EMPLOIS / Les salariés de Recipharm de nouveau mobilisés

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00:00 - Je vous mets un mot pour commencer de cette mobilisation des salariés de Récifarme à Monts, c'était ce matin.

00:05 - Le site envisage de fermer ses portes d'ici 2025 menaçant plus de 220 emplois.

00:10 Alors 150 salariés ont donc défilé dans les rues de Monts pour réaffirmer leur désaccord face à cette fermeture.

00:16 À leur côté, une dizaine d'élus ont affiché leur soutien pour sauvegarder la vie, vitalité du territoire. Clémence Dosc.

00:25 - Salariés en colère, Récifarme dans la galère !

00:30 Matineau et pile à l'heure, les salariés de Récifarme se sont élancés en cortège depuis l'usine à 9h en direction de la mairie.

00:37 À leur côté, une dizaine d'élus sont présents. Le président de la communauté de communes, les maires de Monts et Sainte-Catherine-des-Fierbois,

00:44 ainsi que les élus de Montbazon et Veigné, mais pas de députés en vue.

00:49 - Nous sommes en contact permanent avec M. Saint-Cricq, sous-préfet à la relance économique, et l'État est aux côtés des salariés,

00:57 est en recherche permanente d'un repreneur, dans la mesure où ils n'ont pas du tout apprécié la politique sociale de Récifarme,

01:04 d'avoir bénéficié d'un prêt de relance de 15 millions d'euros pour aboutir aujourd'hui à des menaces de fermeture du site.

01:11 Ça ne passe vraiment pas.

01:12 - On va faire attention que ce repreneur soit fiable.

01:15 Le groupe suédois doit rembourser les 15 millions d'euros alloués dans le cadre de France Relance,

01:20 mais face à l'arrêt des commandes des vaccins Moderna, Récifarme a décidé de cesser son activité d'ici 2025 à Monts.

01:27 Ombre supplémentaire au tableau, la venue du numéro 2 du groupe, Luc Burgard, le 25 janvier prochain.

01:34 - Sa venue m'inquiète énormément, parce que sur le site, nous avons M. Ollotte qui est là,

01:38 qui est celui qui gère la cessation de l'activité et le transfert auprès d'un potentiel repreneur.

01:45 Donc il n'y avait pas la nécessité de la venue de M. Burgard.

01:48 Donc oui, on est inquiet.

01:49 Peut-être qu'on est inquiet pour pas grand-chose, peut-être pas pour...

01:52 Mais bon, la dernière fois qu'il est venu, ce n'était pas la meilleure nouvelle de l'année.

01:55 Donc oui, on se permet d'être inquiet.

01:59 En avril dernier, le site ligérien s'est déjà séparé de 90 salariés avec un plan de rupture conventionnel collective.

02:06 Sans repreneur, ce sont 227 familles dont les revenus sont menacés.

02:12 [SILENCE]