces exogènes
01:08:09mais il faut rester
01:08:10très humble
01:08:11et concentré.
01:08:12Nous avons
01:08:13relevé
01:08:1419 individus
01:08:15inscrits
01:08:16au fichier des signalements
01:08:17pour la prévention
01:08:18de la radicalisation
01:08:19à caractère terroriste.
01:08:20FSPRT actif
01:08:21est donc susceptible
01:08:22de passer à l'acte.
01:08:23Par ailleurs,
01:08:24350 individus frappés
01:08:25d'une obligation
01:08:26de quitter
01:08:27le territoire français
01:08:28ont aussi été écartés.
01:08:29Enfin,
01:08:30nous avons exclu
01:08:31du dispositif
01:08:32139 fichés S.
01:08:33Je ne sais pas
01:08:34ce qui va arriver
01:08:35pour Raphaël Arnault,
01:08:36député fiché S
01:08:37qui siège
01:08:38à l'Assemblée nationale,
01:08:39non pas Raphaël Arnault
01:08:40mais Raphaël Stainville.
01:08:41On voit donc
01:08:42que le ministre
01:08:43de l'Intérieur
01:08:44est plutôt confiant
01:08:45sur le plan
01:08:46qu'il a mis en place
01:08:47pour les Jeux.
01:08:48Il pense
01:08:49ne pas devoir
01:08:50l'assurer.
01:08:51Il était déjà parti,
01:08:52il avait déjà enlevé
01:08:53sa cravate
01:08:54mais c'est bien lui
01:08:55qui sera à la manœuvre
01:08:56pendant ces 15 jours
01:08:57de festivité.
01:08:58Selon toute vraisemblance.
01:08:59Ce qui est certain,
01:09:00c'est qu'il est sur le pont.
01:09:01Ce qu'il explique,
01:09:02c'est qu'il y a eu
01:09:03presque,
01:09:04en tout cas,
01:09:05au terme,
01:09:06à l'ouverture des Jeux,
01:09:07il y aurait eu
01:09:08un million de criblages
01:09:09qui auraient été effectués
01:09:10sur l'ensemble
01:09:11des personnes
01:09:12accréditées
01:09:13ou susceptibles
01:09:14de se rendre
01:09:15sur les Jeux olympiques.
01:09:16Il a appliqué
01:09:17le principe de précaution
01:09:18c'est-à-dire
01:09:19que le moindre profil
01:09:20suspect,
01:09:21là où d'ordinaire
01:09:22des gens étaient stadiés
01:09:23alors qu'ils étaient connus
01:09:24pour des infractions,
01:09:25tous ces profils
01:09:26ont été évacués
01:09:27des dispositifs
01:09:28des JO.
01:09:29Donc,
01:09:30de ce point de vue-là,
01:09:31il pense avoir fait son travail.
01:09:32J'espère que,
01:09:33effectivement,
01:09:34les menaces
01:09:35qui pèsent malgré tout
01:09:36sur la France...
01:09:37Et alors,
01:09:38vous avez vu,
01:09:39Raphaël,
01:09:40sur la cérémonie
01:09:41d'ouverture,
01:09:42il y a eu
01:09:43une grande inquiétude
01:09:44sur la France.
01:09:45C'est-à-dire
01:09:46qu'il y a eu
01:09:47une grande interview
01:09:48des trois artistes
01:09:49qui ont écrit
01:09:50cette cérémonie
01:09:51et alors,
01:09:52ils ne veulent pas du tout
01:09:53refaire la cérémonie
01:09:54d'ouverture du rugby.
01:09:55Ça, c'était la France
01:09:56millénaire,
01:09:57puis du coup,
01:09:58la France rance,
01:09:59comme disait Libération,
01:10:00puis du coup,
01:10:01c'est pas du tout
01:10:02ça qu'ils veulent.
01:10:03J'attends avec impatience
01:10:04la cérémonie d'ouverture
01:10:05parce que je pense
01:10:06que ça va pouvoir
01:10:07nous faire trois jours.
01:10:08L'antimodèle,
01:10:09c'est la cérémonie
01:10:10de Pékin,
01:10:11nous l'a expliqué
01:10:12Patrick Boucheron
01:10:13qui vantait justement
01:10:14cette histoire
01:10:15millénaire de la Chine.
01:10:16Donc oui,
01:10:17on est en droit
01:10:18à s'attendre
01:10:19à de surprises.
01:10:20D'un côté,
01:10:21l'aspiration
01:10:22au métissage planétaire,
01:10:23de l'autre,
01:10:24la soif d'enracinement
01:10:25et de continuité historique.
01:10:26On est en plein
01:10:27dans le clivage peuple-élite
01:10:28qu'on défendait tout à l'heure.
01:10:29C'est pas très surprenant
01:10:30de la part de Patrick Boucheron
01:10:32qui communique quand même
01:10:33dans une sorte
01:10:34de logiciel anti-national.
01:10:35L'histoire millénaire
01:10:36de la France
01:10:37en témoigne.
01:10:38On verra,
01:10:39j'ai sûre pièce,
01:10:40mais en tout cas,
01:10:41l'interview
01:10:42qu'ils ont donnée dans Le Monde,
01:10:43en gros,
01:10:44ça va être...
01:10:46Je sais pas combien de temps
01:10:47ça va durer sur la scène.
01:10:48Non que vous n'êtes pas d'accord,
01:10:49on attend.
01:10:50On verra.
01:10:51On verra ce qui se passera
01:10:52ce soir-là.
01:10:53Vous êtes là
01:10:54le week-end prochain ?
01:10:55Je serai là.
01:10:56On va débriefer,
01:10:57à mon avis,
01:10:58on va bien débriefer
01:10:59cette cérémonie d'ouverture.
01:11:00Il me semble
01:11:01que ce qui fait
01:11:02non seulement la grandeur
01:11:03mais le caractère
01:11:04exceptionnel de Paris,
01:11:05que Paris n'est pas une ville
01:11:06comme les autres villes du monde,
01:11:07c'est précisément
01:11:08son rapport
01:11:09à l'universel.
01:11:10Ça veut dire évidemment
01:11:11que Paris a une identité.
01:11:12D'abord,
01:11:13l'identité de Paris,
01:11:14elle est complexe.
01:11:15Elle s'est faite
01:11:16d'une agglomération
01:11:17de plein de villages, etc.
01:11:18Mais surtout,
01:11:19Paris,
01:11:20c'est une ville
01:11:21qui a pris par capillarité
01:11:22d'abord le génie
01:11:23qui existait
01:11:24dans toute la France
01:11:25et puis le génie
01:11:26qui existait en un sens
01:11:27dans le monde entier.
01:11:28Un quartier comme le quartier
01:11:29de Montparnasse,
01:11:30un quartier comme le quartier
01:11:31de Montmartre
01:11:32ont été grands
01:11:33les moments où ils ont été
01:11:34au paroxysme de leur grandeur
01:11:35parce que des gens
01:11:36du monde entier
01:11:37arrivaient là-bas
01:11:38sans un sou en poche,
01:11:39du monde entier,
01:11:40du Japon,
01:11:41d'Amérique,
01:11:42d'Asie, d'Afrique
01:11:43et avec leur génie.
01:11:44Et c'est ça
01:11:45qui a fait
01:11:46la singularité de Paris.
01:11:47J'espère bien
01:11:48que c'est ce qui sera
01:11:49célébré pour les Jeux Olympiques.
01:11:50Avant, Paris était
01:11:51la ville des amoureux.
01:11:52Dans la tradition française.
01:11:53Non, c'est terminé,
01:11:54Joachim Leflocq.
01:11:55Je vous regardais,
01:11:56c'était pas pour vous relancer
01:11:57dans une longue diatribe
01:11:58que vous allez me terminer
01:11:59dans une demi-heure.
01:12:00J'ai été censuré.
01:12:01Je voulais juste dire
01:12:02avant, Paris était
01:12:03la ville des amoureux.
01:12:04Mais voilà,
01:12:05Paris ne l'est plus
01:12:06aujourd'hui,
01:12:07mais c'est la ville des géants.
01:12:08Paris est tout petit
01:12:09pour ceux qui s'aiment
01:12:10comme nous
01:12:12Merci beaucoup.
01:12:13Bon courage.
01:12:14Et bonne chance.
01:12:15Merci.
01:12:16Bonne chance.
01:12:17Et donc, vous voulez
01:12:18vous faire indemniser
01:12:19et pour le moment,
01:12:20vous n'avez pas la certitude
01:12:21de pouvoir le faire.
01:12:22Si, si.
01:12:23La commission d'indemnisation
01:12:24a été mise en place
01:12:25par le Premier ministre,
01:12:26Gabriel Attal.
01:12:27Donc, c'est fait.
01:12:28On a été reçu.
01:12:29Maintenant, on va suivre
01:12:30l'évolution.
01:12:31Pour savoir combien.
01:12:32Et pour savoir combien.
01:12:33Voilà, c'est ça.
01:12:34Et on sera présents.
01:12:35Je viendrai vous dire
01:12:36ce qu'il en est.
01:12:37Eh bien, vous aurez micro ouvert
01:12:38et la table,
01:12:39comme dans votre restaurant,
01:12:41sera mise.
01:12:42Allez, on se retrouve
01:12:43dans un instant.
01:12:44On va évoquer
01:12:45Donald Trump,
01:12:46notamment,
01:12:47qui a fait un nouveau meeting
01:12:48et qui a parlé, évidemment,
01:12:49de sa blessure par balle.
01:12:53Philippe Karsanti,
01:12:54porte-parole des Républicains
01:12:55en France,
01:12:56nous a rejoint.
01:12:57Bonjour Philippe Karsanti.
01:12:58Bonjour.
01:12:59Vous allez venir nous parler,
01:13:00évidemment,
01:13:01nous décrypter
01:13:02la campagne de Donald Trump
01:13:03puisqu'il y a eu
01:13:04un nouveau meeting
01:13:05hier de Donald Trump.
01:13:06Parole, c'était où le meeting ?
01:13:07A Grand Rapids, Michigan.
01:13:08Et qu'est-ce qu'il a dit
01:13:10En douze secondes,
01:13:11c'est qu'il a pris une balle
01:13:12pour la démocratie.
01:13:13Ça, c'était sa grande phrase.
01:13:14Eh bien, on en parle
01:13:15dans un instant,
01:13:16juste après le rappel des titres
01:13:17d'Isabelle Piboulot.
01:13:18Et puis, on ira quand même
01:13:19faire un tour du côté
01:13:20de La Rochelle
01:13:21pour voir les stigmates
01:13:22des Black Blocs hier
01:13:23en marge d'une manifestation
01:13:24contre les mégabassines.
01:13:26Les orages d'hier
01:13:27ont entraîné d'importantes
01:13:28inondations en Haute-Marne.
01:13:30Cinq personnes ont été hospitalisées,
01:13:32notamment pour hypothermie.
01:13:33Les secours ont réalisé
01:13:34près de 80 interventions.
01:13:36Les secteurs de Bologne,
01:13:37Maroc,
01:13:38Anneville-la-Prairie et Meurs
01:13:39ont été particulièrement touchés.
01:13:41Il est tombé dix fois plus de pluie
01:13:43en une heure
01:13:44que lors d'un épisode orage normal.
01:13:46Le SMIC peut être augmenté,
01:13:48déclaration du ministre de l'Intérieur
01:13:50dans le JDD.
01:13:51Gérald Darmanin ne veut pas
01:13:52écarter le débat
01:13:53autour de cette promesse phare
01:13:54de la gauche au législatif.
01:13:56Soit une augmentation
01:13:57du salaire minimum
01:13:58à 1600 euros net
01:13:59contre près de 1400 aujourd'hui.
01:14:01Ce serait un coup de pouce important
01:14:03pour ceux qui travaillent
01:14:04et qui le méritent.
01:14:05Mais il faut le faire
01:14:06sans tuer nos entreprises,
01:14:07précise le ministre.
01:14:08Enfin, l'armée israélienne
01:14:09a intercepté un missile
01:14:10en provenance du Yémen
01:14:11qui s'approchait d'Israël.
01:14:12Les sirènes ont été déclenchées
01:14:13en raison de la possibilité
01:14:14de chute d'éclats.
01:14:15Mais l'incident est terminé,
01:14:16a précisé Etzal.
01:14:17Une opération survenue
01:14:18au lendemain
01:14:19d'un raid israélien au Yémen
01:14:20qui a fait trois morts
01:14:21et plus de 80 blessés.
01:14:22Des raids lancés 48 heures
01:14:23après une attaque
01:14:24de drones outils
01:14:25ayant fait un mort.
01:14:26A-t-elle à vivre ?
01:14:27Merci Isabelle.
01:14:28On part tout de suite
01:14:29dans les détails
01:14:30de ce qui s'est passé
01:14:32où plusieurs forces de l'ordre
01:14:33ont été blessées.
01:14:34On pense notamment
01:14:35à ce gendarme
01:14:36qui a reçu un cocktail molotov
01:14:37au niveau des jambes.
01:14:38Le brûlant.
01:14:39Godéric Bey,
01:14:40vous êtes sur place
01:14:41avec Bamba Gaye
01:14:42depuis deux jours.
01:14:43Montrez-nous
01:14:44les stigmates
01:14:45de la journée d'hier.
01:14:46Bonsoir à tous.
01:14:47C'est l'heure
01:14:48de la journée d'hier.
01:14:49C'est l'heure
01:14:50de la journée d'hier.
01:14:51C'est l'heure
01:14:52de la journée d'hier.
01:14:53C'est l'heure
01:14:54de la journée d'hier.
01:14:55C'est l'heure
01:14:56de la journée d'hier.
01:14:57C'est l'heure
01:14:58de la journée d'hier.
01:15:00Et bien justement, Gauthier,
01:15:02nous nous trouvons ici
01:15:03devant une supérette
01:15:04U
01:15:05qui a été dégradée,
01:15:06vandalisée
01:15:07et pillée
01:15:08hier.
01:15:09Elle se trouvait sur l'itinéraire
01:15:10de la manifestation.
01:15:11Vous voyez ici
01:15:12la vitrine
01:15:13qui a été fracassée.
01:15:14Il y a de nombreuses marques
01:15:15d'impact.
01:15:16Pour les manifestants,
01:15:17cette supérette
01:15:18était un symbole
01:15:19du grand capitalisme.
01:15:20Donc,
01:15:21ils ont
01:15:22badigeonné
01:15:23la devanture
01:15:24de peinture rouge
01:15:25comme vous pouvez
01:15:26le voir.
01:15:27Alors, nous avons discuté
01:15:28avec la gérante
01:15:29et son mari
01:15:30qui ne souhaitent pas
01:15:31s'exprimer à l'antenne.
01:15:32Ils sont encore
01:15:33sous le choc.
01:15:34Mais elle nous a confié
01:15:35qu'une quarantaine d'individus
01:15:36s'étaient rendus
01:15:37par effraction
01:15:38dans sa boutique
01:15:39alors qu'elle s'y était retranchée
01:15:40avec des clients.
01:15:41Il y a eu des vols
01:15:42de bouteilles d'alcool.
01:15:43La caisse également
01:15:44a été volée
01:15:45mais il n'y a pas eu
01:15:46d'affrontement physique
01:15:47à l'intérieur.
01:15:48Bien heureusement,
01:15:49il y a également eu
01:15:50de nombreuses dégradations
01:15:51du mobilier urbain,
01:15:52des poubelles enflammées,
01:15:53bien sûr,
01:15:54des arrêts de bus
01:15:55mais il y a eu également
01:15:56une banque
01:15:57qui a été dégradée,
01:15:58fracassée.
01:15:59Les radicaux,
01:16:00les militants
01:16:01les plus radicaux
01:16:02se sont même rendus
01:16:03à l'intérieur
01:16:04pour détruire
01:16:05tout ce qu'ils pouvaient.
01:16:06Il y a eu également
01:16:07une résidence de seniors
01:16:08qui a été impactée
01:16:09où des militants
01:16:10se sont introduits
01:16:11à l'intérieur.
01:16:12Le préfet
01:16:13de la gérante maritime
01:16:14a également évoqué
01:16:15que l'un des individus
01:16:16qui s'étaient introduits
01:16:17a été interpellé
01:16:18et placé
01:16:19en garde à vue.
01:16:20Tout autour de la ville,
01:16:21il y a encore
01:16:22de nombreux tags
01:16:23qui disent
01:16:24qu'ils sont
01:16:26qui couvrent
01:16:27les bâtiments,
01:16:28les maisons
01:16:29des habitants.
01:16:30Il y a
01:16:31des bouts de verre
01:16:32sur les panneaux publicitaires.
01:16:33C'est encore
01:16:34très marqué
01:16:35ici à La Rochelle.
01:16:36Merci beaucoup
01:16:37Godéric Bey.
01:16:38Vous êtes avec Ben Bagaille
01:16:39et bravo à tous les deux
01:16:40pour les trois jours
01:16:41de couverture
01:16:42que vous avez fait
01:16:43de ces affrontements.
01:16:44On sait combien
01:16:45c'est difficile.
01:16:46On ne pouvait pas donner
01:16:47votre nom
01:16:48pendant 48 heures
01:16:49parce que c'est compliqué
01:16:50face à ces militants
01:16:51black bloc
01:16:52ultra violents.
01:16:53Et vous l'avez rappelé,
01:16:54c'est difficile
01:16:55de convahir un Ehpad.
01:16:56On voit votre reportage,
01:16:57celui de Godéric Bey,
01:16:58Ben Bagaille,
01:16:59avec le récit
01:17:00de Donia Tengour
01:17:01sur la journée d'hier
01:17:02très compliquée
01:17:03à La Rochelle.
01:17:04Vitrine de commerce brisée
01:17:05ou encore
01:17:06tags sur les murs,
01:17:07la manifestation
01:17:08anti-bassines
01:17:09s'est invitée
01:17:10dans toutes les rues
01:17:11de La Rochelle
01:17:12avec notamment
01:17:13un cortège sauvage
01:17:14comprenant des black bloc
01:17:15poussant ainsi
01:17:16certains commerçants
01:17:17à devoir se barricader
01:17:18comme c'est responsable
01:17:19d'une boulangerie.
01:17:20Les vendeuses
01:17:21qui étaient présentes
01:17:22sur place
01:17:23sont restées
01:17:24un petit peu
01:17:25en retrait
01:17:26et ont été
01:17:27très inquiétées.
01:17:28C'était un petit peu
01:17:29stressant
01:17:30parce qu'elles entendaient
01:17:31beaucoup de bruit
01:17:32à l'extérieur
01:17:33donc ne voyaient pas
01:17:34forcément ce qui se passait
01:17:35dehors parce qu'elles
01:17:36avaient fermé l'histoire.
01:17:37C'était un petit peu
01:17:38stressant, voilà.
01:17:39Au-delà des commerces,
01:17:40ce local servant de bureau
01:17:41a également été
01:17:42la cible de dégradation.
01:17:43C'était vide,
01:17:44c'était un bureau
01:17:45mais bon,
01:17:46ils ont exposé la vitrine
01:17:47et puis alors,
01:17:48je ne sais pas,
01:17:49terroristes,
01:17:50terroristes,
01:17:51je ne sais pas en quoi
01:17:52et certains qui ne savent
01:17:53même pas le sens des mots
01:17:54donc c'est un petit peu grave
01:17:55quand même.
01:17:56Après cette addonnée
01:17:57au pillage et à la casse,
01:17:58certains individus
01:17:59se sont même introduits
01:18:00dans cette résidence
01:18:01pour personnes âgées.
01:18:02Selon un bilan
01:18:03du parquet de La Rochelle,
01:18:04quatre membres
01:18:05des forces de l'ordre
01:18:06et cinq manifestants
01:18:07ont été blessés,
01:18:08tous légèrement.
01:18:09Enfin,
01:18:10cette personne
01:18:11a été arrêtée
01:18:12pour des faits d'intrusion
01:18:13au port
01:18:14et dans la résidence
01:18:15et pour association
01:18:16de malfaiteurs.
01:18:17Et après la journée d'hier,
01:18:18Sandrine Rousseau,
01:18:19député écolo,
01:18:20s'est exprimé
01:18:21sur les réseaux sociaux.
01:18:22Elle n'a pas eu
01:18:23de mots de soutien
01:18:24pour les gendarmes blessés.
01:18:25Non,
01:18:26elle a eu ce tweet.
01:18:27Les soulèvements,
01:18:28milité alerte
01:18:29sur la question essentielle
01:18:30et primordiale
01:18:31de l'accaparement
01:18:32d'une ressource nécessaire
01:18:33à la vie, l'eau.
01:18:34Merci à vous.
01:18:35Merci à vous,
01:18:36Mathieu Vallée,
01:18:37après la journée d'hier
01:18:38et ce qu'ont vécu
01:18:39les forces de l'ordre
01:18:40sur le terrain.
01:18:41Oui, mais premièrement,
01:18:42on voit cette femme gendarme
01:18:43qui a été brûlée aux jambes
01:18:44par ce cocktail Molotov.
01:18:45On sait à quel point
01:18:46ce cocktail Molotov
01:18:47qui est une arme de guerre
01:18:48peut tuer les policiers
01:18:50Moi, je vais aller très vite.
01:18:51Sur ces black blocs,
01:18:52nous, on est très clair,
01:18:53Jordan Bardel et Marine Le Pen
01:18:54l'ont dit,
01:18:55si on est en responsabilité,
01:18:56nous allons dissoudre
01:18:57les soulèvements de la terre
01:18:58qui est le parti des antifas
01:18:59et des black blocs.
01:19:00En tout cas, le soulèvement
01:19:01des antifas et des black blocs.
01:19:02Vous allez réussir
01:19:03à contraindre le Conseil d'État ?
01:19:04En tout cas, on ne rédigera pas
01:19:05le décret avec nos pieds.
01:19:06On le fera correctement
01:19:07de manière à ce que ça puisse
01:19:08être suivi par le Conseil d'État.
01:19:09Ensuite, on fera aussi
01:19:10la dissolution de la jeune garde
01:19:11dont est issu M. Raphaël Arnault,
01:19:12député qui est fiché S
01:19:14Voilà, ça, c'est des réponses
01:19:15concrètes.
01:19:16Pourquoi ?
01:19:17Parce que ces black blocs,
01:19:18ils cassent, ils pillent,
01:19:19ils ravagent le centre-ville,
01:19:20notamment la Rochelle
01:19:21et surtout, le plus grave,
01:19:22ils brûlent du flic.
01:19:23Et donc, au bout d'un moment,
01:19:24les manifestations se suivent
01:19:25et se ressemblent.
01:19:26En même temps,
01:19:27je termine sur Mme Rousseau,
01:19:28elle était fière,
01:19:29j'ai déjà fait des débats avec elle,
01:19:30de porter son écharpe tricolore
01:19:31qu'elle souille
01:19:32en allant sur des manifestations
01:19:33interdites,
01:19:34manifestations qui sont interdites
01:19:35par les représentants d'État
01:19:36que sont les préfets à Saint-Sauline
01:19:37quand c'était en décembre
01:19:38et en mars 2023.
01:19:39Donc, on avait déjà eu
01:19:4047 gendarmes blessés.
01:19:41Là, on a des policiers
01:19:42de gendarmerie hier
01:19:43qui ont été exemplaires,
01:19:44qui ont fait preuve de sang-froid
01:19:45et sans eux, ça aurait été
01:19:46un chaos total.
01:19:47Donc, je leur rends hommage
01:19:48et leur rendre hommage
01:19:49et les soutenir,
01:19:50ce n'est pas simplement débaucher,
01:19:51c'est aussi prendre des décisions
01:19:52que je viens de vous indiquer.
01:19:53Je pense honnêtement, Mathieu Vallée,
01:19:54qu'ils y seraient allés,
01:19:55qu'elles y seraient allées.
01:19:56Elles étaient retenues hier
01:19:57à l'Assemblée pour les postes
01:19:58aux commissions,
01:19:59aux différentes commissions
01:20:00de l'Assemblée nationale.
01:20:02Il y a un mot très court,
01:20:03Joachim Le Foix,
01:20:04qui m'a de là-dessus,
01:20:05Sandrine Rousseau,
01:20:06qui remercie les soulèvements
01:20:07de la terre
01:20:08après la journée d'hier
01:20:09et cette manière que certains
01:20:10ont de dire,
01:20:11il y a deux blocs étanches.
01:20:12D'un côté, il y a
01:20:13les gentils manifestants
01:20:14et de l'autre,
01:20:15il y a les casseurs
01:20:16et il ne faut pas faire d'amalgame.
01:20:17Quand vous vous rendez
01:20:18à une manifestation interdite
01:20:19où vous savez très bien
01:20:20ce qui va se passer,
01:20:21vous avez une forme
01:20:22de complicité évidente.
01:20:23Exactement, ça fait des années
01:20:24qu'une large partie de la gauche
01:20:25se communique dans une sorte
01:20:26de violence d'atmosphère.
01:20:27Là, c'est Sandrine Rousseau
01:20:28mais c'est aussi
01:20:29la France insoumise
01:20:30qui a quand même fait venir
01:20:31dans le cadre de son institut d'idées,
01:20:32l'Institut Labo ici,
01:20:33l'un des théoriciens
01:20:34qui adhère à tous ces mouvements
01:20:35qui prônent d'ailleurs ouvertement
01:20:37l'écoterrorisme,
01:20:38c'est Andreas Malm,
01:20:39cet universitaire suédois
01:20:40qui est vraiment
01:20:41une des grandes références
01:20:42intellectuelles maintenant
01:20:43pour la France insoumise.
01:20:44C'est très dangereux
01:20:45parce que je pense
01:20:46qu'on est en train de mettre
01:20:47le doigt dans un engrenage
01:20:48qui aggrave
01:20:49toutes les fractures françaises
01:20:50et qui ne peut que créer
01:20:51du ressentiment interne.
01:20:52On passe à la campagne,
01:20:53à la folle campagne américaine
01:20:55avec vous Philippe Karsanti
01:20:56qui représentait
01:20:57les Républicains en France
01:20:58sur ce plateau.
01:20:59Harold,
01:21:00Donald Trump a pris la parole hier
01:21:02et vous nous disiez
01:21:03qu'il est revenu sur la balle
01:21:04qui a touché,
01:21:06percuté son oreille
01:21:08et donc on va l'écouter.
01:21:09Il promet aussi
01:21:10un raz-de-marée républicain
01:21:12en novembre prochain.
01:21:14Ils ne cessent de dire
01:21:15il est une menace
01:21:16pour la démocratie.
01:21:17Je leur réponds
01:21:18que diable ai-je fait
01:21:19pour la démocratie ?
01:21:20La semaine dernière,
01:21:21j'ai pris une balle
01:21:22pour la démocratie.
01:21:24Quelle journée ce fut.
01:21:25Comme je l'ai dit
01:21:26en début de semaine,
01:21:27je ne me tiens devant vous
01:21:28que par la grâce de Dieu
01:21:29Tout-Puissant.
01:21:32C'est vrai,
01:21:33je ne devrais pas être ici.
01:21:39Peut-être que J.D. Vance
01:21:40ou quelqu'un d'autre
01:21:41serait ici,
01:21:42mais je ne devrais pas
01:21:43être ici en ce moment.
01:21:44Mais il s'est passé
01:21:45quelque chose
01:21:46de très très spécial.
01:21:47Soyons honnêtes,
01:21:48il s'est passé quelque chose.
01:21:51Philippe Carsenti,
01:21:52au moment où Barack Obama
01:21:53met la pression sur Joe Biden
01:21:54pour qu'il arrête les frais,
01:21:55où Donald Trump marche sur l'eau
01:21:56depuis qu'il évite les balles,
01:21:57c'est fait ?
01:21:58Il est de retour
01:21:59à la Maison-Blanche
01:22:00en janvier prochain ?
01:22:02Il reste encore 3 mois et demi
01:22:03avant cette élection.
01:22:04Donc la campagne est longue.
01:22:05Vous savez qu'il y a eu…
01:22:06Vous vous rendez compte
01:22:07que samedi soir dernier,
01:22:08il n'avait pas encore pris la balle.
01:22:09Il l'a pris dans la nuit
01:22:10entre samedi et dimanche.
01:22:11Donc tout ça pour vous dire
01:22:12que les choses peuvent
01:22:13énormément bouger
01:22:14dans les jours qui viennent,
01:22:15dans les semaines qui viennent.
01:22:16Il est bien placé,
01:22:17ce qui est très important pour lui
01:22:18et comme il parle de raz-de-marée,
01:22:19c'est très important
01:22:20d'avoir la Maison-Blanche,
01:22:21la Chambre de représentants
01:22:22et le Sénat.
01:22:23Et donc c'est pour ça
01:22:24qu'il mène une campagne très forte
01:22:25pour essayer et tenter
01:22:26d'avoir un vrai raz-de-marée.
01:22:28Est-ce que vous pensez
01:22:29que le contraste
01:22:30entre les deux hommes,
01:22:31on dit que c'est
01:22:32une bataille d'octogénaire ?
01:22:33Alors, il n'a pas encore passé
01:22:34la barre des 80 ans,
01:22:35Donald Trump.
01:22:36Joe Biden s'est fait,
01:22:37mais force est de constater
01:22:38qu'ils ne sont pas du tout
01:22:39dans la même forme physique.
01:22:40Il y en a un qui a du mal
01:22:41à remonter dans son Air Force One
01:22:43et l'autre qui,
01:22:44encore une fois,
01:22:45évite une balle
01:22:46qui lui percute
01:22:47malgré tout l'oreille,
01:22:48se relève,
01:22:49poing en l'air,
01:22:50crie fight, fight, fight.
01:22:51Donc cette image,
01:22:52elle est perçue
01:22:53comment aux États-Unis
01:22:54ce contraste
01:22:55entre les deux hommes.
01:22:56Alors, j'insiste bien
01:22:57sur une chose.
01:22:58L'âge n'est pas important.
01:22:59Ce qui compte,
01:23:00c'est vraiment l'état
01:23:01physique et intellectuel.
01:23:02Comme vous l'avez dit...
01:23:03Quand on passe
01:23:04la barre des 80 ans,
01:23:05on a moins de chances
01:23:06d'être en bonne santé
01:23:07que quand on en a 40.
01:23:08Mais moi, je connais des gens
01:23:09de plus de 80 ans
01:23:10qui sont en parfaite santé
01:23:11et qui ont une capacité intellectuelle.
01:23:12Ils ne sont pas présidents
01:23:13des États-Unis.
01:23:14Effectivement.
01:23:15Mais ce que je voulais dire,
01:23:16simplement une chose,
01:23:17c'est que, regardez,
01:23:18Donald Trump,
01:23:19il a pris une balle
01:23:20tout près de la tête.
01:23:21Il est resté fort et debout.
01:23:22Joe Biden,
01:23:23il a été abattu par un débat.
01:23:24Donc le contraste
01:23:25est assez flagrant.
01:23:26Ce qui est très intéressant,
01:23:27c'est de dire que
01:23:28pendant plusieurs semaines,
01:23:29les démocrates ont essayé
01:23:30de nous faire croire
01:23:31que Joe Biden était en état
01:23:32de continuer
01:23:33à être président des États-Unis.
01:23:34D'ailleurs,
01:23:35on peut se poser la question
01:23:36qui dirige effectivement
01:23:37les États-Unis
01:23:38parce que ça ne peut pas
01:23:40actuellement avoir
01:23:41du mal à marcher,
01:23:42avoir du mal à reconnaître.
01:23:43Je ne sais pas,
01:23:44c'est quelque chose
01:23:45que je n'ai pas encore vu
01:23:46passer en France.
01:23:47Mais quand, il y a deux jours,
01:23:48il parlait de ce secrétaire
01:23:49à la Défense,
01:23:50Lloyd Austin,
01:23:51il était là,
01:23:52il a parlé,
01:23:53mon secrétaire à la Défense
01:23:54a dit,
01:23:55le type noir,
01:23:56il était incapable
01:23:57de se souvenir
01:23:58du secrétaire à la Défense,
01:23:59son propre ministère.
01:24:00Il a dit ça, Ollivan ?
01:24:01Il a dit,
01:24:02on m'a reproché
01:24:03d'avoir nommé cet homme
01:24:04dont j'oublie le nom,
01:24:05cet homme noir.
01:24:06Mais ça veut dire
01:24:07nommer un noir, c'est ça ?
01:24:11C'est dramatique.
01:24:12C'est catastrophique.
01:24:13Et je vous dis une chose,
01:24:14objectivement,
01:24:15quand on regarde
01:24:16l'état du monde aujourd'hui,
01:24:17quand on voit
01:24:18ce que fait l'Iran
01:24:19avec les Houthis,
01:24:20le Hezbollah, le Hamas,
01:24:21quand on voit
01:24:22ce que fait la Russie
01:24:23en Ukraine,
01:24:24quand on voit
01:24:25ce que fait la Chine
01:24:26près de Taïwan,
01:24:27on se dit
01:24:28que c'est très inquiétant
01:24:29de se dire
01:24:30que nos adversaires
01:24:31ont face à eux
01:24:32un état
01:24:33dont ils ne savent
01:24:34même pas qui le dirigent
01:24:35et on n'a même pas
01:24:36un homme fort.
01:24:37Et c'est pour ça
01:24:38que j'ai trouvé formidable
01:24:39de vraiment reprendre
01:24:40la direction du monde libre.
01:24:41Harold, décryptage
01:24:42du discours d'hier
01:24:43de Donald Trump.
01:24:44Oui, il y a ça.
01:24:45Il y a aussi le fait
01:24:46qu'il ait avancé
01:24:47son colissier,
01:24:48J.D. Vance,
01:24:49qui n'est pas du tout
01:24:50un factotum
01:24:51ni un compromis politique.
01:24:52C'est un vrai acteur.
01:24:53Qui représente
01:24:54les classes populaires
01:24:55blanches, américaines
01:24:56laissées pour compte.
01:24:57C'est ça.
01:24:58C'est ça.
01:24:59Et lui-même
01:25:00était déjà
01:25:01le chantre
01:25:02de ces personnes-là.
01:25:03Donc, ce n'est pas un symbole.
01:25:04C'est réellement
01:25:05un acteur
01:25:06qui a fait
01:25:08avancer
01:25:09avec son livre
01:25:10Hillbilly Elegy
01:25:11des montagnards ploucs.
01:25:12Pour vous faire simple.
01:25:13Qui a été adapté
01:25:14sur Netflix
01:25:15et le film
01:25:16a explosé
01:25:17les compteurs
01:25:18sur Netflix
01:25:19depuis la nomination
01:25:20pour la vice-présidence.
01:25:21Oui.
01:25:22Et certainement
01:25:23que les ventes
01:25:24vont reprendre.
01:25:25Donc, ce discours,
01:25:26il remet
01:25:27l'énergie
01:25:28dans son programme
01:25:29et il nuance
01:25:30un tout petit peu.
01:25:31C'est-à-dire
01:25:32que
01:25:33il remet
01:25:34l'énergie
01:25:35dans son programme
01:25:36c'est-à-dire
01:25:37que
01:25:38sur l'avortement
01:25:39et sur
01:25:40le programme
01:25:41du parti,
01:25:42il est
01:25:43un tout petit peu
01:25:44moins
01:25:45je dirais
01:25:46extrême
01:25:47qu'il n'a pu l'être.
01:25:48Il a nommé des juges
01:25:49anti-avortement
01:25:50à la Cour suprême.
01:25:51Oui.
01:25:52Mais maintenant,
01:25:53il y a des gens
01:25:54dans le parti
01:25:55qui voudraient
01:25:56une loi fédérale
01:25:57pour interdire
01:25:58l'avortement
01:25:59sur tout le territoire.
01:26:00Ça, il a dit non.
01:26:01Ça sera
01:26:02état par état.
01:26:03On le voit
01:26:04dans son comportement.
01:26:05On ne peut pas
01:26:06s'embêter plus
01:26:07avec ce sujet-là.
01:26:08Nathan,
01:26:09vous vouliez dire un mot ?
01:26:10Oui, il y aurait
01:26:11beaucoup de choses à dire
01:26:12mais j'aimerais revenir
01:26:13sur la question
01:26:14de l'état du monde
01:26:15parce que nous,
01:26:16on regarde ça
01:26:17en tant que Français.
01:26:18On est concerné
01:26:19en tant que Français.
01:26:20Je ne suis pas d'accord
01:26:21avec la lecture
01:26:22consistant à dire
01:26:23depuis que
01:26:24Joe Biden est président,
01:26:25il n'y a que des catastrophes
01:26:26et autrement dit,
01:26:27Donald Trump a été
01:26:28un garant de la paix
01:26:29parce que
01:26:30toutes les catastrophes
01:26:31qu'on voit arriver aujourd'hui,
01:26:32si on revient
01:26:33à leur généalogie,
01:26:34c'est qu'il a été
01:26:35décidé par Joe Biden.
01:26:36Ça s'est passé sous Joe Biden,
01:26:37il a été décidé
01:26:38par Donald Trump.
01:26:39La guerre en Ukraine,
01:26:40évidemment que tout le monde
01:26:41le sait,
01:26:42tout le monde l'a vu.
01:26:43Il y a eu ce moment
01:26:44dont tout le monde
01:26:45se souvient
01:26:46quand Donald Trump
01:26:47était président
01:26:48et qu'il disait
01:26:49qu'il accordait
01:26:50davantage de confiance
01:26:51aux paroles de Poutine
01:26:52qui étaient mensongères
01:26:53sur les ingérences
01:26:54pendant les élections
01:26:55qu'à ses propres
01:26:56services secrets.
01:26:57Je crois que Donald Trump,
01:26:58Harold,
01:26:59c'est l'un des présidents
01:27:00récents qui n'a pas
01:27:01déclenché de guerre
01:27:02si je ne dis pas de bêtise.
01:27:03Il n'a pas déclaré
01:27:04de guerre,
01:27:05mais bon...
01:27:06C'est quand même
01:27:07quand on a eu des présidents
01:27:08qui ont fait des guerres
01:27:09les uns après les autres,
01:27:10en avoir un qui ne déclenche
01:27:11pas de guerre...
01:27:12Il a été élu
01:27:13sur cette ligne isolationniste.
01:27:14Voilà, c'est important.
01:27:15Vous vouliez répondre,
01:27:16Philippe?
01:27:17Oui, je voulais reprendre
01:27:18sur une chose,
01:27:19c'est que d'abord,
01:27:20non seulement il n'a pas
01:27:21déclenché de guerre,
01:27:22mais il a prévenu
01:27:23toutes les guerres.
01:27:24Mais contrairement
01:27:25à ce que vous dites,
01:27:26Nathan,
01:27:27concernant l'Afghanistan,
01:27:28Donald Trump,
01:27:29quand il a négocié
01:27:30avec les talibans,
01:27:31il a montré une photo,
01:27:34il leur a dit,
01:27:35c'est simple, voilà,
01:27:36s'il se passe quoi
01:27:37que ce soit de mal
01:27:38pour nous américains
01:27:39ou pour les gens
01:27:40que nous soutenons,
01:27:41vous pouvez oublier
01:27:42toute la famille.
01:27:43Pour leur dire simplement,
01:27:44on est là,
01:27:45on sera forts,
01:27:46on sera durs.
01:27:47C'est ça la différence.
01:27:48En fait,
01:27:49ce qu'il faut comprendre,
01:27:50le monde aujourd'hui
01:27:51est un monde dangereux
01:27:52et on vit aujourd'hui,
01:27:53nous, en tant que Français,
01:27:54on est là vraiment
01:27:55dans ce giré
01:27:56entre le marteau
01:27:57et l'enclume
01:27:58et on a vraiment besoin
01:27:59d'avoir un vrai gendarme
01:28:00du monde puissant
01:28:01et qu'il soit aussi
01:28:03L'image est assez belle,
01:28:04ne bougez pas une oreille
01:28:05quand Trump était là.
01:28:06Excusez-moi,
01:28:07à quel moment Trump
01:28:08a intimidé Poutine
01:28:09quand il était président ?
01:28:10Je peux vous dire
01:28:11pendant les quatre ans
01:28:12parce que Poutine
01:28:13n'a strictement rien fait
01:28:14parce que l'avantage de Trump
01:28:15c'est qu'il est imprévisible.
01:28:16Biden,
01:28:17deux jours avant
01:28:18l'invasion de l'Ukraine,
01:28:19qu'est-ce qu'il a dit ?
01:28:20Il a dit,
01:28:21de toute façon,
01:28:22on sait que la Russie
01:28:23va envahir l'Ukraine
01:28:24mais on ne bougera pas,
01:28:25il n'y aura pas un soldat américain.
01:28:26Eh bien,
01:28:27Trump,
01:28:28en étant imprévisible,
01:28:29se rend beaucoup plus fort.
01:28:30Est-ce qu'il ne confond pas,
01:28:31lui, avec Vladimir Poutine
01:28:32contrairement à Joe Biden,
01:28:33que le conflit s'arrêterait ?
01:28:34Oui.
01:28:35Mais on ne sait pas comment
01:28:36il va faire.
01:28:37Écoutez,
01:28:38il va probablement engager
01:28:39une sorte de négociation.
01:28:40J'entends aujourd'hui
01:28:41beaucoup de gens
01:28:42qui sont prêts à dire
01:28:43on va continuer la guerre.
01:28:44Moi, je fréquente
01:28:45beaucoup d'Ukrainiens en France,
01:28:46beaucoup d'Ukrainiens
01:28:47qui sont réfugiés.
01:28:48Je peux vous dire que
01:28:49pour le peuple ukrainien,
01:28:50cette guerre qui se perpétue
01:28:51et qui continue
01:28:52est en train de mettre
01:28:53leur pays en ruine.
01:28:54Alors, aujourd'hui,
01:28:55l'objectif des Ukrainiens
01:28:57C'est de conserver
01:28:58leur territoire aussi.
01:28:59Oui.
01:29:00C'est de conserver
01:29:01leur territoire naturellement
01:29:02et c'est aussi de mettre
01:29:03un terme à cette guerre
01:29:04de façon à ce que
01:29:05la Russie arrête.
01:29:08N'oubliez pas une chose.
01:29:10Sous Barack Obama,
01:29:11Poutine envahissait la Géorgie.
01:29:15J'insiste bien.
01:29:16Quand Donald Trump
01:29:17est arrivé au pouvoir
01:29:18entre 2016 et 2020,
01:29:19Poutine n'a pas gagné
01:29:20un centime de territoire.
01:29:21C'était Bush.
01:29:22C'était Bush.
01:29:23Non, non.
01:29:24La Géorgie.
01:29:25La Géorgie.
01:29:26C'était l'été 2008.
01:29:27Pardon, pardon.
01:29:28Je voulais parler de…
01:29:29C'est votre anti-Obama
01:29:30primaire chez les Républicains.
01:29:31D'accord.
01:29:32La Crimée.
01:29:33J'ai commis
01:29:34une erreur géographique.
01:29:35D'accord.
01:29:36Comme Poutine est allé partout.
01:29:37Non, mais c'est factuel
01:29:38de dire que Poutine
01:29:39n'a pas bougé
01:29:40quand Trump était
01:29:41à la Maison-Blanche.
01:29:42C'est factuel de dire…
01:29:43Il était déjà en Crimée
01:29:44et la guerre en Donbass
01:29:45a continué.
01:29:46Pourquoi n'a-t-il pas
01:29:47fait l'Ukraine
01:29:48pendant que Trump
01:29:49était à la Maison-Blanche
01:29:50et pourquoi l'a-t-il fait
01:29:51quand Biden…
01:29:53en Biélorussie
01:29:54pour déplacer ses troupes
01:29:55au nord de Kiev
01:29:56et en disant
01:29:57que je suis venu
01:29:58pour aider
01:29:59mon ami Loukachenko
01:30:00et pour faire
01:30:01des exercices militaires
01:30:02gigantesques
01:30:03et poum !
01:30:04Il l'a envahi de là.
01:30:05Et c'est factuel
01:30:06juste de dire
01:30:07que Trump a été élu
01:30:08en 2016
01:30:09avec des ingérences russes
01:30:10qui voulaient
01:30:11qu'il soit élu.
01:30:12Ça c'est faux.
01:30:13Ça c'est un mensonge
01:30:14qui a été totalement démonté
01:30:15par le Congrès américain.
01:30:16Il n'y a eu aucune ingérence russe
01:30:17dans la campagne américaine.
01:30:18Aucune ingérence russe.
01:30:19C'est un mensonge.
01:30:20C'est un mensonge
01:30:21qui a été lancé
01:30:22c'est une petite musique
01:30:23qui a été lancée
01:30:24par CNN
01:30:25par le Washington Post
01:30:26et par le New York Times
01:30:27qui ont inventé
01:30:28toute une histoire
01:30:29et ça a été totalement démonté.
01:30:30Et ça je crois
01:30:31que c'est vraiment important.
01:30:32J'invite vraiment
01:30:33vos témoignages.
01:30:34Il n'y a pas eu de piratage
01:30:35des mails de Hillary Clinton.
01:30:36Il n'y a pas eu de hackers.
01:30:37Il n'y a pas eu
01:30:38les services secrets américains
01:30:39qui ont dit à Donald Trump
01:30:40lui-même
01:30:41le moment de sa rencontre
01:30:42si je me souviens bien
01:30:43c'était à Stockholm
01:30:44avec Vladimir Poutine
01:30:45qui lui ont dit
01:30:46nous savons
01:30:47qu'il y a eu ingérence
01:30:48et Trump avait répondu
01:30:49je préfère croire
01:30:50Poutine
01:30:51que mes services secrets.
01:30:52Donc ça veut dire
01:30:53que vous dites
01:30:54que Poutine
01:30:55affirme lui-même
01:30:56avoir fait une ingérence.
01:30:57C'est faux.
01:30:58Je viens de vous dire
01:30:59les services secrets américains
01:31:00je n'ai pas dit Poutine.
01:31:01Poutine nie évidemment
01:31:02tous ses crimes.
01:31:03Si vous savez l'état
01:31:04des relations entre
01:31:05les services secrets américains
01:31:06pendant et avant
01:31:07la présidence de Trump
01:31:08et après
01:31:09quand on voit
01:31:10comment ils se sont comportés
01:31:11par exemple
01:31:12sur les affaires financières
01:31:13et les affaires morales
01:31:14de Joe Biden
01:31:15et de son fils
01:31:16de toute la corruption
01:31:17qu'on a pu avoir
01:31:18après la corruption
01:31:19intellectuelle du FBI
01:31:20et de la CIA
01:31:21qui ont complètement couvert
01:31:22toutes les manipulations
01:31:23vous comprenez
01:31:24que Donald Trump
01:31:25a des réticences
01:31:26à croire
01:31:27certains agents américains
01:31:28qui ont pris
01:31:29je ne vous dis pas une chose
01:31:3050 agents américains
01:31:31par exemple
01:31:32ont pris position
01:31:33pour défendre
01:31:34Joe Biden
01:31:35et Hunter Biden
01:31:36alors que maintenant
01:31:37on a pu démontrer
01:31:38notamment grâce
01:31:39à Elon Musk
01:31:40qui a révélé
01:31:41toutes les manipulations
01:31:42sur Twitter
01:31:43que tout était faux
01:31:44et que tout
01:31:45était caché
01:31:46par les réseaux sociaux
01:31:47et que effectivement
01:31:48Hunter Biden
01:31:49était corrompu
01:31:50Vous savez que
01:31:51monsieur Garcenti
01:31:52nous, notre groupe
01:31:53le Patriote pour l'Europe
01:31:54au Parlement européen
01:31:55la semaine dernière
01:31:56où on a commencé
01:31:57avons déposé
01:31:58une résolution
01:31:59visant à dénoncer
01:32:00les violences politiques
01:32:01dans le pays des Etats-Unis
01:32:02ou à Dallas
01:32:03dans l'état du Texas
01:32:04le 22 novembre 1963
01:32:05le président Kennedy
01:32:06a été assassiné
01:32:07le fait de vouloir assassiner
01:32:08un candidat ancien président
01:32:09à une élection
01:32:10quelque soit son parti
01:32:11d'ailleurs
01:32:12doit révolter
01:32:13et insurger tout le monde
01:32:14et c'est pour ça que nous
01:32:15on avait demandé
01:32:16au Parlement européen
01:32:17que tous les partis politiques
01:32:18dénoncent cette violence
01:32:19aujourd'hui
01:32:20qui s'abat
01:32:21sur tous les candidats
01:32:22et les élus
01:32:23dont vous parlez régulièrement
01:32:24Il nous reste 50 secondes
01:32:25Mathieu Vallée
01:32:26je vais terminer avec vous
01:32:27non pas en diffusant le son
01:32:28parce qu'on n'a pas le temps
01:32:29Yael Brown-Pivet
01:32:30dit que ce n'est pas normal
01:32:31qu'il n'y ait pas
01:32:32de vice-président RN
01:32:33elle dit ça un peu trop tard
01:32:34c'est fait
01:32:35vous sortez du bureau
01:32:36qui tombe majoritairement
01:32:37à gauche
01:32:38vous êtes exclu
01:32:39des instances de l'Assemblée
01:32:40Non mais il faut arrêter
01:32:41le bal des faux culs
01:32:42au bout d'un moment
01:32:43Yael Brown-Pivet
01:32:44nous sommes un parti
01:32:45responsable
01:32:46un parti qui respecte
01:32:47la démocratie
01:32:48et les institutions
01:32:49nous on a été très clair
01:32:50on ne va pas
01:32:51faire ce que je dis
01:32:52mais pas ce que je fais
01:32:53nous on avait dit
01:32:54que de ces élections législatives
01:32:55les françaises et les français
01:32:56ont sorti 3 blocs
01:32:57l'extrême gauche
01:32:58le centre
01:32:59La voix du RN sera entendue
01:33:00a dit Yael Brown-Pivet
01:33:01Oui d'accord
01:33:02mais on aurait voulu
01:33:03qu'elle soit respectée
01:33:04par la représentativité
01:33:05qui est due aux voix des électeurs
01:33:0611 millions de voix
01:33:07donc aujourd'hui
01:33:08c'est très simple
01:33:09je vais très vite
01:33:10je termine par une phrase
01:33:11avec le résultat
01:33:12qu'on a aujourd'hui
01:33:13vous ne valez rien
01:33:14votre vote ne représente rien
01:33:15et ça ne sert à rien
01:33:16d'aller voter
01:33:17c'est ce dont j'ai peur
01:33:18mais je sais que
01:33:19les électeurs auront un sursaut
01:33:20aux prochaines élections
01:33:21pour démontrer
01:33:22que nous sommes
01:33:23un parti responsable
01:33:24et on construira
01:33:25et on continuera
01:33:26à défendre les français
01:33:27et les françaises
01:33:28dans toutes les instances
01:33:29européennes et nationales
01:33:30Merci à tous
01:33:31merci à tous d'avoir été avec moi
01:33:32Raphaël je vous retrouve ce soir
01:33:33face à Julien Drey
01:33:34vous allez remplacer
01:33:35Gilles-William Golnadel
01:33:36enfin on mettra un morceau
01:33:37de Gilles-William Golnadel
01:33:38de ce matin
01:33:39puisqu'il a fait un long sonore
01:33:40pour faire vivre
01:33:42A ce soir à 19h
01:33:43et à 20h bien sûr
01:33:44pour l'Ordepro 2
01:33:45Très belle journée sur CNews
01:33:46tout de suite c'est Thierry Cabane

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