Ralph Monplaisir explique sa démission

France Antilles Guyane

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00:00Il y a quatre ans, on prend la décision, et puis ça semble loin, mais les jours passent,

00:09le moment se rapproche, et quand on y est, oui, c'est pas facile,

00:15mais quand on s'est engagé, on tient sa parole.

00:19Je me suis dit, le monde avance, et il faut que, dans cette avancée,

00:29il y ait la possibilité qu'il avance avec des gens de son temps.

00:34Il y a eu tellement de gens qui m'ont dit, mais pourquoi tu as démissionné,

00:37qu'est-ce que c'est que cette démission ? J'ai dit, il faudra que je m'explique.

00:41Et comme je vous ai dit, je n'ai pas voulu faire l'explication avant que le préfet n'ait acté,

00:46parce que je ne peux pas donner une explication quand je ne suis pas officiellement démis de mes fonctions.

00:52Donc ça a été la première chose, correction vis-à-vis du préfet.

00:55Deuxième raison, pourquoi ? J'ai dit, je ne suis pas si malin que ça,

01:00je ne suis pas si scouillant non plus, il y a des élections le samedi 8,

01:06tout le monde est axé sur les élections.

01:09Le 10 et le 11, tout le monde va être axé sur le résultat des élections.

01:15Ils n'ont pas été trompés comme moi.

01:17Nous avons une élection le 8, en métropole le 9, le 10, boum, coup de fusée,

01:23le 11, tout le monde parle de ce qui s'est passé,

01:27et bien le résultat, on m'a dit, quand on fait ça le 12, je donne le temps au temps.

01:32C'est pour ça que je le fais, mais je le fais, je n'ai rien, je n'ai pas à me justifier, j'explique.

01:37Si j'avais eu une élection municipale, première,

01:40et je serais amené comme n'importe qui à faire une proposition,

01:45proposer quelqu'un pour prendre la fonction,

01:48et bien moi, je me suis dit, je tiens à ce que cette personne,

01:53elle pouvait montrer si elle est compétente ou pas,

01:56et c'est pour ça que je veux lui donner le temps de s'installer dans la fonction.

02:01J'ai donc décidé, et mes deux collègues à ma droite et à ma gauche

02:06sont là pour bien confirmer

02:12que ma décision n'est pas arrivée comme ça à ma terre, buvant du verre de lait,

02:18que c'est une décision pensée, faisée, réfléchie.

02:25Je ne serais pas parti si je n'avais pas considéré qu'il y avait quelqu'un,

02:28je ne suis pas un plaisantin, je me suis présenté pour la Commune,

02:31mais je parle pour la Commune, je considère que c'est l'intérêt de la Commune

02:36que je mette en place quelqu'un de compétent.

02:38Je ne suis pas malin, je n'ai pas de problème pour l'instant,

02:41en tous les cas, bien sûr, rien de tout ça n'a guidé mon acte.

02:44C'était un acte pesé, réfléchi, l'acte de quelqu'un

02:49qui considère qu'on lui a confié une mission,

02:52ma mission c'était la Commune, je fais le maximum,

02:56je continuerai à travers mes possibilités d'action quand on aura besoin de moi,

03:02mais ce qui est sûr c'était, pour moi, dans l'intérêt de la Commune,

03:09que quelqu'un soit mis en place avec la volonté de continuer ce qu'on avait mis en route,

03:16parce qu'il y a participé, y participant,

03:19et je dois vous dire que je suis heureux d'avoir fait ce choix,

03:23parce que cette personne travaille avec mes collègues,

03:27nous travaillons tous ensemble de façon construite.

03:30J'ai la personne que je souhaite présenter,

03:34mais n'importe qui peut présenter un des membres du Conseil,

03:37donc ça peut être n'importe qui qui sera présenté,

03:39et puis il y a ce qu'on appelle l'opposition,

03:42eux aussi ils ont le droit de présenter quelqu'un.

03:44Ma décision je l'ai prise en 2020, avant les élections,

03:50avec mes collègues qui sont à côté de moi informés,

03:54et avec la personne que j'avais présentée,

03:58et comme je vous le dis, depuis 4 ans que nous travaillons avec cette personne,

04:02nous l'observons,

04:04et ça nous a permis d'avoir un sentiment qui nous a permis de dire,

04:14il faut laisser la place maintenant, parce qu'on a quelqu'un.

04:18C'est une forme de hasard que je me retrouve avec le 22 à passer en justice.

04:25C'est une forme de hasard, ça devait se passer au mois d'octobre.

04:29Ce n'est pas moi qui ai décidé qu'au mois d'octobre,

04:33mon avocat serait à Paris pour défendre M. Alfred-Marie Jeanne.

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