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00:00 Après l'allumage de la flamme, cette journée d'aujourd'hui, la journée du J-100, si on peut dire, marque une étape supplémentaire vers les Jeux Olympiques.
00:08 Oui, la dernière ligne droite pour le COJOP, le comité d'organisation de ces Jeux de Paris.
00:11 En termes d'infrastructures, tout ce qui devait être livré par la Solidéo, cette société qui est en charge des ouvrages olympiques,
00:18 eh bien tout est prêt, le village olympique, le centre aquatique, l'aréna de la chapelle, ces chantiers sont terminés, les clés ont même été remises aux organisateurs.
00:25 Il y a trois sites qui s'inscrivent dans le projet Paris 2024 et l'héritage que les Jeux doivent laisser dans la société,
00:31 le village olympique après les Jeux, eh bien ce sera un village, enfin ce sera une petite ville avec ses habitations, ses commerces.
00:38 Il y a même des services du ministère de l'Intérieur qui s'y installeront.
00:41 Le centre aquatique, il servira aux écoles de Seine-Saint-Denis, le département de la métropole qui manquait justement le plus de piscines.
00:50 Alors, il y a également des équipements existants qui ont été modernisés pour ces Jeux.
00:55 Oui, alors on peut penser au Grand Palais qui va accueillir les épreuves de taekwondo et d'escrime.
01:00 Trois ans de travaux, 500 millions d'euros dépensés pour l'un des sites les plus spectaculaires de ces Jeux,
01:06 qui retrouvera sa vocation patrimoniale et culturelle à l'issue des JO.
01:10 Mais également la Seine, la volonté politique, c'est évidemment de rendre la Seine baignable.
01:15 Ils ont beaucoup communiqué, que ce soit Emmanuel Macron, Anne Hidalgo, un effort a été fait en matière d'assainissement.
01:22 Vous êtes forcés de constater que pour l'instant ce n'est pas gagné. Vous allez peut-être aller vous promener sur les berges.
01:27 En ce moment, il y a une crue, les fortes pluies des dernières semaines qui ont fortement dégradé la qualité de l'eau avec un niveau de bactéries anormalement élevé.
01:35 Pas sûr que les organisateurs soient en mesure d'organiser le triathlon et les épreuves en eau libre. Il va peut-être falloir là aussi un plan B.
01:43 Pourtant Emmanuel Macron s'est quand même voulu rassurant. Il y a quelques jours, il était chez nos compéteurs de BFM TV et il a dit que lui...
01:49 Il y a un autre qui l'avait dit, Jacques Chirac.
01:51 Ce n'est pas encore fait. On a encore un peu de temps pour avoir une Seine à peu près propre.
01:56 Il y a un plan B, voire un plan C qui est envisagé pour la cérémonie d'ouverture apparemment.
02:01 Oui, et ça, ça a été rappelé effectivement par Emmanuel Macron. C'était en début de semaine chez nos confrères de BFM.
02:06 Vous le disiez, le chef de l'État qui a été à l'initiative pour cette cérémonie inédite.
02:10 Je vous le rappelle, la première organisée hors d'un stade, une parade fluviale longue de 6 km entre Austerlitz et le Trocadéro.
02:18 Sauf que ça soulève évidemment d'énormes défis logistiques et surtout sécuritaires.
02:22 La jauge de spectateurs a été largement revue à la baisse. Il y a quelques années, on parlait de 2 millions de spectateurs.
02:28 Là, ce sera 326 000 et pas un de plus. La pression sécuritaire est forte.
02:32 La France est toujours sous la menace, évidemment, terroriste.
02:34 Et puis, la situation internationale, elle a beaucoup... Elle s'est beaucoup dégradée ces derniers temps.
02:39 L'invasion de l'Ukraine, la situation également au Proche-Orient. Emmanuel Macron a donc évoqué un plan B.
02:44 Ce serait quoi ce plan B ? Une cérémonie plus statique autour du Trocadéro, voire un plan C.
02:50 On n'imagine pas ça parce que là, on n'espère pas le Stade de France pour ce plan C.
02:56 Le défi de la sécurité qui risque aussi d'augmenter le coût de ces Jeux.
03:00 On frôle les 9 milliards d'euros aujourd'hui, les 10 milliards pour être franchis.
03:05 Il n'empêche que si on franchit les 10 milliards, les Jeux de Paris resteraient tout de même les moins coûteux depuis ceux organisés en 1988.
03:13 Merci beaucoup Benoît.