Charles Roche, directeur de l'Open de tennis de Rouen

ici Normandie (Seine-Maritime - Eure)

22/03/2024

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00:00 Vous écoutez le 6/9, France Bleu Normandie.

00:06 8h15, les préparatifs avancent bien pour l'Open Cap Finance Rouen Métropole qui approche.

00:13 Le tournoi de tennis exclusivement féminin aura lieu au Kinder Arena, Palais des Congrès à Rouen, le mois prochain.

00:19 Et ça y est, on connaît une bonne partie du tableau.

00:22 Marianne Nacket, le directeur de l'Open de tennis de Rouen répond à vos questions.

00:25 Bonjour Charles Roche.

00:26 Bonjour.

00:27 Vous avez annoncé les noms d'une bonne partie des joueuses qui vont participer.

00:31 Vous diriez que c'est la crème de la crème ?

00:33 Oui, vraiment, on est particulièrement satisfaits du plateau qui sera proposé.

00:37 Je crois que le rendez-vous était pris.

00:40 En passant dans la catégorie supérieure, je pense qu'on répond aux attentes avec ce plateau

00:45 puisque la dernière joueuse en 30 cette année n'aurait pas pu participer au tournoi l'an dernier.

00:51 Donc on est vraiment sur une nouvelle catégorie avec un plateau qui est juste exceptionnel.

00:56 Est-ce que vous pouvez nous rappeler, histoire qu'on se fasse plaisir, quelques noms de ces grandes joueuses ?

01:00 Oui, on a notamment Caroline Garcia que tout le monde connaît, qui est notre numéro 1 française,

01:04 qui était encore dans le top 10 mondial il y a quelques mois.

01:06 On a notre tête de série numéro 1, qui est 22e mondiale, qui s'appelle Anastasia Pavlyuchenkova,

01:11 qui était en finale à Roland-Garros en 2021.

01:14 Caroline Apliskova, numéro 1 mondial il y a quelques années.

01:17 Sofia Kenny, ancienne vainqueur de Grand Chelem, et j'en passe.

01:20 Donc on est vraiment très très très contents.

01:23 Et les grands talents, comment et où se décide cette montée de niveau qui a beaucoup joué,

01:27 vous le dites, dans cette programmation de haut niveau ?

01:31 Il y a plusieurs facteurs.

01:33 En fait, il y a un appel à candidature qui a été lancé pendant l'édition de l'année passée,

01:37 donc sur le mois d'octobre.

01:39 On est allé taper à la porte de la WTA pour leur dire que c'était forcément un projet qui nous intéressait.

01:46 Et puis ensuite, il a fallu réunir les partenaires,

01:49 il y a des garanties financières à présenter pour pouvoir passer dans la catégorie supérieure.

01:55 Et puis ensuite, il faut séduire la WTA, il faut jouer des coudes,

02:01 parce qu'on était plusieurs villes dans le monde à vouloir opérer sur cette date.

02:07 Et puis on a remporté cette candidature, donc on est encore une fois particulièrement satisfait.

02:11 C'est quelque chose qui a été fait que 4 fois par une ville française dans l'ère moderne du tennis,

02:17 c'est une vraie réussite en toute modestie,

02:20 mais c'est quand même quelque chose d'assez exceptionnel,

02:22 donc encore une fois on est particulièrement satisfait.

02:24 - Rouen devient donc le troisième tournoi de France,

02:27 quelles sont les conséquences ? Est-ce qu'on est prêt à accueillir cet événement ?

02:30 - Oui, ça fait partie aussi, je dirais que les deux premières éditions nous ont beaucoup aidé,

02:35 puisque la WTA, on avait déjà mis la barre à peu près dans les standards d'un tournoi WTA 250.

02:41 Donc forcément, quand on s'est candidaté, on avait déjà quelques garanties.

02:46 En tout cas, on avait déjà montré un certain savoir-faire, encore une fois avec beaucoup de modestie.

02:51 Et puis ensuite, c'est évidemment beaucoup de travail.

02:54 On a un outil qui est formidable, qui est le Kindarena, qui est un atout exceptionnel.

02:58 On a aussi beaucoup de qualité ici à Rouen, on ne le dit pas assez souvent,

03:02 mais en proximité de Paris notamment.

03:04 Donc les joueuses sont ravies de venir au Kindarena

03:07 et on est ravis de les accueillir pour cet Open Cap Financement Métropole.

03:10 - Ce qui veut dire aussi préparation d'hôtels, d'infrastructures aussi pour les joueuses ?

03:15 - Exactement, ça fait partie du cahier des charges.

03:17 Le parc hôtelier, c'est un des points aussi que la WTA est venue voir.

03:22 Ils sont venus de Floride cet hiver, passer une journée à mes côtés

03:27 pour voir un petit peu le parc hôtelier, à nouveau l'équipement.

03:32 Donc ça fait partie des atouts que la métropole rouennaise possède.

03:38 Donc j'ai envie de dire que c'est un travail d'équipe.

03:41 - Des restaurants aussi, des chauffeurs pour amener les joueuses.

03:45 Côté budget, comment vous vous allez suivre ?

03:47 - Eh bien on va suivre parce qu'il faut suivre.

03:50 C'est un travail quotidien et on a doublé notre budget

03:54 entre l'édition passée et cette nouvelle édition.

03:58 Donc il faut convaincre, il faut aller chercher plus de partenaires.

04:01 Mais aujourd'hui on a un tournoi avec un plateau sportif

04:05 qui est aussi beaucoup plus attractif.

04:07 Une médiatisation qui est aussi mondiale

04:09 puisqu'on sera maintenant diffusée dans 50 pays dans le monde.

04:12 C'est 10 millions de téléspectateurs notamment.

04:14 Donc c'est vraiment un produit qui est complètement différent

04:17 avec d'autres arguments.

04:19 Mais c'est un travail quotidien et je m'y attelle.

04:21 D'ailleurs je vais m'y atteler juste après notre rendez-vous matinal.

04:25 - France Bleu Normandie, 8h19.

04:27 Notre invitée ce matin c'est Charles Roche,

04:29 directeur de l'Open de tennis de Rouen du 13 au 21 avril.

04:32 - Vous évoquiez le Kindarena qui va donc se colorer de terre battue.

04:36 Pourquoi la terre battue ?

04:38 - Ça faisait partie du cahier des charges.

04:40 La candidature était sur terre battue

04:42 puisque les joueuses sont actuellement aux Etats-Unis.

04:45 Puis ensuite elles reviennent en Europe pour préparer Roland Garros

04:48 qui est comme tout le monde le sait le tournoi sur terre battue.

04:51 - Par excellence.

04:52 - Exactement.

04:53 Et donc on sera le premier tournoi sur terre battue

04:56 avec Roland Garros en ligne de mire.

04:59 Donc c'est aussi un attrait supplémentaire

05:02 à cette Open Cap Finance Rouen Métropole 3ème version

05:06 avec ces deux cours en terre battue au Kindarena.

05:08 Ça promet aussi de belles batailles et de beaux duels sur ces cours.

05:12 - Il faudra donc rentrer des recettes aussi de billetterie.

05:15 Le Kindarena a eu du mal à se remplir les dernières éditions.

05:18 Cette fois vous attendez beaucoup plus de monde, non ?

05:21 - Oui, il faut savoir que le tennis est toujours un format un petit peu particulier.

05:25 C'est vrai que c'est une question qui revient souvent

05:29 mais l'an passé on a quand même fait 13 000 spectateurs.

05:31 Donc c'est quelque chose de conséquent, plus de 3000 spectateurs sur la finale.

05:34 Après en ayant des matchs tous les jours de la semaine

05:38 du lundi 9h à 23h tous les jours,

05:41 forcément il y a des temps forts et des temps faibles dans les journées.

05:44 Et même à l'intérieur des journées, forcément si vous venez à 23h pour le dernier match,

05:48 il y a un peu moins de monde qu'à 19h.

05:51 Donc il y a des moments où il y a beaucoup de monde dans la salle,

05:53 il y a des moments où il y en a un petit peu moins.

05:55 Mais forcément, il y en a aussi où il y en a beaucoup,

05:58 le mercredi après-midi, le samedi et le dimanche.

06:00 Et puis là sur cette édition, on espère se rapprocher de la barre des 20 000 spectateurs.

06:04 Il faut venir au KINDARENA, c'est un spectacle qui est exceptionnel.

06:08 Le sport en live c'est toujours mieux qu'à la télévision.

06:11 Donc je vous invite à venir soutenir toutes ces joueuses

06:15 qui viennent des quatre coins du monde sur notre territoire.

06:18 Merci beaucoup Charles La Roche, directeur de l'Open de tennis de Rouen.

06:21 Redites le nom officiel.

06:23 C'est l'Open Cap Finance Rouen Métropole.

06:25 Qui aura lieu du 13 au 21 avril.

06:28 Merci, bonne journée à vous.

06:29 Merci beaucoup.

06:30 Il paraît que vous avez battu Raphaël Nadal ?

06:32 Oui tout à fait, alors tout le monde est surpris.

06:34 Non mais c'est une bonne nouvelle.

06:36 C'était quand ça cette histoire ?

06:38 C'est une belle anecdote, je l'ai battu, il avait 17 ans.

06:41 Donc deux ans avant son premier Roland-Garros,

06:43 sur un tournoi en Espagne.

06:45 Donc à l'époque, j'étais plus ou moins favori sur le match.

06:48 J'ai eu beaucoup de difficultés à le battre.

06:51 Je ne vous cache pas qu'à la fin du match, je savais qu'il allait devenir un grand joueur.

06:55 J'aurais jamais imaginé qu'il allait être aussi fort.

06:58 Mais oui, forcément avec du recul, quand on voit la carrière qu'il a fait,

07:02 c'est une belle anecdote.

07:04 Merci Charles Roche.

07:05 Bonne journée, j'étais en 22.

07:07 [Musique]

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