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Immersion à La Grand-Combe, un fief communiste qui résiste au Rassemblement national
Libération
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28/06/2024
Bien qu’en difficulté, la commune du Gard maintient nombre de services à la population et un riche réseau associatif. La gauche y a recueilli les deux tiers des voix aux européennes du 9 juin.
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Je ne comprends pas qu'il y ait du Front National et tout.
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Même dans des terres historiquement de gauche,
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le Rassemblement National gagne du terrain.
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Parce que les gens ils sortent pas, ils rentrent, c'est dans leur machine,
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dans leur téloche.
00:11
Ils bourragent, bourragent, bourragent, bourragent.
00:13
Dans les zones rurales, le parti de Jordan Bardella et Marine Le Pen
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fait des scores de plus en plus importants.
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Nous avons eu premièrement la fermeture des mines,
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deuxièmement nous avons eu l'échec des entreprises de reconversion.
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On s'est rendu dans une petite commune de campagne du sud de la France,
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complètement désindustrialisée.
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C'est toujours pareil, c'est toujours la même routine.
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Il n'y en a que pour les gros et les petits, qu'est-ce qu'on va faire ?
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Cette ville historiquement communiste résiste à l'extrême droite,
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alors que tout le département, ou presque,
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a déjà basculé vers le Rassemblement National.
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On a voulu comprendre pourquoi ces Français font encore confiance à la gauche.
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Je viens d'arriver dans une des communes les plus pauvres de France.
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Je suis à la Grande Combe, dans le Gard.
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Dans les années 60, ici, c'était une grande cité minière,
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il y avait plus de 14 000 habitants, une grosse activité économique.
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Sauf que depuis, les mines, elles ont fermé.
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Aujourd'hui, à la Grande Combe, il n'y a plus que 5 000 habitants environ,
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et surtout un taux de chômage de plus de 40 %.
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Pour bien comprendre l'évolution de la Grande Combe,
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je suis d'abord allé voir l'ancien maire de la ville, membre du parti communiste.
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Il s'appelle Patrick Malavieille, ou Mala pour ceux qui le connaissent,
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c'est-à-dire presque tout le monde.
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C'est une commune que j'habite depuis 1964.
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J'ai occupé les fonctions de maire pendant plus de 30 ans.
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Je lui ai demandé pourquoi, ici, rien ne semble enrayer le déclin économique de la ville.
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Nous avons eu premièrement la fermeture des mines,
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deuxièmement, nous avons eu l'échec des entreprises de reconversion,
01:45
et donc aujourd'hui, c'est ça qu'il faut regarder.
01:48
Quand on explique à longueur de journée
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que vos problèmes viennent de vos voisins qui sont d'origine étrangère,
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ça finit par entrer par les têtes.
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Or, par exemple, si je prends la Grande Combe,
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ce ne sont pas les étrangers qui prennent le travail aux Français d'origine, comme on dit,
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c'est tout simplement des politiques publiques qui n'ont pas été au niveau.
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Plusieurs projets ont quand même vu le jour ces dernières années à la Grande Combe,
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par exemple l'installation d'un centre d'insertion vers l'emploi,
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ou encore l'arrivée d'une maison médicale.
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Pour l'ancien maire, c'est assez clair,
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les conséquences de ce travail politique de terrain se retrouvent dans les urnes.
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L'électorat local reste fidèle à la gauche jusqu'à présent,
02:24
le parti communiste est arrivé en tête ici lors des élections européennes avec 29%,
02:28
la présence de Patrick Malavieille sur la liste a forcément joué.
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Le député sortant ici,
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réinvesti par le Nouveau Front Populaire pour les Législatives Anticipées,
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est insoumis, mais c'est la dernière circonscription à gauche du département.
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Et ça, forcément, ça inquiète l'ancien maire et ceux qui le soutiennent.
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Là, d'ici dimanche, il faut voir les jeunes.
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Mais je les vois tous les jours, je leur dis.
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Et là, tu dises,
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bon, mais je m'en bats les couilles, je ne vote pas.
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Je dis, mais c'est dans l'intérêt de tous.
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Ça ne m'apporte rien.
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Je dis, mais ça ne fait rien, va à l'urne.
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Comme tu regardes, chaque jour,
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le pradèle des petits patins, c'est l'ARM.
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C'est l'ARM.
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Parce que les gens, ils ne sortent pas, ils sont là-bas.
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Ils sont entrés dans leur machine, dans leur téloche.
03:19
Ils bourragent, bourragent, bourragent, bourragent.
03:21
Ils leur mangent le cerveau avec une paille.
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Les grands combiens que j'ai rencontrés sur le marché
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m'ont confirmé la très grande popularité de leur ancien maire.
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C'est un des facteurs du succès de la gauche ici.
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Mais ils l'expliquent aussi par l'importance du passé minier de la ville.
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Selon eux, cette époque a ancré des valeurs d'entraide
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et de solidarité entre les habitants.
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C'est toujours pareil.
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C'est toujours la même routine.
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Il n'y en a que pour les grands.
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Et les petits, qu'est-ce qu'on va faire ?
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Ici, je pense que ce qui est fort,
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c'est qu'il y a une espèce de solidarité.
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Et puis les gens fonctionnent ensemble.
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Je ne comprends pas qu'il y ait du Front National et tout.
04:00
Moi, je suis sûre que je discute avec des gens
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qui sont sûrement extrême droite, etc.
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Mais il y a une espèce de tolérance, en tout cas.
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J'ai l'impression qu'il y a une chouette tolérance
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et une chouette mixité entre tous.
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Parce que moi, je suis allé à l'école avec à l'origine des Algériens.
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Il y avait des Polonais, parce qu'avec l'Emile,
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il y avait des Polonais, il y avait des Italiens,
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il y avait des Portugais, il y avait des Espagnols,
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il y avait des Algériens et tout le monde s'entendait.
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Non, non, non, l'immigration, il y a des problèmes,
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mais ce n'est pas le problème majeur.
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Moi, ça ne me cause aucun problème.
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On savait l'immigration, mais on me dit bonjour,
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je dis bonjour. Moi, j'en ai connu à côté de moi.
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Et j'aime beaucoup ici parce que c'est très international.
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Vous voyez, des Kabiles, des Arabes, des Juifs, des Gitans.
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Il y a même des Français, des survivants des mines.
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On est un pays de mines, avec des immigrés,
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avec tout, il y en a une seule chose,
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c'est que ça a toujours été la gauche à la Grande Combe.
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Alors, avant de quitter le gare, je suis allé voir Mathias Flanc.
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Il fait partie de plusieurs assos et il en a récemment fondé une nouvelle.
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Du coup, la combine, c'est notre lieu associatif, convivial aux multiples facettes.
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On a ouvert il y a un petit peu plus de deux ans.
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C'est une asso dans laquelle on fait plein de choses différentes.
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Il y a des activités hebdomadaires et mensuelles
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et il y a des événements plus ponctuels.
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Un des enjeux du lieu, c'est d'être un endroit convivial,
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parce que tous les mercredis, on fait une cantine.
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Nous, ça nous permet de faire rentrer un peu des sous dans l'asso,
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mais c'est beaucoup aussi pour générer un endroit un peu sympathique,
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chaleureux, où les gens peuvent se rencontrer, c'est l'occasion de discuter.
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C'est toujours le bon moment pour croiser du monde.
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Je cherche un artisan ou je cherche quelqu'un qui a telles compétences,
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ou rencontrer du monde, se faire des amis.
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C'est la convivialité.
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C'est ici la Cantinouet.
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C'est quoi l'intérêt de créer un lieu comme ça et de le laisser ouvert à tout le monde ?
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C'est de faire vivre les vallées, les territoires sur lesquels on est.
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Créer des endroits où justement on peut partager des choses,
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on peut créer des activités, créer des événements.
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Ce tissu associatif contribue à l'entraide et à la création de liens entre les habitants.
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Il permet lui aussi de faire perdurer cette tradition du vivre ensemble,
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héritée de l'époque minière.
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Je sais qu'il va falloir encore fournir beaucoup d'efforts,
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apporter beaucoup d'arguments, mener beaucoup d'actions
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pour continuer à convaincre et vaincre ce fléau que représente le Rassemblement National.
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