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BE SMART - L'interview de Sébastien Gravier (Vulkam) par Stéphane Soumier
B SMART
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02/02/2024
Samedi 3 février 2024, BE SMART reçoit Sébastien Gravier (Président, Vulkam)
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00:00
- Donc on repart avec Sébastien Gravier qui est avec nous, président, cofondateur de Vulcam.
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Bonjour Sébastien, vous êtes là, bonjour.
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- Bonjour, bonjour à vous.
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- Alors Sébastien, je le dis très très vite, je l'ai dit en sommaire, je ne sais pas si
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vous avez lu Ayn Rand et un livre qui s'appelle en français « La Grève ». C'est la bible
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des libéraux américains.
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On dit souvent que c'est le deuxième livre le plus lu aux Etats-Unis après la bible.
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Et ce livre qui va raconter une grève des patrons, voilà on va le dire comme ça, commence
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avec un jeune entrepreneur qui invente un nouvel acier.
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Il invente un nouvel acier plus résistant pour les rails de chemin de fer et l'ensemble
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de la coalition de ceux qui produisent de l'acier normal, je vais dire ça comme ça,
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essaye de le détruire, de le mettre à bas et ensuite l'ensemble de l'histoire se développe.
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Donc allez lire ça si vous ne l'avez pas encore lu, ça fait 1000 pages, c'est formidable,
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ça s'appelle « La Grève » Ayn Rand et vous allez y retrouver un petit peu de votre histoire
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parce que, alors vous le dites vous-même, c'est une forme de nouveau titane que vous
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avez inventé, est-ce que ça se résume comme ça ?
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- Ah ça ne se résume pas exactement comme ça, alors déjà je n'ai pas lu ce livre
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et je vais m'empresser de le lire pour le mettre sur ma table de chevet.
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En ce qui concerne la nouvelle métallurgie, je n'ai pas encore eu beaucoup de menaces
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de la part des grands du domaine, j'espère plutôt créer des collaborations avec eux,
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c'est plus ça l'objectif.
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Et pour en revenir à votre question, est-ce que c'est un nouveau titane ? Non ce n'est
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pas un nouveau titane, c'est une nouvelle structure de la matière et le fait de changer
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la structure de la matière, ça change beaucoup de choses.
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Et donc on peut imaginer de faire nos métaux avec du titane, mais on peut aussi les faire
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avec d'autres métaux, type du cuivre, du zirconium, du fer, pourquoi pas.
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En tout cas c'est de ça qu'on parle.
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- Pour bien comprendre, vous dites, c'est une invention comparable à la découverte
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du verre, ça veut dire, en fait c'est une composition d'éléments, c'est ça Sébastien ?
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- Alors de manière simplifiée, c'est des métaux, donc effectivement c'est plusieurs
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métaux qu'on mélange ensemble, en faisant ça on fabrique un alliage.
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La différence entre ce que nous on fait et ce que la métallurgie classique fait, c'est
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que la structure au niveau atomique est complètement différente.
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On a une structure au sein de nos métaux à mort, ce qui est une structure désorganisée,
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et c'est quelque part comparable à la structure du verre.
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Le verre a une structure interne qui est désorganisée, et c'est ça qui donne les propriétés du
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verre.
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Donc nous on a fait ce qui a été fait au niveau du verre, mais pour les métaux, on
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a déstructuré la matière métallique.
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Et ça s'applique donc à beaucoup de métaux différents, pas seulement à du titane, c'est
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beaucoup plus large que ça, c'est une nouvelle métallurgie quelque part.
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- D'accord, ça n'est pas quelque chose de comparable par exemple à l'aluminium, c'est-à-dire
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que ça n'est pas un nouveau métal composé à partir d'autres métaux.
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C'est quelque chose qui va venir s'intégrer à l'ensemble des métaux que vous allez
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être appelé à travailler ?
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- C'est exactement ça.
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On change au niveau de l'organisation atomique la structure, ce qui est différent de changer
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la composition.
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Si on fait un nouvel aluminium, on va changer la composition de l'aluminium, mais on ne
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casse pas fondamentalement la manière avec laquelle les atomes s'organisent.
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Nous ce qu'on a fait, c'est qu'on a complètement changé l'organisation globale de la matière
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métallique.
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Et ce changement d'organisation peut se faire sur différents alliages, que ce soit par
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exemple de l'aluminium ou bien d'autres types de métaux.
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- Et l'idée, c'est quoi ? C'est de lui donner plus de résistance, plus de densité ?
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- L'idée globale, c'est de changer beaucoup de propriétés.
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On ne se limite pas simplement à une notion unique.
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Pour vous donner une image, déjà, et puis après je donnerai quelques précisions.
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Pour vous donner une image, la moitié des propriétés des matériaux métalliques est
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liée à leur organisation au niveau atomique.
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Et l'autre moitié est liée au type de métal qu'on met à l'intérieur de notre alliage.
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Nous on change à peu près la moitié des propriétés des métaux.
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Et ça correspond effectivement à modifier la résistance mécanique.
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On est capable d'être deux fois à trois fois plus résistant que les métaux existants.
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Mais on change aussi beaucoup d'autres propriétés, y compris les propriétés de mise en forme.
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- Donc là, c'est évidemment toujours, on a beau dire, il n'y a plus de levée de fonds,
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mais si, et c'est bien toujours les levées de fonds qui nous permettent de faire connaissance
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avec vous.
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Donc là, en l'occurrence, levée de fonds de 34 millions d'euros qui a été annoncée
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il y a maintenant quelques jours.
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Si je comprends bien, c'est un site de production qui va être monté à Grenoble.
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Et c'est tout le sujet du passage à l'échelle pour vous.
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Mais pour bien comprendre encore une fois, ce ne sont pas des barres d'un nouveau métal
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qui vont sortir de votre usine.
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Ce sont des pièces que vous allez travailler directement pour le compte de vos clients.
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- C'est ça.
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On reprend l'intégralité de la filière en partant des métaux purs.
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On fabrique l'alliage, donc on mélange les métaux purs entre eux pour fabriquer la
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matière.
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Et puis ensuite, on va jusqu'au bout du procédé de fabrication pour pouvoir vendre
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directement à nos clients la pièce finale.
05:45
L'intérêt de faire ça, alors il y a une contrainte à faire ça, c'est que comme ces
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matériaux sont nouveaux, les procédés de fabrication sont uniques.
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Et donc par conséquent, on est obligé d'aller jusqu'au bout du process parce que personne
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n'est capable de les traiter correctement.
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Donc on a une contrainte à aller jusqu'au bout de la production.
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Et puis si on se place sur un niveau environnemental, qui est quand même un des points phares actuellement
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des problématiques industrielles, le fait d'internaliser la production de la matière
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depuis le métaux pur jusqu'à la pièce finale, ça permet d'optimiser l'utilisation des
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ressources et donc de n'utiliser que ce qui est nécessaire et de pouvoir recycler tous
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les déchets de fabrication directement en interne pour arriver à zéro perte.
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- La question des coûts ?
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- Les coûts, oui, effectivement, c'est le sujet qui est en première ligne.
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La levée de fonds dont vous avez parlé, 34 millions, le but, c'est de mettre en place
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un site de production en banlieue grenobloise.
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Ce site va nous permettre de créer une vraie ligne de production industrielle au goût
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du jour.
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Et en faisant ça, on va pouvoir optimiser nos coûts.
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Si on regarde la structure de coût de nos pièces qu'on vend, effectivement, on a une
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matière qui est nouvelle, on a des procédés qui sont nouveaux.
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Donc le coût brut du matériau est naturellement plus élevé que des métallurgistes qui fabriquent
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des millions de tonnes.
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Par contre, le fait d'utiliser uniquement la matière qui est nécessaire, ça nous permet
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d'équilibrer un petit peu nos coûts.
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On est plus cher en termes de matière, mais finalement, quand on reporte ça sur la pièce
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finale où on a utilisé que ce qui était nécessaire, on est équilibré en termes de
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coûts, ce qui va nous permettre de prendre une place importante dans la métallurgie,
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petit à petit.
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Mais ce que je voyais là, c'est que vos premiers clients ou vos premières cibles
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sont des secteurs à très forte valeur ajoutée, ce qui permet de toute façon d'absorber
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cette structure de coût, l'horlogerie, l'espace, l'aéronautique.
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C'est ça le début du développement de Vulcam, Sébastien ?
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Oui, alors il y a l'horlogerie, l'espace, effectivement, le médical.
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Dans ces différents domaines, ce qu'on propose de manière simple, c'est soit de
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miniaturiser et d'alléger les systèmes.
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Donc ça, c'est très important pour le médical, pour tout ce qui est chirurgie invasive.
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C'est très important pour l'espace, pour minimiser les poids et minimiser la quantité
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de matière embarquée.
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Pour l'horlogerie, c'est plutôt des notions de durabilité, pour avoir des pièces qui
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sont plus durables et qui durent plus longtemps, qui s'usent moins.
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Et effectivement, ce que vous disiez par rapport à l'absorption des coûts initiaux
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de lancement, quand on lance une nouvelle usine avec des nouveaux procédés, des nouveaux
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matériaux, il faut au début être capable d'absorber tous les coûts induits par ce
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lancement et donc se lancer sur des marchés où on est capable de payer la valeur ajoutée
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qu'on propose.
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Donc c'est la première marche qu'on va franchir.
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Bravo pour cette ambition.
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Merci pour ces quelques minutes avec nous Sébastien.
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Bravo pour cette ambition métallurgique.
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On n'en a pas tant que ça.
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Et puis donc, je vous invite à lire effectivement Ayn Rand.
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Vous allez voir, vous ne le regretterez pas.
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Merci beaucoup Sébastien.
09:09
Merci.
09:10
Merci à vous.
09:11
Voilà pour cette session de Bismarck, cette semaine de Bismarck.
09:16
On se retrouve évidemment la semaine prochaine.
09:18
Au revoir.
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