Passer au player
Passer au contenu principal
Passer au pied de page
Rechercher
Se connecter
Regarder en plein écran
Like
Commentaires
Favori
Partager
Ajouter à la playlist
Signaler
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen
ici Normandie (Seine-Maritime - Eure)
Suivre
11/06/2024
Catégorie
🗞
News
Transcription
Afficher la transcription complète de la vidéo
00:00
Six circonscriptions en Seine-Maritime, cinq dans l'heure,
00:03
après l'annonce dimanche soir par le président de la République de la dissolution de l'Assemblée Nationale.
00:08
Le maire de Rouen, président de la Métropole, premier secrétaire délégué du Parti Socialiste,
00:13
répond à vos questions, Marianne Naquet.
00:15
Bonjour Nicolas Maillard-Rossignol.
00:16
Bonjour.
00:17
Est-ce qu'on doit vous dire bravo ce matin ?
00:19
Bravo pour quoi ?
00:20
Bravo pour la constitution de ce nouveau front populaire.
00:24
Non, je pense que le moment d'abord il est extrêmement grave.
00:27
Dimanche, il y a à gauche effectivement une lueur d'espoir
00:31
parce que la liste que nous portions avec Raphaël Glucksmann est arrivée en tête de la gauche, certes.
00:36
Mais il faut quand même dire que c'est l'effroi absolu
00:39
devant le score du Rassemblement National et de l'extrême droite en général,
00:44
dans toute la France, singulièrement en Normandie d'ailleurs, pas à Rouen.
00:47
Et on en est très fiers puisqu'on a fait parmi les meilleurs scores de la gauche à Rouen de France.
00:51
Mais pour tout le reste, effectivement, c'est clair.
00:53
Donc il n'y a qu'un seul mot d'ordre.
00:56
Il faut tout faire pour faire barrage.
00:59
Ma question, elle était peut-être un peu ironique,
01:01
mais c'était pour mettre l'accent sur ces divisions,
01:04
les divisions irréconciliables de la gauche, etc.
01:08
Cette fois, vous avez réussi à vous mettre d'accord quand même,
01:11
ce n'était pas gagné d'avance six heures de discussion.
01:13
Oui, je pense que ce qui est important, encore une fois,
01:16
et Raphaël Glucksmann l'a très bien dit pendant toute cette campagne,
01:19
pourquoi est-ce qu'il a fait un bon score à gauche ?
01:21
Même si, encore une fois, il faut être très humble et je viens de dire la gravité du moment.
01:24
C'est la clarté.
01:26
C'est la clarté.
01:28
C'est être clair et tenir sur des convictions.
01:31
On est clair sur le soutien indéfectible à l'Ukraine.
01:34
On est clair sur le Moyen-Orient.
01:36
On est clair sur la laïcité.
01:38
On est clair sur le fait de refuser la brutalisation du débat public,
01:43
c'est-à-dire le bruit et la fureur.
01:45
À partir du moment où ces conditions sont remplies,
01:47
alors oui, on peut se rassembler.
01:49
Mais ce qu'il faut éviter, c'est de répéter les erreurs du passé.
01:52
Pourquoi je me suis engagé en critiquant, par exemple,
01:54
l'ANUPS tel qu'elle avait été définie auparavant ?
01:57
Parce que c'était de la tambouille, passez-moi l'expression,
02:00
qui s'assayait sur un certain nombre de valeurs fondamentales.
02:05
Et on a vu le résultat.
02:06
À partir du moment où on pose d'abord les valeurs, les convictions,
02:10
avec cet engagement à tout faire pour faire barrage au RN,
02:14
alors on peut faire un front populaire.
02:16
Vous les aviez en 2022 au moment de la création de l'ANUPS.
02:19
Là, ce n'est pas l'ANUPS nouvelle version ?
02:21
Ça n'a rien à voir.
02:22
Et c'est très important que ça n'ait rien à voir.
02:24
D'abord, en 2022, je vous rappelle que,
02:26
et ça c'est le score électoral, c'est comme ça,
02:29
M. Mélenchon qui fait 22% à présidentielle,
02:32
et tous les autres partis de gauche qui font moins de 5%,
02:33
et même encore moins pour certains.
02:35
Donc, il est assez logique que l'accord électoral qui en résulte,
02:39
qui s'est appelé l'ANUPS, à l'époque,
02:40
soit dominé par M. Mélenchon et sa direction.
02:43
Là, il y a eu un rééquilibrage.
02:45
Et il faut absolument en tenir compte.
02:47
Il ne s'agit pas d'être dans l'hégémonie ou la revanche.
02:50
Ce n'est pas ça.
02:51
Mais en revanche, les positions de fond,
02:53
de clarté sur les valeurs qui ont été portées par Raphaël Glucksmann,
02:57
c'est ce que les Françaises et les Français qui ont le cœur à gauche,
03:00
humanistes, progressistes, attendent.
03:02
Et moi, je ne dévirais pas de cette ligne-là.
03:05
Donc, un rassemblement, mais dans la clarté des valeurs.
03:08
Les tambouilles d'appareil, l'ANUPS 2.0, non, merci.
03:12
En revanche, le rassemblement sur la base de convictions claires
03:16
pour faire barrage à l'extrême droite, oui.
03:18
Mais quand vous dites rejet de la brutalisation de la vie politique,
03:21
ça veut dire que vous acceptez Jean-Luc Mélenchon
03:24
dans ce nouveau front populaire ?
03:26
Non, bien sûr que non.
03:27
Mais bien sûr que non.
03:28
La direction de l'FI actuelle,
03:29
qui est effectivement dominée par M. Mélenchon,
03:31
si je faisais un peu d'ironie, je dirais même soumise
03:34
à un insoumis qui s'appelle M. Mélenchon,
03:36
peut-être de façon volontaire,
03:38
mais est effectivement une direction
03:41
qui n'est pas du tout sur ses valeurs.
03:44
Donc, deux choses l'une,
03:45
soit ils disent clairement qu'ils sont d'accord
03:49
avec les positions qui ont viré en tête.
03:51
Il y a eu une élection dimanche,
03:52
et le juge de paix en démocratie, c'est l'élection.
03:55
Et qu'ils disent les choses clairement sur l'Ukraine,
03:58
sur le Moyen-Orient, sur la façon de faire de la politique.
04:01
Le bruit et la fureur, non merci, ça ne fonctionne pas
04:03
et ça n'est pas notre conception de la vie démocratique.
04:05
Et à ce moment-là, on peut avancer ensemble.
04:08
Mais encore une fois, nous n'allons pas brader des valeurs.
04:11
Ce qui a été défini hier, et ça c'est très important,
04:14
c'est cette volonté de faire barrage ensemble,
04:16
cette intention unitaire,
04:18
mais dans la clarté et des valeurs claires.
04:21
France Bleu Normandie, il est 8h20,
04:23
nous sommes avec Nicolas Maillol-Rossignol,
04:25
maire de Rouen,
04:26
et également premier secrétaire délégué du Parti Socialiste.
04:29
Il y a deux ans, Nicolas Maillol-Rossignol,
04:31
vous avez soutenu des candidats socialistes
04:33
face à des candidats de la NUPES.
04:35
Est-ce que c'est la même chose si celui retenu par le Front Populaire,
04:37
puisque c'est un candidat unique par circonscription,
04:40
ne vous va pas ?
04:42
Pour être très précis, en 2022,
04:44
nous avions regardé dans chaque circonscription,
04:46
là où il pouvait y avoir un risque
04:48
de victoire du RN,
04:50
et là où il nous semblait qu'il n'y en avait pas.
04:53
Je vous donne un exemple.
04:54
Sur la sixième circonscription, celle de Sébastien Jumel,
04:57
il y avait un risque que le RN gagne.
05:00
Nous avons évidemment soutenu,
05:02
chacun sait mes différences politiques,
05:04
pas personnelles, mais avec Sébastien,
05:06
nous avons évidemment soutenu Sébastien.
05:08
Et il n'y avait qu'un seul candidat.
05:10
Le raisonnement est le même aujourd'hui,
05:12
de façon encore plus grave et dramatique.
05:14
Il faut tout faire pour éviter
05:16
que le RN n'emporte des circonscriptions.
05:19
Donc nous allons regarder circonscription par circonscription
05:22
avec ce prisme-là.
05:24
Maintenant, je l'ai toujours dit, je n'ai pas changé d'avis,
05:26
je n'ai pas d'adversaire à gauche.
05:28
On peut être compétiteur dans certaines situations...
05:31
Pas même Jean-Luc Mélenchon ?
05:33
Non, ce n'est pas un adversaire à gauche.
05:35
Ça peut être quelqu'un avec qui j'ai des différences,
05:37
même des divergences de fonds, bien sûr,
05:39
mais nous n'avons qu'un seul adversaire,
05:41
et même ennemi de la République,
05:43
j'ose le mot, c'est l'extrême droite.
05:45
Le RN ?
05:47
L'extrême droite, parce que je vous signale
05:49
qu'il n'y a pas que le RN, il y a Reconquête et d'autres encore.
05:51
Et c'est encore plus grave,
05:53
c'est la grande faillite d'Emmanuel Macron,
05:55
dont la promesse première,
05:57
moi je fais partie de ces millions de Françaises et de Français,
05:59
qui au second tour, par deux fois, ont voté pour Emmanuel Macron,
06:01
pas pour sa réforme des retraites,
06:03
vous voyez ce que je veux dire, pas pour le fond,
06:05
mais pour faire barrage à l'extrême droite.
06:07
Donc, ce que j'essaie de dire, c'est que notre boussole,
06:09
elle doit être, dans chaque circonscription,
06:11
je pense à Gérard Le Seul dans la cinquième circonscription,
06:13
je pense à la quatrième circonscription,
06:15
bien sûr, avec Alma Dufour, etc.
06:17
A chaque fois, la troisième avec Édouard Bénard,
06:19
il y en a d'autres encore.
06:21
Quelle est la meilleure situation
06:23
et tout faire pour éviter
06:25
que le RN ne gagne.
06:27
Et il y a aussi des circonscriptions,
06:29
qui aujourd'hui sont tenues par des députés
06:31
En Marche, par exemple,
06:33
que nous pourrions, à gauche, gagner.
06:35
Ça aussi, c'est important.
06:37
Par exemple, bien sûr,
06:39
je suis désolé de le dire,
06:41
je vais me prendre la casquette de maire,
06:43
mais je suis quand même obligé de dire que le député
06:45
de la première circonscription, je ne sais pas à quoi il sert.
06:47
Vous le dites, comme ça ?
06:49
Oui.
06:51
Vous ne le voyez jamais ?
06:53
Je ne veux pas être méchant.
06:55
C'est quand même parti de commission,
06:57
et il fait partie de plein de commissions.
06:59
Je vous confirme qu'il y a beaucoup de commissions
07:01
et de comités, certains diraient Théodule,
07:03
existent en France. Je ne veux pas être désagréable
07:05
ou quoi que ce soit, mais j'essaye d'être factuel.
07:07
Quand on s'engage dans la vie publique,
07:09
c'est pas un métier la vie publique, c'est un engagement.
07:11
Si on s'engage, alors on doit essayer d'être utile.
07:13
Utile au pays, utile à son territoire.
07:15
Il y a des députés, de gauche et de droite,
07:17
y compris dans notre département,
07:19
qui sont,
07:21
je ne partage pas forcément leurs valeurs,
07:23
je viens de citer Sébastien Jumel,
07:25
il est engagé pour son territoire.
07:27
Il est engagé pour son territoire. Il y a des députés de droite,
07:29
donc il est incontestable qu'ils soient engagés
07:31
pour leur territoire. Il y en a d'autres, je viens de citer un exemple,
07:33
on peut se poser la question.
07:35
Je ne suis pas sûr que ce soit la bonne façon de faire
07:37
de la politique.
Recommandations
7:22
|
À suivre
Nicolas Mayer-Rossignol, invité de "ici Normandie"
ici Normandie (Seine-Maritime - Eure)
22/04/2025
1:15
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen et président de la Métropole Rouen Normandie
ici Normandie (Seine-Maritime - Eure)
11/09/2023
0:58
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen (PS): "On peut être constructifs sans être dans le gouvernement"
BFMTV
16/12/2024
10:27
Intervention de Nicolas Rouly - Université de l'Engagement de Rouen
Parti socialiste
18/09/2016
2:20
Nicolas Mayer-Rossignol (PS): "Pour pouvoir porter des changements politiques, il faut un Premier ministre qui soit libre"
BFMTV
03/09/2024
7:28
Clément Rossignol Puech, maire de Bègles
ici Gironde
15/06/2023
5:56
Nicolas Marais, président du CROSS Normandie
ici Normandie (Seine-Maritime - Eure)
24/01/2024
8:25
Les 4 vérités - Nicolas Mayer-Rossignol
Télématin
25/04/2025
6:29
Laurent Yon, le président de l'université Rouen Normandie Eure
ici Normandie (Seine-Maritime - Eure)
06/09/2023
10:03
Arnaud Rousseau, président de la FNSEA
ici Isère
25/03/2025
0:17
Nicolas Grégoire fêté à Marche-en-Famenne
Lavenir.net
13/10/2024
0:36
Nicolas Daragon, maire LR de Valence
ici Drôme Ardèche
04/10/2022
52:30
FACE AUX TERRITOIRES Nicolas Mayer-Rossignol 21-11-24
France Antilles Guyane
21/11/2024
1:02
Nicolas Mayer-Rossignol: "Anne Hidalgo est constante dans la vision alternative de la société qu'elle porte"
BFMTV
10/10/2021
5:54
Jacques Tanguy, guide conférencier à Rouen
ici Normandie (Seine-Maritime - Eure)
03/06/2024
2:23
Rouen - Grenoble (M4), réaction Damien Raux
Dragons de Rouen
19/03/2017
11:37
Johanna Rolland - Maire socialiste de Nantes
ici Loire Océan
03/04/2025
0:38
Saint-Nicolas à Rougegoutte
ici Belfort Montbéliard
05/12/2023
0:22
Nicolas Mayer-Rossignol, maire de Rouen, et guitar hero !
Paris Match
21/05/2025
5:56
Nicolas Peyrard, président de la Fnaut Auvergne-Rhône-Alpes
ici Saint-Étienne Loire
20/10/2022
4:29
Nicolas Guenro, directeur de Citiz
ici Gironde
05/04/2023
1:41
Nicolas Mayer-Rossignol: "La rémunération des maires n’encourage pas les vocations"
Nice Matin
25/05/2023
5:53
Cyrille Moreau, vice-président de la métropole de Rouen en charge des transports
ici Normandie (Seine-Maritime - Eure)
22/03/2024
5:19
Jean-Noël Godet - Lycée Douanier Rousseau Laval
ici Mayenne
31/03/2023
7:23
Nicolas Rougier perfusionniste au CHU de Bordeaux
ici Gironde
15/02/2024