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Eol'Lien: le transports de marchandises à la voile revient à la mode
ici Hérault
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26/03/2024
Il était déjà venu nous en parler il y a 6 mois.
Frédéric Dijol s'est jeté à l’eau en créant Eol'lien, un système de cabotage par voilier en Méditerranée.
Un nouveau transport de marchandises capable de rivaliser face aux convois terrestres.
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News
Transcription
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00:00
Ravi de vous recevoir encore ce matin, on va faire un petit bilan Guillaume alors ?
00:03
Absolument ! Alors Frédéric vous avez lancé il y a...
00:06
Au départ l'idée c'était il y a 3 ans je crois, des Halles Lien.
00:09
C'est ça, tout à fait.
00:10
Et tout le monde vous a dit à l'époque il y a 3 ans, enfin peut-être pas tout le monde mais beaucoup,
00:13
vous vous dites "ouh là là, c'est bizarre ton idée, ça va jamais réussir ton truc".
00:16
Il y a eu deux sons de cloche, il y avait tous ceux qui étaient très enthousiastes en disant "ouais ça sera super"
00:20
et puis tous ceux qui croyaient sans y croire, entre le côté concret et le côté poète.
00:26
Et alors Halles Lien, le principe de votre activité maintenant qui rentre dans une phase active,
00:31
Frédéric, c'est donc du transport de marchandises à la voile, c'est ce qu'on appelle du cabotage,
00:36
c'est-à-dire que vous proposez de transporter des marchandises à bord d'un voilier
00:41
pour faire tout le littoral occitan dans un premier temps.
00:44
Après ça pourrait peut-être aller un petit peu au-delà mais pour l'instant c'est uniquement l'Occitanie.
00:48
Donc vous allez presque jusqu'à la frontière espagnole en fait, c'est ça ?
00:51
- On va jusqu'à Bagnoules-sur-Mer en fait. On longe tout le littoral depuis Port-Camargue jusqu'à Bagnoules-sur-Mer
00:58
en glanant à chaque escale les produits emblématiques du terroir.
01:03
Donc ça va être du riz de Camargue, du sel de Gruysan, du vin des Sables, du vin de Bagnoules,
01:09
on a de la bière au catalogue, des biscuits, toute une gamme de produits d'épicerie alimentaire
01:15
qu'on va proposer soit aux particuliers à qui on donne rendez-vous sur les ports par le biais de notre site internet,
01:21
soit aux restaurateurs.
01:23
- Avec l'idée pour chaque rotation évidemment de ne pas naviguer à vide ?
01:28
- Absolument.
01:29
- Vous emmenez des choses, vous en ramenez d'autres, c'est ça un peu l'idée évidemment ?
01:32
- Exactement. En fait l'idée pour que le projet soit rentable et puisse rémunérer une équipe de marins
01:40
dont je fais partie, c'est de maximiser les échanges. Donc à chaque escale, ce qu'on veut c'est vider un peu le bateau
01:46
et le remplir aussi. Donc nos escales on les fait là où il y a des producteurs et là où il y a des consommateurs.
01:50
- Alors vous étiez venu déjà au mois de septembre il y a 6 mois au moment du lancement des holdings,
01:54
6 mois après, quel est le bilan ? Il est bon ou il n'est pas bon ?
01:58
- Alors c'est un bilan qui est positif. Il ne s'est pas passé grand-chose techniquement depuis les 6 mois.
02:05
- Mais administrativement en revanche il s'est passé beaucoup de choses.
02:08
- Tout s'est bouclé en off et en sous-marin. Aujourd'hui on a obtenu l'immatriculation de notre bateau au commerce,
02:17
ce qui fait qu'on a le premier et le seul navire à la voile de charge en Méditerranée française aujourd'hui.
02:24
Donc on projette de faire une première traversée pour aller chercher des agrumes qui nous attendent au Balear dans une semaine
02:32
et lancer derrière cette activité de cabotage que j'ai décrit à l'instant.
02:38
- Vous êtes les premiers à le faire de manière officielle en Méditerranée.
02:41
On sait que ça peut se faire déjà en Atlantique, on sait qu'il y a déjà des bateaux par exemple
02:44
qui font du transport de marchandises entre l'Europe et l'Amérique du Nord.
02:49
Peut-être sont un peu moins en manche les mers du Nord parce que les conditions climatiques sont...
02:53
- Non, non, il y en a aussi. C'est même des précurseurs.
02:56
- Là, c'est vraiment des terres de marins, tout cela, et donc des idées qu'ont germé par là-bas.
03:02
Alors il y a des idées qui sont plus ou moins anecdotiques, plus ou moins concrètes,
03:06
mais en tout cas il y a des paquebots de transats, je pense à Grand Sail qui a mis ça en place
03:11
et qui a déjà organisé ça, qui a un premier et puis un second bateau,
03:15
qui nous a contactés pour savoir si on était intéressé pour récupérer leur premier bateau d'ailleurs.
03:19
- En tout cas, vous êtes les premiers à le faire de manière officielle, réglementaire, déclarée en Méditerranée,
03:25
pas seulement en Méditerranée. - C'est ça, et même à cette échelle-là,
03:28
je veux dire le cabotage et cette vision régionale du transport de marchandises à la voile,
03:33
on est les premiers et les seuls à le faire.
03:36
- Alors, votre bateau, vous êtes capable de transporter 5 tonnes de marchandises...
03:41
- Non, 2 tonnes. - 5 m3, c'est ça, pardon.
03:43
- 5 m3, voilà, c'est le chiffre de la densité.
03:45
- Ce qui équivaut à une belle petite camionnette sur l'autoroute à neuf, dites-vous.
03:49
- Ouais, c'est ça, exactement.
03:51
Au départ du projet, c'était vraiment parce qu'on voyait tellement de camions sur l'autoroute à neuf,
03:57
on se disait, est-ce qu'il y a une alternative à ce transport de marchandises ? Quel est l'impact écologique ?
04:01
Donc c'est vraiment une réponse écologique, mais on s'était aperçu que pour proposer un modèle économique,
04:07
viable et rentable, celui qu'on met en place, c'était pas le 36 tonnes qu'il fallait aller concurrencer,
04:12
parce qu'en fait, il n'y a pas un marché énorme local où il y a des flux de marchandises de cet ordre-là,
04:19
parce que cette marchandise-là, elle passe par l'Ero, elle passe par l'Occitanie,
04:24
mais en fait, elle vient pas, ni elle ne vient, ni elle s'arrête en Occitanie.
04:31
Donc c'est un marché local, nous on s'incruste vraiment dans un marché local, dans une économie locale.
04:38
- Mais pour un client potentiel qui nous écouterait, Frédéric Dijol, c'est plus intéressant financièrement ?
04:45
Alors, au-delà de la démarche écologique ou écologiste, c'est plus intéressant financièrement
04:50
que de mettre sa marchandise dans une camionnette, par exemple ?
04:54
- Non, là clairement je vais répondre non. L'intérêt il n'est pas économique, on s'en approche.
05:00
Aujourd'hui on arrive à proposer un service qui est équivalent, mais...
05:05
- Pas plus cher ! - Pas plus cher.
05:07
- Il n'est pas plus cher déjà, que la route. - Pas plus cher, je mesure ça par mon propos,
05:11
parce qu'on n'a que des produits de qualité, qui sont d'abord des producteurs engagés,
05:17
et ça, ça a un coût, et d'une part pour rémunérer ces producteurs-là,
05:22
et puis nous aussi on se rémunère au passage, donc ça veut dire que c'est une chaîne de production
05:27
et de transport qui a un coût. Donc on ne va pas avoir un produit, au final,
05:32
qui est de l'entrée de gamme ou du bas de gamme. On va avoir un produit qui a sa vraie valeur.
05:38
Donc on ne vient pas négocier avec nos producteurs pour leur serrer le kiki et avoir des prix pas chers.
05:45
On s'oriente vraiment sur du bon produit.
05:49
- Dernière question, il faut faire vite, toujours projet de deuxième bateau ?
05:52
- Oui, tout à fait. En fait, ce premier bateau, aujourd'hui, on a réussi notre pari,
05:57
maintenant on sait faire, on sait vers quels organismes s'orienter,
06:00
et on voudrait pour aller chercher des produits au baléar,
06:04
un bateau qui soit pas forcément plus gros, mais plus rapide.
06:07
- D'accord. Donc là, maintenant que vous rentrez dans une phase extrêmement active,
06:11
avec cette certification, cette immatriculation officielle au commerce,
06:15
eh bien, un appel, éventuellement, s'il y a un bateau, je dirais pas qu'il traîne quelque part,
06:20
mais vous êtes ouvert à toute proposition.
06:22
- Ah oui, tout à fait. Ça c'est vrai qu'on sait donner une seconde vie à des bateaux qui traînent,
06:27
et là, si quelqu'un nous entend et qu'il ne sait pas quoi faire de son bateau,
06:31
et qu'il en a marre de payer sa place au port pour rien, on est à l'écoute.
06:34
- Alors, soit vous nous appelez à France Bleu Héro, soit on va sur le site internet
06:37
eol' lien qui est associé à votre activité.
06:41
Merci d'être revenu une nouvelle fois, nous en parler Frédéric Dijol aujourd'hui.
06:45
- Merci à vous. - Et bon vent à vous.
06:46
- Merci. - Merci.
06:47
- Vous retrouvez l'écho d'ici en allant sur notre site internet francebleu.fr.
06:51
Il est 7h21, vous connaissez la sonnerie d'une école.
06:54
[sonnerie d'école]
06:56
La sonnerie du lycée de la mer Paul Bousquet à 7 est un petit peu différente.
07:00
[sonnerie de lycée]
07:02
- Eh oui, je gère que c'est ça. - Oui.
07:04
- C'est le plus grand lycée maritime de France en termes d'affluence.
07:07
On va aller y faire un petit tour dans un instant avec Virginie Vives.
07:11
C'est pour de vrai, qui vient dans un lycée de la mer ?
07:14
Qui sont les élèves ? Qui sont les profs ?
07:17
On va faire connaissance avec les métiers de la mer.
07:19
Depuis 1851, il existe le lycée de la mer Paul Bousquet à 7.
07:23
C'est pour de vrai, c'est dans quelques minutes.
07:25
On écoute pour l'instant Boyz Town Gang, c'est sur France Bleu Héro.
07:29
Merci de nous avoir choisis.
07:30
On est ensemble ce mardi matin, 26 mars 2024.
07:33
Bon réveil à tous, bienvenue.
07:35
*musique*
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