Accusation d'agressions sexuelles: Effondré, le délégué général de l'association Abbé Pierre fait part de sa colère au 20h de France 2: "Je lui en veux beaucoup..."
Christophe Robert, délégué général de la Fondation Abbé-Pierre, était hier soir l'invité du 20h de France 2. Ce dernier est revenu sur les témoignages rapportant des faits d'agressions sexuelles qui auraient été commis par l'abbé Pierre à l'encontre de plusieurs femmes, entre la fin des années 1970 et 2005.
"Ça a été un choc terrible. On s'est dit ‘mais ce n’est pas possible’.", a-t-il confié. "Et d'ajouter: "Je suis triste, je suis en colère, je lui en veux d'avoir fait souffrir ces femmes".
"C'est une déflagration, mais on s'est dit il faut faire la lumière s’il y avait d'autres personnes pour soutenir et pour donner la parole pour que nous puissions de toutes nos forces, les soutenir, et qu'elles puissent être entendues. Je ne les ai pas rencontrés. C'est le cabinet d'experts spécialisé dans les violences sexuelles qui les a rencontrés de façon anonyme", a-t-il expliqué.
Avant de poursuivre: "Ce que nous dit le cabinet qui a fait ce travail d'écoute auprès des victimes, c'est que quand on a une telle amplitude de temps, de la fin des années 1970 à 2005, cela veut dire qu'il y en a probablement d’autres. Les proportions sont difficiles à évaluer".
Rappelons que l’Abbé Pierre, le fondateur d’Emmaüs mort en 2007, est accusé d’agressions sexuelles sur des salariées, des volontaires et bénévoles du mouvement Emmaüs, ou des jeunes femmes dans son entourage personnel. «Le Mouvement Emmaüs rend publics des faits qui peuvent s’apparenter à des agressions sexuelles ou du harcèlement sexuel, commis par l’abbé Pierre, entre la fin des années 1970 et 2005», avait indiqué le communiqué de l’organisation publié ce mercredi.
"Ça a été un choc terrible. On s'est dit ‘mais ce n’est pas possible’.", a-t-il confié. "Et d'ajouter: "Je suis triste, je suis en colère, je lui en veux d'avoir fait souffrir ces femmes".
"C'est une déflagration, mais on s'est dit il faut faire la lumière s’il y avait d'autres personnes pour soutenir et pour donner la parole pour que nous puissions de toutes nos forces, les soutenir, et qu'elles puissent être entendues. Je ne les ai pas rencontrés. C'est le cabinet d'experts spécialisé dans les violences sexuelles qui les a rencontrés de façon anonyme", a-t-il expliqué.
Avant de poursuivre: "Ce que nous dit le cabinet qui a fait ce travail d'écoute auprès des victimes, c'est que quand on a une telle amplitude de temps, de la fin des années 1970 à 2005, cela veut dire qu'il y en a probablement d’autres. Les proportions sont difficiles à évaluer".
Rappelons que l’Abbé Pierre, le fondateur d’Emmaüs mort en 2007, est accusé d’agressions sexuelles sur des salariées, des volontaires et bénévoles du mouvement Emmaüs, ou des jeunes femmes dans son entourage personnel. «Le Mouvement Emmaüs rend publics des faits qui peuvent s’apparenter à des agressions sexuelles ou du harcèlement sexuel, commis par l’abbé Pierre, entre la fin des années 1970 et 2005», avait indiqué le communiqué de l’organisation publié ce mercredi.
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TVTranscription
00:00Nous voulons vraiment, et c'est pour ça que nous avons révélé
00:04ces sept témoignages aujourd'hui même,
00:07nous avons choisi de les révéler nous-mêmes,
00:09parce que nous voulons soutenir de toute notre force,
00:12de toutes nos forces, les victimes que nous avons identifiées
00:16et celles peut-être qui se manifesteront,
00:18parce que nous avons mis en place un dispositif
00:20qui permettra de façon anonyme à des personnes
00:23de pouvoir témoigner ou de dire qu'ils avaient eu des échos
00:26par d'autres personnes indirectement.
00:28Rapidement Christophe Robert, c'est la chute d'une icône certes,
00:30mais quelles conséquences ? Est-ce que vous craignez que cela
00:32puisse discréditer la Fondation Abbé Pierre désormais ?
00:35Écoutez, moi je suis triste, je suis en colère,
00:39je lui en veux d'avoir fait souffrir ces femmes,
00:43pour le moment c'est ça qui compte.
00:45Nous allons faire la totale transparence,
00:48nous allons soutenir le plus que nous pouvons les victimes
00:51et après les conséquences pour nos organisations,
00:54la Fondation Abbé Pierre, le mouvement Emmaüs,
00:56on va voir, mais évidemment ça modifiera forcément beaucoup de choses.