Cyril Hanouna revient sur sa mise en demeure par l'ARCOM !
C'est l'événement ! Pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete
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00:00Les chéris, nous sommes donc le 28 juin.
00:03Le 28 juin et hier, 27 juin, je le dis aux auditeurs d'Europe 1,
00:07nous avons été mise en demeure.
00:09Alors on va expliquer ce qu'est une mise en demeure de l'ARCOM.
00:11Alors, il y a plusieurs échelons.
00:13Donc il y a le premier échelon, c'est une mise en garde.
00:15Ça veut dire, attention les gars, on vous écoute.
00:18Après, il y a la mise en demeure.
00:19C'est attention, on vous écoute, on n'est pas content.
00:21Après, il y a les amendes.
00:23Je connais bien.
00:25Non mais c'est vrai, je vous le dis.
00:27Vous êtes en stade 3 déjà.
00:29D'habitude, c'est souvent le stade 3.
00:31Donc je rassure les auditeurs d'Europe 1,
00:33c'est une mise en demeure.
00:34Ça veut dire, attention, artung, artung, on n'est pas content.
00:37Donc ils ne sont pas contents,
00:38mais étant donné que c'est ma dernière aujourd'hui,
00:40ils vont partir tranquillement en vacances,
00:41ils vont boire des papayoulélé à Punta Cana,
00:44avec des petits parasols en plastique,
00:46et puis ils vont être contents.
00:48Franchement, le deux poids deux mesures,
00:50je le dis aux auditeurs d'Europe 1,
00:52je vous jure, c'est fou.
00:53On va rappeler Gauthier Lebré
00:54pourquoi on a pris cette mise en demeure
00:55qui ne remet rien en cause
00:56et qui ne nous coûte pas d'argent.
00:58Mais pourquoi cette mise en demeure ?
00:59C'est quoi ? Dites-nous les mots qu'ils ont choisis.
01:01Alors, ils reprochent plusieurs choses.
01:03Déjà, ils ont fait une liste des invités
01:06et ils expliquent qu'on a invité plus de candidats
01:09ou de représentants de l'extrême droite que de la gauche.
01:13Alors, il y a une raison aussi simple,
01:14on envoie des invitations tous les jours
01:16et les invitations restent parfois sans réponse.
01:18Léon Desfontaines est venu deux fois,
01:20on a un député PS sortant qui est venu également.
01:24Évidemment, dans le camp de la majorité,
01:26on a eu quand même des gros noms,
01:27Gérald Darmanin, Rachid Adati.
01:29On a Sylvain Maillard tout à l'heure,
01:31Karl-Olivier Venu aussi, Shannon Seban.
01:34On en a eu plein, oui.
01:35Ils ont fait un décompte
01:36et puis après, ils disent que dans nos débats,
01:38on n'a pas tous les points de vue,
01:41on n'est pas neutre dans les débats.
01:43Je rappelle juste qu'il y a de la confrontation en permanence
01:47parce qu'on a quelqu'un qui s'appelle aussi Gilles Vernez
01:49avec qui on peut dire qu'il y a de temps en temps
01:51de la confrontation et de l'échange.
01:53Non, mais c'est fou parce qu'il y a d'autres exemples.
01:56Nous, on n'est pas là pour dire
01:58les autres, ils ont fait ci, les autres, ils ont fait ça
02:00et pourquoi les autres ne sont pas sanctionnés.
02:01Ce qu'on aimerait, c'est que personne ne soit sanctionné,
02:03surtout pour des choses comme ça.
02:04Et quand on voit ce que fait France Inter,
02:07par exemple, ils ont fait une chanson
02:09contre le Rassemblement National.
02:10Ah, chez Charline Vanhoenacker.
02:11Il y avait de la contradiction dans la chanson,
02:13il y avait un deuxième refrain.
02:14Vous savez, Charline Vanhoenacker,
02:16elle a été suivie à un moment donné
02:17par les équipes de France 5
02:19et quand Guillaume Meurice était encore sur France Inter,
02:21il dit qu'il y a tous les types d'humour sur France Inter.
02:23Il y a l'humour de gauche,
02:24l'humour d'ultra gauche
02:25et l'humour d'extrême gauche.
02:26Exactement.
02:27La matinale, ce matin,
02:28il y avait des éditos très engagés,
02:30ils ont le droit de le faire.
02:31Il y avait des éditos très engagés
02:32contre le Rassemblement National.
02:33Il n'y avait pas des éditos très engagés
02:35contre le Front Populaire.
02:36Charline Vanhoenacker, son émission va s'arrêter,
02:38mais c'était quand même une tribune
02:40pour le Front Populaire,
02:41pour la France Insoumise
02:42et cette partie-là de la gauche.
02:43J'aimerais avoir des auditeurs de repas là-dessus
02:45parce que je suis sûr, vous savez,
02:47les auditeurs et les téléspectateurs
02:49et les Français ne sont pas dupes.
02:51Ils voient bien qu'ils essaient, tout simplement,
02:53de nous fermer notre clapet.
02:55On ne va pas se mentir.
02:56J'aimerais qu'on ait des auditeurs,
02:570, 1, 80, 20, 39, 21.
02:59Merci pour nous donner votre avis là-dessus.
03:01Éric Nolot, qu'est-ce que vous en pensez ?
03:02C'est fou.
03:03Je pense que ce deux poids deux mesures
03:04énerve énormément de gens
03:05et ça va jouer dans le choix des électeurs dimanche.
03:09Je pense que c'est aussi ça
03:10qui va être sanctionné.
03:12Non mais c'est fou, franchement.
03:13Écoutez, on est là depuis neuf jours.
03:14Je vais dire aux auditeurs.
03:15C'est trop criant.
03:16Je voudrais expliquer aux auditeurs.
03:17Vous savez, une émission de radio,
03:18alors la radio, bien sûr, c'est très puissant,
03:20mais les émissions de radio
03:21qui prennent des mises en demeure
03:23ou qui intéressent l'ARCOM au bout de neuf jours
03:25ou même au bout de deux jours,
03:27ça n'existe pas.
03:28Non mais ce n'est pas l'émission de radio,
03:29c'est vous qui intéressez.
03:30On entend des choses sur des radios
03:31et sur des potes et des potes à moi.
03:32Vraiment, c'est des potes.
03:33Et ça marche très bien pour eux.
03:35Je suis très content pour eux
03:36et ils ont raison de ne pas les sanctionner.
03:37Qu'ils disent des trucs de fous à la radio,
03:39jamais ils n'ont eu de sanctions.
03:41Et ils ont raison.
03:42C'est la radio, c'est le soir, etc.
03:44Mais nous, on est à peine à plus d'une semaine,
03:47vous vous rendez compte l'acharnement.
03:50Il y a vraiment un acharnement contre ma personne
03:52au niveau de l'ARCOM.
03:53Et là, je vous le dis, maintenant on le voit,
03:54ce n'est pas la chaîne, ce n'est pas C8,
03:55puisque je ne suis plus sur C8,
03:56je suis sur Europe 1.
03:57Demain, je suis sur M6,
03:58c'est M6 qui va prendre des amendes.
03:59Demain, je suis sur Radio Cocktail,
04:01ils vont leur enlever tous les papayoulés
04:02et tous les cocktails qu'ils peuvent faire.
04:03Non, non, mais je vous le dis.
04:04Donc là, il y a un acharnement.
04:06Et moi, je vous le dis,
04:07je trouve ça extrêmement grave.
04:08On en rigole,
04:09mais c'est extrêmement grave
04:10parce que je pense qu'il y a quelque chose derrière.
04:12Il y a quelque chose derrière.
04:14On n'est pas fou.
04:15Avec l'ARCOM, ils ne mettent pas des sanctions comme ça.
04:18Attire l'arrigo.
04:19Yann Moix nous a rejoint.
04:20Qu'est-ce que vous en pensez ?
04:21Cyril, je vais vous dire quelque chose de plus général
04:22sur l'ARCOM.
04:23Est-ce que vous ne trouvez pas
04:24pitoyable et gravissime
04:26que l'existence de l'ARCOM soit avérée ?
04:29Dans une société adulte,
04:30il y a des types dont le métier
04:32est de regarder quelle blague va faire Cyril Hanouna
04:35toute la journée.
04:37C'est la preuve.
04:38L'existence même de l'ARCOM
04:40est la preuve qu'on est dans une démocratie malade.
04:43Parce qu'on nous vend l'ARCOM
04:44au nom de principes démocratiques,
04:46alors que dans une démocratie adulte,
04:48on devrait pouvoir dire tout et son contraire
04:50avec des contradicteurs 24 heures sur 24,
04:53sans que des flics,
04:54pour lesquels nous n'avons jamais voté par parenthèse,
04:56des flics que nous payons,
04:58soient 24 heures sur 24
05:00en train d'essayer de voir
05:01si ce qu'on va leur dire,
05:02ou ce qu'on va dire plutôt,
05:04est dans la doxa de ce qu'il faudrait faire
05:07à une époque T.
05:09Et en fait,
05:10l'existence même de l'ARCOM
05:11est une insulte à la démocratie, Cyril.
05:13C'est fou, il est 16h13,
05:14on est sur Europe 1,
05:15c'est Yann Moix,
05:16ce que vous n'entendez pas.
05:17Après, c'est vrai que je suis solide sur mes appuis,
05:18mais bon,
05:19ça ne va pas m'empêcher
05:20d'aller au Cap d'Axe cet été.
05:22Voilà, je vous le dis.
05:23Valérie Benay.
05:24Oui, mais ça commence à se voir.
05:25Effectivement,
05:26comme ont dit mes petits camarades,
05:28Europe 1 n'a jamais été sanctionné.
05:30Vous arrivez,
05:31au bout de 9 jours,
05:32vous êtes sanctionné.
05:34C'est pas tant sur le contenu
05:35même de l'émission.
05:36Il travaillerait à l'ARCOM,
05:37il y aurait une ARCOM++
05:38qui viendrait le sanctionner.
05:39Il me semble quand même,
05:40pour être présente dans l'émission,
05:42avoir vu nos débats,
05:43et on n'est pas forcément tous
05:44sur la même ligne
05:45et toujours d'accord
05:46sur ce qui se dit autour de la table.
05:47Et on débat très ouvertement
05:49et avec aucune contrainte.
05:51J'aimerais avoir l'avis d'une auditrice.
05:53Après, j'aimerais que vous nous disiez
05:54ce que vous pensez,
05:55ce qu'il y a derrière.
05:56Parce que ça, c'est important
05:57pour nos auditeurs d'Europe 1
05:58qui comprennent
05:59ce qu'il peut y avoir
06:00derrière l'ARCOM
06:01et pourquoi ils sont sur mes côtes
06:02à longueur de journée.
06:03On a Brigitte qui est avec nous
06:04sur Europe 1.
06:05Bonjour Brigitte !
06:06Oui, bonjour Cyril.
06:07Merci d'être avec nous.
06:08Merci Brigitte.
06:09Vous habitez où, Brigitte ?
06:11Alors, moi j'habite en Seine-et-Marne.
06:13Seine-et-Marne, où exactement ?
06:15En Seine-et-Marne.
06:16J'habite à Nandi,
06:17en Seine-et-Marne,
06:18et je suis candidate aux initiatives.
06:19Ah, vous habitez chez Nagui ?
06:21Non, non, pas chez Nagui.
06:23Vous êtes candidate, très bien.
06:24Très bien Brigitte.
06:25Et bien écoutez,
06:26merci d'être avec nous.
06:28Ce que je voulais dire,
06:29surtout sur l'ARCOM,
06:30c'est que c'est le bras armé de l'État.
06:31En fait, l'ARCOM,
06:32c'est plus devenu
06:33la régulation de la liberté d'expression,
06:35c'est devenu la censure d'État.
06:37Voilà.
06:38On voit très bien
06:39le deux poids, deux mesures
06:40entre tout ce qui est public
06:41et ce qui est privé.
06:42C'est fou !
06:43Et ça, c'est très, très effrayant
06:45pour des gens comme moi,
06:46et c'est surtout effrayant
06:47pour tous les gens de droite.
06:48Mais imaginez,
06:49imaginez Brigitte,
06:50si moi,
06:51j'avais fait une chanson
06:53contre le Front Populaire,
06:54comme ils l'ont fait
06:55contre le Rassemblement National
06:57à France Inter.
06:58Imaginons...
06:59Ah bah,
07:00j'aurais été tendue au recours.
07:01Non mais, voilà,
07:02imaginez si j'avais fait ça.
07:03Non mais, vous vous rendez compte,
07:04c'est pas une mise en demeure
07:05qu'on aurait eue,
07:06on aurait eu encore
07:07des millions d'euros d'amende.
07:08Direct.
07:09Il faut parfois se mettre
07:10et se dire,
07:11voilà, si on avait fait ça,
07:12vous vous rendez compte,
07:13ça aurait été un drame,
07:14ça aurait tourné partout,
07:15ça aurait été fou.
07:16Oui, Yann Moix.
07:17Cyril, vous êtes bien placé
07:18pour le savoir,
07:19ça fait des mois et des mois
07:20et des mois que j'écris à l'ARCOM
07:21pour qu'un producteur
07:22qui m'a volé des images
07:23de Gérard Lepardieu
07:25jamais l'ARCOM ne m'a répondu
07:27et jamais l'ARCOM n'a exigé
07:29via France Télévisions
07:30que les rushs nous soient rendus.
07:31Vous voulez que je vous donne
07:32une astuce ?
07:33C'est ce que vous faites ?
07:34Vous dites que dans les rushs
07:35il y a un truc contre moi.
07:36Vous allez voir,
07:37c'est bon,
07:38vous les allez les avoir tout de suite.
07:39Brigitte,
07:40vous vouliez rajouter quelque chose
07:41aux directrices d'Europe.
07:42Oui, alors,
07:43je voulais juste se dire
07:44que j'étais dirigeante
07:45d'une association,
07:46l'association Rachel Kikva,
07:47et que je lance un appel
07:48parce que j'ai un petit jeune homme
07:49handicapé de 28 ans
07:50qui cherche un appartement
07:51à louer
07:52et qui a une petite pension
07:53d'invalidité
07:54et qui cherche à louer
07:55en Vendée.
07:56Donc,
07:57si vous avez un auditeur
07:58qui veut bien me contacter
08:00à l'association Rachel Kikva,
08:02ça serait fabuleux
08:03pour ce jeune homme.
08:04Brigitte,
08:05un amour,
08:06merci de penser à lui
08:07et on va mettre ça aussi
08:08sur le site d'Europe 1
08:09comme ça,
08:10il va y avoir plus de monde
08:11et on va essayer.
08:12Merci Brigitte
08:13d'avoir été avec nous
08:14sur Europe 1,
08:15d'être un amour.
08:16Merci.
08:17Merci beaucoup,
08:18au revoir.
08:19Je pense que c'est
08:20plus loin que ça.
08:22L'État lui-même
08:23n'a plus aucune,
08:25à mon avis,
08:26aucune puissance
08:27sur l'État.
08:28Je ne suis pas d'accord.
08:29Et je pense que ce qui est pire
08:30c'est que c'est mis en place
08:31une espèce de dogme
08:32implicite
08:33qui est que
08:34de manière mécanique
08:35Cyril est devenu
08:36tout ce qu'il faut détester
08:37incarnant tout et son contraire
08:38puisque
08:39vous n'êtes pas politisé
08:40Cyril.
08:41Vous n'avez jamais
08:42opposé un camp
08:43contre un autre.
08:44Ils m'ont mis partout.
08:45Mais Cyril,
08:46ce qui est intéressant
08:47dans votre cas,
08:48vous nous avez toujours dit
08:49quand vous m'avez reçu
08:50dans la vie,
08:51c'était d'empêcher
08:52de dresser un camp
08:53contre un autre.
08:54Donc on ne peut pas
08:55du tout vous reprocher
08:56de dresser les musulmans
08:57contre les juifs.
08:58Bref, vous n'avez jamais
08:59eu d'engagement politique
09:00donc sur quoi
09:01ils vous cherchent ?
09:02Sur des calembours douteux ?
09:03Sur des marques ?
09:04Sur des provocations
09:05que vous faites
09:06depuis que vous êtes né ?
09:07En fait,
09:08ce n'est pas ce que vous faites
09:09qu'ils vous reprochent.
09:10C'est ce que vous êtes.
09:11Et c'est là que ça devient
09:12extrêmement pernicieux.
09:13Mais je vais vous dire,
09:14il y a eu après le 7 octobre,
09:15moi j'ai juste eu un truc
09:16que tous les Français,
09:17tous les Français ont eu,
09:18c'est que en face
09:19de ce qu'a dit
09:20la France Insoumise,
09:21forcément,
09:22je me suis dit,
09:23ce n'est pas possible
09:24de ne pas dire
09:25que le Hamas
09:26est une organisation terroriste.
09:27C'est quand même fou.
09:28C'est quand même incroyable.
09:29Donc forcément,
09:30quand je parle du Front Populaire,
09:31qu'est-ce que j'ai dit hier
09:32à Léon Desfontaines ?
09:33Je lui ai dit,
09:34si vous aviez fait
09:35un Front Populaire
09:36avec vous
09:37et les socialistes
09:38qui sont un peu
09:39plus normaux,
09:40ça serait passé.
09:41Mais l'alliance
09:42avec la France Insoumise,
09:43la France Insoumise pour moi,
09:44c'est juste disqualifié
09:46parce qu'ils ont eu
09:47des propos extrêmement graves
09:48après le 7 octobre.
09:49Il y a eu un avant
09:50et un après 7 octobre.
09:51C'est tout.
09:52Et voilà.
09:53Je vais vous dire,
09:54j'étais le premier
09:55à recevoir des gens
09:56de la France Insoumise.
09:57À un moment,
09:58je vous jure,
09:59je me rappelle
10:00que les gens disaient
10:01Anouna roule pour la France Insoumise.
10:02Vous vous rappelez ?
10:03Je me rappelle de ça,
10:04très bien.
10:05Ils disaient tous,
10:06Anouna roule pour la France Insoumise.
10:07Après,
10:08comme j'ai fait un happening
10:09avec Emmanuel Macron,
10:10ils ont dit,
10:11ah non,
10:12il roule pour Emmanuel Macron.
10:13Après,
10:14ils ont dit,
10:15ah non,
10:16il roule pour Sandrine Rousseau.
10:17C'est un truc de fou.
10:18Que ça vienne ou pas de l'État,
10:19moi, j'en sais rien.
10:20En tout cas,
10:21un,
10:22il y a une volonté de censure
10:23et deux,
10:24ils ne veillent pas à la pluralité.
10:25Ils désignent en permanence
10:26qui appartient au camp du bien
10:27et qui appartient au camp du mal.
10:28C'est un classement permanent
10:29qui est mis à jour
10:30décision après décision,
10:31mise en demeure
10:32après mise en demeure.
10:33Ce qui frappe surtout,
10:34c'est le deux poids,
10:35deux mesures,
10:36encore une fois.
10:37C'est ça
10:38qui est choquant.
10:39Je ne suis pas sûr
10:40que ce soit piloté directement
10:41par l'Élysée.
10:42En tout cas,
10:43ce qui est sûr,
10:44c'est qu'à l'ARCOM,
10:45en ce qui concerne les radios,
10:46il y a des oreilles bouchées
10:47sur France Inter.
10:48C'est-à-dire que,
10:49d'un côté,
10:50on a une radio
10:51qui ne tape jamais
10:52sur le Front Populaire
10:53qui dénonce
10:54le Rassemblement National.
10:55Non, mais l'idée,
10:56ce n'était pas d'aller taper
10:57sur les petits copains.
10:58C'est qu'on tape sur personne
10:59et que tout le monde
11:00est le droit de le faire.
11:01Il faudrait essayer
11:02de se soumettre à l'ARCOM.
11:03Le France Inter,
11:04c'est aussi un service public.
11:05Bien sûr.
11:06Merci.
11:0716h20, on va...