Dominique Bousquet, président de la Communauté de Communes du Terrassonnais

ici Périgord

18/12/2023

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00:00 Votre invité ce matin, c'est le président de la communauté de communes du Terrassonnet,

00:03 alors que les salariés des papeteries de condats commencent à recevoir leurs lettres

00:07 de licenciement.

00:08 On reçoit Dominique Bousquet et il répond à vos questions.

00:11 Louis de Bergevin.

00:12 Bonjour Dominique Bousquet.

00:13 Que vont devenir les salariés licenciés des papeteries de condats ?

00:16 Eh bien d'abord, ils sont dans une situation difficile.

00:19 C'est un drame social.

00:21 C'est plus de 170 licenciements.

00:25 Donc avant les fêtes de Noël, ils auraient espéré une meilleure nouvelle.

00:33 Aujourd'hui, la page est tournée.

00:36 Avec Francine Bourras, nous avons dit ce que nous pensions.

00:40 Madame le maire du Lardin, nous avions dit ce que nous pensions et que ce n'était pas

00:44 la bonne solution qui avait été choisie.

00:46 Aujourd'hui, la page est tournée.

00:48 Nous devons trouver des solutions à la fois pour les salariés.

00:51 Il y a donc des dispositifs de l'État et de l'Ectat qui sont un plan de revitalisation

00:59 pour créer des emplois, pour faire des zones d'activité, pour aller chercher des entreprises.

01:05 Donc c'est 1,5 million qui sera mis dans la corbeille par le groupe l'Ectat.

01:11 Et à côté, l'État a aussi lancé un dispositif qui est rebond industriel sur lequel l'État

01:17 met 2 millions d'euros et la région 1 million.

01:19 Nous, on accompagne avec une somme plus modeste, mais pour être aussi autour de table, faisons

01:25 ses choix.

01:26 Et 2 bureaux d'études travaillent et ont commencé et rencontrent toutes les entreprises

01:31 du secteur pour aider au plan de revitalisation, pour aider ces entreprises à innover, à

01:39 avoir de nouveaux projets.

01:40 Et nous espérons à la fois que ces entreprises vont se développer et créer des emplois

01:46 pour essayer de retrouver des emplois pour ces personnels qui ont été licenciés.

01:52 Et de l'autre part, faire venir d'autres entreprises sur nos zones d'activité que

01:57 la communauté de communes est en train de créer.

01:59 - Concrètement, ça pourrait ressembler à quoi ? Parce que vous l'avez dit, il y a plus

02:01 de 170 personnes qui ont perdu leur emploi au pavé de Triticonda.

02:05 Il y a aussi les sous-traitants par exemple.

02:07 Il y a des entreprises qui vont arriver, vous avez déjà des noms ?

02:11 - Oui, je ne vous donnerai pas les noms parce qu'en économie, il faut que tout soit signé.

02:15 Par contre, concernant les sous-traitants, les transporteurs, on a un transporteur, on

02:21 a installé Mondial-Relais à Terrasson.

02:23 Et donc, il y a un transporteur qui va travailler avec Mondial-Relais et ça va sauver l'entreprise.

02:29 Demain, avec Francine Bourra, nous recevons une entreprise qui aussi cherche à s'installer

02:35 dans le coin et on va lui faire visiter, ça on peut vous donner le nom, la société

02:40 SVL qui travaille essentiellement avec les papeteries.

02:44 On ne sait pas si ça marchera, mais c'est une société intéressante.

02:48 On a d'autres pistes aussi.

02:51 Dans notre zone d'activité de Guinassou, il y a une entreprise de la région parisienne

02:56 qui va reprendre une entreprise où il y avait 15 personnes, ils vont passer à 25-30.

03:00 - Ça va se faire petit à petit, quelques emplois par-ci, quelques emplois par-là ?

03:05 - Alors, à la fois, certes, il va falloir aider toutes les entreprises qui veulent se

03:11 développer, ça peut être quelques emplois, mais aussi on a l'intention de créer des

03:16 zones d'activité plus importantes, il faudra que l'État nous accompagne, il faudra que

03:20 la sobriété foncière ne soit pas trop employée de façon rigide.

03:24 C'est un site clé en main en France, il y a un appel à projet sur 50 sites clés en

03:30 main, on va s'y battre.

03:31 Et on a quand même beaucoup de mètres carrés laissés vides, à la fois par SVL, par les

03:41 entreprises qui travaillent autour des papeteries, mais aussi sur le propre site des papeteries.

03:47 Et là, il y aura une négociation avec le groupe LECTA pour voir s'ils seraient favorables

03:52 à, sur leur propre site, qu'on installe des entreprises.

03:55 On y travaille avec les deux cabinets, qui est un, Ernest Jung, et l'autre qui est LHH.

04:04 - 7h49 sur France Bleu Périgord, notre invité ce matin c'est Dominique Bousquet, le président

04:09 de la communauté de communes du Terrassonnais, il répond à vos questions, Louis Desvergevins.

04:12 - Ça veut dire que notre entreprise pourrait venir utiliser cette ligne 4 et la remettre

04:16 en fonctionnement ?

04:17 - On n'en est pas là non plus, on a des gens qui sont intéressés par ces 35 hectares,

04:24 le site, c'est 10 hectares couverts, donc autrefois il y avait 3 lignes, il n'y en a

04:29 plus qu'une, donc il y a des négociations possibles, alors ceci n'est pas simple, mais

04:35 je vous dis, demain on reçoit une entreprise importante, on en a déjà installé, voilà,

04:41 donc il faut essayer d'aider les salariés à retrouver un emploi, car pour eux c'est

04:48 vraiment un vrai drame, ils ont des emprunts, ils ont des crédits.

04:52 - Les papeteries de condats qui touchent toujours une aide de l'Etat, 1 million d'euros par

04:58 mois pour l'énergie selon des syndicats, plus une aide pour le chômage partiel, est-ce

05:03 que c'est normal qu'on continue à les aider alors qu'ils ont supprimé des emplois ?

05:06 - Alors c'est des directives européennes, toute entreprise énergivore est aidée si

05:13 elle diminue sa quantité de consommation d'énergie, ils sont dans ce cadre-là, nous-mêmes

05:19 l'avons fait remarquer au ministère à l'époque, on nous avait dit qu'il n'y avait pas de choix,

05:23 bien que nous trouvons ça pas tout à fait normal, et qu'il aurait fallu que ce soit

05:26 un élément de négociation pour le maintien de la ligne 4, mais ceci c'est du passé,

05:33 et le chômage partiel 2024-2025 c'est une réalité aussi, donc avec nos impôts, mais

05:40 on ne va pas revenir au passé, on l'a assez dit, qu'on n'avait pas trouvé ça normal,

05:45 maintenant il faut au contraire mobiliser toutes les forces de ce département, voire

05:50 même rouvrir un dialogue avec l'état dans l'intérêt des licenciés et du territoire,

05:58 où il faut redonner une image de territoire dynamique, on installe des entreprises, on

06:04 fait des zones, ce n'est pas un territoire qui se meurt, loin de là, et il faut profiter

06:11 de ce drame pour rebondir, puisque c'est le terme de ce dispositif, rebond industriel.

06:18 - Merci beaucoup Dominique Bousquet, président de la communauté de communes du Térrassonnais,

06:22 merci d'être venu sur France Le Périgord.

06:23 - C'est moi qui vous remercie, et puis une pensée vraiment pour les salariés.

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