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  • 25/01/2024
Retrouvez toutes les émissions de France Bleu Périgord sur le site www.francebleu.fr/perigord

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00:00:00 Bienvenue sur France 3 Nouvelle Aquitaine.
00:00:02 Ici c'est France Bleu Périgord à la radio sur l'appli Ici tous les réseaux et sur France 3.
00:00:15 Bienvenue sur France Bleu Périgord et bienvenue aux téléspectateurs de France 3 qui nous rejoignent ce matin. Bonjour Louis de Bergevin. Bonjour Benoît Chomot.
00:00:22 Bonjour Thomas Vichard. Bonjour Benoît. Bonjour tout le monde.
00:00:24 Émission spéciale sur France Bleu et France 3 ce matin pour suivre la troisième journée de mobilisation des agriculteurs. On fait le point tout au long de cette émission
00:00:31 sur vos conditions de circulation en Dordogne notamment avec le témoignage des agriculteurs mobilisés. Bienvenue les téléspectateurs.
00:00:36 Le journal Louis de Bergevin. Et on commence par faire un point sur la météo Benoît. On a du brouillard ce matin sur les routes.
00:00:47 Oui ce qui ne va pas arranger les conditions de circulation. On vous appelle à une extrême prudence
00:00:52 notamment si vous vous rapprochez des points de blocage avec le brouillard. Les conditions de visibilité
00:00:56 sont gâchées sur les routes. Donc soyez prudent en cas de difficulté sur votre trajet.
00:01:01 05 53 53 82 82.
00:01:03 N'hésitez pas à nous expliquer comment ça se passe ce matin direct pour vous sur les routes sur les itinéraires bis notamment. Puisque vous allez être
00:01:09 nombreux à les emprunter. On fait le point justement.
00:01:12 Avec pour commencer cette information essentielle l'autoroute A89 toujours bloquée actuellement. Entre Saint-Astier et la Bachelerie des agriculteurs
00:01:22 ont passé la nuit dans leur tracteur et ils étaient une quarantaine autour du rond-point du cerf en bas de la rampe
00:01:28 insole. La rampe insole qui est coupée dans un sens Thomas Vichard. On est impossible de l'emprunter dans le sens
00:01:34 périgueux A89 le sens nord-sud. Dans l'autre sens elle reste ouverte.
00:01:40 Le rond-point du cerf est ouvert mais seulement sur une seule voie. Ça veut dire que ça peut ralentir
00:01:44 dès qu'il y aura du monde. Tout à l'heure l'A89 vous le disiez est bloqué de Saint-Astier jusqu'au péage de la Bachelerie.
00:01:51 Ce qui oblige des camions à passer par le centre-ville de périgueux prudence donc.
00:01:56 Les agriculteurs qui n'ont pas prévu de bouger avant 10 heures pour la suite.
00:02:00 Mystère on ne sait pas encore. Alors ce matin la présidente de la FDSEA nous disait qu'il réfléchissait
00:02:06 à une action peut-être aller à Fromarsac, entreprise qui fabrique du fromage à Marsac sur l'île qui selon eux ne respecte pas la loi
00:02:13 Egalim. Et la mobilisation est de plus en plus importante en France. 85 départements sont concernés par ces blocages. Blocage que la Confédération
00:02:21 Paysana a appelé à rejoindre hier. Bonjour François Soulard.
00:02:24 Bonjour à tous les auditeurs. Vous êtes justement le porte-parole de la Confédération Paysana en Dordogne.
00:02:31 Votre syndicat appelle à se mobiliser. Vous allez le faire vous ici ?
00:02:35 Oui oui la Dordogne on va se mobiliser. Si vous voulez, nous on pensait qu'il n'y avait pas de réponse simple à des problèmes compliqués.
00:02:42 Et on ne savait pas comment
00:02:44 faire porter notre voix quoi. Pour pas qu'elle reste inaudible.
00:02:48 Donc oui on va appeler à une mobilisation d'ivanche.
00:02:51 La FNSE a envoyé une centaine de demandes à Matignon hier.
00:02:56 Le problème au départ c'est que vous n'étiez pas forcément d'accord avec toutes les revendications. Est-ce que c'est le cas maintenant ?
00:03:02 Non bien sûr que non. Nous on fait le même constat mais on a des solutions qui sont totalement différentes.
00:03:09 On se bat pour un revenu décent pour les agriculteurs.
00:03:14 La hausse du taxe du gasoil c'est juste un élément déclencheur si vous voulez. Il y a beaucoup de problèmes à régler dans l'agriculture.
00:03:20 Le gros problème c'est que les agriculteurs ne gagnent pas d'argent, ne sont pas rémunérés correctement.
00:03:25 Et ça c'est inadmissible. Je rappelle quand même qu'il y a 500 agriculteurs qui sont au RSA en Dordogne.
00:03:32 C'est indécent.
00:03:34 Ce que vous dites c'est qu'il faut que les agriculteurs vivent de leurs revenus et pas des aides c'est ça ?
00:03:37 Mais ce serait déjà un bon début quoi.
00:03:43 Les accords de libre-échange, le libéralisme débridé, voilà c'est ça qui nous conduit à ce constat d'échec.
00:03:48 Et il faut changer de paradigme.
00:03:51 Le revenu des agriculteurs vient des consommateurs.
00:03:55 C'est pour ça que nous dimanche on appelle à une manifestation de soutien
00:03:59 de la société civile, de tous ceux qui considèrent que les agriculteurs ont une part à jouer importante dans la société.
00:04:06 Donc dimanche on va aller porter notre voix à Perigueux.
00:04:09 Juste en un mot, vous rejoignez les blocages quand même dès aujourd'hui ?
00:04:13 On va manifester de manière différente et je pense que la société civile est consciente
00:04:19 de l'importance du monde agricole
00:04:21 dans sa vie de tous les jours. Et il faut qu'elle aussi elle se mobilise pour vraiment
00:04:27 montrer au gouvernement que les agriculteurs c'est une part importante de leur vie, c'est leur alimentation.
00:04:34 Et donc c'est ça qui est important.
00:04:36 Donc vous allez vous mobiliser aussi mais différemment. C'est ce que vous nous dites ce matin François Soulard,
00:04:40 porte-parole de la Confédération Paysanne Andorne.
00:04:42 Vous êtes aussi éleveur de brebis, on l'a entendu à Mareuil.
00:04:45 A noter que le Premier ministre Gabriel Attal doit faire de premières annonces d'ici la fin de la semaine
00:04:50 avec une priorité la question de la rémunération du revenu des producteurs.
00:04:55 Les agriculteurs qui se plaignent aussi de ne pas avoir reçu certaines aides auxquelles ils ont le droit.
00:05:00 C'est aussi une de leurs revendications de la FNSEA que les indemnisations arrivent plus vite.
00:05:06 Lux Messar est le vice-président du syndicat agricole.
00:05:09 Il demande avant tout justement que l'État honore ses dettes envers les agriculteurs.
00:05:14 Aujourd'hui 7 à 8 % des dossiers de la PAC, des aides du mois d'octobre, n'ont pas été payés.
00:05:19 Vous avez les agriculteurs bio, on leur a mis un plan d'aide depuis un an, ils n'ont toujours pas touché le solde des aides.
00:05:25 Il faut absolument accompagner ces agriculteurs qui ont fait cette conversion en agriculture biologique.
00:05:30 On a la même chose sur les plans au niveau de la viticulture.
00:05:34 Dans le sud-ouest on a aujourd'hui des gros problèmes sanitaires, notamment chez les bovins.
00:05:39 C'est une maladie qui s'appelle la MHE, la maladie hémorragique,
00:05:42 sur laquelle il y a eu des annonces de fait mais toujours rien n'est arrivé dans les corps de ferme.
00:05:47 Vous voyez, ce n'est pas des aides, ce qu'on veut c'est simplement que l'État fasse ce qu'il dit.
00:05:52 Il ne peut pas aller faire des annonces et puis que derrière dans les corps de ferme,
00:05:55 aujourd'hui c'est les agriculteurs qui font les avances de trésorerie.
00:05:58 Ce n'est pas possible avec les taux d'intérêt qu'on a aujourd'hui.
00:06:01 Le ministre de l'agriculture qui a demandé hier à ses services d'accélérer les paiements encore en attente des agriculteurs.
00:06:08 Et ce matin sur France Bleu Périgord, c'est une matinale spéciale sur ce mouvement des agriculteurs.
00:06:13 On vous propose de nous appeler pour réagir tout à l'heure, pour nous donner votre avis sur le mouvement,
00:06:19 nous dire si vous soutenez les agriculteurs.
00:06:21 Mais avant ça, appelez-nous aussi pour nous dire si vous rencontrez des perturbations sur la route,
00:06:25 vous êtes nos yeux.
00:06:26 Sur la route en Dordogne ce matin, appelez-nous au 0553 53 82 82.
00:06:31 Le député du Périgord Nord Sébastien Paytaville dénonce la promesse d'Emmanuel Macron sur les fauteuils roulants.
00:06:36 Le président de la République s'était engagé en avril à un remboursement à 100% de tous les fauteuils par l'assurance maladie.
00:06:42 Mais le député Périgordin estime que ce n'est pas respecté parce que le remboursement est soumis à un plafond.
00:06:49 Benoît, si je vous dis Pikachu, Dracaufeu ou Mewtwo, est-ce que vous connaissez ?
00:06:53 Bien sûr les Pokémon !
00:06:54 C'est une question de génération, c'est vrai, ce sont ces petits monstres créés en 1996
00:06:58 avec lesquels on peut jouer aux jeux vidéo, aux cartes ou les collectionner.
00:07:01 Eh bien l'imprimerie Philapost à Boulazac imprime des timbres à leur effigie
00:07:05 à l'occasion de l'anniversaire du lancement du jeu.
00:07:07 L'objectif c'est notamment de toucher les plus jeunes qui sont habitués aux SMS plus qu'aux cartes postales.
00:07:12 Maria Stryd-Guegan, vous y avez assisté avec des salariés très fiers.
00:07:16 Les techniciens font des ajustements, ils scrutent chaque planche de timbre à la loupe
00:07:20 sous l'œil de Cyril Etier, le responsable de l'impression.
00:07:23 Alors là vous arrivez directement sur la machine d'impression
00:07:26 où on va imprimer le fameux timbre Pokémon.
00:07:28 C'est Pikachu, c'est un peu la star des Pokémon.
00:07:31 Donc c'est évidemment Pikachu jaune avec un fond bleu, ça tranche bien.
00:07:34 Voilà, des couleurs qui pètent.
00:07:36 C'est l'entreprise Pokémon qui a choisi le dessin
00:07:38 et Philapost a associé plusieurs techniques d'impression pour bien représenter l'énergie de Pikachu.
00:07:43 C'est un joli visuel sur lequel on a ajouté des vernis un peu à effet pour apporter un effet de relief.
00:07:50 Et l'œil en fait perçoit un mouvement, c'est pas un mouvement, Pokémon saute pas du timbre.
00:07:54 Mais ça fait un effet visuel qui est vraiment sympa.
00:07:57 Il fallait ça pour un Pokémon, le Pokémon ne reste pas en place.
00:08:00 Laurent Félix passe voir ce que ça donne, il est technicien recherche et développement.
00:08:04 Ce travail sur Pokémon, ça lui plaît beaucoup, même si ça n'est pas de sa génération.
00:08:08 Tous les gens qui ont participé au projet, dès qu'on leur a parlé de Pokémon,
00:08:13 ils avaient les étoiles dans les yeux, "ah oui, oui, qu'est-ce qu'on peut faire dessus ?"
00:08:16 C'est le personnage, c'est l'enfance, on est tous...
00:08:18 Il faut tous les attraper en fait.
00:08:19 Oui, il faut les attraper, c'est ça.
00:08:21 D'ailleurs, ils iront tous attraper ces timbres dès qu'ils seront en vente.
00:08:25 Voilà, les timbres Pokémon, notamment les timbres Pikachu, seront vendus à 1,29€ l'unité.
00:08:31 Voilà, c'est Pikachu, invité du 6/9.
00:08:39 On l'interviendra tout à l'heure, je rigole.
00:08:42 Pikachu, c'est le petit Pokémon jaune qui envoie des éclairs, vous savez Benoît.
00:08:45 Bien sûr, bien sûr, est-ce que je peux vous demander un petit service quand même ?
00:08:48 Est-ce qu'avant 9h, on peut écouter le générique de Pokémon avant de rentrer dans l'émission ?
00:08:51 Allez, promis, à 8h, on entendra le générique de Pokémon.
00:08:54 Avec grand plaisir, merci beaucoup.
00:08:56 Un petit mot sur vos conditions de circulation, on y revient tout au long de cette émission,
00:09:01 avec l'A89 toujours bloqué entre Saint-Astier et la Bachelerie,
00:09:04 avec également des perturbations autour du rond-point du Cercle, où sont les agriculteurs ce matin.
00:09:09 Alors, il y a une voie pour passer, notamment pour aller emprunter la N21 en direction de Bergerac,
00:09:13 c'est tout à fait possible.
00:09:14 Et pour la rampe à sol, vous ne pouvez pas l'emprunter, je vous le rappelle, dans le sens Périgueux A89,
00:09:19 le sens Nord-Sud.
00:09:20 Dans l'autre sens, vous pouvez en revanche, pour l'instant, emprunter la rampe à sol.
00:09:24 On vous tient au courant des évolutions tout au long de cette émission,
00:09:27 avec aussi beaucoup de camions qui passent par le centre-ville de Périgueux ce matin.
00:09:30 Alors, prudence, parce qu'il y a beaucoup de brouillard, on n'y voit pas grand-chose.
00:09:33 Donc, voilà, n'hésitez pas à nous passer un petit coup de fil, 0553538282.
00:09:38 Vous nous expliquez comment se passe votre trajet ce matin.
00:09:40 Si vous empruntez un itinéraire bis, dites-nous si vous êtes nombreux sur ces axes-là,
00:09:44 et si vous rencontrez des ralentissements à certains endroits,
00:09:47 qu'on ne vous a peut-être pas annoncés ce matin sur France Bleu Périgord.
00:09:50 N'hésitez pas, vous êtes vraiment nos yeux sur la route, on a besoin de vos témoignages en direct.
00:09:54 Côté météo, donc effectivement, ce gros brouillard qui va rester une partie de la matinée.
00:09:59 Dans tous les cas, la matinée restera grise et humide, avec des températures en revanche qui sont douces.
00:10:04 On se rapproche petit à petit des 10 degrés ce matin.
00:10:07 Températures qui ne vont cesser de monter, puisqu'avec le soleil qui sera de retour cet après-midi,
00:10:12 on va atteindre jusqu'à 17 degrés aujourd'hui.
00:10:15 Il fera par exemple au meilleur de la journée 15 degrés pour Ribérac.
00:10:20 On attend aussi 15 degrés à Thivier aujourd'hui, 16 à Nontron et à Sarla, 15 degrés à Bergerac, j'ai oublié Bergerac.
00:10:27 Et puis 17 degrés la maximale pour Périgueux aujourd'hui.
00:10:30 La météo 100% locale, avec Cerise Technique.
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00:10:42 Le 6/9 sur France Bleu Périgord, Benoît Chomot.
00:10:47 7h10 sur France Bleu Périgord et France 3.
00:10:50 Bon début de journée avec notre émission spéciale consacrée à la 3ème journée de mobilisation des agriculteurs en Dordogne.
00:10:56 Vous entendrez dans 5 petites minutes maintenant le syndicat des restaurateurs et des hôteliers,
00:11:02 le président de l'UMIH en Dordogne sera avec nous avec la colère des agriculteurs qui est soutenue par les restaurateurs.
00:11:08 On lui posera des questions à ce sujet dans les prochaines minutes.
00:11:10 Vous restez avec nous évidemment avec vos conditions de circulation tout au long de cette émission aussi.
00:11:15 Et puis on se détend en musique, si vous êtes un petit peu bloqués, ralentis, en voiture,
00:11:21 on essaye de se détendre un peu avec les Rolling Stones.
00:11:23 Start me up sur France Bleu Périgord et France 3.
00:11:26 À 7h11, l'heure de vous souhaiter un très très bon début de journée.
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00:14:45 Ça fait plaisir ce petit retour en 1981 avec les Rolling Stones et Start Me Up sur France Bleu Périgord et France 3 à 7h14, l'heure de parler emploi avec Christophe Tastet qui nous rejoint. Bonjour Christophe.
00:14:57 Bonjour Benoît, bonjour à tous.
00:14:59 Avec une offre d'emploi en Périgord pour ce matin.
00:15:01 Un assistant en administration des ventes est actuellement recherché sur le secteur de Creils pour une mission en intérim d'un mois renouvelable.
00:15:11 Vos missions consisteront à contacter les transporteurs pour réserver les camions et conteneurs, suivre et confirmer les réservations avec les transporteurs, mettre à jour le planning des chargements, préparer les documents pour les chargements du jour, etc.
00:15:30 Il vous faut être titulaire d'un bac +2 en BTS logistique ou commerce international, posséder une bonne maîtrise de l'anglais et de divers outils informatiques.
00:15:43 Merci beaucoup à Christophe, ces offres d'emploi sont retrouvées sur francebleu.fr et l'application ici.
00:15:47 L'emploi avec la CAPEF d'Ordogne, première organisation professionnelle du BTP, défend, représente, forme et accompagne les entrepreneurs du bâtiment.
00:15:56 Émission spéciale, 3ème journée de mobilisation des agriculteurs ce matin sur France Bleu Périgord et France 3.
00:16:01 On fait le point avec Thibaud Delmar, il est pour nous sur le terrain ce matin, on le retrouve dans quelques secondes.
00:16:05 Ici Matin, revient dans un instant.
00:16:09 Une très bonne nouvelle vous attend sur France 3, l'arrivée de météo à la carte, la suite.
00:16:15 Ce nouveau rendez-vous fait la part belle à l'évasion, la découverte et l'environnement, avec des reportages en région et des bulletins toujours plus détaillés.
00:16:22 Parlez de la pluie, du beau temps, n'aura jamais été aussi essentiel.
00:16:25 Avec Marine Vigne et Laurent Romesco, le ciel se dévoile encore plus dans météo à la carte, la suite.
00:16:31 Du lundi au vendredi à 13h50 sur France 3 et sur la plateforme France.tv
00:16:36 7h16, bon début de journée avec France Bleu Périgord et France 3.
00:16:46 Édition spéciale sur France Bleu Périgord.
00:16:50 Édition spéciale, troisième journée de mobilisation des agriculteurs en Dordogne.
00:16:56 On fait le point tout au long de la matinée, on part sur le terrain avec notre journaliste Thibaut Delmar.
00:17:01 Au niveau du bas de la rampe, le niveau du rond-point du cercle aux côtés des agriculteurs ce matin.
00:17:07 Que se passe-t-il autour de vous Thibaut, dites-nous.
00:17:09 Comme tout à l'heure, ça se lève petit à petit.
00:17:14 Certains viennent de reprendre les tracteurs, sont partis en klaxonnant fort parce qu'il faut aller s'occuper des bêtes ce matin.
00:17:21 D'autres ont tenu le piqué toute la nuit.
00:17:24 Je suis avec Clément. Clément, vous avez dormi combien de minutes ?
00:17:27 Pas plus de 45 minutes.
00:17:29 45 minutes. Pour vous dire, quand je suis arrivé ce matin, il n'était pas couché.
00:17:33 Il a dormi jusqu'à il y a à peu près 10 minutes.
00:17:35 Il n'a vraiment pas beaucoup dormi.
00:17:37 C'est un maraîcher, donc il ne se considère pas forcément comme le plus concerné par les revendications
00:17:43 parce que c'est un secteur qui se porte le mieux.
00:17:46 Mais vous Clément, ce matin, vous êtes là par solidarité pour vos copains, vos collègues.
00:17:50 Exactement. Ils sont en train de nourrir leurs animaux.
00:17:53 Et puis moi, comme je n'ai pas besoin de faire ça, j'ai surveillé le matériel toute la nuit avec des acolytes.
00:18:01 Et puis on est là.
00:18:03 Vous allez cet après-midi participer à l'action à Marsac, à Fro-Marsac, devant cette entreprise
00:18:09 que les agriculteurs considèrent comme non respectueuse de la loi EGalim, qui ne joue pas le jeu de bien les rémunérer.
00:18:15 Vous allez quand même devoir aller ramasser des légumes.
00:18:18 D'ici là, vous n'allez pas pouvoir rester à toute la journée.
00:18:21 Exactement. Ce matin, je vais faire mon travail un petit peu quand même.
00:18:24 Et puis cet après-midi, je rejoindrai le mouvement comme c'est prévu
00:18:29 parce qu'on ne doit pas bouger de la matinée ici.
00:18:32 Moi, je travaille à côté.
00:18:34 Donc je vais faire mon travail et puis je rejoindrai le mouvement en début d'après-midi.
00:18:38 On voit dans d'autres départements de France, que ce soit chez nos voisins ou quoi,
00:18:42 que le mouvement est un peu plus dur et il ne se radicalise pas.
00:18:46 Mais en tout cas, il est plus dur avec des actions plus violentes.
00:18:49 Est-ce que selon vous, pour se faire entendre, c'est la méthode ?
00:18:53 Malheureusement, des fois, je crois qu'on est obligé d'y venir.
00:18:56 Parce que nous, je trouve qu'en Dandeng, on a été très sages.
00:19:01 On a quand même fait des choses qui, je pense, se sont fait démarquer.
00:19:06 Ça ne touche pas la populace, sinon ils passent devant et ça passe insignifiant.
00:19:09 Alors que quand même, dans d'autres départements, ça a dû...
00:19:14 On pense à Agin, où il y a eu le feu devant la préfecture.
00:19:17 Exactement.
00:19:18 Je pense qu'au niveau préfectural, ça a dû toucher des personnes.
00:19:23 On le précise, vous Clément, vous ne faites pas partie d'un syndicat,
00:19:26 vous n'êtes pas la voix d'un syndicat, vous êtes là simplement en tant qu'exploitant.
00:19:30 Mais selon vous, est-ce qu'il faut rentrer dans la ville de Périgueux ?
00:19:34 Qu'est-ce que vous voudriez faire, vous, si ça ne tenait qu'à vous,
00:19:36 sans forcément ce qui est dit par les syndicats ?
00:19:41 Moi, je suis quelqu'un de très neutre, parce que je ne suis pas partie d'aucun syndicat.
00:19:46 Mais je pense qu'il faudrait, pourquoi pas, rentrer dans la ville de Périgueux.
00:19:51 Oui, parce que le truc qu'il y a, c'est que les citoyens ne comprennent pas notre mouvement.
00:19:59 C'est dommage, parce qu'en fait, on nous prend pour des personnes qui en fait, en dérangent.
00:20:08 Mais le problème, c'est que les gens ne comprennent pas notre mouvement.
00:20:11 Et c'est dommage, parce que notre mouvement, on le fait pour eux,
00:20:16 parce que c'est nous qui vendons nos produits à eux, à ces gens-là, qui mangent tous les jours.
00:20:21 Et c'est ça qui est dommage.
00:20:24 Et ils veulent des produits pas chers et de bonne qualité, mais ils ne comprennent pas notre mouvement.
00:20:29 Alors c'est débile, parce qu'on veut bien leur faire des produits pas chers,
00:20:32 mais le problème qu'il y a, c'est que si on nous surcharge, par derrière,
00:20:36 comment on voulait qu'on fasse ?
00:20:38 Et ils mangent des produits qui ne sont pas chers ?
00:20:39 Ben oui, ils viennent de l'étranger, etc.
00:20:42 Et puis, voilà, qu'est-ce que vous voulez qu'on fasse ?
00:20:46 Merci beaucoup Clément. Donc voilà, on l'entend.
00:20:48 Ils veulent expliquer aux citadins, aux habitants de Périgueux, les raisons de leur mobilisation.
00:20:54 Et donc, pour aller au contact de ces citoyens, ça passe peut-être par venir les voir d'un peu plus près,
00:20:59 et donc entrer dans la ville de Périgueux.
00:21:01 Merci beaucoup Thibaud Delmarle.
00:21:03 On vous retrouve tout au long de cette émission sur le terrain,
00:21:05 pour nous poursuivre cette troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
00:21:10 Un mot sur le temps pour aujourd'hui, avec pas mal de gris ce matin, et du brouillard.
00:21:15 Prudence sur la route, évidemment, ça peut rajouter des difficultés à votre trajet ce matin.
00:21:19 Mais déjà, de la douceur, on se rapproche des 10 degrés.
00:21:21 Température qui vont monter cet après-midi, puisque le soleil va briller pleinement sur la Dordogne,
00:21:26 avec 17 degrés attendus ce 25 janvier.
00:21:28 On aura par exemple 15 degrés à Ribérac et Bergerac, 16 à Nontron et Sarla,
00:21:32 et 17 degrés, la maximale, pour Périgueux.
00:21:35 On continue de faire le point aussi sur nos conditions de circulation.
00:21:38 Louis Debergevin, ce matin, avec une partie de la 89 fermée, et des difficultés autour de la Rompincel.
00:21:43 Oui, la 89, vous l'avez dit, fermée de Saint-Astier à La Bachelerie, sur l'autoroute.
00:21:49 Des tracteurs qui bloquent l'autoroute.
00:21:52 Ils sont aussi sur le rond-point du Cerf, ça c'est en bas de la Rompincel,
00:21:55 qui est donc fermée dans le sens Périgueux, à 89, dans le sens Nord-Sud.
00:22:01 Par contre, elle est ouverte dans l'autre sens.
00:22:03 Et ce matin, le rond-point du Cerf était ouvert sur une voie seulement.
00:22:07 Attention aussi, parce que les camions sont obligés d'éviter, notamment la 89,
00:22:11 de prendre des déviations, et donc ils se retrouvent en centre-ville de Périgueux.
00:22:15 Ce qui peut occasionner des bouchons, et aussi être dangereux, notamment pour les cyclistes.
00:22:19 Et attention, entre Coulonier et Marsac, on nous annonçait sur la route de Marival,
00:22:22 des voitures arrêtées, dans le sens Coulonier-Marsac, avec une voiture qui a percuté le terre-plein.
00:22:27 Attention en arrivant sur le secteur, et vous nous appelez vous aussi au 055353828282.
00:22:33 La colère des agriculteurs soutenue par les restaurateurs,
00:22:38 on en parle dans l'éco-d'ici avec le président de l'UMI à Andordogne,
00:22:41 le syndicat des restaurateurs et des hôteliers Thomas Vichard.
00:22:44 Bonjour Jean-Luc Bousquet.
00:22:46 Oui bonjour.
00:22:47 L'UMI s'est positionné clairement derrière les agriculteurs.
00:22:50 L'UMI dit partager les mêmes problématiques.
00:22:53 Qu'est-ce que ça veut dire concrètement ? C'est au niveau de l'augmentation du prix des matières premières ?
00:22:57 Écoutez, nous partageons complètement leur mobilisation,
00:23:02 parce qu'on a les mêmes problèmes.
00:23:04 On a les problèmes de normes, de contrôles, de coûts d'énergie.
00:23:09 Et aujourd'hui, surtout en province et dans le monde rural,
00:23:14 on se retrouve à travers de ces agriculteurs qui défendent la ruralité
00:23:17 par rapport à Paris et aux grosses mégopoles.
00:23:21 Donc oui, on les soutient fortement.
00:23:25 Donc il y a des revendications qui sont communes à celles des agriculteurs,
00:23:31 dont vous attendez aussi des réponses du gouvernement ?
00:23:34 Écoutez, nous aujourd'hui, on n'est pas dans le mouvement comme les agriculteurs.
00:23:40 On les soutient, par contre on se retrouve dans leur mouvement,
00:23:44 parce que nous avons à peu près les mêmes problématiques qu'eux.
00:23:47 Donc nous sommes des gens qui ne faisons pas 35 heures,
00:23:50 qui pour la plupart des restaurateurs font 50, de 50 à 70 heures de la même façon qu'eux,
00:23:56 et avec souvent des résultats qui ne sont pas en proportion du nombre de travail effectué.
00:24:04 Chez les restaurateurs, est-ce que le meilleur des soutiens,
00:24:07 ce ne serait pas d'acheter français, d'acheter frais et local ?
00:24:10 Est-ce que vous nous dites, ce matin Jean-Luc Bousquet,
00:24:13 qu'il faut que tous les restaurateurs s'y mettent, d'acheter frais et local ?
00:24:16 Écoutez, oui. Déjà on a développé des circuits courts,
00:24:20 parce que dans les restaurants, nous on a besoin d'avoir des produits de qualité,
00:24:25 donc les produits de proximité sont des produits en principe de qualité.
00:24:29 Alors ensuite il y a le prix, mais le prix c'est quelque chose qui est...
00:24:33 que tout le monde aujourd'hui, on est soumis tous au prix.
00:24:37 Si nous nous achetons trop cher, nous avons des consommateurs en face de nous,
00:24:41 qui viennent dans les restaurants, pas dans tous les restaurants, mais dans certains restaurants,
00:24:44 et qui n'ont pas les moyens de payer.
00:24:46 C'est-à-dire qu'aujourd'hui on est au bout d'un système.
00:24:49 Les agriculteurs sont dans la rue,
00:24:52 mais il est certain aussi que le pouvoir d'achat des concitoyens, de nos concitoyens,
00:24:57 ne sont pas à même de pouvoir se payer des produits
00:25:02 qui sont produits par l'écologie, et ainsi de suite.
00:25:08 Donc oui, effectivement, j'incite, mais je n'ai pas besoin de les inciter,
00:25:13 parce que les restaurateurs se servent principalement, pour la plupart, dans des circuits courts.
00:25:18 Évidemment, nous n'avons pas tous les produits en ordonne,
00:25:20 mais tous les produits dont nous pouvons disposer, nous nous en servons.
00:25:23 - Et est-ce que vous dites à vos adhérents "Allez-y, allez manifester aux côtés des agriculteurs" ?
00:25:28 - Alors aujourd'hui, ce modône n'est pas lancé par la profession,
00:25:33 et je crois que les agriculteurs ne veulent pas qu'on se mélange à eux.
00:25:39 Ils ont leur manifestation, leur revendication, leur grève,
00:25:44 et nous, pour l'instant, nous faisons un soutien inconditionnel,
00:25:49 mais par contre, nous ne participons pas encore, je dis bien encore, à leur mouvement.
00:25:53 - Ça pourrait bouger, merci Jean-Luc Bousquet.
00:25:55 J'ajoute d'ailleurs que certains restaurateurs sont venus d'eux-mêmes apporter leur soutien.
00:26:01 On a vu notamment hier à la Bachelerie un boulanger venir offrir les croissants.
00:26:06 Merci beaucoup, vous êtes Jean-Luc Bousquet, le président de l'UMI,
00:26:08 l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie en Dordogne.
00:26:11 Merci et bonne journée.
00:26:12 - Je vous remercie, bonne journée.
00:26:14 - Émission à retrouver sur francebleu.fr et sur l'application ICI.
00:26:17 - France le Péridord vous offre vos plus beaux cadeaux.
00:26:20 - Oui, parce que peut-être que vous êtes en voiture un petit peu ralentie, bloquée ce matin.
00:26:25 Alors pour vous faire souffler un petit peu et vous faire sourire,
00:26:28 je vous propose de gagner tout de suite deux repas pour aller à Sorge et Ligueux dimanche midi
00:26:32 dans le cadre de Truffes en Folie.
00:26:34 On vous offre vos deux assiettes pour les déjeuners festifs et conviviales
00:26:38 sur le thème de la terre à la mer, puisque cette année, la coquille Saint-Jacques s'invite
00:26:42 à la fête de la Truffe de Sorge et Ligueux à Truffes en Folie.
00:26:45 Deux repas à gagner pour dimanche midi.
00:26:47 Il n'y a pas d'épreuve, pas de question, c'est offert comme ça, c'est cadeau ce matin.
00:26:50 On a décidé d'être sympa, vous nous appelez tout de suite.
00:26:52 Raphaël pour la musique et on refait un point sur vos conditions de circulation,
00:27:00 évidemment dans quelques instants sur francebleuperigord et france3.
00:27:03 Tu dis que les mots d'amour ne servent à rien, qu'on devrait vivre sans penser à demain,
00:27:09 qu'on n'a pas le temps du malheur, qu'on n'a pas le temps pour le malheur.
00:27:15 Tu n'as pas de livre sur ton étagère, tu ne connais ni ton nom ni ton père,
00:27:23 qu'on a le droit au bonheur, qu'on a le droit au bonheur.
00:27:30 Et j'ai marché dans le désert, dans le fond de la mer, je n'ai jamais rien connu d'aussi beau que toi.
00:27:35 Et j'ai vu le désert, le fond de la mer, je n'ai jamais rien connu d'aussi beau que toi.
00:27:41 Tu dis qu'au fond de toi, tu es encore un enfant, qu'il existe un endroit au bord de l'océan,
00:27:55 où le projet c'est l'espoir, où le projet c'est l'espoir.
00:28:01 Tu dis qu'il faudrait débrancher les vifs, qu'il suffit d'avoir un arbre quelque part,
00:28:09 qu'on pourrait atteindre l'autre rive, qu'on pourrait atteindre la rive.
00:28:15 Et j'ai marché dans le désert, dans le fond de la mer, je n'ai jamais rien connu d'aussi beau que toi.
00:28:21 Et j'ai vu le désert, le fond de la mer, je n'ai jamais rien connu d'aussi beau que toi.
00:28:27 Tu dis que c'est la toute dernière chance, avant que s'efface notre enfance,
00:28:47 qu'on a attendu le bonheur, qu'on a attendu le bonheur.
00:28:52 Tu dis que nous sommes de cœur solitaire, à passer cette vie sous une serre,
00:28:58 à espérer dans le noir, à espérer dans le noir.
00:29:04 Et j'ai vu le désert, le fond de la mer, je n'ai jamais rien connu d'aussi beau que toi.
00:29:10 Et j'ai vu le désert, le fond de la mer, je n'ai jamais rien connu d'aussi beau que toi.
00:29:16 Ooooooh...
00:29:32 L'espoir de Raphaël, extrait de son prochain album qui sortira au mois de mars.
00:29:36 Vous restez avec nous sur France Bleu Périgord.
00:29:38 Bravo à Patrice à Isorac qui remporte son repas pour deux personnes à Truffes en Folie à Sorge.
00:29:43 Ce sera dimanche, dans un instant, suite de notre émission spéciale,
00:29:46 troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
00:29:48 On fait le point dans le journal de 7h30, ne bougez pas.
00:29:50 Ici matin, revient dans un instant.
00:29:54 Chaque samedi à 12h30 sur France 3, Rugby Magazine.
00:29:59 Chaque semaine, vivez au rythme du ballon ovale.
00:30:02 Depuis les pelouses du top 14 jusqu'aux plus petits clubs amateurs,
00:30:06 partez à la rencontre des passionnés de l'ovalie.
00:30:10 Rugby Magazine, pour plonger dans la mêlée, samedi à 12h30 sur France 3.
00:30:15 [Musique]
00:30:26 Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où, vous êtes chez vous.
00:30:31 France Bleu, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages.
00:30:36 France Bleu Périgord, ici, on parle d'ici.
00:30:39 Émission spéciale sur France Bleu Périgord et France 3, troisième journée de mobilisation des agriculteurs en Dordogne.
00:30:46 On vous fait vivre ces mobilisations tout au long de la journée.
00:30:49 Évidemment sur France Bleu, le journal avec vous Thomas Vichard.
00:30:52 Et la météo d'abord Benoît, c'est ce brouillard, notamment, apérigueux, mais qui s'étend en Dordogne.
00:30:57 Exactement, un petit peu partout.
00:30:59 Alors, on vous appelle à la vigilance apérigueux notamment, puisqu'on a pas mal de camions qui traversent le centre-ville à cause des perturbations.
00:31:04 Donc, voilà, soyez évidemment extrêmement prudents et vous nous appelez en cas de difficulté.
00:31:09 Vous nous racontez comment se passent vos trajets sur la route ce matin au 05 53 53 82 82.
00:31:15 Les agriculteurs en colère qui ont passé la nuit au rond-point du Cerf dans l'agglomération de Périgord.
00:31:21 Oui, ils bloquent toujours la 89, fermée entre Saint-Astier et le péage de la Bachelerie.
00:31:26 On fait un point sur circulation justement avec vous Louis de Bergevin.
00:31:30 Une quarantaine de tracteurs sont en ce moment stationnés en bas de la rampe. Un sol, elle est coupée dans un sens.
00:31:35 Impossible de l'emprunter dans le sens périgueux à 89, c'est le sens nord-sud.
00:31:41 Par contre, dans l'autre sens, elle reste ouverte.
00:31:44 Le rond-point du Cerf, lui, est ouvert, mais seulement sur une voie.
00:31:48 Ça veut dire que ça peut ralentir aussi.
00:31:50 Dès qu'il y a du monde, vous le disiez Thomas, la 89 est donc bloquée de Saint-Astier à la Bachelerie.
00:31:55 Ce qui oblige les camions à passer par le centre-ville de Périgueux.
00:31:58 Prudence donc, les agriculteurs n'ont pas prévu de bouger avant 10h.
00:32:03 La N21, je l'ajoute, elle reste accessible.
00:32:06 Les agriculteurs qui sont en colère, qui ont passé la nuit sur place, on le disait, parmi leurs soutiens, il y a Alain qui est à la retraite.
00:32:14 Alors lui, il n'est pas agriculteur, mais il souffre aussi financièrement.
00:32:18 Donc, il a repris du service. Il conduit des cars scolaires pour arrondir sa pension.
00:32:22 Je suis venu aider les agriculteurs. L'augmentation du carburant, l'augmentation alimentaire, tout suit.
00:32:28 Et il n'y avait personne qui bougeait. C'est bien que les agriculteurs commencent à bouger.
00:32:31 Parce qu'il y a les routiers aussi. Et puis il y a les taxis, j'ai entendu parler, qui bougeaient.
00:32:35 Je comprends ce qu'ils vivent, parce qu'ils sont pauvres.
00:32:37 Ils font 90 heures par semaine et ils n'ont même pas 500 euros de paye par mois. Vous vous rendez compte ?
00:32:41 Et il y a eu des suicides à cause de ça. Il y a eu des suicides par jour en France, pour les agriculteurs.
00:32:45 C'est une honte. J'espère qu'ils vont aller à Périgueux devant la préfecture, qu'ils montrent qu'ils sont là aussi.
00:32:49 Le gouvernement, il faut qu'ils bougent. Parce que s'ils ne bougent pas, ça va être une grève générale.
00:32:53 Et il y a le salon de l'agriculture le 27 février à Paris. Alors là, ça va être mal.
00:32:57 Alors les agriculteurs de Périgueux, qui sont vers Périgueux en ce moment, ne vont pas bouger du rond-point du Cerf.
00:33:04 Pas avant 10 heures en tout cas. La question c'est de savoir s'ils iront dans le centre-ville.
00:33:08 Ça n'a pas encore été décidé. Pour l'instant, ce qui est décidé, c'est qu'ils iront à Fromarsac,
00:33:14 devant une entreprise qui fabrique du fromage, c'est à Marsac-sur-Lille. Elles ne respectent pas, selon ces manifestants, la loi Egalim.
00:33:21 Ils pourraient donc déverser le contenu de l'urbaine devant l'entreprise.
00:33:26 J'ajoute que le mouvement va reprendre également à 10 heures à Bergerac au rond-point de Roumanière.
00:33:32 On sera dans le journal de 8 heures avec l'un des agriculteurs mobilisés à Bergerac.
00:33:37 Ça reprend aussi à Saint-Antoine-de-Breuil. Un autre rassemblement de tracteurs est annoncé à 11 heures à Montpont, au niveau du rond-point de l'autoroute.
00:33:46 Les mouvements qui se multiplient partout dans le pays.
00:33:48 C'est plus ou moins intense. Feux de paille et de pneus par exemple devant la préfecture du Lot-et-Garonnage.
00:33:53 C'est assez chaud aussi du côté de Bordeaux.
00:33:56 La Confédération Paysanne, troisième syndicat agricole, appelle désormais ses adhérents à rejoindre le mouvement.
00:34:02 Confédération Paysanne d'ailleurs qui va se mobiliser aussi en Dordogne à l'appel du troisième syndicat au niveau national dans le département.
00:34:10 Ils ne rejoindront pas les blocages qui se déroulent en ce moment mais ils vont organiser une manifestation de soutien dimanche à Périgueux.
00:34:18 L'ont dit ce matin sur France Bleu Périgord.
00:34:22 On va manifester de manière différente pour demander un revenu décent.
00:34:25 C'est ce que disait François Soulard, le porte-parole de la Confédération Paysanne en Dordogne.
00:34:30 Le syndicat qui n'est pas d'accord avec toutes les revendications de la FNSEO et de la coordination rurale.
00:34:36 Une liste d'une centaine de revendications justement a été envoyée au Premier ministre hier.
00:34:43 Vous la retrouvez, vous retrouvez ses doléances sur francebleu.fr.
00:34:47 Et dans dix minutes on sera avec le président des agriculteurs irriguants de France, Éric Fret.
00:34:52 Hier invité de France Bleu Périgord à 7h45.
00:34:55 On vous tient bien sûr informés tout au long de cette matinale spéciale sur France Bleu Périgord.
00:34:59 On sera de nouveau dans une dizaine, non même que cinq minutes, avec Thibaud Delmarle au rond-point du CERF.
00:35:06 Dans cinq minutes et puis on vous le rappelle, vous avez la parole à partir de 8h15.
00:35:11 Vous nous dites ce que vous pensez de cette mobilisation des agriculteurs.
00:35:13 Antenne ouverte au 0553538282.
00:35:18 Deux jours après l'accident mortel qui a coûté la vie à une éleveuse de vaches et sa fille de 12 ans.
00:35:24 C'était en Ariège à Pamier.
00:35:26 Sachez que le conducteur de la voiture qui a foncé sur le barrage a été mis en examen pour homicide involontaire aggravé et blessure aggravée hier soir.
00:35:34 Et Gaël Joly a été placé en détention provisoire.
00:35:37 Ce matin-là il fait encore nuit quand le conducteur contourne le dispositif de sécurité mis en place sur la National 20.
00:35:43 Avant d'arriver à hauteur du barrage de Pamier à vive allure.
00:35:46 Face aux enquêteurs, il explique ne pas avoir vu la bâche noire qui recouvrait les bottes de foin au milieu de la route.
00:35:52 Le véhicule fonce dessus avant de finir sa course contre une remorque agricole.
00:35:56 Et renverse trois personnes de la même famille présentes parmi la petite quarantaine de manifestants.
00:36:01 La mère et la fille seront tuées.
00:36:02 Le père est toujours à l'hôpital dans un état grave.
00:36:05 Les occupants de la voiture d'origine arménienne étaient sous le coup d'une OQTF, une obligation de quitter le territoire.
00:36:11 Le conducteur a été placé en détention provisoire hier soir.
00:36:14 Mis en examen pour homicide involontaire aggravé, blessure aggravée et conduite d'un véhicule sans assurance.
00:36:20 Les deux femmes qui l'accompagnaient ont été placées dans un centre de rétention pour être prochainement expulsées.
00:36:26 Aucun des trois occupants n'était sous l'emprise de l'alcool ou de stupéfiants au moment de l'accident.
00:36:30 Gaël Joly pour France Bleu Perigord.
00:36:34 Le casino de Montpont va devenir un hauchant.
00:36:36 Oui, parce que le groupe casino, vous le savez, est en grande difficulté financière.
00:36:41 Il vend presque tous ses magasins en France à ses concurrents.
00:36:45 Une centaine qui étaient des casinos vont devenir des hauchants.
00:36:50 Et près de 200 magasins casinos vont devenir des intermarchés.
00:36:54 Ce sera à partir du printemps prochain.
00:36:57 Voilà, vous reconnaissez Benoît évidemment le générique de Pikachu.
00:37:07 Pikachu qui est en ce moment à Boulazac.
00:37:10 En tout cas, il est imprimé sur des timbres depuis hier à l'imprimerie Philaposte pour l'anniversaire du lancement du jeu.
00:37:17 C'était il y a 28 ans.
00:37:19 Les timbres qui seront en vente fin février.
00:37:21 On vous a mis une vidéo sur notre site Francebleu.fr
00:37:26 Ça vous rappelle des souvenirs Benoît Chabot ?
00:37:30 Merci. Cette petite bulle d'oxygène à 37, ça fait du bien.
00:37:35 Entre deux bottes de foin, un petit générique de Pokémon, quand même pour se détendre.
00:37:38 Parce qu'on rappelle qu'on est dans le brouillard ce matin.
00:37:41 Oui, aussi, le brouillard et la soyez prudent sur les routes ce matin.
00:37:44 Je vous invite à la prudence aussi entre Coulounier et Marsac sur la route de Marival.
00:37:47 Puisque Benoît nous a appelé pour nous signaler des voitures à arrêter sur cet axe.
00:37:51 Puisqu'une voiture a percuté le terre-plain.
00:37:53 Alors attention, en arrivant sur le secteur, c'est sur la route de Marival.
00:37:56 Dans le sens Coulounier, Marsac, soyez prudent.
00:37:59 Si vous aussi vous êtes sur la route ce matin, près des points de blocage ou ailleurs.
00:38:03 Venez nous raconter comment se passe votre trajet.
00:38:05 On va commencer à arriver aux heures de pointe, à emprunter les itinéraires BIS.
00:38:09 Racontez-nous comment ça se passe sur votre trajet au 05-53-82-82.
00:38:15 Pour le temps, du brouillard avec pas mal de gris dans l'ensemble dans la matinée.
00:38:21 Ça reste assez humide avec des températures qui se rapprochent des 10°C ce matin.
00:38:24 Cet après-midi, ça va être une toute autre histoire.
00:38:27 Puisque c'est le soleil qui va briller avec des températures qui vont monter jusqu'à 17°C.
00:38:33 Au meilleur de la journée, 15°C à Ribérac et Bergerac, 16°C à Montron et Sarlas.
00:38:38 Et 17°C pour la maximale à Périgue.
00:38:41 La météo 100% locale avec Cerise Technique.
00:38:44 Experts depuis 30 ans en pompe à chaleur, climatisation, photovoltaïque, chaudière bois, électricité et bande de recharge à Ménesplet et sur cerise-technique.com.
00:38:53 Le 6/9 sur France Bleu Périgord, Benoît Chaumeau.
00:38:58 7h38 sur France Bleu et France 3.
00:39:01 Thomas, vous ne le savez peut-être pas, mais Louis, au-delà d'être journaliste de cette matinale, est aussi expert météo.
00:39:07 Il décrypte les phénomènes météo.
00:39:09 Il sait tout faire ce Louis de Bergerac.
00:39:10 Le problème, c'est qu'il ne le dit pas tout le temps à l'antenne et qu'il m'envoie des petits messages pour m'indiquer les phénomènes météo.
00:39:15 Expliquez-nous pourquoi il y a du brouillard ce matin en Dordogne.
00:39:17 On parlait de Pokémon juste avant.
00:39:19 C'est Smogogo qui a lancé une attaque brouillard.
00:39:22 C'est un Pokémon justement qui peut créer du brouillard.
00:39:25 C'est pour ça qu'il y en a ce matin sûrement.
00:39:27 Il a passé des heures sur sa Gameboy.
00:39:29 C'est le Smogogo qui est joli, qui est l'évolution de Smogo à partir du niveau 35.
00:39:33 C'est un Pokémon violet qui n'est pas très attirant.
00:39:36 Mais qui attire le brouillard ce matin en Dordogne.
00:39:39 On a l'explication. Merci, Louis. Vous êtes indispensable à cette émission.
00:39:42 Vous restez avec nous sur France Bleu Périgord et France 3.
00:39:45 Le 6/9 continue en émission spéciale pour suivre cette troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
00:39:52 On va faire le point sur le terrain avec Thibaut Delmarle dans quelques instants.
00:39:55 On recevra aussi avant 8h un éleveur de brebis dans le Berge-Auracoël.
00:39:59 Il a 28 ans. Il s'appelle Gabriel Jandreau.
00:40:01 Il n'est pas du tout issu d'une famille d'agriculteurs.
00:40:04 Et pourtant, c'était son rêve de se lancer dans le milieu.
00:40:06 Il va nous raconter à quelles difficultés il doit faire face au quotidien.
00:40:10 Et pourquoi, malgré les difficultés du monde agricole, il a quand même décidé de se lancer dans la profession.
00:40:14 Il nous raconte tout ça juste avant 8h.
00:40:16 On se détend en musique aussi avec Jane et Com sur France Bleu Périgord et France 3.
00:40:22 À 7h40, je vous souhaite un très bon début de journée avec toute l'équipe qui vous accompagne ce matin.
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00:42:56 7h42 sur France Bleu Périgord et France 3, c'était Jane avec Com.
00:43:01 On continue notre émission spéciale, 3ème journée de mobilisation des agriculteurs Andordein-Louis de Bergebin.
00:43:07 On va revenir dans quelques instants, on sera en direct avec le président des agriculteurs irriguants de France.
00:43:14 Notamment parce que les agriculteurs protestent contre les normes qu'ils jugent trop nombreuses dans leur travail.
00:43:20 On va lui demander ce que c'est ces normes avec Eric Frétillière dans quelques instants.
00:43:23 C'est à suivre sur France Bleu et France 3. On fait le point aussi sur le terrain avec Thibaut Delmaral dans un instant.
00:43:27 Ici Matin, revient dans un instant.
00:43:33 Après 5 années de découverte culturelle dans la région, votre célèbre magazine de la curiosité a tiré sa révérence fin 2023.
00:43:40 Mais pour prolonger un peu l'aventure, revivez quelques-uns des meilleurs moments de BIS en compagnie d'invités passionnants des 4 coins de la Nouvelle-Aquitaine.
00:43:49 BIS, le magazine de la curiosité, le best-of, mercredi à minuit 10 sur France 3.
00:43:58 Samedi, dans le goût des rencontres avec Justine Pilluzo, découvrez le patrimoine gastronomique de Nouvelle-Aquitaine.
00:44:04 J'ai hâte de savoir ce qu'on va cuisiner.
00:44:06 Moi je le sais mais c'est la surprise.
00:44:08 C'est vrai ?
00:44:09 Et des surprises, on vous en réserve, depuis l'entrée jusqu'au dessert.
00:44:14 Je suis une machine à faire la compétition.
00:44:16 Le goût des rencontres, rien que pour vos papilles, c'est samedi à 11h15 sur France 3.
00:44:26 Bientôt 8h15 sur France Bleu Périgord et France 3.
00:44:29 Édition spéciale sur France Bleu Périgord.
00:44:32 Troisième journée de mobilisation des agriculteurs en Dordogne.
00:44:35 On va en parler avec le président des agriculteurs irriguants de France dans un instant.
00:44:39 Mais d'abord on fait le point sur le terrain avec notre envoyé spécial près du rond-point du Cerf.
00:44:44 C'est Thibault Delmar, où est-ce que ça en est Thibault autour de vous ce matin ?
00:44:49 L'autoroute est encore fermée, comme on le disait sur l'autoroute A89, juste au-dessus de ce rond-point du Cerf.
00:44:56 Ici ça se lève tout doucement, c'est ce que je vous dis depuis tout à l'heure.
00:45:00 Il y a beaucoup d'agriculteurs qui se lèvent et qui prennent tout de suite leur tracteur pour retrouver leur exploitation
00:45:06 pour les activités qu'ils ont souvent tous les jours à faire en ce moment malgré la mobilisation.
00:45:12 Là je suis avec Tom, vous êtes dans l'élevage bovin c'est ça ?
00:45:16 Oui, dans l'élevage bovin lait, après on fait un peu de maraîchage et de la céréale pour les coopératives et pour nourrir le troupeau.
00:45:22 Vous êtes là aussi depuis un moment, vous espérez, c'est ce que vous me disiez, on espère que le mouvement perdure dans le temps ?
00:45:30 Oui, on espère que ça perdure dans le temps, mais bon après on est tous pareils.
00:45:34 Moi j'ai une exploitation, mon père peut être dessus, mais faire des mouvements comme ça c'est bien,
00:45:39 mais il faut être deux parce que la personne qui est toute seule ne peut pas laisser son exploitation pendant plus de 24 heures sans y être dessus.
00:45:45 Après il faudrait que le mouvement dure, mais en même temps c'est compliqué.
00:45:49 Vous êtes de quelle commune ?
00:45:50 Saint-Antoine-du-Cumont.
00:45:51 Et vous me disiez aussi, l'enjeu c'est de faire réussir à comprendre à ceux qui passent autour de ce rond-point,
00:45:59 à ceux qui ne sont pas agriculteurs, l'enjeu de ce mouvement c'est aussi qu'on vous comprenne ?
00:46:04 Qu'on nous comprenne oui, et puis qu'ils comprennent que demain s'il n'y a plus d'agriculteurs, il n'y a plus de pays.
00:46:09 Parce que déjà quand on se fait tout importer de partout, je pense que la France pourrait être largement autonome
00:46:14 pour nourrir complètement sa population sans prendre des choses qui viennent du Brésil, du Canada, partout, l'Espagne.
00:46:23 On n'a que de ça dans nos magasins aujourd'hui, il n'y a plus d'agriculture française.
00:46:26 On voit qu'il y a beaucoup de jeunes là ce matin, il y a surtout des jeunes Louis Benoît.
00:46:30 Est-ce que vous Tom, vous l'expliquez par quoi que ce soit surtout les jeunes, cette jeune génération qui se mobilise ?
00:46:37 Les jeunes parce que c'est l'avenir de la culture les jeunes.
00:46:42 Il y a les anciens, il y a des anciens aussi qui se battent encore.
00:46:45 Mais ceux qui sont plus près de la retraite, ils ont été dégoûtés tout le long de leur vie.
00:46:50 Maintenant ils se battent pour nous, ils se battent pour leurs fils surtout.
00:46:53 Il y a beaucoup d'agriculteurs qui se battent pour que leurs fils se reprennent, pour donner un avenir à leurs enfants.
00:46:59 Voilà, parce qu'il y a quelques instants j'étais justement avec l'un de ces anciens, Benoît, qui me disait
00:47:04 "de toute façon moi, ce sera ma dernière manifestation parce qu'après on va crever".
00:47:08 Thibaud Delmarle sur le terrain pour nous ce matin sur France Bleu Périgord et sur France 3, émission spéciale.
00:47:14 On poursuit cette troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
00:47:17 On en parle avec Eric Frettière, le président des agriculteurs irriguants de France.
00:47:20 Dans quelques instants, juste un petit mot sur votre météo d'abord.
00:47:23 Avec pas mal de brouillard ce matin, ça rajoute des difficultés à vos trajets.
00:47:28 Avec pas mal de camions qui passent aussi en centre-ville de Périgueux.
00:47:31 Donc on vous appelle à la prudence évidemment sur les routes.
00:47:34 Vous nous appelez au 0553538282 si vous rencontrez d'autres difficultés sur votre trajet.
00:47:40 Vous êtes beaucoup à vous poser des questions sur la rampe à sol.
00:47:43 On vous rappelle que vous pouvez l'emprunter pour rejoindre Périgueux depuis Saint-Iliac.
00:47:48 En revanche, depuis le centre-ville de Périgueux vers la 89, dans le sens nord-sud, impossible d'emprunter la rampe à sol.
00:47:54 Elle est fermée. La 89, on le disait, est bloquée de Saint-Astier à la Bachelerie.
00:47:58 Et puis on va suivre l'évolution puisque les agriculteurs ont prévu de se rendre à Frommarsac, à Marsac-sur-Lille dans la journée.
00:48:06 On ne sait pas encore s'ils iront dans le centre-ville de Périgueux aujourd'hui.
00:48:09 Mais on vous tient évidemment au courant sur France Bleu Périgord et sur France 3.
00:48:13 7h48 sur France Bleu Périgord.
00:48:18 Les agriculteurs, vous l'entendez, continuent de manifester.
00:48:20 C'est le cas partout en France, contre leurs conditions de travail notamment.
00:48:23 Et contre les normes qu'ils jugent trop nombreuses.
00:48:26 On reçoit pour en parler ce matin un agriculteur périgourdin de Saint-Rémy-sur-L'Idoire
00:48:30 qui est aussi le président des agriculteurs irriguants de France.
00:48:34 Il répond à vos questions, Louis de Bergevin.
00:48:36 Bonjour Éric Frétillière.
00:48:37 Bonjour.
00:48:38 Le mouvement des agriculteurs commence à prendre de l'ampleur.
00:48:42 Il y a 85 départements qui sont concernés par les blocages.
00:48:45 Jusqu'où est-ce qu'il faut aller à votre avis ? Est-ce qu'il faut monter à Paris ?
00:48:49 Eh bien, je pense qu'en tout cas, le mouvement n'est pas prêt de s'arrêter aujourd'hui.
00:48:55 Par rapport à la présentation qui a été faite,
00:48:57 un petit élément qui est quand même exceptionnel dans l'histoire des manifestations du monde agricole,
00:49:03 c'est que le mouvement est européen.
00:49:05 Et ce qui démontre aussi que la politique européenne est à remettre en question aujourd'hui
00:49:11 par rapport à la vieille culture.
00:49:12 Ce sont les Roumains, les Polonais qui ont démarré, les Allemands ont suivi, la France.
00:49:19 Demain, c'est l'Espagne et l'Italie.
00:49:22 Et c'est une manifestation et des revendications d'ampleur européenne.
00:49:27 Je crois que pour répondre directement à votre question,
00:49:29 effectivement, il y a le lien avec le salon de la vieille culture qui est un lien important.
00:49:34 Et je pense que la manifestation ne va pas s'arrêter demain.
00:49:39 Alors, justement, jusqu'où on doit aller ?
00:49:43 Hier, à Agin, des membres de la coordination rurale ont brûlé de la paille et des pneus devant la préfecture,
00:49:49 du feu donc devant la préfecture.
00:49:51 Il faut aller jusque là, être un petit peu plus virulent ?
00:49:55 Non, non, non, non, non.
00:49:57 Ça, pour moi, c'est inadmissible.
00:49:59 Je suis au quotidien avec les représentants du syndicalisme de la SNSEA de Dordogne
00:50:08 et je peux vous dire que ce n'est pas eux qui cautionnent ça du tout.
00:50:12 C'est des débordements qui sont inadmissibles.
00:50:14 Aujourd'hui, le mouvement est important parce que la société a pris conscience aussi des revenus.
00:50:22 Parce qu'en fait, la base de tout aujourd'hui, c'est le revenu de l'agriculteur qui est mis en question.
00:50:27 Et que les Français voient, compte tenu du travail que font les agriculteurs,
00:50:32 le nombre d'heures qu'ils travaillent et les revenus qui sont inacceptables,
00:50:37 eh bien, ça, la France en prend conscience.
00:50:40 Et malheureusement, c'est qu'à travers ce type de mouvement et de manifestation,
00:50:43 les débordements sont inadmissibles.
00:50:45 - Ces débordements sont le symptôme d'une colère qui, parfois, il y a des revendications très précises,
00:50:51 il y en a d'autres qui sont un peu plus vagues, qui sont très nombreuses aussi.
00:50:54 Est-ce que cette colère n'est pas difficile à maîtriser pour les syndicats ?
00:50:59 - Si, si, bien sûr.
00:51:01 Ça fait partie du rôle majeur du syndicalisme et des corps intermédiaires.
00:51:06 - Ça pourrait être l'enjeu de ce mouvement, justement ?
00:51:09 - Moi, je crois que l'enjeu de ce mouvement, c'est de défendre la condition des agriculteurs et le ras-le-bol, il y a,
00:51:16 donc, je vous l'ai dit, à la fois de l'absence de revenus,
00:51:19 mais également de la méprise qu'ont les décideurs publics vis-à-vis du monde agricole
00:51:25 et de la société qui ne reconnaît pas non plus le travail qui est fait.
00:51:29 Le monde agricole est continuellement dans la suspicion, vous savez,
00:51:32 on a parlé il y a quelques années de la grippe à Chine.
00:51:34 La grippe à Chine, c'est une réalité.
00:51:36 Le monde agricole est tout le temps stigmatisé, c'est de la suspicion,
00:51:42 il faut justifier systématiquement ce qu'on fait sur nos exploitations,
00:51:45 ce n'est pas acceptable.
00:51:47 Et là, aujourd'hui, toute cette colère, c'est elle qui ressort aujourd'hui.
00:51:51 On n'est pas reconnu, on n'a pas de revenus, on a un travail de malade,
00:51:54 et en plus, on rend service à la santé de la société parce qu'on les nourrit, parce qu'on les alimente.
00:52:00 Et ça, je crois que le lien, il avait été mis un peu en évidence
00:52:03 durant la période du Covid, parce qu'on avait vu que c'était des agriculteurs
00:52:07 qui produisaient à travers des marchés locaux.
00:52:09 Mais aujourd'hui, on a vu que ça retombe directement derrière,
00:52:12 et il faut rappeler quand même que les besoins vitaux de l'être humain,
00:52:16 c'est de respirer un air de qualité, de boire une eau saine, et de manger,
00:52:21 c'est le troisième élément.
00:52:23 Donc moi, dans tout ça, je crois que l'élément le plus important,
00:52:26 c'est de faire reconnaître notre agriculture comme un intérêt général du monde,
00:52:30 parce que c'est notre alimentation.
00:52:32 - Éric Frétierre, vous êtes le président des agriculteurs irrigants de France,
00:52:36 des agriculteurs en Dordogne.
00:52:38 Vous parlez des normes qui sont critiquées, notamment les normes européennes,
00:52:42 les agriculteurs disent qu'elles les empêchent de travailler.
00:52:45 On est obligé quand même d'avoir des normes,
00:52:47 elles sont la garantie d'une qualité, est-ce qu'il faut rogner dessus quand même ?
00:52:52 - Oui, mais il y a une limite entre le contrôle, la surveillance,
00:52:57 la qualité et la suspicion continuelle.
00:52:59 - Vous avez un exemple de normes qui est en trop selon vous ?
00:53:02 - Je vais vous donner un exemple très concret, la PAC.
00:53:04 La PAC, moi, sur mon exploitation agricole, pendant des années, j'ai fait la PAC.
00:53:09 C'est moi qui l'ai réalisée, j'ai passé du temps, parce que ça prend du temps,
00:53:13 mais depuis deux ans, la PAC, je ne peux plus la faire.
00:53:16 Vous devez la sous-traiter à des organismes spécialisés,
00:53:20 tellement ça devient d'une complexité...
00:53:22 - Vous parlez de l'administratif, c'est ça ?
00:53:24 - Oui, de la partie administrative, et des normes et des contraintes.
00:53:28 Sachant qu'en plus, quasiment tous les ans, sur mon exploitation, je suis contrôlé.
00:53:33 L'année ancore, j'avais un contrôle justement par rapport à la PAC.
00:53:36 Tout le temps, il y a la suspicion avec "est-ce que vous avez bien fait ça,
00:53:41 est-ce que vous avez fait ça, est-ce que vous avez fait ça ?"
00:53:43 - Et donc trop d'administratifs.
00:53:44 - Et le cahier de tout ce que vous avez fait.
00:53:46 Il faut un cahier sur absolument tout.
00:53:49 Il n'y a aucune autre profession, je pense, où c'est le cas.
00:53:51 - Éric Frétillard, je suis désolé, je vous coupe parce qu'on a dépassé la limite de temps,
00:53:57 mais donc trop d'administratifs aussi, c'est ce que vous dénoncez,
00:54:00 notamment ce matin, Éric Frétillard, président des agriculteurs irriguants de France.
00:54:05 Merci beaucoup d'être venu sur France Bleu Périgord.
00:54:07 - Une interview à retrouver sur francebleu.fr et l'application ici.
00:54:10 Vous restez avec nous, on continue notre émission spéciale dans un instant.
00:54:13 On va avoir l'avis de Gabriel Gendron, jeune agriculteur de 28 ans,
00:54:17 pas du tout issu d'une famille agricole.
00:54:20 Il nous raconte comment il vit cette situation, juste après Tom Jones sur France Bleu Périgord.
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00:56:06 Tom Jones sur France Bleu Périgord et France 3 à 7h56.
00:56:13 Le 6/9 sur France Bleu Périgord, Benoit Chaumeau.
00:56:17 On continue notre émission spéciale, troisième journée de mobilisation des agriculteurs en Dordogne.
00:56:23 On va refaire un point sur nos conditions de circulation dans un instant.
00:56:26 Mais d'abord je vous emmène à 15 minutes de Bergerac, dans le village de Saint-Germain-et-Monts.
00:56:30 C'est là que s'est installé fin 2022 Gabriel Gendron, éleveur d'eau-vin sur la ferme de Cusac.
00:56:35 Bonjour Gabriel Gendron.
00:56:37 Bonjour.
00:56:38 Est-ce que vous êtes mobilisé dans le cadre de ce mouvement ou est-ce que vous soutenez cette mobilisation ?
00:56:43 Je ne suis pas aux mêmes manifestations mais je soutiens quand même mes collègues à 100%.
00:56:52 Alors vous, vous avez 28 ans, Gabriel, vous n'êtes pas du tout issu d'une famille d'agriculteurs
00:56:57 et pourtant malgré les difficultés du secteur vous avez eu envie de vous lancer.
00:57:02 Qu'est-ce qui vous a motivé pour quand même devenir agriculteur ?
00:57:05 C'est parce que j'ai toujours voulu faire ça.
00:57:09 Depuis que je suis petit j'ai construit tout mon parcours pour pouvoir m'installer.
00:57:16 Donc voilà, c'était une passion.
00:57:19 Et malgré ces périodes difficiles, les difficultés qu'on connaît dans votre profession,
00:57:23 vous restez optimiste et motivé pour faire évoluer votre carrière ?
00:57:28 Alors oui, oui, je reste motivé, optimiste, j'essaye de le rester même
00:57:37 si ça devient de plus en plus compliqué.
00:57:40 Un mot sur votre activité qui a été lancée d'une manière un petit peu particulière
00:57:44 grâce à un programme qui s'appelle "Ferme en vie".
00:57:46 Vous pouvez nous raconter comment ça s'est passé pour vous ?
00:57:49 En fait, moi quand j'ai commencé à chercher une ferme pour m'installer,
00:57:53 j'ai compris que ça allait être compliqué de racheter une ferme dans son entièreté.
00:58:00 Donc je me suis orienté plutôt vers la location.
00:58:05 Et "Ferme en vie" propose des bails où je suis locataire dans un premier temps
00:58:17 et j'ai la possibilité d'acheter après.
00:58:21 Il y a une option d'achat après dans le programme "Ferme en vie"
00:58:24 qui vous a permis de vous lancer dans la bergerie bio de Cusac
00:58:28 avec de la vente directe d'agneaux, notamment à 15 minutes de Bergerac.
00:58:31 Je le rappelle, on vous a installé dans le village de Saint-Germain-et-Monce.
00:58:36 Pour terminer, Gabriel, on entend un petit peu les revendications des agriculteurs qui manifestent.
00:58:41 Selon vous, quelles sont les plus grosses difficultés auxquelles vous devez faire face, vous précisément, au quotidien ?
00:58:47 Moi, c'est par rapport à l'agriculture biologique.
00:58:51 Aujourd'hui, on est de plus en plus aux comprintes administratives.
00:58:57 On est de plus en plus contrôlés.
00:59:00 Il y a aussi un souci de coûts de production qui est plus élevé en bio
00:59:06 et on ne vend pas forcément nos produits plus chers.
00:59:10 Donc forcément, c'est plus compliqué.
00:59:15 Je rappelle que vous n'avez pas la possibilité de vous mobiliser
00:59:17 puisque vous devez vous occuper de votre exploitation à la bergerie de Cusac
00:59:20 mais vous soutenez le mouvement de vos collègues agriculteurs.
00:59:23 Merci beaucoup, Gabriel Gendreau, d'avoir été notre invité ce matin.
00:59:26 Merci.
00:59:27 On vous met toutes les infos sur notre site internet
00:59:30 si vous voulez découvrir les produits que propose Gabriel Gendreau
00:59:33 à la bergerie bio de Cusac, dans le Bergeracoua.
00:59:36 Vous restez avec nous.
00:59:37 La suite de notre émission spéciale, c'est "Dans un instant"
00:59:40 avec un céréalier et un vigneron à Saint-Cernan-de-la-Barde, dans le Bergeracoua.
00:59:43 Vous l'entendrez dans quelques instants.
00:59:45 Samedi, dans le goût des rencontres avec Justine Pilluzo,
00:59:53 découvrez le patrimoine gastronomique de Nouvelle-Aquitaine.
00:59:56 J'ai hâte de savoir ce qu'on va cuisiner.
00:59:58 Moi je le sais, mais c'est la surprise.
01:00:00 C'est vrai ?
01:00:01 Et des surprises, on vous en réserve.
01:00:03 Depuis l'entrée jusqu'au dessert.
01:00:06 Je suis une machine à faire la compétition.
01:00:08 Le goût des rencontres, rien que pour vos papilles.
01:00:11 C'est samedi à 11h15 sur France 3.
01:00:14 France Bleu, connecté à notre région.
01:00:21 Ici, c'est France Bleu Périgord.
01:00:25 Nous sommes le 25 janvier.
01:00:26 Vous écoutez France Bleu Périgord, vous regardez France 3 en Ordogne.
01:00:29 Il est 8h.
01:00:30 Le journal Louis de Bergevin.
01:00:37 On commence par faire un point sur la météo.
01:00:39 Benoît, avec du brouillard ce matin, il faut donc redoubler de prudence.
01:00:43 Exactement, notamment quand vous vous approchez des points de blocage,
01:00:46 des agriculteurs-vigilance, puisque le brouillard peut cacher
01:00:50 ce qui se passe à quelques mètres devant vous.
01:00:53 C'est le cas aussi dans le centre-ville de Périgueux,
01:00:55 avec pas mal de camions qui traversent le centre-ville à cause de ces blocages.
01:00:59 Donc, soyez prudents et vous nous appelez à tout moment au 0553538282.
01:01:03 La mobilisation qui s'intensifie chez les agriculteurs, Louis.
01:01:08 Dordogne, ils ont donc passé la nuit sur la 89.
01:01:12 Qui est bloqué ce matin ?
01:01:14 Ils étaient une quarantaine autour du rond-point du Cerf, en bas de la rampe-insole.
01:01:18 La rampe-insole, Thomas Vichère, qui est coupée, elle aussi, dans un sens.
01:01:22 C'est possible de l'emprunter dans le sens Périgueux, A89,
01:01:25 le sens Nord-Sud, dans l'autre sens, elle reste ouverte.
01:01:28 Concrètement, on peut emprunter la rampe-insole pour sortir du centre de Périgueux,
01:01:32 mais pas pour y entrer.
01:01:33 Les poids lourds, eux, n'ont pas accès à Périgueux pour l'instant.
01:01:37 Le rond-point du Cerf est ouvert, mais seulement sur une voie.
01:01:40 Ça veut dire que ça peut ralentir, dès qu'il y aura du monde autour de ce rond-point.
01:01:46 La 89, vous le disiez, Louis, est bloquée entre Saint-Alestier et la Bachelerie.
01:01:50 Les agriculteurs qui sont autour du rond-point du Cerf n'ont pas prévu de bouger avant 10h.
01:01:56 Ils iront ensuite devant l'entreprise Fromarsac.
01:01:59 C'est une entreprise qui fabrique du fromage à Marsac sur l'île.
01:02:02 Selon elle, elle ne respecte pas la loi EGalim.
01:02:05 Les agriculteurs qui pourraient déverser devant la société le contenu de l'urbaine.
01:02:10 - Voilà, des blocages en Dordogne, mais aussi dans 85 départements en tout.
01:02:15 C'est le cas aussi sur la rocate de Bordeaux.
01:02:18 Selon France Bleu Gironde, une trentaine de tracteurs participent à une opération escargot dans les deux sens de circulation.
01:02:23 Et à Bergerac, les agriculteurs se retrouvent à 10h ce matin au rond-point Roumanière.
01:02:29 On va justement à Bergerac.
01:02:31 On est en direct avec un céréalier et vignerons dans le Bergerac.
01:02:35 Bonjour Alain Queralt.
01:02:37 - Oui, bonjour.
01:02:38 - Vous avez voulu rencontrer hier le nouveau sous-préfet.
01:02:42 Ça n'a pas été possible.
01:02:43 Vous avez été reçu par le président du département, Germinal Perrault.
01:02:46 Qu'est-ce qu'il s'est dit ?
01:02:48 - Ça fait deux jours que nous demandons à ce que...
01:02:51 Bon, le nouveau sous-préfet qui vient d'arriver, nous comprenons sa situation.
01:02:55 Mais on lui a simplement demandé de prendre quelques minutes sur son temps
01:02:59 pour venir écouter les demandes des agriculteurs,
01:03:03 de sortir du jeu du chat et de la souris,
01:03:05 qui est en fait une délégation qui va dire si c'est ça.
01:03:08 Là, l'objet, c'est que vraiment, il faut que la République prenne acte,
01:03:11 que tous les agriculteurs ont des demandes, ont des remarques à faire.
01:03:15 Ont plein de problèmes dans la vie de tous les jours.
01:03:19 Et qu'il est absolument nécessaire qu'il prenne acte
01:03:21 et après qu'il fasse son travail de sous-préfet,
01:03:23 qu'il remonte à sa existence, donc tout ce qu'il a entendu.
01:03:26 - Alors, il y a des échanges qui sont faits,
01:03:28 notamment entre les syndicats et le gouvernement.
01:03:30 Mais vous, Alain Quirral, est-ce que vous avez le sentiment de ne pas être écouté ?
01:03:34 - Depuis 70 ans.
01:03:36 - Donc ça continue, le fait que le nouveau sous-préfet ne puisse pas vous recevoir ?
01:03:42 - Eh bien, le sous-préfet, après l'intervention des quantités énormes de maires du secteur,
01:03:50 l'intervention du département, des responsables départementaux,
01:03:53 de tout un tas d'élus, des pressions qu'il a dû recevoir de verses et variées,
01:03:58 je pense que les choses ont dû se faire et que monsieur le préfet a dû...
01:04:02 Parce qu'en fait, son refus n'est pas un refus personnel de l'homme,
01:04:06 c'est un refus de la République, de ses instances supérieures,
01:04:10 interdit de nous recevoir.
01:04:12 - Ça veut dire, Alain Quirral, que vous irez jusqu'où pour vous faire entendre ?
01:04:17 - Eh bien, le problème, c'est qu'on est obligé de se faire entendre.
01:04:20 Il y a un malaise, il y a une problématique qui est très sérieuse,
01:04:24 et pour sortir de cette démocratie, pour sortir de ce problème-là,
01:04:28 il y a obligation, obligation de se faire entendre
01:04:31 et d'avoir un échange tout à fait constructif entre les parties.
01:04:34 - Alors, normalement, on nous informe que vous devez quand même rencontrer le sous-préfet,
01:04:38 donc à midi aujourd'hui.
01:04:40 - Eh bien, disons que toutes les pressions qui ont été faites l'amènent par obligation,
01:04:44 je dis bien par obligation, donc à ouvrir sa porte
01:04:47 et à descendre auprès des gens qui y respectent pour essayer de les écouter.
01:04:52 C'est quand même regrettable qu'on en soit obligé de remuer tout un département
01:04:56 pour avoir la réponse d'un sous-préfet à écouter que des agriculteurs.
01:04:59 - Merci beaucoup Alain Quirral.
01:05:01 Donc, céréaliers et vignerons dans le Bergerac.
01:05:04 À quoi les agriculteurs de Bergerac qui se rassemblent aussi ce matin au rond-point Roumanière.
01:05:10 On revient dans l'agglomération de Périgueux où les agriculteurs ont donc passé la nuit.
01:05:16 Cet après-midi, on l'a dit tout à l'heure,
01:05:19 ils voudraient aller à l'usine Fro-Marsac à Marsac-sur-Lille.
01:05:22 Lucas fera partie du convoi, il est éleveur à Saint-Aquilin.
01:05:27 - Moi, je rentre chez mon chef, on va recharger des vieilles bottes
01:05:30 et puis finir de prendre des vieilles bâches et tout.
01:05:33 On va revenir sur le rond-point et à 14h, on va converger vers Fro-Marsac pour manifester.
01:05:39 On va continuer le mouvement et puis voilà.
01:05:42 - Qu'est-ce que vous allez faire du contenu de votre remorque alors ?
01:05:44 - On va faire comme hier et comme demain si ça continue,
01:05:48 on va continuer à faire ralentir et bloquer s'il faut.
01:05:52 - Le but c'est en fait ?
01:05:53 - C'est de bloquer l'entrée et puis de soutenir et qu'on arrête d'importer du lait de l'étranger,
01:05:57 de soutenir les éleveurs laitiers et de rémunérer à juste prix.
01:06:00 Qu'on paie les laitiers français comme il faut.
01:06:03 - Voilà, les agriculteurs de Périgueux qui voudraient continuer à se mobiliser
01:06:09 aujourd'hui notamment devant l'usine Fro-Marsac.
01:06:12 Hier, le principal syndicat agricole, la FNSEA, a envoyé une centaine de revendications au gouvernement.
01:06:19 C'est une matinale spéciale, mobilisation des agriculteurs ce matin sur France Bleu Périgord.
01:06:25 Vous pouvez nous appeler pour témoigner de votre soutien par exemple aux agriculteurs.
01:06:32 Vous pouvez nous appeler aussi s'il y a des problèmes,
01:06:34 si vous constatez des problèmes sur la route 0553538282.
01:06:38 - Dans le reste de l'actualité, le député du Périgord, Noir Sébastien Paytavy, épingle Emmanuel Macron.
01:06:43 - Le président de la République s'était engagé en avril à un remboursement total
01:06:46 de tous les fauteuils roulants par l'assurance maladie.
01:06:49 Mais ce remboursement est soumis à un plafond, c'est ce que dénonce le député Périgordain
01:06:54 à l'Assemblée Nationale.
01:06:56 - Les Pokémon ont leurs timbres ?
01:06:58 - Oui, ce sont ces petits monstres créés en 1996 avec lesquels on peut jouer aux jeux vidéo,
01:07:02 aux cartes ou les collectionner.
01:07:04 L'imprimerie Philapost à Boulazac imprime des timbres à leur effigie
01:07:08 à l'occasion de l'anniversaire du lancement de ce jeu.
01:07:11 L'objectif, c'est de toucher des jeunes qui sont plus habitués aux SMS qu'aux cartes postales.
01:07:17 Cyril Lettier est le responsable de l'impression.
01:07:19 - J'ai des enfants qui, il y a quelques années, ont joué aux Pokémon.
01:07:23 Je pense que c'est encore d'actualité, il me semble.
01:07:25 C'est une fierté, surtout de voir que de plus en plus, la poste s'adresse aussi aux plus jeunes.
01:07:30 Je crois que c'est important.
01:07:31 Ça renouvelle un petit peu les thématiques que nous, on aborde au travers de nos timbres.
01:07:35 C'est un petit peu rajeunissant.
01:07:36 Il y a quand même certains adultes qui collectionnent les cartes,
01:07:38 puisque les cartes Pokémon, certaines ont une valeur pécuniaire assez intéressante.
01:07:43 - Donc ça ne s'adresse pas qu'aux enfants, ce timbre ?
01:07:45 - Ah ben non, on espère que ça va pouvoir embarquer les jeunes, mais aussi les moins jeunes, pourquoi pas.
01:07:51 Peut-être créer des vocations chez les philatélistes à collectionner toute la série jeunesse.
01:07:55 - Voilà le générique de Pokémon que Benoît Chaumont est en train de chanter.
01:08:02 C'est une question de génération.
01:08:05 Vous êtes un grand fan de Benoît Chaumont, ça on le sait.
01:08:07 Les 700 000 timbres Pokémon ont été imprimés hier et on pourra les acheter à partir du 28 février.
01:08:13 Vous savez que chaque Pokémon a un type.
01:08:17 Il y a des Pokémon brouillard, des Pokémon...
01:08:19 - Comment s'appelait le Pokémon qui provoque le brouillard ?
01:08:21 - Et c'est lui qui domine sur Périgueux ce matin.
01:08:24 - Exactement, et sur l'ensemble de la Dordogne d'ailleurs.
01:08:25 On a pas mal de brouillard ce matin, prudence sur les routes.
01:08:28 Attention ce matin, il y a eu un petit souci de circulation sur la route de Marival,
01:08:32 dans le sens qu'au niveau de Marsac, il n'y a qu'une voiture qui a tapé le terre-plein central.
01:08:35 Et donc qui a causé des ralentissements.
01:08:37 Ralentissement évidemment autour de la rampe en sol, ça a commencé à se faire sentir sérieusement.
01:08:40 Je vous rappelle que depuis Périgueux, vous ne pouvez pas emprunter la rampe en sol pour rejoindre Saniak et la 89.
01:08:45 Dans l'autre sens, vous pouvez encore passer pour le moment.
01:08:49 La 89 reste fermée et tout ça va évoluer évidemment,
01:08:52 puisqu'on ne sait pas encore si les agriculteurs vont rejoindre le centre-ville de Périgueux aujourd'hui.
01:08:56 En tout cas, il va y avoir du mouvement à Bergerac et puis autour de l'usine Fremarsac.
01:09:00 À Marsac-sur-Lille également, on vous tient au courant évidemment tout au long de cette émission.
01:09:04 Le temps pour aujourd'hui, donc le brouillard qui va laisser la place ensuite à la grisaille,
01:09:08 pour la fin de la matinée avec pas mal d'humidité ce matin.
01:09:11 Les températures qui se rapprochent des 10°C actuellement.
01:09:13 Pour la suite de la journée, cet après-midi, ce sera du soleil partout sur la Dordogne,
01:09:18 avec des températures qui vont continuer de monter, puisqu'on attend 15°C à Ribérac et à Bergerac,
01:09:24 16°C à Nontron et à Sarlay, puis 17°C à Périgueux à la maximale.
01:09:28 La météo 100% locale avec Cerise Technique.
01:09:31 Experts depuis 30 ans, pompe à chaleur, climatisation, photovoltaïque, chaudière bois, électricité et bande de recharge
01:09:37 à Ménesplet et sur cerise-technique.com
01:09:42 Le 6/9 sur France Bleu Périgord, Benoît Chaumot.
01:09:46 8h09, bon début de journée avec nous sur France Bleu Périgord et France 3.
01:09:49 On va continuer de suivre l'évolution de la situation en temps réel, évidemment.
01:09:54 On va marquer une petite parenthèse pour prendre la direction de Montagnac d'Auberoch avec vous, Julien Pellet, ce matin.
01:09:59 Bonjour Benoît, je vous propose non pas d'aller récupérer ou partir à la chasse de Pokémon,
01:10:04 mais partir à la chasse de volontaires et de bénévoles qui souhaiteraient s'engager sur différents chantiers participatifs.
01:10:10 Ça va être une grande première instaurée par Madame la maire Alexandra Dumas, faire participer les habitants.
01:10:16 Toujours pour embellir le centre-bourg, on va en parler avec notre invitée Alexandra Dumas, maire de Montagnac d'Auberoch.
01:10:21 C'est à suivre dans quelques minutes sur France Bleu et France 3.
01:10:24 Je vous rappelle que vous pouvez nous appeler à tout moment 05 53 53 82 82 pour nous expliquer comment ça se passe sur la route.
01:10:30 Pour vous ce matin, émission spéciale qui continue juste après les Beatles sur France Bleu et France 3.
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01:12:45 Les Beatles sur France Bleu, Périgord et France 3 à 8h12.
01:12:53 Vous restez avec nous, on continue notre émission spéciale ce matin.
01:12:56 Émission spéciale dédiée à la troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
01:13:00 Ils sont mobilisés en Dordogne.
01:13:03 On va entendre vos témoignages dans quelques instants au 05 53 53 82 82.
01:13:07 Vous êtes agriculteur, vous souhaitez témoigner ce matin ou simplement adresser des messages aux agriculteurs.
01:13:12 Vous nous appelez, on fait le point avec vous dans quelques minutes.
01:13:15 Et on fait un point avec Thibaud Delmarle sur le terrain dans un instant.
01:13:18 Ici Matin, revient dans un instant.
01:13:22 [Musique]
01:13:25 Ce soir sur France 3.
01:13:28 La montagne ne pardonne pas vous savez.
01:13:31 Si vous avez quelque chose à cacher.
01:13:33 Je sais garder un secret quand même.
01:13:35 Inutile de l'enfouir.
01:13:36 Elle sait à peu près tout sur tout le monde je pense.
01:13:38 La montagne finit toujours par faire jaillir la vérité.
01:13:41 Vous croyez qu'elle en sait déjà un piquet sur vous ?
01:13:43 Je suis piégé.
01:13:45 Vous connaissez d'autres choses sur moi que j'ignore peut-être ?
01:13:50 Là-haut, tout se dit à voix basse.
01:13:52 Meurtre dans les trois vallées avec Linne Renaud et Samuel Labarthe.
01:13:56 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
01:14:00 Ce programme est disponible en audio description.
01:14:03 [Musique]
01:14:16 [Musique]
01:14:22 Le 6/9 sur France Bleu Périgord.
01:14:24 Bientôt 8h15 sur France Bleu Périgord et France 3.
01:14:27 Édition spéciale sur France Bleu Périgord.
01:14:30 Mobiliser sur le terrain ce matin aux côtés des agriculteurs
01:14:34 pour vous faire vivre en direct cette troisième journée de mobilisation des agriculteurs
01:14:38 avec dans un instant un point évidemment sur vos conditions de circulation.
01:14:41 Mais d'abord on va retrouver sur le terrain notre envoyé spécial Thibaut Delmarle.
01:14:44 On vous retrouve du côté du rond-point du Cerf près de la rampe insolée et de l'A89.
01:14:49 Et on vous retrouve aux côtés de Guillaume Testu, le président des jeunes agriculteurs en Dordogne.
01:14:53 Exactement. Bonjour Guillaume Testu.
01:14:55 Bonjour.
01:14:56 Bon ça y est le jour est levé, les agriculteurs qui ont passé la nuit.
01:15:00 Qu'est-ce que vous préparez pour aujourd'hui alors ?
01:15:04 Tout d'abord déjà refaire un peu le... remobiliser les troupes ce matin.
01:15:11 On a rendez-vous à 10h sous le pont du Cerf.
01:15:15 Il y a plusieurs convois qui vont converger vers nous, un peu du département.
01:15:20 Pour en faire un peu un convoi et un point stratégique qui est là au pont du Cerf.
01:15:26 Et puis après dans l'après-midi l'objectif est d'aller se diriger vers Fromarsac.
01:15:31 Qu'est-ce que vous allez faire à Fromarsac alors ?
01:15:33 On va aller rendre une petite visite, faire un petit cortège devant Fromarsac.
01:15:39 On n'a pas l'intention d'aller... qui n'est pas d'inquiétude d'aller casser...
01:15:44 C'est toujours un mouvement pacifiste d'aller casser Fromarsac.
01:15:48 Justement, vous pouvez nous expliquer pourquoi est-ce qu'on vise Fromarsac ?
01:15:51 C'est une entreprise, tout le monde la connaît ici, une grosse entreprise qui fabrique du fromage.
01:15:55 Pourquoi est-ce que cette entreprise là particulièrement est visée ?
01:15:59 Parce que tout simplement la loi Egalim a été remise en cause par un procès qui a été perdu du côté des producteurs.
01:16:06 Ils n'ont pas payé le juste prix.
01:16:08 Donc c'est pour ça, c'est une symbolique d'aller manifester notre mécontentement devant cette entreprise.
01:16:14 Vous, vous êtes à la tête d'un syndicat.
01:16:16 On voit qu'aujourd'hui à Bergerac, à Saint-Antoine-de-Breuil, les blocages, les mobilisations vont reprendre.
01:16:21 Dans les autres départements de France, on le voit à la télé, on l'entend à la radio,
01:16:24 les mouvements sont parfois bien plus virulents qu'ici.
01:16:28 Qu'est-ce que ça vous fait ? Ça vous donne de la force ?
01:16:31 Non, je pense qu'il ne faut pas tomber dans cette optique-là, de regarder les mouvements qui sont virulents.
01:16:39 Je pense aussi que du côté médiatique, on se trompe un peu.
01:16:41 On ne parle que d'un seul département qui fait quelques débordements.
01:16:45 Le Tégaronne.
01:16:46 Oui, exactement.
01:16:47 Donc nous, on ne constate pas ces débordements-là.
01:16:50 Il y a 85 départements qui sont mobilisés au niveau national, peut-être encore d'autres qui vont rentrer.
01:16:55 Il y a beaucoup de départements où ça se passe très bien.
01:16:57 Donc il ne faut pas se concentrer et avoir une vision que sur ce département-là,
01:17:01 où il y a un peu plus de débordements qu'ailleurs.
01:17:03 Par exemple, dans Dordogne, ça se passe très bien et on compte bien perdurer dans ce bon esprit et dans cette bonne convivialité.
01:17:11 Mais justement, est-ce qu'on ne pourrait pas vous dire que vous êtes un peu trop gentil ?
01:17:15 Je pense que non.
01:17:16 Il y aura toujours des gens qui vont nous dire ça, mais justement, nous, on est là,
01:17:20 les syndicats, pour avoir la main sur nos collègues, avoir une bonne représentativité
01:17:27 et nouer au bon déroulement de notre mobilisation.
01:17:31 Merci beaucoup, Guillaume Testu.
01:17:32 Merci à vous Thibaud Delmarle.
01:17:33 On vous retrouve sur le terrain un petit peu plus tard en direct du rond-point du Cerf, près de la rampe insolée et de la 89.
01:17:38 Attention, beaucoup de brouillard aussi sur la route ce matin.
01:17:41 On vous appelle à la prudence pour la suite de la journée.
01:17:43 Ce sera du gris dans la matinée, du soleil cet après-midi avec 17 degrés attendus.
01:17:48 On rappelle les gros axes compliqués sur la route ce matin, Louis.
01:17:51 La rampe insolée qui est fermée dans le sens périlleux A89, c'est-à-dire dans le sens nord-sud.
01:17:56 Dans l'autre sens, elle est ouverte.
01:17:58 Le rond-point du Cerf, justement, en bas de la rampe insolée, qui est ouverte sur une voie.
01:18:01 Attention, la chaussée est sale, il y a de la boue et ça glisse.
01:18:04 La 89, enfin, est bloquée de Saint-Astier à la Bachelerie.
01:18:07 Et on y revient dans les prochaines minutes avec vos appels au 0553538282.
01:18:14 On va s'évader un petit peu de ces mobilisations le temps d'une parenthèse à Montagnac-Dobroge.
01:18:20 Puisque face à la baisse des dotations de l'État, certaines communes n'hésitent pas à inventer une nouvelle façon d'embellir leur commune.
01:18:25 C'est le cas à Montagnac-Dobroge, commune du Périgord noir, située à mi-chemin entre la Bachelerie et Périgueux.
01:18:30 Montagnac-Dobroge, effectivement, commune de 150 habitants administrée par Alexandra Dumas, qui est en studio.
01:18:35 Bonjour Madame la maire.
01:18:36 Oui, bonjour.
01:18:37 Alors, lorsque vous avez adressé vos voeux aux montagnacois et montagnacouases,
01:18:40 vous avez évoqué les aménagements réalisés, puis ceux qu'il reste à faire, notamment dans le centre-bourg de Montagnac.
01:18:46 Et vous misez sur une méthode participative.
01:18:49 Concrètement, vous attendez des bénévoles pour réaliser des petits chantiers, monter un mur ou installer un portail, c'est ça ?
01:18:55 Tout à fait, exactement.
01:18:57 On va avoir deux chantiers participatifs, en fait, pour terminer l'aménagement du parking du Présbytère
01:19:02 et installer une buvette près du terrain de pétanque qu'on a fait ultérieurement, enfin avant.
01:19:08 Effectivement, la buvette fait partie des projets 2024.
01:19:11 On va y revenir.
01:19:12 C'est la première fois que vous allez tenter cette méthode participative ?
01:19:15 Plutôt que de faire appel à un artisan, vous mobilisez justement certains des habitants et habitantes ?
01:19:20 Oui, tout à fait, c'est la première fois.
01:19:22 Et puis, c'était l'idée qu'a eu le Conseil, tout simplement, pour faire participer justement les habitants
01:19:26 et un peu redynamiser justement le village de Montagnac-Dobroge.
01:19:29 C'est plus pour le redynamiser que pour faire des économies, finalement, cette méthode-là ?
01:19:33 Un mélange des deux.
01:19:34 C'est un mélange des deux.
01:19:35 Ça va permettre d'avoir, si on a des artisans sur la commune, ce qui est le cas,
01:19:38 qui sont dans la maçonnerie ou qui sont justement dans tout ce qui est couverture ou charpente,
01:19:43 ça va nous permettre justement de faire aussi des économies, bien évidemment.
01:19:46 Vous avez déjà des volontaires qui se sont manifestés ?
01:19:48 Oui, tout à fait. On a quelques habitants, des gens qui se sont portés volontaires
01:19:51 et qui attendent les dates justement pour y participer.
01:19:53 D'accord. Bon, on vous réinvitera après la fin des chantiers.
01:19:56 Avec plaisir.
01:19:57 Voir si ça a marché.
01:19:58 L'investissement collectif, le bénévolat, c'est le seul moyen justement de redynamiser ces villages
01:20:03 et puis peut-être de s'adapter aux baisses des dotations ?
01:20:06 Je dirais que oui. Après, c'est vrai que ce n'est pas évident.
01:20:09 On est des petits villages.
01:20:10 Donc, un petit village, aujourd'hui, les dotations, comme vous disiez tout à l'heure, baissent aussi.
01:20:14 Donc, ce n'est pas simple.
01:20:15 Mais c'est vrai que oui, ça nous permet de redynamiser
01:20:19 et puis de mettre en valeur surtout notre village qui est Montagnac-d'Aubroche.
01:20:23 Alors, parmi les projets, là, je m'adresse aux sportifs, vous l'avez dit,
01:20:25 il y a l'envie de monter une buvette près des terrains de pétanque,
01:20:29 terrain aménagé il y a trois ans.
01:20:31 Et là aussi, on va essayer de faire diminuer les coûts avec les forces vives du village, si on a.
01:20:36 Par exemple, moi, je n'ai aucune compétence en maçonnerie ou en BTP,
01:20:39 mais je peux quand même m'investir.
01:20:41 Tout à fait. Les personnes, même sans compétence, sont bienvenues
01:20:43 et ils seront là pour faire le manœuvre, tout simplement, sur le chantier.
01:20:47 D'accord. Pour redynamiser les communes et les villages, on a aussi besoin des associations.
01:20:52 Chez vous, à Montagnac, le comité des fêtes est en sommeil.
01:20:54 C'est ce que vous m'avez dit.
01:20:55 Tout à fait.
01:20:56 Comment on fait pour réveiller un comité des fêtes ?
01:20:58 Justement, c'est la question.
01:20:59 Vous m'avez invité, ça tombait bien, justement,
01:21:01 parce que ça fait deux ans, effectivement, que je relance un petit peu les habitants,
01:21:04 justement, pour pouvoir avoir des bénévoles sur ce comité des fêtes,
01:21:08 parce qu'on n'a plus de manifestation.
01:21:10 C'est vrai, en plus, il y a eu le Covid, donc ça a été un petit peu compliqué.
01:21:13 On a relancé, donc, l'année dernière, on a invité tous les habitants,
01:21:17 on a fait un repas où la commune a invité tous les habitants à ce repas.
01:21:21 Il y a eu plus de 80 participants, donc c'était bien.
01:21:23 On va renouveler ce repas cette année, justement, vers le mois de mai.
01:21:28 Donc, on espère avoir encore du monde, et peut-être, voilà,
01:21:30 de donner envie aux gens, justement, de relancer la machine.
01:21:34 Parce que ce repas qui arrive au printemps, ce sont les élus qui l'organisent ?
01:21:38 Tout à fait, c'est le conseil.
01:21:40 Bonne chance. On va terminer avec, et le message est passé, surtout, aux habitants de Montagnac.
01:21:46 On va terminer avec notre question du jour, vous l'avez entendu,
01:21:48 quatrième jour de colère des agriculteurs en Dordogne,
01:21:52 mais aussi le mouvement se généralise sur toute la France.
01:21:55 L'A89 est encore bloqué, on a compris que les agriculteurs allaient se réunir à 10h
01:21:58 avant de prendre la direction de l'entreprise Fromarsac.
01:22:00 Est-ce que vous comprenez cette colère des agriculteurs, et leurs revendications, surtout ?
01:22:04 Oui, bien sûr, tout à fait. Après, pas que les agriculteurs, aujourd'hui.
01:22:07 On se rend bien compte que dans tous les secteurs, c'est quand même compliqué pour tout le monde, aujourd'hui.
01:22:11 Donc, bien évidemment, on les soutient, et j'ai des agriculteurs dans la commune,
01:22:15 donc, encore plus, on les soutient, bien évidemment.
01:22:18 Quel autre secteur, vous sentez aussi la colère montée ? Dans quel autre secteur ?
01:22:21 Bah, tous les secteurs, aujourd'hui, on le voit bien. Les gens, c'est difficile, le travail,
01:22:25 les gens ont du mal à y arriver, même en travaillant,
01:22:29 donc, on voit bien que c'est compliqué pour tout le monde.
01:22:32 Merci beaucoup, Alexandra Dumas, maire de Montagnac-d'Aubroche, d'être passée par France Bleu ce matin.
01:22:36 Bonne journée, et bon courage pour réveiller le comité des fêtes.
01:22:38 Bonne journée également, merci.
01:22:39 Et merci à vous, Julien, on vous retrouve demain matin, 8h15, à demain.
01:22:41 A demain.
01:22:42 Votre avis nous intéresse, sur France Bleu Périgord.
01:22:46 0553538282, c'est le numéro pour participer dès maintenant à notre émission spéciale sur France Bleu Périgord.
01:22:53 On suit, Louis, la troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
01:22:57 Oui, les agriculteurs qui continuent à bloquer, on l'a dit, chez nous, ils bloquent l'A89 ce matin,
01:23:03 ainsi que la rampe-pinceaule, qui est fermée dans le sens périgueux, A89.
01:23:07 Cette mobilisation qui est générale à 85 départements en France sont concernés par des blocages.
01:23:13 C'était le cas hier, c'est le cas aujourd'hui encore.
01:23:17 Des blocages aussi sur la rocade de Bordeaux.
01:23:19 Alors ce matin, on vous pose la question, on vous demande votre avis,
01:23:22 ce que vous pensez de ce mouvement des agriculteurs, si vous voulez leur apporter votre soutien,
01:23:27 vous pouvez nous appeler pour témoigner.
01:23:29 Vous pouvez aussi nous appeler pour faire un point sur la circulation ce matin.
01:23:33 Si vous avez pris la route, si vous avez eu des perturbations,
01:23:36 appelez-nous aussi au 0553538282, on vous écoute ce matin.
01:23:40 - On reçoit ce matin, pour commencer, Ludovic. Bonjour Ludovic.
01:23:44 - Bonjour.
01:23:45 - Ludovic, vous êtes boulanger pour le fournil du privilège,
01:23:48 et vous êtes allé offrir des viennoiseries et le pain sur le rond-point
01:23:52 où sont mobilisés les agriculteurs à Sagnac. Pourquoi ?
01:23:56 - En fait, c'est pour juste vous leur montrer mon soutien.
01:24:00 Sans agriculteurs, nous, on ne peut pas interpréter notre métier correctement.
01:24:04 Il faut défendre la cause pour qu'ils vivent décemment de leur travail.
01:24:09 Et puis, c'est un prix, donc il faut être tous derrière nos agriculteurs.
01:24:13 C'est un soutien comme un autre.
01:24:16 - Ludovic, il y a des grosses perturbations, par exemple à Périgueux,
01:24:19 aujourd'hui comme hier notamment.
01:24:22 Est-ce que vous encouragez les agriculteurs à poursuivre leur mouvement,
01:24:26 à intensifier les blocages ?
01:24:28 - Bien sûr, il ne faut qu'ils ne lâchent rien,
01:24:30 parce que ce n'est pas normal qu'ils vivent avec 5 ou 600 euros par mois
01:24:34 ou des matières premières qu'ils achètent à bas prix pour revendre après
01:24:39 dans les centrales d'achat ou les grands hypermarchés qui font une marge phénoménale.
01:24:44 Nous, on subit aussi les hausses de matières premières par rapport à tout ça,
01:24:49 à tous ceux qui en veulent un peu plus que les autres.
01:24:52 Mais il ne faut pas oublier que les agriculteurs sont les premiers à produire en France.
01:24:56 Si on n'a pas nos agriculteurs, ce n'est pas possible de continuer comme ça.
01:25:01 - Merci à Ludovic Boulanger qui allait offrir la viennoiserie et le pain sur le rond-pont
01:25:04 où sont mobilisés les agriculteurs ce matin.
01:25:06 Merci d'avoir accepté de témoigner, vous êtes le bienvenu quand vous voulez,
01:25:10 sur France Bleu Périgord.
01:25:11 France Bleu Périgord
01:25:13 Votre avis nous intéresse sur notre page Facebook.
01:25:15 Patrick de Villefranche de Longchamp nous rejoint. Bonjour Patrick.
01:25:18 - Bonjour.
01:25:19 - Vous, vous êtes artisan et vous avez prévu aujourd'hui d'aller au rassemblement
01:25:23 du rond-point de l'autoroute à Montpont, rassemblement prévu à 11h.
01:25:27 Pourquoi vous allez aller rejoindre les manifestants, les agriculteurs ce matin, Patrick ?
01:25:32 - Oui, bonjour, j'ai prévu cela, mais pour montrer que je suis solidaire avec nos agriculteurs.
01:25:39 - Pourquoi vous êtes solidaire ?
01:25:41 - Ils travaillent beaucoup et leur travail n'est pas reconnu.
01:25:45 Ce n'est pas bien, c'est eux qui nous nourrissent, c'est eux qui font vivre la France.
01:25:51 - Qu'est-ce qu'il faut faire Patrick, d'après vous, pour aider les agriculteurs ?
01:25:55 Ils parlent notamment de ces prix de leur production qui sont trop bas.
01:25:59 Est-ce qu'il faut aller acheter des produits plus chers, par exemple,
01:26:03 augmenter les prix de leur production ?
01:26:06 - Oui, exactement, en fait, ce n'est peut-être pas acheter des produits plus chers,
01:26:10 c'est surtout que les grosses entreprises, les revendeurs,
01:26:15 ne se gardent pas sur le dos des agriculteurs.
01:26:18 Il faudrait que le bénéfice des agriculteurs soit au-dessus du coût de leur production.
01:26:27 - On l'a entendu tout à l'heure, le revenu des agriculteurs est faible,
01:26:34 notamment pour certains éleveurs dont le revenu moyen est entre 600 et 700 euros.
01:26:40 Cela vous choque ?
01:26:42 - Tout à fait, c'est une honte.
01:26:45 Je me mets à leur place et je pense qu'ils préfèreraient vivre correctement de leur travail.
01:26:53 - Et vous allez aller les soutenir au rond-point de l'autoroute à Montpont,
01:26:56 rassemblement prévu à 11h.
01:26:58 Merci beaucoup Patrick d'avoir accepté de témoigner sur France Bleu Périgord.
01:27:02 Bonne journée.
01:27:03 France Bleu Périgord, votre avis nous intéresse.
01:27:06 Émission spéciale, troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
01:27:10 Vous témoignez à la fois de vos conditions de circulation ce matin,
01:27:13 et de votre soutien aux agriculteurs.
01:27:15 Vous nous expliquez quelles visions vous avez de ce mouvement.
01:27:18 On va justement poser la question à Brigitte de Saint-Jory de Chalais ce matin.
01:27:21 Bonjour Brigitte.
01:27:22 - Oui bonjour.
01:27:23 - Brigitte, vous soutenez ce mouvement ?
01:27:24 - Déjà, on ne devient pas agriculteur du jour au lendemain.
01:27:27 Ce sont quand même des années d'études où les parents sont obligés de se priver.
01:27:32 Il n'y a pas si longtemps que j'entendais que les agriculteurs sont riches,
01:27:36 qu'ils ont des gros tracteurs.
01:27:37 Non.
01:27:38 Ça appartient à qui ?
01:27:39 Ça appartient à leur banque.
01:27:40 Si demain ils ne remboursent pas leur crédit, on leur faisait tout ?
01:27:44 Alors il faut arrêter de…
01:27:46 Moi je dis, je suis pour les agriculteurs,
01:27:48 parce que vraiment, c'est eux qui nous nourrissent,
01:27:50 c'est eux qui sont là du premier janvier au 31 décembre,
01:27:54 quand il y a eu la période de Covid.
01:27:56 C'est eux qui sont venus alimenter les chaînes de commerce, tout ça.
01:28:01 Et moi vraiment, je soutiens.
01:28:03 Je ne suis pas fille d'agriculteur, loin de là.
01:28:06 Mais moi, demain, je pense à mes enfants, à mes arrière-petits-enfants,
01:28:10 en me disant, si demain les agriculteurs arrêtent,
01:28:13 qu'est-ce qui restera dans les prés ?
01:28:15 Moi, j'avais des amis qui venaient d'Ordogne,
01:28:18 ils ne savaient même pas ce que c'était une vache,
01:28:20 ni une poule, ni un canard, ni un mouton.
01:28:23 Et demain, on va leur laisser à la nouvelle génération ?
01:28:27 Pas grand-chose.
01:28:28 Ah non, non, non, il faut quand même les aider, les soutenir.
01:28:32 Déjà, quand le matin, vous avez acheté votre baquette de pain,
01:28:35 elle vient d'où ?
01:28:36 C'est l'agriculteur qui l'a façonnée.
01:28:38 Enfin, il ne l'a pas façonnée, mais c'est lui qui a donné la matière première.
01:28:42 Et on entend votre énervement et votre soutien ce matin, Brigitte.
01:28:46 Je suis obligé de vous arrêter, je suis désolé, Brigitte,
01:28:48 on a un petit peu pris par le temps,
01:28:49 et vous êtes très nombreux à vouloir témoigner ce matin.
01:28:52 On va marquer une petite pause,
01:28:53 mais vous allez pouvoir continuer de nous appeler juste après le journal de 8h30.
01:28:57 On aura notamment Michel qui témoignera dans les prochaines minutes sur France Bleu Périgord.
01:29:01 On va faire un point dans un instant sur vos conditions de circulation aussi,
01:29:04 qui sont forcément touchées par ces mobilisations.
01:29:07 Vous restez avec nous, émission spéciale sur France Bleu Périgord et France 3.
01:29:12 Ici, Matin, revient dans un instant.
01:29:16 Ce soir sur France 3.
01:29:19 La montagne ne pardonne pas, vous savez.
01:29:23 Si vous avez quelque chose à cacher...
01:29:26 Je sais garder un secret quand même.
01:29:28 ...inutile de l'enfouir.
01:29:29 Elle sait à peu près tout sur tout le monde, je trompe ?
01:29:31 La montagne finit toujours par faire jaillir la vérité.
01:29:34 Vous croyez qu'elle en sait déjà un peu, qu'est-ce qu'on vous fout ?
01:29:36 Je suis piégé.
01:29:37 Vous connaissez d'autres choses sur moi que j'ignore, peut-être ?
01:29:43 Là-haut, tout se dit à voix basse.
01:29:45 Meurtre dans les Trois-Vallées, avec Linne Renaud et Samuel Labarthe.
01:29:49 Ce soir à 21h10 sur France 3 et déjà sur la plateforme France.tv.
01:29:53 Ce programme est disponible en audio description.
01:29:56 Quand vous écoutez France Bleu, vous n'êtes pas n'importe où.
01:30:11 Vous êtes chez vous.
01:30:13 France Bleu, au cœur de nos régions, de nos villes, de nos villages.
01:30:18 France Bleu Périgord, ici, on parle d'ici.
01:30:21 À 8h30 sur France Bleu Périgord et France 3, le journal Thomas Vichard.
01:30:25 Et la météo, Benoît, on fait attention évidemment sur la route, ce brouillard en Dordogne.
01:30:30 Exactement, beaucoup de brouillard, ça restera gris pour la suite de la matinée, avec quand même du soleil.
01:30:35 Attendu cet après-midi, on fait un point complet sur votre météo à la fin de ce journal.
01:30:40 Et on en sait un peu plus sur cette troisième journée de mobilisation des agriculteurs en Dordogne.
01:30:46 Les tracteurs sont toujours au rond-point du cerf, près de périgueuses circulations difficiles.
01:30:52 Ils étaient une quarantaine en bas de la rampe insole ce matin.
01:30:56 Louis Debergevin, quelles sont les perturbations sur la route ce matin ? Il y en a plusieurs.
01:31:00 Déjà, il y a l'autoroute A89 qui est bloquée de Saint-Astier à la Bachelerie.
01:31:05 Ça, c'est le cas depuis hier et ça devrait continuer.
01:31:09 Ça veut dire que les véhicules empruntent des petites routes autour de l'autoroute.
01:31:13 La rampe insole qui va de l'A89 jusqu'à Périgueux est fermée dans le sens Périgueux A89, c'est-à-dire dans le sens nord-sud.
01:31:22 Impossible de l'emprunter dans ce sens-là. Dans l'autre sens, par contre, elle reste ouverte.
01:31:26 Le rond-point du cerf, qui est en bas de la rampe insole, lui est ouvert, mais seulement sur une seule voie.
01:31:31 Il y a des perturbations parce qu'à cet endroit-là, notamment, la chaussée est sale et très glissante.
01:31:36 Prudence donc, les agriculteurs qui n'ont pas prévu de bouger avant 10h.
01:31:41 Ensuite, ils voudraient aller à Marsac sur l'île pour aller manifester devant l'entreprise Fromarsac.
01:31:46 Voilà, Fromarsac, ce sera cet après-midi, a priori, vers 14h, parce que cette entreprise, selon les manifestants, ne respecte pas la loi EGalim.
01:31:55 Ils pourraient donc déverser le contenu de l'urbane devant l'entreprise.
01:32:00 Donc, ce sera cet après-midi, avec toujours cette question aussi de savoir si les manifestants iront au centre-ville de Périgueux.
01:32:07 Ailleurs, dans le département mobilisation, au rond-point de Roumanière, à Bergerac, retour à partir de 10h.
01:32:13 Tout à l'heure, ça c'est juste à côté de l'aéroport, sur la N21, près de Bergerac.
01:32:17 Rassemblement également à Montpont, à 11h, là c'est à côté du rond-point de l'autoroute.
01:32:21 Et puis vous nous appelez, bien sûr, au 0553 53 82 82, si vous voyez quelque chose sur la route.
01:32:28 Et on refera le point, bien sûr, avec Thibaud Delmarle, dans 10 minutes, notre reporter qui est au rond-point du Cerf, près de Périgueux.
01:32:35 Et il y a des blocages un petit peu partout dans le pays.
01:32:37 Oui, nouvelle opération escargot, sur la rocade de Bordeaux, évidemment, la circulation extrêmement compliquée.
01:32:43 Là où c'est bien énervé également, c'est à Agen, avec des feux de paille et des feux de pneus devant la préfecture du Lot-et-Garonne.
01:32:50 Et ça, écoutez, ce n'est pas du goût d'Éric Frétière, le président des agriculteurs irriguants de France.
01:32:55 Il était sur France Bleu Périgord tout à l'heure.
01:32:57 C'est inadmissible. Je suis au quotidien avec les représentants du syndicalisme de la FNSEA de Dordogne.
01:33:08 Et je peux vous dire que ce n'est pas eux qui cautionnent ça du tout.
01:33:11 C'est des débordements qui sont inadmissibles.
01:33:13 Éric Frétière qui craint que ces débordements décrédibilisent le mouvement. Il est par ailleurs agriculteur à Saint-Rémy-sur-Lidoir, c'est près de Montpont.
01:33:22 En Dordogne, les syndicats ne veulent d'ailleurs pas que la mobilisation se durcisse comme dans le Lot-et-Garonne. On vient de l'entendre.
01:33:28 Ailleurs en France, on a des blocages d'autoroutes dans la Loire, dans le Vaucluse ou en Alsace, près de Strasbourg.
01:33:34 Et maintenant, la Confédération Paysanne, le troisième syndicat agricole, appelle ses adhérents à rejoindre le mouvement.
01:33:40 En Dordogne, par contre, ils ne rejoindront pas les blocages, mais ils vont organiser une manifestation de soutien dimanche à Périgueux.
01:33:46 C'est ce que nous dit François Soulard, le porte-parole de la Confédération Paysanne en Dordogne.
01:33:51 On va manifester de manière différente. Et je pense que la société civile est consciente de l'importance du monde agricole dans sa vie de tous les jours.
01:34:00 Il faut qu'elle aussi se mobilise pour vraiment montrer au gouvernement que les agriculteurs, c'est une part importante de leur vie, c'est leur alimentation.
01:34:10 C'est ça qui est important. Les accords de libre-échange, le libéralisme débridé, c'est ça qui nous conduit à ce constat d'échec.
01:34:17 Et il faut changer de paradigme. Le revenu des agriculteurs vient des consommateurs.
01:34:24 C'est pour ça que nous dimanche on appelle à une manifestation de soutien de la société civile, de tous ceux qui considèrent que les agriculteurs, ils ont une part à jouer importante dans la société.
01:34:35 Voilà, François Soulard, le porte-parole de la Confédération Paysanne en Dordogne, invité de France Bleu Périgord à 7h ce matin.
01:34:43 Les manifestants en Dordogne, en tout cas, ne bougeront pas, et c'est pareil en France, ne bougeront pas tant qu'ils n'auront pas de réponse concrète du gouvernement.
01:34:50 Gabriel Attal, le Premier ministre, doit faire des annonces ce soir ou demain.
01:34:55 La FNSEA, le premier syndicat agricole de son côté, a donné hier soir une liste d'une centaine de doléances.
01:35:01 Envoyez donc un matignon, tout cela est à lire sur francebleu.fr.
01:35:05 Dans le reste de l'actualité, le casino de Montpont va devenir un hauchant.
01:35:10 Le groupe casino qui vend presque tous ses magasins en France à ses concurrents face à ces graves difficultés financières.
01:35:17 Une centaine des magasins casinos vont devenir des hauchants, près de 200 deviendront des intermarchés.
01:35:23 Ce sera à partir du printemps prochain.
01:35:26 Et puis, pour finir un peu plus légèrement, Pikachu, le Pokémon le plus célèbre du monde, est à Boulazac en ce moment, imprimé sur des timbres.
01:35:35 Depuis hier, à l'imprimerie Philaposte, pour l'anniversaire du lancement du jeu.
01:35:39 C'était il y a 28 ans déjà, des timbres qui seront en vente à la fin du mois de février prochain.
01:35:46 On vous a mis les détails sur francebleu.fr, vous avez même la vidéo de ces timbres.
01:35:51 Un point sur la route, sur la circulation évidemment Benoît, parce que c'est très compliqué avec les blocages ce matin.
01:35:58 Evidemment, ça commence à devenir bien rouge sur les cartes de circulation, sur l'agglomération de Périgueux.
01:36:03 Petit point, si vous êtes sur le cours Saint-Georges, à côté de France Bleu Périgord, vous commencez à être ralenti.
01:36:08 Et vous êtes ralenti quasiment jusqu'au palio à Boulazac, sur toute la route de Lyon.
01:36:13 Évidemment, en arrivant depuis la rampinsol de Saint-Yacques, vous êtes ralenti puisqu'il y a le blocage au niveau du rond-point du cerf près de la 89.
01:36:22 Ce qui fait que vous passez lentement et que la rampinsol est encombrée dans ce sens-là.
01:36:26 Dans l'autre sens, vous ne circulez pas sur la rampinsol.
01:36:29 N'essayez pas, depuis le centre-ville de Périgueux, de rejoindre Saint-Yacques et la zone de la 89 depuis la rampinsol.
01:36:35 C'est impossible, la route est bloquée dans ce sens-là.
01:36:38 Vous êtes aussi ralenti du côté de Coulounier-Chamier, sur l'avenue Wiston Churchill.
01:36:43 C'est celle qui descend pour rejoindre l'avenue de Maréchal-Juin à Périgueux, dans le secteur du bassin.
01:36:49 En partant aussi sur la voie des Stades, direction Marsac, vous êtes bien ralenti.
01:36:53 Ça commence à être la galère un petit peu partout, je ne vous le cache pas, sur l'avenue Michel Grandoux aussi, entre Trelissac et Périgueux.
01:36:58 Et vous êtes nos yeux sur la route, donc n'hésitez pas, 05 53 53 82 82, si vous rencontrez des difficultés en particulier sur votre trajet.
01:37:06 La météo avec pas mal de brouillard ce matin aussi, ce qui n'arrange pas la situation.
01:37:10 Avec de la grisaille prévue pour l'ensemble de la matinée.
01:37:14 Pour cet après-midi, le soleil est de retour, avec de la douceur au programme, on s'approche des 10 degrés ce matin.
01:37:19 Cet après-midi, on attend jusqu'à 13 degrés pour la maximale à Thiviers.
01:37:24 On attend 14 degrés à Verres, 15 degrés à Ribérac et à Bergerac.
01:37:28 16 degrés à Nontron et Sarlaye, 17 degrés pour un 25 janvier à Périgueux.
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01:37:45 Votre avis nous intéresse sur France Bleu Périgord.
01:37:50 À 8h37 sur France Bleu Périgord, votre avis nous intéresse ce matin sur cette troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
01:37:59 On vit ça ensemble sur France Bleu, on va retrouver dans quelques minutes sur le terrain Thibault Delmarle, aux côtés des agriculteurs.
01:38:04 On vous demande de nous appeler ce matin, à la fois pour du très concret, nous demander de nous donner vos conditions de circulation sur les routes en Dordogne ce matin.
01:38:13 Vous nous racontez comment ça se passe et notamment sur les itinéraires bis que vous allez être nombreux à emprunter aujourd'hui.
01:38:19 Et puis vous nous donner votre avis aussi sur ce mouvement, votre soutien peut-être aux agriculteurs.
01:38:24 Vous avez la parole ce matin, Michel, et ça est à Saint-André d'Alès. Bonjour Michel.
01:38:28 Bonjour Michel.
01:38:29 Oui bonjour.
01:38:30 Michel, vous êtes d'accord avec ce mouvement des agriculteurs en colère depuis trois jours maintenant ?
01:38:35 Mais tout à fait d'accord avec eux. C'est des gens qui bossent plus de 70 heures par semaine.
01:38:41 Vous pouvez vous comprendre qu'ils n'ont aucun revenu, ils ne touchent rien du tout, ils travaillent, ils bossent, ils se lèvent de bonne heure le matin et ils n'ont rien.
01:38:50 Quand vous voyez que ces messieurs, les députés, ont touché quand même 300 euros de plus, est-ce que c'est normal ça ? Est-ce que c'est normal ?
01:38:57 Michel, est-ce que d'après vous il faudrait que le mouvement se durcisse, qu'on intensifie les blocages, qu'il y ait encore plus de blocages par exemple autour de Périgueux ?
01:39:07 Tout à fait, tout à fait, je suis d'accord, tout à fait. Il faudrait que plus de gens descendent dans la rue, ça ne va plus.
01:39:12 On est gouverné par des gens qui ne sont pas à la hauteur.
01:39:16 Comme disaient certains qui prenaient les bottes et qui descendent voir sur les terrains comment ça se passe, comment ils travaillent les gens.
01:39:22 Quelle honte, j'ai honte, j'ai honte moi. Vous savez pas, j'ai ma table d'électeur et je vais la déchirer, la faire brûler, j'en ai honte, j'en ai honte de cette France.
01:39:30 Vous irez sur les blocages, vous iriez éventuellement soutenir les agriculteurs ?
01:39:36 Ah, sûrement, sûrement, mais sûrement que j'irai.
01:39:39 Quand vous voyez qu'il y a des gens qui n'ont jamais travaillé de leur vie et qui touchent 800 euros par mois,
01:39:44 ce matin j'écoutais à la radio une personne qui était à la retraite et qui ne touchait même pas 800 euros par mois,
01:39:51 vous trouvez ça normal ? Non, non, non, c'est pas normal, c'est pas normal.
01:39:55 On donne de l'argent à des gens qui ne travaillent pas. Comment voulez-vous que ça ne peut pas continuer ça ?
01:40:01 Ces gens, il faut les mettre au travail, ces jeunes qui n'ont jamais rien fait.
01:40:05 Alors, on sort un petit peu du sujet agriculteur, là Michel, parce qu'on parle de la mobilisation des agriculteurs ce matin.
01:40:13 Merci en tout cas d'être venu témoigner.
01:40:15 On entend votre colère et donc vous allez aller soutenir les agriculteurs.
01:40:18 Josette est à Saint-Avis, bonjour Josette.
01:40:21 Bonjour.
01:40:22 Ils ont raison de manifester les agriculteurs selon vous Josette ?
01:40:24 Oui, moi je suis une ancienne agricultrice, il y a très longtemps d'ailleurs, j'ai 85 ans vous savez.
01:40:29 Mais quand je vois ça, c'est pour les gens qui travaillent comme des damnés, non c'est pas possible.
01:40:34 Et alors, nos produits qu'on trouve, mettons le, les 40 centimes, peut-être chez eux,
01:40:39 que vous le trouvez 1,40 euros en grande surface, et pour la viande pareil, mais c'est pas normal.
01:40:45 Comment on peut faire Josette pour les aider ?
01:40:48 Pour les aider, il faut tellement de mouvements, je voulais que je vous dise,
01:40:51 il faut d'abord qu'on leur enlève beaucoup de normes qui sont peut-être pas ailleurs, je sais pas,
01:40:58 mais c'est horrible ça, de travailler comme des dingues et de pas avoir assez d'argent.
01:41:05 Vous étiez agricultrice, vous vous l'avez dit, vous faisiez quoi exactement Josette ?
01:41:08 J'étais agricultrice, j'ai fait un peu de tout.
01:41:10 Et vous faisiez quoi en agriculture ?
01:41:12 Un peu de lait, du lait, vous avez la viande à la fin, et voilà.
01:41:16 Et vous vous retrouvez dans les difficultés qui sont dévissées aujourd'hui ?
01:41:18 J'ai été dans une petite exploitation, mon mari travaille à l'extérieur,
01:41:21 parce qu'on pouvait pas vivre de l'exploitation, mais c'était normal, c'était trop petit.
01:41:25 Mais on vendait nos produits plus raisonnablement qu'aujourd'hui.
01:41:29 C'est plus dur pour les agriculteurs aujourd'hui qu'avant Josette ?
01:41:34 Ah oui, ah oui, ils ne vendent pas leurs produits à leur juste valeur, c'est sûr.
01:41:40 Et comme vous voyez, quand ça revend, c'est pas possible.
01:41:44 C'est fou, c'est fou.
01:41:46 Merci beaucoup Josette.
01:41:47 Je les plais, ils travaillent comme ils travaillent, mais c'est incroyable ça.
01:41:50 Josette, merci d'avoir témoigné ce matin sur France Bleu Périgord.
01:41:54 Et sur France 3, et on entend votre soutien aux agriculteurs.
01:41:59 France Bleu Périgord, votre avis nous intéresse.
01:42:03 Jean-Jacques est à la bachillerie, bonjour Jean-Jacques.
01:42:06 Bonjour.
01:42:07 Jean-Jacques, vous êtes allé soutenir les agriculteurs sur les ronds-points ?
01:42:09 Ah, mais moi j'y étais mardi, aux ronds-points de la bachillerie,
01:42:12 et puis après au péage de la bachillerie, et moi je suis retraité ouvrier,
01:42:15 je n'ai rien à voir avec le monde agricole, mais je ne les soutiens pas à 100%,
01:42:19 je les soutiens à 300%, parce qu'ils ont entièrement raison.
01:42:24 Et ce qu'il faudrait, c'est que tout le monde se greffe dessus,
01:42:27 parce que malheureusement, ce n'est pas que les agriculteurs qu'on est en train de tuer,
01:42:31 c'est aussi dans toutes les corporations, toutes les petites corporations.
01:42:35 Donc moi je les soutiens énormément, et j'étais très content mardi,
01:42:39 de voir beaucoup de, enfin que j'appelle des gamins agriculteurs,
01:42:43 et Stéphane Lorsteig, moi ça m'a fait plaisir de voir de la jeunesse comme ça,
01:42:46 parce que je leur ai dit, l'avenir d'un pays, ce n'est pas déjà de ma génération,
01:42:50 on va dire de presque 70 ans, on n'est pas là, on est là pour les soutenir,
01:42:54 et moi dès qu'ils refont une action, j'y repars, parce que je suis à fond derrière eux.
01:43:00 Et puis, il y a moi quand j'étais gamin, parce que je suis de la bachillerie,
01:43:04 et bien un agriculteur qui n'avait que trois vaches, il arrivait à faire vivre sa famille.
01:43:08 Et maintenant, ce n'est plus possible, ils sont obligés de travailler comme des dingues,
01:43:12 en plus j'ai appris qu'ils étaient surveillés par satellite pour voir ce qu'ils faisaient dans leur propre terre,
01:43:17 et ainsi de suite, ça ne va pas, on est dans un monde de fous,
01:43:20 comme c'est écrit, on marche vraiment sur la tête.
01:43:23 Donc moi j'étais à fond derrière eux, il ne faut surtout pas qu'ils lâchent.
01:43:26 - Jean-Jacques, on n'a pas entendu de surveillance par satellite pour vérifier,
01:43:29 par contre c'est vrai qu'il y a beaucoup de contrôles,
01:43:31 et que les agriculteurs se plaignent parfois de la difficulté pour ces contrôles,
01:43:35 et ils protestent justement contre les normes qu'ils disent trop nombreuses.
01:43:38 - Jean-Jacques qui est donc parti les soutenir sur le terrain,
01:43:40 merci d'avoir accepté de témoigner ce matin sur France Bleu Périgord.
01:43:44 J'aimerais qu'on accueille maintenant Josiane de Nontron.
01:43:46 Bonjour Josiane.
01:43:47 - Oui bonjour.
01:43:48 - Josiane, vous avez travaillé pour un grand groupe agroalimentaire pendant plus de 20 ans,
01:43:52 est-ce qu'on peut le citer ?
01:43:53 - Oui, tout à fait.
01:43:54 - Vous avez travaillé pour Lactalis pendant 21 ans,
01:43:57 quel regard vous avez, vous avec cette expérience professionnelle, sur le mouvement d'aujourd'hui ?
01:44:03 - Eh bien voilà, moi je vois qu'on demande toujours plus, plus, plus aux agriculteurs,
01:44:09 et le géant du lait c'est exactement pareil, c'est des normes, des normes, il est encore des normes.
01:44:16 Et donc la maison mère qui se trouve à Laval,
01:44:19 eh bien le site où j'ai travaillé, sur le site de Montréal, en Lothégaronne,
01:44:27 eh bien met la pression, et encore la pression sur les chefs d'équipe, et la pression sur les ouvriers.
01:44:33 Donc au bout d'un moment vous dites stop.
01:44:36 - Trop de pression.
01:44:37 - Et moi je suis partie.
01:44:38 - Trop de pression.
01:44:39 - Trop de pression.
01:44:40 - Josiane, sur quoi ? Sur les prix, notamment, sur la qualité des produits ?
01:44:44 - Voilà, c'est la qualité des produits.
01:44:46 Le client veut ça, et on est obligé de s'adapter.
01:44:49 Et donc forcément, moi je comprends les agriculteurs,
01:44:53 et je peux vous dire que moi le samedi, eh bien j'irai sur les ronds-points,
01:44:56 parce que, ras-le-bol, et je les soutiendrai.
01:45:00 Le temps qu'il faudra, mais je les soutiendrai.
01:45:02 - Qu'est-ce qu'on peut faire, Josiane ?
01:45:04 C'est possible d'obliger les groupes, par exemple, comme le groupe dans lequel vous avez travaillé,
01:45:10 c'est possible de les obliger à acheter plus cher aux agriculteurs, par exemple ?
01:45:15 - Oui.
01:45:17 - Très bien. Merci beaucoup Josiane pour votre témoignage ce matin.
01:45:22 - Notre émission spéciale continue.
01:45:24 On va entendre Serge qui a un avis assez tranché sur la situation, sur ces mobilisations, dans quelques instants.
01:45:28 Mais juste avant, on va retrouver Thibaud Delmal sur le terrain pour faire un petit point en direct aux côtés des agriculteurs.
01:45:33 Troisième journée de mobilisation à vivre.
01:45:35 Antenne spéciale sur France Bleu Périgord et France 3, à tout de suite.
01:45:38 - Ici Matin, revient dans un instant.
01:45:43 À six mois de la cérémonie d'ouverture de l'événement sportif le plus suivi au monde,
01:45:47 Dimanche en Politique vous propose une émission spéciale Jeux Olympiques de Paris.
01:45:51 Alors que Bordeaux sera la seule ville de Nouvelle-Aquitaine à accueillir des épreuves,
01:45:55 comment se préparent les athlètes ?
01:45:57 Quels sont leurs rêves avant la plus grande compétition de leur vie ?
01:46:00 Sans oublier les retombées des Jeux, mais également le coût que cela représente.
01:46:04 Dimanche en Politique, émission spéciale Jeux Olympiques 2024,
01:46:09 depuis le Crédit de Talence, dimanche à 10h35 sur France 3.
01:46:14 - 8h46, bon début de journée.
01:46:26 - Édition spéciale sur France Bleu Périgord.
01:46:29 - Vous nous rejoignez sur France Bleu Périgord et France 3, émission spéciale ce matin
01:46:33 dédiée à la troisième journée de mobilisation des agriculteurs.
01:46:36 On continue de prendre vos appels au 0553538282 pour vos conditions de circulation en direct,
01:46:43 également pour nous donner votre point de vue sur ces mobilisations.
01:46:46 On aura Serge dans un instant, mais d'abord on va retourner sur le terrain
01:46:49 avec notre journaliste Thibaut Delmarle qui est depuis 6h ce matin
01:46:52 aux côtés des agriculteurs près de l'A89 au niveau du rond-point du Cerf.
01:46:57 Et on vous retrouve Thibaut avec Cyril qui se mobilise parce qu'il est très inquiet
01:47:01 pour son fils qui lui commence sa carrière.
01:47:04 - Exactement, il est installé à Saint-Prévat en Périgord, Cyril.
01:47:08 Il a des vaches, des vaches à viande.
01:47:11 Et donc ce matin, si vous êtes là Cyril, c'est bien par inquiétude, vous vous mobilisez pour votre fils.
01:47:17 - On se mobilise ici à Périgord, au point du Cerf, pour mon fils bien sûr,
01:47:24 parce que l'avenir de l'agriculture ce sont les jeunes.
01:47:28 Et le problème c'est que l'avenir il est pas rose, il est plutôt très morose.
01:47:35 - Parce que vous me disiez dans votre exploitation, vous êtes deux,
01:47:39 votre fils il y aurait suffisamment de travail pour qu'il puisse travailler avec vous,
01:47:42 donc vous soyez trois, mais vous n'avez pas l'air sept.
01:47:45 - Ah c'est ça, on est actuellement deux sur la ferme.
01:47:48 Du travail il y en a pour trois ou quatre, mais les revenus, deux je dirais qu'on n'en vit pas.
01:47:55 Heureusement que nos compagnes travaillent à l'extérieur, parce que sinon les fins de mois compliquées.
01:48:02 - Comment est-ce que vous pouvez justement motiver votre fils,
01:48:09 comment est-ce que vous pouvez lui donner de la force pour entamer ce métier ?
01:48:13 - Je pense que la plus grande motivation c'est d'être là tous aujourd'hui,
01:48:19 tout agriculteur, tout syndicat confondu, parce que c'est bien ça, on se défend tous ensemble.
01:48:24 Moi je suis représentant de CR et on a passé avec les collègues de l'EGA et de l'FDSEA,
01:48:32 on a passé la nuit sur le rond-point, voilà, je pense que c'est là le meilleur acte pour l'avenir.
01:48:42 - Comment ça va se passer à partir de maintenant, pour la suite de la journée ?
01:48:47 Le mouvement va durer, selon vous il faut que ça dure,
01:48:50 même si vous avez des petites réponses, il faut que ça dure pour vous faire entendre sur la durée ?
01:48:54 - Aujourd'hui on n'a aucune réponse de l'Etat, on demande la venue,
01:48:58 on discute avec le préfet, il ne se déplace pas, je pense que c'est à lui de venir nous voir,
01:49:04 c'est pas à nous d'aller le voir, on l'a fait assez souvent dans le passé,
01:49:08 et là tel qu'on est parti, on n'a plus rien à perdre, donc dans la durée ça ira au bout.
01:49:15 J'appelle tous les collègues agriculteurs, éleveurs, céréaliers, peu importe,
01:49:19 à nous retrouver dans les blocages parce qu'on a besoin de tout le monde.
01:49:24 Et c'est dans la durée que s'inscrira le mouvement.
01:49:27 - Merci beaucoup Cyril, qui donc attend peut-être la visite du préfet,
01:49:32 en tout cas il lui demande à Jean-Sébastien Montagne de venir les voir ici sur le rond-point du Cerf.
01:49:38 - Merci beaucoup Thibaud Delmarle, mobilisé aux côtés des agriculteurs,
01:49:42 près de leur rond-point sol et de l'A89, au niveau du rond-point du Cerf.
01:49:46 Un petit mot de météo, puisque c'est important de le signaler,
01:49:49 il y a pas mal de brouillard sur les routes ce matin,
01:49:51 ce qui peut compliquer encore plus la situation qui est déjà bien embouteillée ce matin.
01:49:56 Pour la suite de la météo, ce sera du gris dans la matinée, du soleil cet après-midi,
01:49:59 avec les températures qui vont monter jusqu'à 17 degrés.
01:50:02 Est-ce qu'on peut faire un petit point Louis sur les axes qui sont bloqués ce matin,
01:50:06 et qui peuvent créer pas mal de perturbations ?
01:50:08 - L'A89 est bloqué de Saint-Astier à la Bachelerie ce matin,
01:50:12 ça veut dire qu'il y a beaucoup de monde sur le réseau secondaire, sur les autres routes.
01:50:17 La rampe à sol qui va de l'autoroute A89 jusqu'à Périgueux est fermée dans le sens nord-sud,
01:50:24 c'est-à-dire de Périgueux jusqu'à l'A89, elle est ouverte en revanche dans l'autre sens.
01:50:29 Le rond-point du Cerf qui est en bas de la rampe à sol est ouvert sur une voie.
01:50:32 Attention, la chaussée est sale à cet endroit-là, il y a de la boue et ça glisse,
01:50:36 donc il faut être vigilant, pas de blocage en revanche sur la N21.
01:50:40 - Merci beaucoup, on continue de suivre la situation tout au long de la journée sur France Bleu,
01:50:45 Périgord, vous restez avec nous.
01:50:47 - Il nous reste encore quelques minutes pour accueillir vos témoignages,
01:50:59 que ce soit pour vos conditions de circulation, vous êtes nos yeux sur la route,
01:51:02 nous donner votre point de vue sur ce mouvement qui continue pour la troisième journée consécutive en Dordogne.
01:51:07 Serge Etamucidon, bonjour Serge.
01:51:09 - Oui, bonjour les peuples, écoutez-moi, je suis un petit peu déçu,
01:51:15 parce que moi je suis le responsable de tout ce qui se passe actuellement,
01:51:19 c'est le responsable de la présidence de la FNSEVA, je suis désolé de vous le dire,
01:51:23 parce que ça fait un moment que ça dure tout ça,
01:51:25 ça fait un moment que ça dure qu'on avait le traité du TAFTA et du CETA,
01:51:30 que tout le monde a bien voulu signer, c'est-à-dire que tout ce qui arrive actuellement,
01:51:33 que les agriculteurs ne peuvent plus vendre, ça vient de l'étranger,
01:51:36 et c'est eux les responsables, ils ont tout de la macronie,
01:51:39 donc à partir de là, on voit quand même,
01:51:41 évidemment que le petit paysan qui a une petite propriété, lui il n'est pas touché,
01:51:45 il est touché le plus, je veux dire, pardon,
01:51:47 mais ceux qui ont des propriétés comme le président actuellement,
01:51:50 M. Rousseau, qui a 700 hectares de céréales, lui il s'en fout, il est millionnaire,
01:51:54 il est millionnaire, il a la main dans la gueule...
01:51:56 - Serge, juste sur les attaques personnelles, les points personnels,
01:52:02 on va essayer de revenir sur le sujet plus global,
01:52:05 la FNSEA qui a, je le rappelle, donné une centaine de recommandations au gouvernement,
01:52:12 le problème que dénoncent les agriculteurs, c'est les normes,
01:52:14 c'est qu'il y a trop de normes, pas forcément qu'il faut enlever toutes les normes,
01:52:18 mais qu'il y en a trop, vous pensez que ces normes ne sont pas indispensables
01:52:23 pour notamment avoir des produits de meilleure qualité ?
01:52:26 - Je pense que si ces normes existent, c'est parce qu'à un moment donné,
01:52:30 on acceptait que les normes de l'étranger arrivent en France qui ne sont pas respectées.
01:52:36 C'est l'inverse.
01:52:38 - Mais il faut quand même des normes, vous le reconnaissez Serge ?
01:52:41 - Mais bien sûr, mais alors à ce moment-là, des normes pour tout le monde.
01:52:44 - Bien sûr, ça c'est ce que...
01:52:46 - Parce que les produits qui arrivent de l'étranger n'ont pas les normes que nous avons en France.
01:52:50 - Et ça c'est ce que dénonce un certain agriculteur, qui voit là une concurrence déloyale.
01:52:56 Le gouvernement qui devrait répondre, on attend les premières réponses
01:53:01 au mouvement des agriculteurs aujourd'hui ou demain...
01:53:04 - Alors moi j'invite les gens à faire le plein de carburant,
01:53:07 pour vider les pompes de partout.
01:53:09 - Alors Serge, on n'en est pas encore là, et c'est pas l'objectif.
01:53:13 Aujourd'hui des agriculteurs qui sont parfois sur la retenue,
01:53:17 qui ne veulent pas tout bloquer. D'ailleurs ce matin, en Dordogne,
01:53:21 il y a juste la 89 qui est bloquée, et la moitié de la rampe à sol.
01:53:25 Pour l'instant, les agriculteurs en sont là, dans leur mouvement,
01:53:29 ce matin c'est important de le préciser.
01:53:31 - Merci Serge de nous avoir appelé ce matin sur France Bleu Périgord.
01:53:34 J'aimerais apporter une petite précision, puisque tout à l'heure on a parlé de contrôle par satellite,
01:53:38 et on a eu plusieurs appels depuis, alors on ne connaît pas tout le sujet de l'agriculture.
01:53:42 - Non, on n'est pas des experts dessus.
01:53:44 Alors effectivement, dans le cadre du déploiement de la future PAC 2023-2027,
01:53:48 tous les États membres de l'Union Européenne mettent en place le nouveau système de suivi
01:53:52 des surfaces agricoles en temps réel, via satellite,
01:53:55 alors qu'il ne permet pas tous les contrôles.
01:53:57 Il y a toujours des contrôles physiques, mais effectivement des contrôles par satellite qui arrivent.
01:54:00 Voilà, je le précisais, puisqu'on a eu pas mal d'appels pour rectifier ce matin sur France Bleu Périgord.
01:54:04 - Et je rajoute que ça permet de comparer les déclarations des exploitants justement sur leur surface,
01:54:09 pour savoir si ça correspond à ce qu'ils ont déclaré.
01:54:13 - Et la règle, ça ne permet pas non plus de suivre l'agriculteur dans son quotidien.
01:54:17 - Oui, effectivement, exactement.
01:54:19 Merci de nous avoir appelés ce matin pour témoigner sur France Bleu Périgord.
01:54:23 Vous continuez de réagir aussi sur nos réseaux sociaux tout au long de la journée.
01:54:26 Ce que je vous propose, c'est qu'on marque une courte pause,
01:54:32 juste après on fera un petit point sur vos conditions de circulation en Dordogne,
01:54:35 juste après Manonégra et Malavida sur France Bleu.
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01:57:26 Manonégra avec Malavida sur France Bleu Périgord et France 3.
01:57:31 C'est la fin du 6/9 pour aujourd'hui, 6/9 consacré à la mobilisation des agriculteurs.
01:57:35 Vous restez avec nous tout au long de la journée, on vous tient au courant des conditions de circulation,
01:57:38 on fera le point dans quelques instants. Dans les infos, un petit mot très rapide pour terminer,
01:57:42 puisqu'on va vous retrouver encore tout au long de la matinée, Thomas Vichard.
01:57:44 Mais c'est votre dernière avec nous aujourd'hui. - Eh oui.
01:57:46 - C'est hyper triste, vous partez pour de nouvelles aventures. - Exactement.
01:57:49 - Merci de nous avoir accompagnés pendant quelques mois. - Merci à vous, c'était super.
01:57:51 - Vous êtes quelqu'un de plutôt sympa, donc vous pouvez revenir. - C'est gentil, Benoît, c'est gentil.
01:57:55 - A très bientôt sur France Bleu Périgord. Vous restez avec nous, le 6/9 est de retour demain dès 6h à la radio sur France Bleu Périgord
01:58:01 et dès 7h à la télé sur France 3. Bonne journée.

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