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  • 29/11/2023

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Transcription
00:00 D'abord, Lucas, dans le Loir-et-Cher, le préfet annonce que plus aucun enfant ne dort à la rue dans le département.
00:06 Oui, reliant quelques jours après la forte mobilisation du collectif Pas d'enfants à la rue 41,
00:10 le préfet du département explique avoir accédé à la demande des familles sans domicile fixe.
00:16 Depuis lundi, tous les enfants qui dormaient dans les rues, notamment Blaisoise, ont été relogés dans des hôtels.
00:21 Une solution temporaire pas viable selon le collectif et qui laisse craindre un retour prochain à la situation initiale.
00:28 Hélène Chapelet.
00:30 Sept degrés affichés ce matin sur cette pharmacie Blaisoise.
00:33 Les cheminées fonctionnent à nouveau et les bonnets sont sortis.
00:38 Difficile d'imaginer que des familles avec enfants puissent encore dormir dehors.
00:42 Selon le préfet du Loir-et-Cher, ce n'est plus le cas.
00:44 Les capacités d'hébergement d'urgence ont été revues à la hausse.
00:47 310 places désormais avec de nouvelles chambres réservées à l'hôtel.
00:52 Mettre en place des dispositifs d'accueil d'urgence, ça nécessite d'identifier les lieux,
00:57 de trouver les financements et d'être en capacité d'accueillir correctement.
01:02 Alors on le fait dès maintenant, puisque depuis hier soir, nous ne laissons plus personne dans la rue
01:07 et sur toute la période hivernale, le dispositif sera opérationnel et mis en œuvre sans qu'il y ait de difficultés.
01:16 Il y a dix jours, 500 personnes se retrouvaient devant la préfecture à l'appel du nouveau collectif Blaisois Pas d'Enfants à la rue.
01:22 A l'époque, on parlait d'une trentaine d'enfants sans toit pour la nuit.
01:26 Aujourd'hui, selon le collectif, même si les familles et les enfants sont bien pris en charge,
01:31 il ne le serait que jusqu'au 12 décembre.
01:34 Les hôtels, on les connaît, dans lesquels ils sont hébergés,
01:37 il n'y a pas de possibilité de cuisiner, il n'y a pas de possibilité de prendre le petit-déjeuner.
01:41 Ce sont des hôtels qui sont à au moins trois quarts d'heure en bus des lieux de scolarité des enfants.
01:47 C'est du logement, mais qui est très très précaire.
01:52 Alors, quelle solution d'hébergement après la date du 12 décembre ?
01:56 Le collectif restera vigilant.
01:58 Il précise également qu'il vient toujours en aide à une dizaine d'enfants et à leurs proches,
02:01 mis à l'abri grâce à la mobilisation de ses membres.
02:05 Le collectif est toujours en collègue.

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