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Le quartier de La Devèze, à Béziers, a été secoué par de violents troubles dans la nuit du 19 au 20 juillet, au cours desquels des policiers ont été pris pour cible dans un guet-apens. Face à la gravité des faits, Robert Ménard, maire de la ville, se dit "outré", "scandalisé" et réclame des mesures pour rétablir l’ordre et protéger les habitants.

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Transcription
00:00J'ai été outré, scandalisé et surtout en colère après ce qui s'est passé.
00:08Je ne comprends pas, je n'arrive pas à me faire à l'idée que quelques dizaines de personnes puissent à ce point pourrir la vie de tout un quartier.
00:19Ce n'est pas possible. Il faut les réprimer plus sévèrement.
00:23Et qu'on ne commence pas à me casser les couilles en m'expliquant qu'il faut discuter avec eux, pourquoi pas aller jouer au foot avec eux.
00:32Il faut juste, quand ils ont plus de 13 ans, qu'ils aillent à leur place naturelle aujourd'hui avec ce qu'ils font, c'est-à-dire en prison.
00:40Et ceux de moins de 13 ans dans ce qu'on appelait des maisons de correction.
00:44Moi j'en ai marre que les gens de la Devese, qui ont déjà des difficultés qui sont souvent les plus pauvres d'entre nous,
00:50se payent en plus dans leur rue un certain nombre de gens dangereux.
00:55Parce qu'avec l'incendie qu'il y a eu aux rues Jean-Franco, ça aurait pu mal finir cette histoire-là.
01:01À cause de gens qui ont un poids chiche à la place du cerveau.
01:04Un poids chiche à la place du cerveau.
01:06Donc j'ai appelé les gens que je devais appeler, à l'occurrence le ministre de l'Intérieur, je l'ai encore eu hier et ce matin au téléphone.
01:16Je lui ai demandé qu'il laisse autant de temps que nécessaire, là, comment s'appelle, la CRS.
01:23Il m'a dit, ils ne partiront que quand vous donnerez votre accord.
01:26Je lui ai dit, maintenant j'en ai marre d'un deuxième point.
01:29Vous nous avez dit depuis des années maintenant, vous pourrez, les maires, mettre en dehors des logements sociaux, sortir des logements sociaux,
01:36les familles qui sont impliquées dans le trafic de drogue.
01:39On a une douzaine de cas à Béziers, les premiers, depuis deux ans, on discute, depuis deux ans, les procédures sont tellement compliquées qu'on n'y arrive pas.
01:51Il faut simplifier les procédures.
01:54Voilà, il y a des choses simples à faire, il faut le faire.
01:57Quant aux prisons, j'ai encore reposé la question, attendez, on me dit, oui, mais il n'y a pas de place de prison pour mettre les gens.
02:03J'ai discuté avec le chef de l'État, vous le savez, sur TF1, je lui ai dit, dans d'autres pays européens, on loue des places de prison.
02:10On loue des places de prison.
02:12Il y en a en Allemagne, il y en a en Espagne.
02:14L'Espagne, elle est à Saint-Bornes-Dixi.
02:17Où on en est de ça ?
02:18Moi, j'ai demandé au ministre de l'Intérieur, et je l'ai demandé dans plusieurs médias,
02:22M. Macron, vous êtes engagé vis-à-vis de moi à regarder ce qu'il en était de cette solution.
02:27Où elle est, cette solution ?
02:28Vous avez avancé ?
02:29J'en ai assez qu'on me fasse des promesses en lendemain.
02:32Dernier point, on ne peut pas dire qu'à Béziers, on ne fasse pas d'efforts pour la sécurité.
02:39On est passé de 30 policiers qui ne travaillent pas le week-end et pas le soir,
02:43à 130 policiers qui sont armés et qui travaillent 24 heures sur 24.
02:48Donc, la part du job, ma part de job comme maire, je l'ai faite.
02:53Maintenant, je ne veux pas un système de vaste communiquance,
02:56c'est-à-dire plus la ville en fait, moins l'État en fait.
03:02Sous-titrage Société Radio-Canada

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