Dans les coulisses des COP, il est une subtile géopolitique à laquelle il faut se montrer attentif : celle de l'emplacement des pavillons, ces espaces dans lesquels les pays reçoivent, organisent des conférences et exposent aux yeux du monde leurs ambitions climatiques. Le mètre carré y est parfois cher – et les pays les plus pauvres sont souvent relégués au fond des bâtiments, ou si loin que les journalistes doivent marcher, pour les rejoindre, plusieurs kilomètres depuis leur centre de presse.