• il y a 6 mois

C'est l'événement ! Pour deux semaines, Cyril Hanouna fait son retour sur Europe 1 avec sa nouvelle émission "On marche sur la tête". Entouré de ses chroniqueurs, il revient sur l'actualité politique. Mais avec Cyril Hanouna, les auditeurs ont également la parole ! Pour réagir, n'hésitez pas : 01.80.20.39.21.
Retrouvez "On marche sur la tête" sur : http://www.europe1.fr/emissions/on-marche-sur-la-tete

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00:00C'est l'avant-dernière d'On marche sur la tête, avant-dernière, mais oui, dommage je fais un énorme pot de départ et je suis en contact direct avec Papy Brossard où je l'ai eu toute la journée au téléphone.
00:29Je peux vous dire qu'il y aura du tout-choco, il y aura du savane, je peux vous dire venez nombreux, ce sera à 18h dans le périmètre autour du studio.
00:37Tout le monde est invité, tous les gens de l'immeuble malentendu et autres, vous êtes les bienvenus et vous aussi cher.
00:43On peut m'y raccompagner.
00:44Non merci.
00:47Restez avec nous, dans un instant il y a Léon Desfontaines qui est avec nous du Parti Communiste et qui a rejoint le Front Populaire, le nouveau Front Populaire, le New Front Populaire.
00:56Vous pouvez lui poser toutes vos questions au 01 80 20 39 21 sur Europe 1, et poser des questions aussi à celui que je suis, je suis toutes ses vidéos, parce que pour moi c'est vraiment un génie, je le dis.
01:09Si on avait un ministre de l'économie comme lui, je vous jure, sans rigoler, les mecs, je peux vous dire qu'on en aurait tous plein les poches.
01:16C'est gentil, je ne suis pas sûr.
01:18Marc Douati, économiste, vous pouvez lui poser toutes vos questions, 01 80 20 39 21, je sais qu'il y a beaucoup de Français qui nous écoutent et qui sont inquiets de ce qui va se passer après le 7 octobre, après le 7 juillet.
01:337 juillet, après le 7 juillet, il y en a beaucoup qui sont inquiets, qui se disent, qu'est-ce que je vais faire ?
01:387 juillet est une conséquence du 7 octobre, on ne peut pas se mentir.
01:40C'est vrai, mais vraiment, voyez-vous pas, c'est fou ce lapsus parce qu'il est tellement révélateur.
01:44Vous avez tout résumé en un lapsus.
01:45C'est fou, c'est fou, 7 octobre, 7 juillet.
01:47Marc Douati, merci d'être avec nous.
01:49Avec plaisir, bonjour à toutes et à tous, bonsoir Cyril.
01:51J'ai vu votre dernière vidéo, et après avoir vu votre dernière vidéo, j'ai retiré, bien sûr, tout mon argent.
01:57Sous le matelas.
01:59Tout mon argent, bien sûr, les quelques deniers que j'avais.
02:03Modeste denier.
02:04Ce n'était pas forcément le but, mais bon, c'est bien que tu l'as pris, vous avez raison.
02:07Je peux vous dire que je suis allé ce matin, je suis reparti avec mes 52,50 euros, qui vont me servir à préparer le goûter de demain.
02:15Franchement, plus sérieusement, selon vous, la situation économique de la France est dramatique ?
02:20Je vais être très honnête, ça fait 30 ans de carrière, je crois que je n'ai jamais été aussi inquiet sur l'avenir de l'économie française.
02:25Ce n'est pas pour faire peur que je dis ça.
02:27Vous n'êtes pas un peu peur quand même ?
02:29On a connu, par exemple, le 11 septembre 2001, la fête de Lehman Brothers, même le coronavirus.
02:34Mais à chaque fois, on avait les moyens de relancer la machine.
02:36On a fait une relance budgétaire, on a augmenté les dettes publiques, on a fait la planche à billets, etc.
02:41Là, on a tout utilisé.
02:43Donc si demain, effectivement, on continue d'augmenter le déficit public, là on va avoir une sanction très grave.
02:50Et ça commence déjà depuis quelques jours.
02:52Les taux d'intérêt que paye l'État français sous sa dette sont en train d'augmenter.
02:55Alors on se dit que c'est l'État français, mais non, parce que ça nous concerne aussi.
02:58Parce que nous aussi, si les taux d'intérêt de la dette publique augmentent, tous nos crédits, les taux d'intérêt vont également augmenter.
03:04Donc ça va casser la consommation, qui n'est déjà pas très bonne, ça va casser l'investissement, ça risque de faire une récession.
03:11Et après, le chômage qui augmente, et là c'est le scénario catastrophe, c'est-à-dire que ça fait encore augmenter le déficit.
03:16Donc une augmentation de la dette, des taux d'intérêt.
03:18Vous voyez, c'est une sorte de cercle vicieux qui est très dangereux.
03:21Alors j'espère pas, bien entendu.
03:22Taux d'intérêt à court terme et long terme, les deux ?
03:24Surtout les taux d'intérêt à long terme, effectivement.
03:26Mais aujourd'hui, les taux d'intérêt à court terme sont supérieurs aux taux d'intérêt à long terme.
03:29Donc tout le monde ne va rien gagner, quoi qu'il arrive.
03:31Et pour être clair, c'est que même la banque strale européenne, elle pourra un petit peu agir au départ.
03:35Mais elle ne pourra pas faire comme elle a fait après le coronavirus.
03:37Donc on va prendre ça de plein fouet.
03:39Et malheureusement, le dindon de la farce, ça sera qui ?
03:42Ça sera comme d'habitude, le contribuable, le français, effectivement.
03:45Et ça ne sera pas le riche, parce que le riche, il est déjà parti.
03:48Parce que quand le Front Populaire dit, oui, on va taper les riches, etc.
03:50Ils sont déjà partis, ils sont déjà loin !
03:52Donc qui va être tapé ? C'est pas compliqué, c'est la classe moyenne.
03:55Ce sont les épargnants.
03:56Et c'est vrai qu'il faut être prudent de ce point de vue-là.
03:58Parce que comme on n'a jamais eu autant d'impôts et de taxes et de cotisations en France.
04:02On est numéro 1 dans le monde.
04:04C'est le seul truc où on est numéro 1.
04:06C'est pas le seul, c'est très bon sur la dette publique.
04:08Sur les impôts et les taxes, au sens large, on est à 48% de notre richesse.
04:13Il n'y a pas un pays dans le monde qui fait plus que nous.
04:15Donc quand on nous dit qu'on va encore augmenter les impôts, sur quoi on va taper ?
04:19Sur ce qui reste, c'est-à-dire l'épargne et le patrimoine.
04:22Et donc quand aujourd'hui on dit, ça c'est les riches qui vont payer, non !
04:24Parce qu'aujourd'hui, un retraité, par exemple, qui a mis toute sa vie à économiser un petit peu d'argent,
04:28à se tuer sa maison, etc.
04:29Ben lui, effectivement, il va être tapé si jamais demain on augmente encore les impôts.
04:33C'est ça qui est très dangereux dans le programme du Front Populaire.
04:35Justement, c'est surtout le programme économique du nouveau Front Populaire,
04:39c'est de ça que vous parlez aussi dans votre vidéo.
04:41Notamment.
04:42En fait, moi je ne fais pas de politique politicienne.
04:44Je dis simplement, quel que soit demain le gouvernement,
04:46s'il arrive et dit, voilà, moi je vais encore augmenter les déficits publics,
04:49ben là on va avoir une sanction.
04:50Parce que c'est comme ça que ça a commencé la crise grecque.
04:52On a oublié, c'était en 2009-2010, c'est exactement comme ça.
04:56Papandréou est arrivé, c'était le premier ministre grec,
04:58et il a dit, écoutez, les caisses ne sont pas vides, je vais encore augmenter les déficits.
05:02Et là, évidemment, les Allemands notamment ont dit,
05:04attendez les gars, il faut arrêter vos bêtises là,
05:06parce que vous avez un déficit qui est déjà énorme, vous allez encore l'augmenter.
05:09Et qui va payer la facture à la fin ? C'est nous.
05:12Alors, à l'époque, la dette grecque c'était 350 milliards d'euros.
05:15Donc, on a payé, effectivement, on sait ce qui s'est passé.
05:17Après, on a annulé une partie de la dette grecque,
05:19et on a reprêté à la Grèce, mais sur 60 ans.
05:22Par contre, nous, ce n'est pas 350 milliards d'euros de dette.
05:25Nous, c'est 3200 milliards.
05:27Donc, ce n'est pas la même somme.
05:29Ce qu'on a fait avec la Grèce, on ne pourra pas le faire, effectivement, avec la France.
05:34Alors, bien sûr, on ne va pas laisser tomber la France,
05:36on est quand même la France, c'est un grand pays.
05:38Et c'est ce que j'évoque dans la vidéo, effectivement, sur Youtube,
05:40c'est que je dis, attention, parce qu'on laisse croire aujourd'hui aux Français,
05:43ne vous inquiétez pas, l'État a des actifs, etc.
05:47On va vendre la Tour Eiffel, la Joconde...
05:50Il y en a même un qui m'a dit qu'on va vendre, peut-être,
05:52avec certains chroniqueurs...
05:54Non, mais c'est très flippant, parce que moi...
05:56Attendez, laissez-le finir.
05:57Mais je vais vous donner un scoop, parce que c'est très...
05:58Enfin, ça, les Français ne le savent pas.
06:00Aujourd'hui, on a une dette publique de, à peu près, 3200 milliards d'euros.
06:03Si vous ajoutez ce qu'on appelle le hors-bilan,
06:05ça veut dire le paiement des retraites des fonctionnaires, notamment,
06:07parce que ça, c'est de la dette publique, mais qui n'est pas comptabilisée.
06:09Ah ouais, c'est comme sur votre compte, en fait,
06:11où ils n'ont pas encore comptabilisé ce que vous avez fait en cartes...
06:13C'est exactement ça.
06:14Je sais ce qui m'est arrivé avec ma meuf la semaine dernière.
06:16Sur la tête de ma mère.
06:18Sauf que là, c'est quand même...
06:19Il y a pas mal de fonctionnaires qui escomptent leur retraite.
06:22Donc, si vous ajoutez ça, ça fait 6500 milliards de dettes publiques.
06:26Vous savez combien est l'actif total de l'État,
06:29toute la puissance publique française ?
06:314500 milliards.
06:32Non.
06:33Ça veut dire que même si je vends tout, je ne rembourse pas ma dette.
06:35Non.
06:36Et c'est là où on est, on rejoint la Grèce, entre guillemets.
06:39Alors, je ne le souhaite pas, bien sûr, encore une fois,
06:42mais je pense qu'il faut être conscient de ce qui est en train de nous arriver.
06:45Et donc, si demain, on joue avec le feu, on va se brûler.
06:47Et c'est là où ce qu'a fait Macron.
06:48Parce que, tout à l'heure, vous parliez de Bruno Le Maire.
06:50Quand il nous dit qu'il a sauvé la France,
06:52c'est quand même lui qui nous a amené à 3200 milliards d'euros de dettes.
06:55Parce que c'est facile de dire, oui, il n'y a pas de récession,
06:57mais je fais exploser la dette publique.
06:59Quand même, quasiment 1000 milliards d'euros sous l'ère Macron.
07:02Et ça, ce n'est pas que le coronavirus.
07:04Ce n'est pas que le coronavirus.
07:05Ça a continué après, et malheureusement, on voit où on en est aujourd'hui.
07:08Non, mais c'est faux.
07:09Alors, dites-nous, par rapport...
07:10On va parler des...
07:11Vous avez vu les programmes économiques des 3 gros blocs, c'est ça ?
07:14Oui, oui.
07:15Bon, de toute façon, ça va être la cata, quoi qu'il arrive ?
07:18Alors, ça va dépendre, encore une fois, de ce qui va être annoncé.
07:21Des catastrophes plutôt...
07:22Vous savez, le problème, c'est qu'on n'est pas très crédible en France,
07:24en termes de déficit public.
07:26Parce que, rappelez-vous, l'année dernière,
07:27M. Le Maire notamment, mais également Macron,
07:30avait dit, on va réduire le déficit.
07:32Bon, on l'a tous cru.
07:33Sauf que, qu'est-ce qui s'est passé ?
07:34Le déficit a augmenté.
07:36On est presque de 4,8% à 5,5% du PIB.
07:38C'est quand même 160 milliards d'euros de déficit !
07:41Et là, encore une fois,
07:43quand on dit quelque chose, on fait exactement l'inverse.
07:46Mais si on dit qu'on va quand même augmenter le déficit,
07:48alors là, imaginez que ça sera la débandade complète.
07:50Donc, c'est ça qui fait peur.
07:51C'est qu'on n'est pas du tout crédible aujourd'hui vis-à-vis des investisseurs.
07:54On va se dire, on s'en fout des marchés, etc.
07:56Oui, sauf qu'on a un petit problème.
07:57C'est que plus de 52% de notre dette, notre dette publique,
08:01est détenue par des étrangers.
08:03Et encore une fois, ça, c'est pas à cause des marchés,
08:05c'est nous, les Français, qui avons demandé à ces investisseurs,
08:07allez, soyez sympas, achetez notre dette.
08:09Mais c'est nos dirigeants qui nous ont mis dans cet état.
08:11Comprenez ?
08:12Et donc, ce qui veut dire que si jamais demain,
08:14on a, encore une fois, ce risque où on dit,
08:16on s'en fiche, on va quand même augmenter les déficits,
08:18ben là, ça va faire mal.
08:19Et là, on aura évidemment une sanction.
08:21Et c'est ça, moi, qui m'inquiète aujourd'hui.
08:22Donc, moi, je fais simplement mon rôle d'économiste.
08:24Je dis, attention, il faut tirer ce tonal d'alarme.
08:26Ça fait longtemps que je le fais.
08:27Et on me dit, ben non !
08:28Vous savez, une fois, j'étais à une réunion,
08:30entre nous, à Bercy, il y avait des économistes,
08:32Bruno Le Maire, et j'ai dit, c'était en 2021,
08:34j'ai dit, écoutez, faites attention,
08:36il faut arrêter d'augmenter la dette.
08:37Maintenant, ça y est, le corona,
08:38on a compris que ce n'était pas la fin du monde.
08:39Et on m'a dit, mais non,
08:40on s'en fiche complètement à la dette.
08:41Parce que, de toute façon,
08:42c'est la Banque Stratégique Européenne qui achète.
08:44Certains économistes m'ont même dit,
08:45les taux d'intérêt ne menteront jamais.
08:47Par contre, les mêmes qui disent aujourd'hui,
08:49ah ben, je suis en prix Nobel d'économie,
08:51qui disent, non, mais le programme,
08:53augmenter les impôts, c'est super,
08:54on peut continuer, c'est financé.
08:56Mais ça, c'est ce qu'on apprend en première année d'économie.
08:59Si j'augmente le taux d'imposition,
09:01qu'est-ce qui se passe ?
09:02Vous cassez l'activité économique,
09:03il n'y a plus d'impôts,
09:04donc l'investissement, la consommation baisse,
09:06donc il y a moins d'activité économique,
09:07donc ce qu'on appelle l'assiette fiscale se réduit.
09:10Donc, je penctionne plus,
09:12mais sur un gâteau plus petit.
09:13Donc, à la fin, j'ai moins de recettes fiscales
09:15que ce qu'on avait avant.
09:16C'est exactement l'avoir qu'a fait Hollande.
09:19Et moi, ce qui me rend fou,
09:20c'est qu'aujourd'hui,
09:21l'économiste, entre guillemets,
09:22il n'est pas le seul,
09:23soit disant...
09:24C'est lui la seule erreur.
09:25Oui, ça c'est vrai,
09:26mais c'est vrai qu'il est bon.
09:27Mais il aime bien le scooter,
09:28donc ça change.
09:29Mais c'est vrai que,
09:30quand aujourd'hui,
09:31vous savez ce que disait Einstein ?
09:32Il disait, c'est quoi la folie ?
09:33C'est en fait quand on fait la même chose,
09:36plusieurs fois,
09:37et on croit que le résultat sera différent.
09:38Exactement.
09:39Je parle sous le contrôle de Yann,
09:40et donc c'est exactement,
09:41c'est-à-dire qu'on dit,
09:42non mais là, ça va marcher.
09:43On va encore augmenter les impôts.
09:44On sait que ça ne va pas marcher.
09:45Mais on dit, non mais là,
09:46ça va être différent.
09:47Alors, justement,
09:48qu'est-ce qu'il faudrait faire ?
09:49On a l'impression
09:50qu'il faudrait que le prochain gouvernement,
09:52que ce soit celui actuel un peu changé,
09:54ou un prochain gouvernement,
09:55on a l'impression qu'il doit remettre l'argent
09:57dans les poches des Français.
09:58On a l'impression que les Français...
10:00C'est le seul moyen, en fait,
10:02de relancer, non ?
10:03Le gros problème que nous avons,
10:04c'est qu'effectivement,
10:05on a eu du gaspillage.
10:06Je vais donner un chiffre très simple.
10:08Vous savez qu'aujourd'hui,
10:09on a à peu près 1 600 milliards d'euros
10:12de dépenses publiques chaque année.
10:14C'est énorme !
10:15C'est ce que fait Benaim en une semaine en brushing.
10:17Voilà, à peu près.
10:18Mais, rendez-vous compte que sur ces 1 600 milliards,
10:21il y a plus de 540 milliards
10:23de dépenses de fonctionnement.
10:26Ça veut dire,
10:2732% des dépenses publiques,
10:29c'est uniquement du fonctionnement.
10:31Il y a un problème.
10:32C'est pas ça, là.
10:33La puissance publique,
10:34on en a besoin de la dépense publique.
10:36Il en faut, c'est très important.
10:38Mais, il faut faire du social.
10:40Il faut faire de la redistribution.
10:41Il faut les hôpitaux, etc.
10:42Mais non, nous, on fait du gaspillage.
10:44Et c'est vrai que ce coronavirus,
10:45ça fait beaucoup de mal.
10:46Parce qu'on a dit,
10:47l'argent magique !
10:48L'argent, il tombe du ciel.
10:49Donc, évidemment,
10:50quand vous dites aux Français,
10:51il n'y a pas d'argent.
10:52Si, regardez, il y en avait.
10:53Sauf qu'on a dépensé n'importe comment.
10:54On a arrosé le sable, entre guillemets.
10:56Donc, ce qui fait qu'aujourd'hui,
10:57on n'a pas de conséquences positives.
10:59Donc, il faut repenser complètement
11:01la dépense publique.
11:02Repenser complètement les impôts.
11:05Et à ce moment-là,
11:06mieux redistribuer.
11:07Parce qu'encore une fois,
11:08si on n'avait pas de dépense publique en France,
11:10on pourrait dire,
11:11ok, on peut l'augmenter.
11:12Mais là aussi,
11:13nous sommes numéro 1 du monde.
11:14Il n'y a pas un pays dans le monde
11:15qui a plus de dépenses publiques
11:16par rapport à sa richesse.
11:17Vous vous rendez compte ?
11:18C'est quand même énorme.
11:19Mais on dit,
11:20on va continuer comme ça.
11:21Alors, j'aimerais qu'on parle
11:22des différents programmes.
11:23Sur le Nouveau Front Populaire,
11:25ça nous amènerait où ?
11:26Alors, très clairement,
11:27comme je l'évoquais tout à l'heure,
11:29si jamais ça se produit,
11:30le lendemain,
11:31la France,
11:32la dette publique française est attaquée,
11:34donc les taux d'intérêt
11:35peuvent monter à 5-6%.
11:36Vous savez que pendant la crise grecque,
11:38les taux d'intérêt grecques
11:39sont montés,
11:40tenez-vous bien,
11:41à 35%.
11:42Non !
11:43Ça fait cher, la fête à Salakis.
11:44Ça fait cher, la fête.
11:45Le papy Brossard,
11:46ça va faire cher pour demain.
11:47La fête à Salakis,
11:48ça va nous coûter cher.
11:49Exactement.
11:50Au brûlé de Brebis.
11:51Et quand Cyprus,
11:52vous savez,
11:53le Bélenchon grec,
11:54est passé,
11:55donc en 2015...
11:56Pide Cyprus.
11:57Voilà.
11:58En quelques jours,
11:59le taux d'intérêt grec
12:01est monté à 20%.
12:02Donc ça peut aller très vite,
12:04même si nous sommes la France,
12:05ça peut aller très vite.
12:06Et donc à partir de là,
12:07c'est le marasme.
12:08Je ne parle même pas...
12:09Depuis 15 jours,
12:10depuis que j'ai fait cette vidéo,
12:12on n'arrête pas de m'appeler,
12:13je reçois des messages,
12:14qui se disent
12:15« Est-ce que je dois sortir mon argent ? »
12:16Oui, c'est ça.
12:17Justement,
12:18il y a plein d'auditeurs
12:19qui nous disent
12:20« Est-ce que je dois sortir mon argent ? »
12:21Surtout que si on sort l'argent,
12:22on précipite la crise.
12:23Il ne faut pas paniquer,
12:24sauf que si effectivement
12:25j'ai un gouvernement
12:26qui est élu,
12:28qui est dit ouvertement aujourd'hui
12:31« Je vais taxer votre épargne »,
12:33ça fait de la peine.
12:34Je ne parle pas des très riches,
12:36parce qu'ils sont déjà en Suisse,
12:37à Dubaï,
12:38ils sont déjà plus là.
12:40Quand on dit
12:41« On va taxer les surprofits »,
12:43c'est une super idée.
12:44Il n'y en a qui ne sont pas plus en Suisse.
12:46Qu'est-ce que vous avez dit ?
12:48Rien du tout,
12:49je n'ai rien dit.
12:50J'ai à peine souri
12:51et personne ne l'a vu.
12:52Donc ça passait comme ça.
12:53J'ai dit les très riches,
12:54les très riches ne sont pas tous à Dubaï.
12:56Non, bien sûr que non.
12:57Heureusement.
12:58Les mecs sont dans le quatrième.
12:59Ils sont fiers.
13:00C'est cool.
13:04Il y a Bélaïm qui dit
13:05qu'ils sont dans le quatrième.
13:06On pense à quelqu'un dans le sud.
13:08Si vous pensez à Yann Moix,
13:09ce n'est pas sympa.
13:10Ce n'est pas votre amour de la France.
13:12Encore une fois,
13:13ça c'est un vrai danger.
13:14Parce qu'on avait vécu ça,
13:16on était très petits à l'époque,
13:18en 1981 avec François Mitterrand.
13:20Quand il a été élu,
13:21il a fait le même programme.
13:22Il y a eu une fuite des capitaux
13:23qui était incroyable.
13:24La différence,
13:25c'est qu'en 1981,
13:26on avait une dette publique très faible.
13:28C'était 20% du PIB.
13:29Maintenant, on est à plus de 110%.
13:31Donc, on n'a pas du tout
13:32la même marge de manœuvre.
13:33Ce qui veut dire que,
13:34c'est ça qui m'inquiète,
13:35c'est que demain,
13:36le business s'effondre.
13:38Déjà, ce qu'a fait Macron.
13:39On avait un mois de juin correct.
13:41Il nous a tué le mois de juin.
13:42Parce que là,
13:43le business est en train de s'effondrer.
13:44Il faut être honnête sur le mois de juin.
13:45Le mois de juillet, pareil.
13:46Les Jeux Olympiques,
13:47ça ne va pas être génial.
13:48Avoir les réservations des hôtels,
13:49ce n'est pas génial.
13:50Donc, si on voulait casser
13:51l'activité économique,
13:52il n'y avait pas mieux.
13:53On avait fait une super mesure.
13:54Alors justement,
13:55si c'est la majorité présidentielle
13:57qui l'emporte,
13:58est-ce que c'est moins dramatique
13:59que le fonds populaire ou pas ?
14:01Après, ça dépend si elle a la majorité.
14:02Parce qu'elle ne l'avait pas.
14:03Non, mais on part d'un principe
14:05qu'ils ont tous la majorité.
14:06La majorité absolue.
14:07Après, encore une fois,
14:08ça va dépendre des mesures
14:09qui vont être annoncées.
14:10Si, quel que soit le candidat,
14:11quel que soit le Premier ministre
14:12ou la Première ministre,
14:13on ne sait jamais,
14:14elle nous dit,
14:15je vais effectivement
14:17donner du pouvoir d'achat,
14:18mais en réduisant
14:19ce déficit public
14:20et cette dette publique
14:21et qu'elle est crédible
14:22en disant ça,
14:23à ce moment-là,
14:24ça va passer.
14:25Ça dépend pas des mesures
14:26parce que les marchés vont
14:27immédiatement réagir.
14:28Si c'est LFI ou IRN,
14:29les marchés vont s'emballer
14:30quoi qu'il arrive,
14:31sans qu'on attende les mesures.
14:32Justement, c'est l'intérimaire
14:33de ce qui s'est passé en Italie
14:34quand Mélanie a été élue.
14:35Vous savez que les premiers jours,
14:36il y a eu un mouvement de panique.
14:37Après, ça s'est stabilisé.
14:38Qu'est-ce qu'elle a fait ?
14:40le bras droit de Mario Draghi,
14:41vous savez,
14:42ancien président
14:43de l'Association Européenne.
14:44Et donc, il a dit,
14:45ne vous inquiétez pas,
14:46je suis un mec sérieux,
14:47donc on va réduire
14:48ce déficit.
14:49Mais juste,
14:50Marc Poitier,
14:51quand on lit, par exemple,
14:52parce que je reprends
14:53le Nouveau Front Populaire,
14:54quand ils mettent
14:55qu'ils vont taxer les riches
14:56à 90%,
14:57mais quand vous dites
14:58que les riches sont à Dubaï,
14:59il n'y en a pas un
15:00qui va rester.
15:01C'est évident.
15:02Est-ce qu'un pays peut vivre
15:03sans riches ?
15:04Encore, ce qu'il faut,
15:05à la rigueur,
15:06vous savez, les très riches,
15:07c'est pas le plus intéressant
15:08qui compte aujourd'hui.
15:09C'est les classes moyennes.
15:10C'est ça.
15:11Le drame de la France,
15:12il est là.
15:13Moi, je viens des cités HLM d'Orly,
15:14donc moi, je viens de tout en bas,
15:15j'ai réussi à m'en sortir,
15:16mais bon, peu importe.
15:17Vous étiez au rez-de-chaussée, là ?
15:18J'étais au premier étage.
15:19Ah d'accord, très bien.
15:20J'étais au premier étage,
15:21il faut tout vous dire.
15:22Mais ce qu'il ne faut pas dire,
15:23c'est que,
15:24aujourd'hui,
15:25le drame de la France,
15:26c'est pas les quelques très riches,
15:27bon, effectivement,
15:28peut-être qu'on va les taxer très bien,
15:29d'ailleurs, déjà taxés,
15:30ils payent des impôts,
15:31à part certains,
15:32mais bon,
15:33globalement, ils en payent.
15:34Mais sinon,
15:35le problème,
15:36c'est la classe moyenne
15:37qui est en train de s'appauvrir.
15:38C'est ça, moi, mon inquiétude.
15:39Justement, on a Marie en ligne
15:40qui est avec nous.
15:41Bonjour, Marie.
15:42Bonjour.
15:43Bonjour, monsieur Hanouna.
15:44Bonjour à tous.
15:45Merci, Marie, d'être avec nous.
15:46Vous avez quel âge ?
15:47J'ai 36 ans.
15:48Je peux vous demander,
15:49parce que je sais que vous êtes jeune,
15:50donc c'est pour ça.
15:51N'inquiétez pas.
15:52Non, non, je ne vous demande pas.
15:53Non, parce que c'est important aussi
15:55Alors, j'habite dans un village
15:58qui s'appelle Misérieux,
15:59dans l'An,
16:01et je travaille à Villeurbanne,
16:03la banlieue de Lyon.
16:05Je connais très bien.
16:06Vous avez sévi là-bas ?
16:07Villeurbanne, bien sûr.
16:08Je faisais basket et sévissement.
16:11Marie, merci d'être avec nous,
16:12en tout cas.
16:13Vous avez une question
16:14qui rejoint ce que vient de dire
16:15Marc Doity, à l'instant.
16:17Alors, dites-nous.
16:18En fait, je fais partie
16:19de cette classe moyenne.
16:20Je suis pharmacien sur Villeurbanne,
16:23pharmacien salarié,
16:24pas titulaire.
16:26Je fais 70 km par jour
16:29pour me rendre au travail,
16:30et je me suis amusée,
16:32alors c'est un drôle de jeu,
16:34mais je me suis amusée
16:35à regarder mon reste à vivre
16:37si LFI arrivait à passer sa loi
16:42avec ses taux d'imposition.
16:44Et donc, mon foyer, en fait,
16:48en enlevant déjà les impôts,
16:54en enlevant ensuite
16:56le prêt immobilier,
16:57le prêt de la voiture,
16:58l'électricité, tout ça,
17:01il me resterait 1100 euros
17:04hors achat de nourriture par mois.
17:08Alors oui, c'est quand même confortable
17:12pour beaucoup de Français,
17:13je suis tout à fait d'accord,
17:15mais je suis pharmacien,
17:17j'ai fait 6 ans d'études,
17:18j'ai un doctorat,
17:19mon mari est opticien.
17:23On a travaillé quand même dur.
17:28On participe à l'enrichissement de la France,
17:31et avec 1100 euros par mois
17:34sans l'achat de nourriture,
17:37comment on fait pour participer
17:40au redressement de la France ?
17:42Comment on fait pour consommer, en fait ?
17:44Si, nous, on représente les classes moyennes,
17:47c'est quand même dingue, en fait.
17:50Je me dis, il y a trois différences
17:53avec des bas salaires
17:55qui vont être très peu imposés
17:56et qui vont avoir des allocations
17:58ou des aides en plus.
18:00Nous, on n'a pas le droit
18:01parce qu'on a des salaires trop élevés.
18:03C'est ce qui revient souvent
18:05à l'analyse de Marie,
18:06quand on voit le programme économique
18:08et les différentes tranches
18:09du Nouveau Front Populaire,
18:10et c'est vraiment une question
18:11qu'on m'a énormément posée,
18:13la question de Marie.
18:14Donc, Marc Doitier,
18:15qu'est-ce que vous répondez ?
18:16C'est ça qui est très intéressant,
18:17c'est qu'en fait, on laisse croire
18:18que le Front Populaire va ne taxer
18:20que les très riches, les super riches.
18:22Non, en fait, tout le monde
18:23va être taxé, et notamment
18:24la classe moyenne, bien entendu.
18:25Et encore une fois,
18:26je ne veux pas encore une fois
18:27vous faire peur,
18:28mais ça, c'est sans compter,
18:29parce que la taxe qu'ils veulent ajouter
18:31sur le patrimoine,
18:32sur le patrimoine financier,
18:34sur le patrimoine immobilier,
18:35donc sur l'épargne.
18:36Je prends un retraité
18:37qui a une petite retraite
18:38et qui aujourd'hui,
18:39il a une maison
18:40ou un petit patrimoine,
18:41il va être taxé.
18:42Faut quand même pas l'oublier.
18:43Parle de toi.
18:44Non, elle n'est pas à la retraite encore.
18:45Parle de toi.
18:46Si, si, elle est rentrée.
18:47Et donc, c'est ça, encore une fois,
18:49c'est une sorte d'arnaque,
18:50si vous voulez,
18:51on veut faire croire
18:52qu'on va faire plaisir
18:53à la classe moyenne,
18:54pas du tout.
18:55Et en fait, encore une fois,
18:56le drame, c'est qu'après,
18:57il y aura évidemment du chômage,
18:59et c'est même la classe populaire
19:01qui va souffrir.
19:02Rappelez-vous, en 83,
19:03Mitterrand, après,
19:04a fait une politique de rigueur
19:06parce que ça n'a pas fonctionné,
19:07et ceux qui ont le plus souffert,
19:08évidemment, c'est la classe populaire,
19:10avec un taux de chômage
19:11qui est monté à plus de 9%.
19:12Vous voyez, le problème,
19:13c'est qu'on oublie.
19:14Et comme on dit souvent,
19:15l'erreur est humaine,
19:16persévérée et diabolique.
19:17C'est-à-dire que là,
19:18on sait que c'est...
19:19C'est Alixane qui a dit ça.
19:20Non, ça c'est Sénèque.
19:21Sénèque, bien sûr.
19:22Je connais très bien le restaurant.
19:23Très bon restaurant.
19:24Très bon restaurant.
19:26Le resto,
19:27sur les Champs,
19:28je connais bien.
19:29J'ai sévi là-bas.
19:31Non, mais juste,
19:32ce que vous êtes en train de nous dire,
19:33ce que vous êtes en train de dire
19:34aux auditeurs d'Europe 1 et à Marie,
19:35notamment,
19:36c'est qu'on est dans une panade immense.
19:38Franchement.
19:39Bah si, bah si.
19:40Donc là, il n'y a pas de solution.
19:41Ni Front Populaire,
19:43ni Renaissance,
19:45ni Rassemblement National.
19:46C'est quoi la solution ?
19:47Non, en fait,
19:48elle est très simple, la solution,
19:49c'est qu'il faut aujourd'hui...
19:50Déjà, je vais vous surprendre,
19:51il faut baisser les impôts.
19:53Bravo.
19:54Bah oui.
19:55Ah le ravi !
19:56Toi aussi, Président.
19:57Merci.
19:58Toi aussi pour une meilleure vie.
19:59Pour tout le monde.
20:00Exactement.
20:01Pour tout le monde, bien entendu.
20:02Et notamment les classes moyennes,
20:04évidemment,
20:05puisque n'oublions pas que
20:06seuls 42% des Français
20:07payent l'impôt sur le revenu.
20:08C'est intéressant,
20:09parce que c'est contre-intuitif.
20:10Sauf que si vous faites ça,
20:12il faut que derrière,
20:13vous réduisez les dépenses.
20:14Et ça, on n'y arrive pas.
20:15Et moi, je dis,
20:16regardez l'année dernière,
20:17les dépenses de fonctionnement,
20:18donc le fonctionnement,
20:19ce n'est pas du social,
20:20ce n'est pas de l'investissement,
20:21elles ont augmenté de 24 milliards d'euros
20:23sur une année.
20:24On est contre.
20:25Ce n'est pas rien.
20:26Et le drame,
20:27parce que ça aussi,
20:28c'est important,
20:29il faut le savoir,
20:30c'est que si les taux d'intérêt augmentent,
20:31la charge d'intérêt de la dette publique,
20:32elle va exploser.
20:33Vous savez,
20:34elle va atteindre bientôt,
20:35tenez-vous bien,
20:3675 milliards d'euros.
20:37Je ne les ai pas sur moi.
20:38Vous vous rendez compte ?
20:39Non mais vous vous rendez compte ?
20:4075 milliards d'euros
20:41foutus en l'air,
20:42parce que c'est le cas de le dire.
20:43Tout ça pour payer
20:44les intérêts de la dette.
20:45Ces 75 milliards,
20:46on pourrait les mettre
20:47justement dans l'école,
20:48dans la santé,
20:49et ainsi de suite,
20:50dans le social.
20:51Donc tout ça,
20:52parce qu'on a augmenté
20:53cette dette publique,
20:57une question,
20:58répondez-moi franchement,
20:59quel serait le plus grand drame
21:00économique,
21:01Front Populaire,
21:02Renaissance,
21:03donc ensemble,
21:04ou Rassemblement National ?
21:05Front Populaire,
21:06il n'y a pas photo,
21:07je veux dire,
21:08c'est en regardant
21:09les programmes économiques,
21:10et je dis ça
21:11en tant qu'économiste,
21:12bien entendu,
21:13même si,
21:14quoi qu'il arrive...
21:15Non mais là,
21:16on parle en termes économiques.
21:17Voilà,
21:18en termes économiques,
21:19bien entendu,
21:20mais je veux dire que
21:21quoi qu'il arrive,
21:22si effectivement derrière,
21:23le dirigeant,
21:24quel qu'il soit,
21:25dit je vais quand même
21:26augmenter,
21:27et là pour l'instant,
21:28Front Populaire,
21:29c'est le seul à dire
21:30moi je vais augmenter
21:31de façon éhontée
21:32les déficits,
21:33et tout se passera bien,
21:34et non,
21:35tout ne se passera pas bien,
21:36parce que si j'augmente
21:37mes impôts,
21:38je ne vais pas avoir
21:39plus de recettes fiscales,
21:40j'en aurai même moins demain.
21:41Donc,
21:42mais c'est vrai que c'est tentant,
21:43on se dit,
21:44on a envie,
21:45le SMIC,
21:46pourquoi pas,
21:47à 2000 euros,
21:48la retraite à 50 ans,
21:49on a envie de tout ça,
21:50mais après,
21:51il faut être pragmatique,
21:52il faut être prêt.
21:53Merci Marc Twaty
21:55Oui, qu'est-ce qui se passe ?
21:56Ah oui, c'est vrai qu'il faut
21:57que je dise au revoir à Marie.
21:58Merci Marie d'avoir été avec nous.
21:59Merci bien,
22:00et puis vous pourrez poser
22:01la question de ma part
22:02à Monsieur Defontaine,
22:03l'argent magique,
22:04justement,
22:05comment il va faire ?
22:06Très bien,
22:07on va lui poser dans un instant.
22:08Merci Marie d'avoir été avec nous,
22:09je vous fais de gros bisous,
22:10à tout de suite sur Europe 1.

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